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Voltaire
Zadig
La collection « Retour au texte » entend offrir à des prix attractifs le texte ou la traduction d’oeuvres au programme : présentation claire, appareil critique adapté. Elle met à la disposition des élèves un outil de travail pratique et correspondant à leurs besoins.
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Le talent de conteur et de vulgarisateur de Peter Wohlleben continue d’opérer avec La Vie secrète des animaux. Les droits des animaux, la prise en compte de leur intelligence et, plus récemment, de leur conscience, la question de la souffrance animale, tous ces sujets sont au coeur de l’actualité. Après les arbres, Peter Wohlleben nous ouvre, à sa manière toujours simple, personnelle et imagée, les portes d’un nouveau monde caché : non plus seulement la pensée ou l’intelligence animales, mais le champ complet de leurs émotions.
L’utilitarisme
Ce traité de John Stuart Mill a été publié en 1863. La morale de Bentham, dans l’Introduction aux principes de morale et de législation, partait du principe que le plaisir est l’unique but de l’existence. Stuart Mill, son disciple, a su comprendre que même une morale utilitaire ne saurait se passer d’éléments intérieurs et il a voulu la doter d’une conscience, d’un sentiment du devoir et d’une obligation morale. Bentham avait lancé la formule : chercher le bonheur du plus grand nombre en identifiant toujours l’intérêt de l’individu à l’intérêt universel. Mill, sans combattre ce point de vue, observe qu’on trouve d’autant mieux le bonheur personnel qu’on le cherche moins, et qu’on le trouve en travaillant au bonheur des autres, à l’amélioration du sort de l’humanité.
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Pourquoi Sartre s’est-il attaché à démontrer la duperie de la passion amoureuse ? Pourquoi a-t-il porté sur le corps, la chair, le « féminin », tout ce royaume ténébreux du louche et du visqueux, une condamnation radicale ? Nouvel avatar du grand courant universel de révolte contre la condition humaine, contre son impureté, courant qui s’exprime depuis le début des âges à travers les gnostiques et les puritains, l’attaque de Sartre, procédant d’une nostalgie d’absolu qu’elle laisse souvent transparaître, ne serait que défense et refuge contre sa propre tentation. En s’appuyant sur cette contradiction, en suivant l’évolution de l’écrivain à travers ses personnages, Suzanne Lilar en vient à découvrir un Sartre inconnu, secret, hanté par cela même qu’il s’est longtemps ingénié à bafouer. Ce n’est pas la moindre originalité de cet ouvrage de nous montrer un Sartre tenté par l’érotique toujours ici opposée à l’érotisme. Et ce n’est pas son moindre mérite, à l’encontre des philosophes du non et du désespoir, de plaider en faveur d’une philosophie du oui et du salut.
Essai sur l’entendement humain
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