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Frédérique Hébrard
Le mois de septembre
François est mon mari. J’avais vingt ans quand je l’ai rencontré. J’en ai vingt-sept aujourd’hui. Pendant six ans, nous avons ri des mêmes histoires, dormi du même sommeil, respiré du même souffle. Je cherche d’autres mots pour dire ce que nous étions l’un pour l’autre. Mais le bonheur ne se raconte pas et c’est là que commence mon histoire. L’histoire, c’est celle de la première fissure dans un bonheur que l’on croyait indestructible.
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Celestino Marcilla, Madrilène de famille bourgeoise, a milité à gauche pendant les années qui précédèrent la guerre civile, puis combattu avec une bravoure remarquée dans les milices, puis s'est réfugié en France au moment de la défaite de 1939. Alors une fille – son unique enfant – lui est née, Pascualita, et sa femme est morte. Celestino a emmené sa fille avec lui à Paris, qu'il n'a pas quitté depuis. En 1959, elle a vingt ans, et il en a soixante-sept. Celestino, à Paris, vit de ses rentes, qui lui donnent une certaine aisance. Il ne fait rien, que penser ou rêver politique, passant ses journées à lire et à annoter des journaux et des livres, à écrire des articles de politique ou de sociologie qui sont refusés partout, et un ouvrage qui n'avance pas – au côté de Pascualita, qui n'a qu'indifférence et dédain pour les préoccupations ou plutôt l'obsession de son père.
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