Edward Wilson
L’avenir de la vie
Notre monde se révèle toujours plus riche en formes de vie, mais, dévasté par l’activité humaine, la moitié de ses espèces vivantes pourraient avoir disparu d’ici un siècle. L’étude scientifique de la biodiversité rend toujours plus aigu ce contraste, entre une magnificence inattendue et une menace imprévue. Dans ce livre inquiétant mais finalement optimiste, le grand biologiste qu’est l’auteur décrit les trésors naturels que nous risquons de perdre à jamais – animaux et plantes dont les potentialités pour nous nourrir, nous protéger, nous soigner et nous émerveiller, restent méconnues. Il nous dit aussi que faire pour les sauver et propose de nouvelles méthodes de protection de la nature. Émouvante description de la biosphère, ce livre est aussi un guide pour la sauvegarde des espèces – la nôtre en particulier.
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Chère madame ma fille cadette
« Mon père était auteur dramatique. Personne, à part cela, ne peut dire vraiment qui il était : célèbre et inconnu, pauvre et riche, sinistre et rigolo, inoccupé et sur-occupé, glorieux et misérable, humble et matamore, bon et très méchant, passif et violemment révolutionnaire, doux et agressif, amusant et désespérant, plein d’amour et parfois vachard… A force de pudeur et de secret il a brouillé les pistes jusque dans l’œuvre multiforme et inclassable qu’il a laissée. Ce n’est donc qu’un fragment de l’homme encore , qu’on trouvera ici : celui que mes propres difficultés d’être, entre onze et vingt ans, ont conduit à m’écrire de nuit, au sein de la famille, six lettres déposées avant l’aube sous la brosse à cheveux de la salle de bains – et l’homme de quelques autres lettres aussi… »
L’écologie en bas de chez moi
« Un voisin durable, c’est un voisin qui trie ses déchets et me surveille pour que j’en fasse autant. Une amitié durable, c’est une amitié où l’on ne met pas en danger l’avenir de la planète, même en paroles. On évite d’aborder les sujets qui fâchent. On gobe le discours moralisateur avec le sourire. On accepte l’opportunisme marchand en ouvrant son portefeuille. On se garde de penser sans gourou, sans nounou. On se retient. Ce livre raconte comment je ne me suis pas retenu ». Iegor Gran explore, dans un style décapant, les limites de l’amitié et les contradictions de l’idéologie écologique.
Fier d’être français
Il faut bien que quelqu’un monte sur le ring et dise: « Je suis fier d’être français. » Qu’il réponde à ceux qui condamnent la France pour ce qu’elle fut, ce qu’elle est, ce qu’elle sera: une criminelle devenue vieillerie décadente. Or nos princes, qui devraient la défendre, au lieu de pratiquer la boxe à la française, s’inspirent des lutteurs de sumo! Comment ne pas chanceler dans ces conditions? Et les procureurs de frapper fort. Ils exigent que la France reconnaisse qu’elle les opprime, qu’elle les torture, qu’elle les massacre. Seule coupable! Pas de héros dans ce pays! Renversons les statues, déchirons les légendes. Célébrons Trafalgar et Waterloo, et renions Austerlitz! Ils veulent que la France s’agenouille, baisse la tête, avoue, fasse repentance, reconnaisse ses crimes et, tondue, en robe de bure, se laisse couvrir d’insultes, de crachats, heureuse qu’on ne la « nique » qu’en chanson et qu’on ne la brûle que symboliquement chaque nuit! Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix, de monter sur le ring… et de boxer à la française!
Anatomie de l’amant de ma femme
A trop fréquenter la littérature, il arrive qu’on tombe dedans. Lecteur invétéré, époux d’une écrivaine nantie d’un petit renom, architecte en rupture de plans, le héros de ce premier roman n’est pas avare de confidences sur son grand projet : écrire un livre, lui aussi. Mais son écran d’ordinateur ne se remplit que d’images qui ralentissent son travail tout en accélérant son flux sanguin…Les affres de la création deviennent de terribles compagnons dont on se distrait d’un poignet actif. Alors, le jour où par ennui ou par dépit, notre homme commet l’incorrection de parcourir le journal intime de sa femme, il en est puni par une découverte qui porte un nom : Léon, et par une révélation : c’est un amant hors normes. Affolé, vexé mais stimulé, il se lance dans une enquête qui a tout d’une quête : pourquoi chez lui sexualité et littérature sont-elles autant liées ? Cet amateur de théories cocasses s’épanche et nous entraîne, l’air de rien, dans la dernière des grandes aventures : celle qui mène à soi.

