Corneille
Le Cid
« Rodrigue, as-tu du cœur? » Par cette question, Don Diègue éprouve le courage de son fils avant de lui demander d’affronter en duel le Comte de Gormas, qui l’a giflé. S’il tue le Comte, Rodrigue sauve son honneur mais perd son amour – la belle Chimène, fille de l’offenseur. Face à ce douloureux dilemme, Rodrigue fera-t-il triompher son cœur ou sa raison ? À sa création, en 1637, Le Cid suscite les passions les plus vives. Les rivaux de Corneille attaquent la pièce, dénoncent ses invraisemblances et crient au plagiat. Mais déjà, « tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue ». Depuis, Le Cid n’a cessé d’être joué.
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Les plaideurs
Les Plaideurs est une comédie en trois actes et en vers (884 alexandrins). C’est la seule comédie qu’il ait écrite. Il s’est inspiré des Guêpes d’Aristophane mais en a retiré toute la portée politique. Un juge sort de chez lui par la fenêtre, des chiots urinent sur la scène, deux jeunes amoureux se jouent du père de la jeune fille, le tout en alexandrins.
Nicomède
Cette tragédie met en scène deux frères, Nicomède et Attale, nés du même père, Prusias, roi de Bithynie. Attale, fils issu de l’union avec Arsinoé, seconde épouse de Prusias, a été élevé à Rome d’où il est revenu récemment. Arsinoé, ambitieuse qui règne à la cour et domine son mari, déteste Nicomède et veut placer son jeune fils sur le trône à la place de l’aîné. De plus, Laodice, jeune reine d’Arménie confiée à Prusias par son père, est aimée des deux frères mais porte sa préférence sur Nicomède.
Théâtre complet – Tome I
Ce recueil contient les pièces suivantes:
1 – AMPHITRYON
L'intrigue se déroule en Grèce, à Thèbes, où Amphitryon est à la tête d'une armée. Jupiter décide de prendre son apparence pour séduire son épouse, Alcmène. Il est pour ce faire secondé par Mercure, qui a pris les traits de Sosie, l'esclave d'Amphitryon et Alcmène.
2 – LA COMÉDIE DES ÂNES
Un vieillard, qui a un fils amoureux, voudrait bien aider celui-ci de son argent, mais il est soumis au pouvoir absolu de son épouse; aussi a-t-il fait verser à son esclave favori, Léonidas, l'argent que l'on avait porté à Sauréa, pour payer des ânes.
Théâtre complet – Tome II
La puissance comique de l'œuvre d'Aristophane, seul vestige de l'ancienne comédie athénienne, et l'éternelle actualité des thèmes de ses pièces (critique de la guerre et des «marchands de canons», satire du monde politique et de ses démagogues…) ont fait admettre depuis longtemps son théâtre parmi les chefs-d'œuvre ; mais encore faut-il pouvoir lire Aristophane. Cette nouvelle traduction des onze pièces qui nous restent de lui, très fidèle à la lettre même du texte grec, respecte aussi leur forte inscription dans la vie quotidienne athénienne, en évitant autant que possible les transpositions trop faciles.