Michel Warschawski
Sur la frontière
Né à Strasboueg dans une famille religieuse, Michel Warschawski part en Israël à l'âge de seize ans. Fondamentalement engagé pour la paix, il y deviendra une des figures les plus connues de la gauche radicale israélienne. Cet ouvrage raconte son parcours, son engagement ; l'auteur y mêle analyses précises et lucides des évolutions politiques israéliennes et évocation d'amitiés ou d'émotions ressenties dans les combats partagés. Il puise ses références dans la tradition talmudique, dans l'histoire du socialisme révolutionnaire et donne l'esquisse d'une synthèse possible au-delà du sionisme. Et lorsqu'il évoque les déceptions d'après Oslo, il ne manque pas d'affirmer son espoir qu'une paix juste puisse un jour s'imposer dans cette partie du monde.
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Rien de grave
« Tu t’attendais à quoi ? Je lui ai dit. Tu crois que ça va être facile de me quitter ? Tu crois que je vais te laisser faire comme ça ? J’ai lancé le cadre par terre, le verre s’est brisé mais comme c’était pas assez, j’ai bondi du lit et j’ai déchiré la photo, celle qu’il prétendait tant aimer, la photo de nous deux en mariés, beaux et légèrement ridicules, il y avait tant de monde qu’on ne connaissait pas à notre mariage qu’on est partis avant la fin. Il a eu l’air triste, plus de la photo déchirée que du fait de me quitter. Il a toujours été fou avec les photos. Parfois je me disais qu’il n’aimait les choses de la vie que pour les voir un jour en photo. Moi c’est le contraire, rien ne me fait plus peur qu’une photo de bonheur avec toute la quantité de malheur qu’elle promet, qu’elle contient, mais sans le dire, en cachant bien son jeu. Je ne savais pas encore que c’était la meilleure chose qui puisse m’arriver, qu’il me quitte. Comment j’aurais pu le savoir ? Il était toute ma vie, sans lui je n’existais pas. »
La vérité de Qumrân
Aucune découverte archéologique suscité dans les temps modernes pareille vague d’intérêt comme les manuscrits de Qumrân, cet ensemble unique de manuscrits bibliques découverts dans les années 1940 autour de la Mer Morte. Ces textes à la forte teneur apocalyptique ont, à mesure qu’ils ont été traduits et révélés au public, éveillé l’imagination de tous. C’est une double histoire que raconte ici Neil Asher Silberman : celle d’un petit peuple de la province de Judée, dont la religion farouchement nationaliste, centrée sur le Temple, se voyait cruellement combattue par les Romains ; et celle de la découverte, puis de la traduction au compte-goutte des manuscrits, jusqu’à ce que le New York Times fasse sa « une » sur le scandale du monopole exercé par une coterie de soi-disant spécialistes.
Le roi fantôme
Conserver Staboraugh Cassie est devenu un luxe que Sir Richard. et Lady Mary ne peuvent plus se permettre. Ils se voient dans l’obligation de. vendre. Un acheteur s’est présenté, un Américain qui se propose de transformer le château en musée. La solution est digne du passé de cette demeure qui accueillit pendant cinq siècles les rois d’Angleterre avant d’être cinq autres siècles durant la résidence des Sedgeley. Ce que n’avaient compris ai Sir Richard ni Lady Mary, c’est que John Blayne veut transporter leur château pierre par pierre aux Etats-Unis. Rompre les pourparlers en criant au sacrilège -est leur première réaction, mais comment trouver l’argent si nécessaire ? A moins de dénicher un trésor par quelque miracle – un miracle que Lady Mary va implora des hôtes invisibles de ta maison. Est-elle folle ou les fantômes existent-ils ? De curieux incidents se produisent à la suite desquels john Blayne a bonne envie de laisser tomber l’affaire.
L’arrangement
Il a fallu que sa voiture se déporte et se jette contre un camion pour qu’Eddy Anderson, meurtri mais indemne, prenne le temps de s’interroger sur sa façon de vivre. Cet accident n’a-t-il pas été, au fond, une tentative de suicide ? Mais quelles raisons aurait-il de se tuer ? Aucune apparemment, puisqu’il est nanti d’une belle situation (dans une agence de publicité), marié à une femme charmante (Florence) et possesseur d’une maison avec piscine et pelouse (dans le quartier chic de Los Angeles). A ce bilan officiel de prospérité s’ajoutent les conquêtes sur lesquelles Florence a le bon goût de fermer les yeux. En somme, un arrangement agréable dont soudain Eddy ne parvient plus à se contenter. Est-ce parce qu’il a dû rompre avec Gwen Hunt qui est si bien son type ou parce que ces masques l’étouffent ? Dans un sursaut d’énergie, il décide de repartir à zéro sans épouse ni fortune ni emploi, mais aussi sans masque et sans contrainte.