Victor Hugo
Le dernier jour d’un condamné
TEXTE INTEGRAL + DOSSIER – Dossier pédagogique de Geneviève Dragon. Un homme est condamné à mort. Reclus dans sa cellule, il se met à écrire : ses pensées angoissées, ses vains espoirs, ses souvenirs heureux à jamais disparus, son désespoir face à l’horreur de la guillotine… Dans cet enfer carcéral, chaque heure est un nouveau supplice, chaque minute, une plongée anticipée dans la torture à venir. Son cri d’angoisse à jamais restera imprimé en nous. Un roman bouleversant où Victor Hugo dénonce l’horreur d’un crime inhumain. Groupements de textes : 1. Les héros en prison au XIXe siècle 2. Controverses autour de la peine de mort
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Claude Gueux est un court roman de Victor Hugo paru en 1834 et dénonçant les conditions de détention au 19ème siècle, la disproportion des délits et des peines à cette même époque, ainsi que la peine de mort. L'histoire est en partie fondée sur des faits de sa connaissance. Relation allégorique d'un drame individuel, cet ardent plaidoyer contre la peine de mort et contre la prison met à nu le mécanisme de la brutalité sociale qui ne sait répondre à la détresse que par la répression. Avec Claude Gueux, Victor Hugo n' est plus simplement romancier ou poète, il conquiert une place éminente auprès des plus grands orateurs de la Liberté.
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Aîné par la malice du Diable, le saint homme Maël aborde une île des mers hyperboréennes où l’a poussé une tempête de trente jours. Et là, trompé par sa mauvaise vue, le vieil apôtre baptise des pingouins, causant ainsi au Royaume des Cieux une perplexité dont Catherine d’Alexandrie tire heureusement les élus en proposant de métamorphoser les pingouins en hommes. Telle est l’origine la plus reculée de la civilisation pingouine dont Anatole France raconte l’évolution jusqu’à nos jours dans ce récit où sa verve féroce fustige les ambitieux et les politiciens de son temps : le temps de Boulanger ou de l’affaire Dreyfus. On y trouve un Pyrot compromis dans la sombre affaire des bottes de foin, un Colomban qui rappelle beaucoup Zola.
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Un homme nommé Claude Gueux, pauvre ouvrier, vivait à Paris en 1831. Il avait avec lui une fille qui était sa maîtresse et un enfant de cette fille. Il était capable, fort habile, intelligent, fort mal traité par l’ éducation, fort bien traité par la nature, ne sachant pas lire mais sachant penser. Un hiver, l’ ouvrage manqua. L’ homme, la fille et l’ enfant eurent froid et faim. L’ homme vola. Il en résulta trois jours de pain et de feu pour la femme et pour l’ enfant et cinq ans de prison pour l’ homme. Il fut envoyé faire son temps à la Maison Centrale de Clairvaux. On va voir ce que la Société en fait. Relation allégorique d’ un drame individuel, cet ardent plaidoyer contre la peine de mort et contre la prison met à nu le mécanisme de la brutalité sociale qui ne sait répondre à la détresse que par la répression. Avec Claude Gueux, Victor Hugo n’est plus simplement romancier ou poète, il conquiert une place éminente auprès des plus grands orateurs de la Liberté. Cinq ans de prison pour ne pas voir sa femme grelotter de froid, son enfant mourir de faim Souffrir les humiliations imposées par un garde-chiourme sans scrupules. Puis, se révolter contre les vexations et le mépris. Est-ce un crime de vouloir défendre sa dignité, de vouloir rester homme, malgré tout ?