Marivaux
L’île des esclaves
Des naufragés jetés par la tempête dans l’île des Esclaves sont obligés, selon la loi de cette république, d’échanger leurs conditions : de maître, Iphicrate devient l’esclave de son esclave Arlequin, et Euphrosine, de maîtresse, devient l’esclave de son esclave Cléanthis. Mais cet échange ne fait que remplacer une oppression d’usage et de tradition par une oppression de rancune et de vengeance.
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Le roi se meurt
Comique ou tragique, pathétique ou grotesque ? Le Roi de Ionesco se voit confronté à la mort. Son univers s’écroule, notre univers s’écroule. Retrouvez ce personnage désormais classique, qui incarne l’angoisse de l’homme, son humour aussi, et qui a fait pleurer, rire et pleurer de rire des salles entières de spectateurs.
Ivanov
Ivanov, en russe, c’est un nom qui se rapproche de Dupont ou Durand – un monsieur tout le monde. Propriétaire terrien dans un district de la Russie centrale, intelligent, gentil, amoureux, Ivanov est envahi depuis peu par une certaine mélancolie. Sa femme très malade, sa propriété qui part à vau-l’eau, sa gestion de l’argent, tout est remis en question. Tchekhov disait : Il y en a des milliers, des Ivanov… l’homme le plus normal du monde, pas du tout un héros. C’est le drame de cet anti-héros confronté au temps dilaté par l’ennui, à l’impuissance, l’immobilisme, l’inaction et la paresse, un homme lâche enlisé dans l’existence.
Théâtre complet – Tome II
La puissance comique de l'œuvre d'Aristophane, seul vestige de l'ancienne comédie athénienne, et l'éternelle actualité des thèmes de ses pièces (critique de la guerre et des «marchands de canons», satire du monde politique et de ses démagogues…) ont fait admettre depuis longtemps son théâtre parmi les chefs-d'œuvre ; mais encore faut-il pouvoir lire Aristophane. Cette nouvelle traduction des onze pièces qui nous restent de lui, très fidèle à la lettre même du texte grec, respecte aussi leur forte inscription dans la vie quotidienne athénienne, en évitant autant que possible les transpositions trop faciles.
Les plaideurs
Les Plaideurs est une comédie en trois actes et en vers (884 alexandrins). C’est la seule comédie qu’il ait écrite. Il s’est inspiré des Guêpes d’Aristophane mais en a retiré toute la portée politique. Un juge sort de chez lui par la fenêtre, des chiots urinent sur la scène, deux jeunes amoureux se jouent du père de la jeune fille, le tout en alexandrins.