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Richard Brautigan
Un privé à Babylone
« Faut bien le reconnaître, ce livre m’a énervé. Moi aussi, j’ai fait des polars: j’ai encore la série complète sur mon étagère ; je les donne presque tous pour avoir pondu les aventures du type qui se retrouve un matin dans un cimetière de San Francisco avec quatre Noirs pleins de rasoirs autour de lui, une mère grondeuse qui l’accuse d’avoir tué son père à l’âge de quatre ans avec une balle en caoutchouc, qui possède en prime un cadavre dans le réfrigérateur et, dans la tête, suspendus, tous les jardins de Babylone, là même où Smith Smith, le plus grand joueur de base-ball de tous les temps, se bagarre contre les ombres-robots et les cristaux à mercure. Big Brautigan. »
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