Jacqueline Harpman
La plage d’Ostende
« Dès que je le vis, je sus que Léopold Wiesbek m’appartiendrait. J’avais onze ans, il en avait vingt-cinq… » Prise ainsi par une passion que rien n’éteindra, Émilienne devra attendre son heure. Talentueux, beau, aimé des femmes, Léopold fait un mariage d’argent pour pouvoir se consacrer à la peinture. La jeune fille va lentement tisser sa toile, ne reculant devant rien, sacrifiant au passage quelques existences. Des années plus tard, après la mort de son amant, Émilienne, désespérée mais sans remords, demeurera certaine que c’était le prix à payer pour vivre sa passion.
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Une étrange maladie de peau qui lui livre bataille depuis qu’il est né, la polio qui le laisse infirme et claudiquant depuis l’enfance, et toutes les frustrations qui s’en suivent, Thierry n’a pas eu l’existence facile. Il a un don, cependant : le dessin. Mais quand il se retrouve élève dans un atelier, à dix-huit ans, un autre péril le menace : le cours est mixte. Diane, sa blondeur, sa beauté, ses jupes écossaises et ses attentions, voici une calamité nouvelle à quoi il n’est guère préparé … le plaisir doux-amer de l’amour mal partagé.
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