Nicole Versailles
L’enfant à l’endroit, l’enfant à l’envers
Trois femmes, trois destins qui se mêlent et s’entremêlent, dans un méli-mélo de récits d’autrefois, comme des échos assourdis qui de loin se cherchent et s’opposent. Trois femmes, trois destins qui se tricotent et se détricotent, imbroglio d’histoires du passé renaissant au présent, dans des étreintes essentielles appelées à durer. Trois femmes qui se suivent à la queue leu leu… éternel cortège de la féminité. Une histoire de femmes, de vieux chagrins oubliés dans des photos sépia.
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Une journée d’Ivan Denissovitch
En 1962, pour qu'Une joumée d'Ivan Denissovitch pût être publiée en URSS, Soljenitsyne avait dû consentir à des coupures et, par endroits, remanier le texte original. Voici la version intégrale de ce roman si profondément, si tragiquement russe et qui, cependant, fait maintenant partie du patrimoine mondial de la culture. Vingt ans ont passé depuis qu'il a vu le jour. Des oeuvres monumentales ont succédé à ce joyau : le Premier Cercle, le Pavillon des cancéreux, Août Quatorze et ce requiem colossal qu'est l'Archipel du Goulag ; pourtant, c'est toujours Ivan Denissovitch qui revient le premier à la mémoire dès qu'on nomme Soljenitsyne. Récit, dans sa version intégrale, de la douloureuse expérience du maçon Denissovitch dans le camp Solovetski. Cette description crue du goulag a fait sensation dès sa parution.
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Erwin Rommel est le plus connu des généraux allemands de la Seconde Guerre mondiale. Plus de soixante ans après sa mort, il personnifie encore le soldat allemand exemplaire, qui inspire le respect aussi bien pour sa formidable maîtrise de l’art de la guerre que pour s’être montré réservé avec le régime nazi. Or, à la lumière des archives et notamment des correspondances privées de Rommel, comme des rapports officiels, Benoît Lemay remet en question cette image apologétique. En réalité, Rommel a été un partisan convaincu du Führer qui lui est resté fidèle jusqu’à la fin et sa gloire est redevable en partie à la propagande nazie qui en a fait un « dieu de la guerre » issu du peuple. Mais cela n’aurait pas suffi à faire du « Renard du désert » un héros capable d’inspirer Hollywood : l’adversaire britannique a contribué presque autant à la fabrication du « mythe Rommel ».
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