- Home
- >
- Récit/Témoignage
- >
- On dit que les orchidées…
Anne Da Costa
On dit que les orchidées…
On dit que certaines orchidées d’Amazonie vivent sans racines au sommet des arbres. Venues de nulle part, on les nomme » filles du ciel « . Les enfants qui ont pour origines le X de l’inconnu doivent aussi se suffire à eux-mêmes, grandir sans terre ni secours. Ils sont condamnés à marcher avec une blessure sans cesse rouverte et jamais guérie. Comment vivre avec cette douleur où la honte se mêle à la rage ? Comment être mère quand on est un enfant du néant ? Anne da Costa nous livre le témoignage poignant de l’apprentissage qu’elle a dû faire seule des règles du jeu de la vie : être, aimer, pardonner. L’écriture devient alors un moyen de cheminer vers la paix. Dans une langue très pure, elle parvient à apprivoiser une souffrance jusqu’alors indicible.
Vous aimerez aussi
Pour que refleurisse le monde
Sept jours durant, au début de l’été 2001, deux femmes prirent le temps de se rencontrer pour mieux comprendre le monde dans lequel elles vivent. Jetsun Pema, sœur du Dalaï-Lama, personnalité tibétaine de premier plan, est une femme habitée par la spiritualité bouddhiste, marquée par l’histoire de son pays et confrontée sans cesse aux bouleversements de sa culture. Irène Frain, écrivain occidental, n’a cessé de réfléchir sur les mutations de notre société, tout en se passionnant pour l’Orient. Quel regard la « petite mère du Tibet » porte-t-elle sur l’occident et sur la femme occidentale ? Quelle est la vision bouddhiste de l’éducation et de la féminité ? Comment survivre à une tragédie telle que l’exil ? En questionnant Jetsun Pema, Irène Frain a voulu connaître sa façon d’aborder la vie, de faire face aux difficultés, en miroir à ses propres interrogations.
Garbo
Le mystère a toujours auréolé le plus fascinant des visages. Pour la première fois, un livre révèle la véritable Garbo, la femme, l’être humain. Cette biographie, gardée secrète dans un coffre-fort depuis quatorze ans était impatiemment attendue. On y trouve en effet des détails véridiques et évocateurs sur l’enfance suédoise de Garbo, sa liaison passionnée avec le réalisateur Mauritz Stiller, son découvreur, son mentor et amant qui, en 1925, sur l’invitation de Louis B. Mayer, l’emmena à Hollywood. Antoni Gronowicz rapporte les souvenirs de Garbo à propos des années de gloire, des films (Anna Christie, Grand Hôtel, Camille, Ninotchka…), des amis et amants : John Gilbert, Robert Montgomery, Robert Taylor, Charles Boyer, Melvyn Douglas, le grand chef d’orchestre Leopold Stokowski, le millionnaire George Schlee, le pape de la diététique Gayelord Hauser et son plus cher ami, le célèbre photographe Cecil Beaton. Ces pages riches, pleines d’émotion, restituent la voix de Garbo, tandis qu’elle s’interroge sur sa vie privée pour mieux comprendre son destin de star. Garbo est un livre intime, mais jamais scandaleux. A l’image de Garbo elle-même, la biographie d’Antoni Gronowicz est mystérieuse, au meilleur sens du terme. Elle fourmille de révélations surprenantes et passionnées sur une femme complexe.
Y a pas d’embouteillage dans le désert
Moussa Ag Assarid est né au nord du Mali vers 1975, de parents nomades. Le jeune Touareg part pour la France un jour de 1999, et troque les dromadaires de son enfance pour notre mode de vie. Il raconte alors sa découverte de la France avec un regard étonamment pur, une justesse d’esprit et une finesse d’intelligence incroyables. Il est à la fois émerveillée et étonnée de ce pays, de sa nature, de ses habitants, de ses habitudes, de tout ce que nous ne voyons plus à force de le côtoyer, d’en user ou d’en abuser.
Une femme (Camille Claudel)
C’est grâce à ce livre, enfin réédité, que nous a été révélée la vie extraordinaire de Camille Claudel. Sœur aînée de l’écrivain Paul Claudel, Camille a connu en tant que femme et en tant qu’artiste, un destin hors du commun. A la fin du siècle dernier, une jeune fille de dix-sept ans qui veut être sculpteur, c’est inconcevable, voire scandaleux. Or, Camille se lance dans l’aventure à corps perdu. Jusqu’au jour de 1883 où elle rencontre Auguste Rodin. Le Maître accepte de la prendre comme élève ; bientôt il deviendra son amant. Suivent quinze années d’une liaison passionnée et orageuse d’où Camille sortira épuisée, vaincue… Elle mourra en 1943 à l’asile de Montdevergues, après un terrible internement qui aura duré trente ans, laissant au jugement de la postérité une œuvre considérable, d’une rare puissance et d’une originalité visionnaire.