Kang Chol-Hwan
Les aquariums de Pyongyang
Avec le récit de son adolescence en Corée du Nord, Kang Chol-Hwan apporte un témoignage édifiant. Il nous rappelle d’abord combien ce pays, au-delà de ses tentatives actuelles d’ouverture avec sa grande soeur du Sud, reste dominé par un régime stalinien grotesque et sanguinaire. Ensuite, par la forcedu récit, il contribue à enrichir nos bien maigres connaissances de la société nord-coréenne : sa violence sociale, les rapports hommes-femmes, l’endoctrinement quotidien y sont ainsi minutieusement décrits.Enfin, et surtout, il constitue le premier témoignage sur l’univers concentrationnaire de Corée du Nord.
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La première fois que j'ai vu Harwood j'étais à Kinshasa. La deuxième fois, j'étais en Sierra Leone en tant que correspondante de guerre. Puis, des années plus tard j'ai croisé son chemin en Irak et, chaque fois, dans son sillage, des corps de femmes violées, lacérées. Des meurtres mis sur le compte de « dommages collatéraux ». Alors j'ai su. Il s'est senti traqué. J'ai été séquestrée pendant trois jours. Puis relâchée. Sans explication… Pour moi, il n'existait qu'un seul refuge possible pour tout oublier : un manoir isolé au cœur de la campagne anglaise. Je me demande encore comment j'ai pu être aussi bête.
La mauvaise vie
À chaque étape de sa journée, il se demande s’il ne fait pas fausse route. S’interroge sur l’abîme séparant la « mauvaise vie » qu’il mène, d’une autre, qui aurait pu s’accomplir. Pourquoi vouloir à tout prix reconstituer un simulacre de famille ? Perdre son temps à faire de la radio alors qu’on est doué pour l’écriture ? Devenir spécialiste des princes et des princesses alors qu’on se passionne pour les peuples opprimés ? Et puis il y a les nuits qui, elles aussi, ne devraient pas être celles ce qu’elles sont… Au fil de ces réflexions, le personnage regarde en arrière, et retrouve des moments de son enfance… L’autobiographie la plus juste n’est-elle pas celle de la vie qu’on aurait dû mener ?
La baie des anges – Tome I
Par centaines, en cette année de disgrâce de 1880, ils fuient leur Piémont italien, leur terre de misère qui ne les nourrit plus. A la mort de leur mère, après six jours de marche, les frères Revelli découvrent les lumières de Nice, comme la promesse d’une vie nouvelle. La ville ne tarde pas à transformer ces hommes frustes, intelligents et assoiffés de dignité. L’énergique et ambitieux Carlo Revelli s’impose sur les chantiers de construction. Vincente entre au service du docteur Merani, notable influent, de même que Luigi, le plus jeune et le plus séduisant des trois. Mais ce dernier semble choisir le mauvais chemin, celui des affaires louches et dangereuses. Il faudra très peu de temps pour faire d’eux des Français à part entière.
Quid 1985
Le Quid est un ouvrage encyclopédique français en un seul volume à parution annuelle, de 1963 à 2007, qui avait l'ambition de rassembler sous une forme très condensée, souvent en style télégraphique et avec maintes abréviations, le maximum d'informations chiffrées sur les faits les plus variés. Il était divisé en plusieurs grandes rubriques (personnalités, médecine, arts, États et territoires, vie quotidienne, sports, etc.) qui n'étaient généralement pas disposées dans le même ordre d'une année sur l'autre. Créé par Dominique Frémy en 1963, les auteurs en étaient Dominique et Michèle Frémy. Son premier slogan, « Tout sur tout… et un peu plus que tout », a été remplacé par « Tout sur tout… tout de suite. »