- Home
- >
- Biographie/Autobiographie
- >
- La place
Annie Ervaux
La place
Il n’est jamais entré dans un musée, il ne lisait que Paris-Normandie et se servait toujours de son Opinel pour manger. Ouvrier devenu petit commerçant, il espérait que sa fille, grâce aux études, serait mieux que lui. Cette fille, Annie Ernaux, refuse l’oubli des origines. Elle retrace la vie et la mort de celui qui avait conquis se petite « place au soleil ». Et dévoile aussi la distance, douloureuse, survenue entre elle, étudiante, et ce père aimé qui lui disait : « Les livres, la musique, c’es bon pour toi. Moi, je n’en ai pas besoin pour vivre. »
Ce récit dépouillé possède une dimension universelle.
Vous aimerez aussi
Mozart – L’itinéraire libertin
De Mozart on connaît bien sûr l'enfant prodige, l'adolescent rebelle, le génie foudroyé à trente-cinq ans. Mais il en est un autre, plus proche de nous, qu'Eve Ruggieri accompagne tout au long d'un itinéraire sentimental et libertin où l'on découvre son insatiable soif d'amour et de plaisirs. Des premiers émois de l'adolescence, des palpitations de Chérubin, aux jeux érotiques chez la Cousinette : d'une folle passion abusée aux conquêtes musiciennes transposées de l'alcôve aux scènes d'opéra, il n'est de note chez Mozart qui ne chante les feux du cœur et des sens. C'est à cette délicieuse fête intime que vous êtes conviés.
Stendhal par lui-même
Un portrait biographique du grand écrivain, Stendhal, par le journaliste Claude Roy en 1951.
La rage au cœur
Ce qui caractérise le plus Ingrid Betancourt ? Son amour pour la Colombie et sa haine pour tous ceux qui la détruisent. La Rage au cœur se lirait presque comme un roman. Et pour cause : tous les ingrédients sont réunis. Jeune femme de bonne famille, avec des parents engagés dans la politique – son père était ministre de l'Éducation dans les années soixante-dix et sa mère a été élue député libéral dans les années quatre-vingt –, elle suit leur chemin en abandonnant un premier mari pour se donner entièrement à son pays. Son cheval de bataille : la corruption, dans un pays où les narcotrafiquants sont rois et où les politiciens sont pour la plupart achetés. Pleine d'idéaux qui confinent parfois à la naïveté, elle raconte ici toutes ces années de lutte. De ses premiers succès électoraux où elle avait pris pour emblème le préservatif « avec Ingrid, vous êtes bien protégés » aux années noires où elle dut se séparer des ses enfants, cédant à des menaces de mort.
Réseaux d’ombres
Le Colonel Rémy, de son vrai nom Gilbert Renault, est l’un des résistants français les plus connus durant la Seconde Guerre mondiale. Il organise, développe et perfectionne le réseau de renseignements créé par Louis de La Bardonnie, réseau qui devient la Confrérie Notre-Dame, un des plus importants réseaux de la zone occupée. Il est également connu sous différents autres pseudonymes comme « Raymond », « Jean-Luc », « Morin », « Watteau », « Roulier » et « Beauce ».