François Roche
Les cuisines du Kremlin
La Russie est en quête de réhabilitation sur la scène internationale. Vladimir Poutine prétend la transformer en un pays comme les autres, gouverné par les mêmes règles et principes que les grandes puissances occidentales. Pourtant, à observer de près le fonctionnement au quotidien de la démocratie russe, la bataille pour le contrôle des grandes entreprises pétrolières du pays, la mécanique du pouvoir, les rapports entre l'argent et la politique, force est de constater que la Russie n'est pas un pays encore tout à fait comme les autres. Quelle sorte de ragoût nous mitonnent donc les cuisines du Kremlin ? Quel type de régime Vladimir Poutine est-il en train d'imposer à son pays sous nos yeux ? Les rêves de la reconstruction d'un nouvel empire russe, empruntant aux restes de la défunte URSS peuvent-ils devenir réalité ?
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Louis Capet, suite et fin
Si chacun sait bien que Louis XVI, échappant de justesse à la guillotine, fut par la Convention condamné au bannissement perpétuel, l’on connaît moins, en revanche, les innombrables difficultés rencontrées à l’époque pour trouver au souverain déchu une terre d’exil qui veuille bien le recevoir, et l’on ignore presque tout des raisons qui poussèrent finalement la Suisse à accueillir Louis Capet et à le reléguer à Saint-Saphorien, petite bourgade des bords du Léman, dans un territoire alors possession des baillis de Berne. Basé sur de nombreuses archives inédites, se lisant comme un vrai livre d’histoires et sur un ton dont la légèreté n’exclut pas le sérieux, ce roman nous révèle donc l’accueil… mitigé que le ci-devant monarque reçut à son arrivée au pays de Vaud, les hôtes… inattendus qui s’en vinrent le visiter, les diverses péripéties… tragicomiques qui, d’octobre 1795 à janvier 1798, marquèrent son séjour forcé dans la région et la fin… logique qu’il y trouva.
Le pouvoir pâle – Ou le racisme sud-africain
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Avec les enfants grandissent leurs problèmes que l’adolescence rend aigus et dont la solution, faute de consensus, varie de maison en maison. Quelle indépendance, quelles études encourager ? Que reste-t-il de valeurs à transmettre ? Comment accueillir les premières amours ? Et quand ils seront partis, ces enfants, devenus adultes et vivant au loin des vies différentes, que pourra-t-il encore, Abel, que pourra-t-il pour eux ? Bien que L’École des pères ne relève aucunement de l’autobiographie, Hervé Bazin qui a sept enfants, onze petits-enfants, sait ce dont il parle. Il anime à sa façon cet Abel qui, d’abord pas très doué, apprend la compréhension, l’indulgence et raconte sa paternité sur un ton tour à tour amusé, vengeur, ironique ou tendre, transfigurant des situations que nous connaissons tous.