Michel Warschawski
Sur la frontière
Né à Strasboueg dans une famille religieuse, Michel Warschawski part en Israël à l'âge de seize ans. Fondamentalement engagé pour la paix, il y deviendra une des figures les plus connues de la gauche radicale israélienne. Cet ouvrage raconte son parcours, son engagement ; l'auteur y mêle analyses précises et lucides des évolutions politiques israéliennes et évocation d'amitiés ou d'émotions ressenties dans les combats partagés. Il puise ses références dans la tradition talmudique, dans l'histoire du socialisme révolutionnaire et donne l'esquisse d'une synthèse possible au-delà du sionisme. Et lorsqu'il évoque les déceptions d'après Oslo, il ne manque pas d'affirmer son espoir qu'une paix juste puisse un jour s'imposer dans cette partie du monde.
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« Dès que je le vis, je sus que Léopold Wiesbek m’appartiendrait. J’avais onze ans, il en avait vingt-cinq… » Prise ainsi par une passion que rien n’éteindra, Émilienne devra attendre son heure. Talentueux, beau, aimé des femmes, Léopold fait un mariage d’argent pour pouvoir se consacrer à la peinture. La jeune fille va lentement tisser sa toile, ne reculant devant rien, sacrifiant au passage quelques existences. Des années plus tard, après la mort de son amant, Émilienne, désespérée mais sans remords, demeurera certaine que c’était le prix à payer pour vivre sa passion.
Tantzor
On m’appelle Tantzor, le Danseur. C’est en Yakoutie qu’ils ont essayé de me tuer pour la première fois. Puis à Tbilissi, et à Moscou. Et j’ai mis longtemps à comprendre ce qu’ils avaient à redouter d’un jeune Géorgien, semblable à des milliers d’autres. Je n’avais rien, je voulais simplement vivre mieux, et peut-être faire fortune. J’ai réussi, d’ailleurs. Sans jamais commettre d’illégalité, en jouant sur le système et les pénuries, en faisant des listes et des listes d’usines et de productions, en les reliant entre elles… Je suis devenu riche dans un pays qui n’a longtemps connu que la contrainte et le vide. Maintenant, j’ai les moyens de les affronter, de les démasquer, de mettre à nu les vieilles haines et les secrets d’un autre temps. Je sais que je danse au-dessus d’un volcan dont je peux réveiller les fureurs. Mais rien ne m’arrêtera. Je le dois à mes parents, à Gogui, au roi des voleurs. Et à Marina, mon amour des Trois-Gares.
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Au cours d'une ivresse le père de Francois Berleant lui dit « tu es le fils de l'homme inivisible », sauf que François prend cette parole au premier degré ; cela va impacter sa vie en causant chez lui un profond mal de vivre. Il ne lui faut pas grand chose pour accroitre sa fragilité. Pendant de nombreuses années, il se croit plus ou moins invisible (il va jusqu'à se mettre nu à l'école), ensuite il se pense vraiment fou après qu'on lui ait dit qu'il était mongolien, sans même vérifier ce que cela signifiait. Il est paranoïaque, il pense que tout ces histoires sont savamment orchestrées par ses parents. Puis un jour, Marc un psychologue scolaire parvient à l 'approcher, le mettre en confiance et là il lâche toute sa souffrance. C'est émouvant car il décrit bien dans son livre, son langage intérieur qui l'a cadenassé et tourmenté pendant des années.
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