Jean de la Bruyère
Les caractères
Sous la forme de maximes, de réflexions et de portraits, Les Caractères (1688) sont une véritable critique de la société du XVIIe siècle. L’écriture fragmentaire du moraliste reflète toute la diversité, les contradictions et l’inconstance même de son sujet: l’homme. Des ouvrages de l’esprit aux esprits forts, La Bruyère dresse un des portraits les plus acerbes des hommes de son temps et démêle les rapports entretenus entre la nature humaine, l’amour et l’argent, la société et la religion catholique. Le moraliste est devenu satiriste.
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Paul Claudel nous oblige. Le désir violent qui se déploie dans ses textes de théâtre nous invite à être constamment attentifs à ce qui en nous de faiblesse et de lassitude appelle à un dépassement frénétique de l’être vers la grandeur, comme une exigence d’humilité et d’orgueil devant l’existence. Quand l’ironie facile et la paresse de la critique veulent limiter notre joie et notre aspiration à un amour plein, Claudel nous oblige à renaître à la vitalité qui meut le corps et l’esprit des créatures, en opposant l’épreuve vraie de la souffrance à l’endormissement honteux des sens, partout loué.
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