- Home
- >
- Policier/Thriller
- >
- Soudain trop tard
Carlos Zanon
Soudain trop tard
Au petit matin, dans un bar d’un quartier populaire de Barcelone, Epi Dalmau tue son ami Tanveer à coups de marteau. Puis s’enfuit sans un mot retrouver Tiffany Brisette, la femme pour laquelle il a commis l’irréparable. Témoin de la scène, le frère aîné d’Epi, Álex, va tâcher de lui sauver la mise en faisant porter le chapeau à quelqu’un d’autre. Mais quel secours un ancien toxicomane schizophrène est-il capable d’apporter? Soudain trop tard est le récit d’une journée où tout a brutalement basculé, où les rumeurs naissent à chaque coin de rue, où les petites gens se veulent acteurs de la tragédie. C’est aussi le portrait d’une Barcelone durement touchée par la crise et le désenchantement, à travers celui de ses habitants, toutes générations et origines confondues.
Vous aimerez aussi
Le nuisible
Un envoi anonyme vous raconte par le menu quelques faits de votre vie, de ceux que vous avez préféré cacher à votre femme, à vos amis et relations… Vous attendez logiquement que ce maître-chanteur très bien renseigné fasse connaître ses exigences. Erreur. Votre correspondant vous veut du bien. Il vous révèle les trahisons dont vous êtes victime. Il vous suggère d'écrire la suite, d'imaginer la punition, de donner des ordres aux puissances de l'ombre… Il suffit de vouloir. Georges, éditeur de « thrillers » à succès, ne résiste pas à la tentation grisante d'utiliser ce serviteur sans visage. Et nous entrons sur ses pas dans un labyrinthe où le chasseur et la proie, la victime et le bourreau, s'échangent indéfiniment les rôles dans un cauchemardesque jeu de miroirs.
En vrille
Traumatisé par le suicide d'un collègue, Benny Griessel replonge dans l'alcool. Sa supérieure hiérarchique le protège en confiant à son adjoint Cupido l'enquête sur le meurtre d'Ernst Richter, créateur d'un site qui fournit en toute discrétion de faux alibis aux conjoints adultères. Richter faisait chanter ses clients. Est-ce là une piste ? L'analyse des relevés d'appels de son portable, l'épluchage des comptes de sa start-up, les interrogatoires de ses employés, les perquisitions ne donnent rien. Les soupçons se portent aussi sur François du Toit, un viticulteur en faillite. Rien de probant. Les Hawks sont dans l'impasse. La solution surgira, contre toute attente, de l'esprit embrumé d'un Griessel au bout du rouleau. Chaque roman de Deon Meyer aborde un sujet différent : ici, les vignobles du Cap et une technologie de pointe au service de l'enquête. Mais le facteur humain demeure déterminant et ses personnages sont plus poignants que jamais.
J’ai regardé le diable en face
Ciudad Juarez, un million trois cent mille habitants. Ville frontière entre Mexique et Etats-Unis. Cité sans âme livrée au crime, à la drogue et à la violence des mafias. Sandra Khan, journaliste au San Francisco Chronicle, se retrouve confrontée à un monde où la peur et l'indifférence servent de terreau a l'inhumanité. Conviction et courage seront ses armes pour tenter de comprendre pourquoi des crimes abominables sont perpétrés contre des centaines de jeunes femmes sans que, depuis plus de dix ans, les autorités aient réussi à identifier les assassins ou leurs commanditaires. Mais Sandra n'en sortira pas indemne. Car personne ne peut regarder le Diable en face sans se brûler. Avec cette nouvelle enquête de Sandra Khan, Maud Tabachnik, après Douze heures pour mourir, nous entraîne une fois encore dans la terrifiante actualité du monde. L'énigme de Ciudad Juarez fascine autant qu'elle révolte pour une raison aussi aberrante que simple : les femmes y meurent parce que nées femmes.
Froid comme la tombe
Une fugueuse de seize ans identifiée sur un site porno, lié à une gros bonnet de la drogue, qui n’est autre que la fille d’un des pontes de la police britannique. Un détonnant cocktail à base de sexe, corruption, trafic de stupéfiants et crimes, qui fait les délices de la presse à scandales. Un homme, l’inspecteur Banks, face à une affaire scabreuse dont l’élucidation risque d’anéantir une famille que tout le monde croyait honorable. Le meilleur suspense de Peter Robinson, Grand Prix de Littérature policière 2001 pour Saison sèche.