Belva Plain
Les Werner
Les années 20, les années folles. Les hommes veulent oublier la guerre, l’Amérique s’enivre – prohibition oblige. Mais bientôt c’est la crise, le fameux » jeudi noir « , la montée du nazisme. Les Werner, autrefois prospères, vont être confrontés au chaos qui ruinera l’Europe et secouera le monde. Paul Werner, déchiré entre un mariage stérile et l’amour impossible qu’il voue à Anna, cherche ailleurs l’illusion du bonheur. Entre Munich et New York, dans les bras de Leah ou d’Ilse. Mais quelque chose en lui s’est brisé, il n’attend plus rien de la vie. Alors il embrasse à corps perdu la cause du peuple et de la justice. Peut-être un jour, après les épreuves, fort de son renoncement, apprendra-t-il à être heureux ?
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De son côté, l’homme du travail est trop accablé, trop malheureux et trop effrayé de l’avenir, pour jouir de la beauté des campagnes et des charmes de la vie rustique. Pour lui aussi les champs dorés, les belles prairies, les animaux superbes, représentent des sacs d’écus dont il n’aura qu’une faible part, insuffisante à ses besoins, et que, pourtant, il faut remplir, chaque année, ces sacs maudits, pour satisfaire le maître et payer le droit de vivre parcimonieusement et misérablement sur son domaine.
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Histoire de l’ascension infernale d’Évariste Gamelin, jeune peintre parisien, engagé dans la section de son quartier du Pont-Neuf, Les dieux ont soif décrit les années noires de la Terreur à Paris, entre les ans II et III. Farouchement jacobin, fidèle entre les fidèles de Marat et Robespierre, Évariste Gamelin finira par être nommé juré au tribunal révolutionnaire. La longue et implacable succession des procès quotidiens de plus en plus expéditifs (à partir de la loi de prairial en particulier) entraîne cet idéaliste dans une folie qui le coupera de ses proches et précipitera sa propre chute à la suite de son idole Robespierre, au lendemain du 9 Thermidor.
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