- Home
- >
- Sociologie
- >
- Les chemins de l’éducation
Françoise Dolto
Les chemins de l’éducation
Éduquer, tâche impossible ? Sans doute, si on entend par « éducation » un ensemble de règles dont l’application façonnerait l’enfant. Éduquer n’est pas un savoir-faire. Être parents n’est pas un métier. La plus précieuse des interventions de Françoise Dolto auprès du grand public – à la radio ou dans la presse écrite – est précisément de restituer à la relation parent-enfant sa dimension naturelle et spontanée.
Vous aimerez aussi
Le divorce expliqué à nos enfants
Pourquoi divorce-t-on si souvent aujourd’hui ? Comment peut-on se séparer, et quelquefois se détester, lorsqu’on a tout partagé au point de concevoir ensemble des enfants ? Les questions des adolescents sur le divorce laissent en général les adultes sans voix tant elles sont directes. Pour eux, comme pour les adultes, la rupture représente une épreuve dont il ne se sert à rien de minimiser les effets. Ne sont-ils pas les premiers concernés par les déménagements, les changements d’école ou l’apprentissage d’une nouvelle organisation familiale, souvent contraignante ? Comment leur donner les moyens de se construire en confiance, sans rien renier de leur histoire personnelle, entre deux maisons et deux univers différents ? A partir d’exemples vécus, les auteurs s’attachent à dédramatiser une situation douloureuse et à dégager les repères dont tout enfant a besoin lorsque ses parents se séparent.
Connaissons-nous la Chine ?
Voilà trente ans, je m'occupais à Paris d'un bulletin, CHINE, qui rassemblait alors les quelques amis du camarade Mao Tsé-toung, celui-là même en qui la France vient enfin de reconnaître officiellement le Président Mao. Mieux vaut tard que jamais.
Cette Chine, que nous reconnaissons, la connaissons-nous? Nullement. De Marco Polo à Gutenberg, des Jésuites aux Dominicains, de Montesquieu à Voltaire, des fascistes aux staliniens, ce fut toujours à qui la tirerait à soi. Combien d'Allemands avoueraient que Gutenberg n'a pas inventé l'imprimerie? Combien de Français pourraient dire comment les Chinois des grands siècles faisaient l'amour ? Puisque nous reconnaissons la Chine, reconnaissons d'abord les plus flagrantes de nos erreurs.
Les illusionnaires
« De coeur avec vous ». Fonvieille-Alquier est de coeur avec tous ceux qui, en mai et juin, ont remis en cause une société attachée à des plaisirs médiocres. Si aujourd'hui, six mois après l'explosion, il s'adresse à eux – qu'avec tendresse et colère, il appelle les illusionnaires – c'est pour faire avec eux le bilan. Un bilan que nous connaissons, et qui lui permet de se montrer sévère. La fièvre retombée, les illusionnaires peuvent entendre le langage que leur tient Fonvieille-Alquier. L'essentiel est qu'entre les deux générations, celle des pères et celle des fils, le dialogue ne soit pas rompu.
Parlez-vous franglais ?
Les Français passent pour cocardiers ; je ne les crois pas indignes de leur légende. Comment alors se fait-il qu'en moins de vingt ans (1945-1963) ils aient saboté avec entêtement et soient aujourd'hui sur le point de ruiner ce qui reste leur meilleur titre à la prétention qu'ils affichent : le français. Hier encore langue universelle de l'homme blanc cultivé, le français de nos concitoyens n'est plus qu'un sabir, honteux de son illustre passé. Pourquoi parlons-nous franglais ? Tout le monde est coupable : la presse et les Marie-Chantal, la radio et l'armée, le gouvernement et la publicité, la grande politique et les intérêts les plus vils. Pouvons-nous guérir de cette épidémie ? Si le ridicule tuait encore, je dirais oui.