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Voltaire
Zadig
La collection « Retour au texte » entend offrir à des prix attractifs le texte ou la traduction d’oeuvres au programme : présentation claire, appareil critique adapté. Elle met à la disposition des élèves un outil de travail pratique et correspondant à leurs besoins.
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S/Z
Sous ce titre, ou ce monogramme, transparaît une nouvelle particulièrement énigmatique de Balzac, dont Georges Bataille, déjà, avait signalé l’importance : Sarrasine. Texte qui se trouve ici découpé en lexies, stratifié comme une partition inscrite sur plusieurs registres, radiographié, écouté au sens freudien de ce mot. Méthode de lecture qui amène à » la pluralisation de la critique, à l’analyse structurale du récit, à la science du texte, à la fissuration du savoir disserta-tif, l’ensemble de ces activités prenant place dans l’édification (collective) d’une théorie libératoire du Signifiant.
Ce grand cadavre à la renverse
Pour Bernard-Henri Lévy, comment ne pas s’attrister de l’état de crise, voire de décomposition, du progressisme contemporain ? Comment ne pas se souvenir du mot terrible de Sartre qui, dans la préface à Aden Arabie de Paul Nizan, définissait déjà la gauche de son époque comme « un grand cadavre à la renverse où les vers se sont mis » ? Et comment ne pas s’inquiéter, enfin, de ce que les héritiers du dreyfusisme et des combats antifascistes ont fait de leurs valeurs et du souffle qui inspira leurs aînés ?
Trente ans après ses débuts, Bernard-Henri Lévy retrouve ici l’esprit de ses premiers livres. Et, pour qualifier la nouvelle pathologie qui menace, il propose une hypothèse provocante et féconde : la gauche n’a triomphé de sa première tentation totalitaire (le communisme) que pour verser dans une autre dont les sources sont à l’autre bord de l’échiquier politique (c’est-à-dire, bien souvent, à l’extrême droite) – elle n’est sortie de la « barbarie à visage humain » que pour retomber dans l' »idéologie française ».
Au rendez-vous de cette « critique de la nouvelle raison progressiste », Alain Badiou et Carl Schmitt ; une question de Michel Foucault ; l’Universel selon saint Paul ou selon Levinas ; une conversation avec Sarkozy ; le cas Royal ; les sophismes de Noam Chomsky ou de Régis Debray ; le spectre de Pierre Bourdieu ; le vrai visage de Tariq Ramadan ; la mémoire de Benny Lévy ; l’ombre d’un père magnifique ; un début d’autobiographie intellectuelle tissé, fil à fil, avec des fragments de biographie générationnelle.
Et, à l’arrivée, deux injonctions dont il faut tout faire pour qu’elles ne soient plus contradictoires : il est moins que jamais question de quitter « la vieille maison » squattée par de mauvais fantômes – mais elle est, hélas, à reconstruire de fond en comble.
Essai sur l’entendement humain
1114 Pages – A l’origine de toute connaissance, l’Essai sur l’entendement humain (écrit entre 1671 et 1700), veut reconnaître le seul exercice des pouvoirs intellectuels de l’homme. Graduellement, de la simple perception jusqu’au raisonnement, Locke montre que notre pouvoir de penser ne découvre son étendue et ses limites qu’en s’exerçant. Ainsi lu, l’Essai apparaît comme un projet radical. Tous les principes reçus de la tradition (la » substance « , ou les » idées innées « ) y sont évalués au regard de cette exigence : rendent-ils compte de la manière dont nous pouvons au mieux employer nos facultés ? Héritier de Descartes pour la critique des obscurités philosophiques, Locke s’en émancipe ainsi du même mouvement. En fondant toute connaissance sur la seule opération de perception, et non sur la » substance pensante « , il crée une percée qui sera investie par nombre de philosophies ultérieures
Retour à l’origine- Itinéraire d’un naturaliste zen
Ce livre retrace l’itinéraire d’une des pensées les plus originales de notre génération, qu’elle s’exprime sur les arbres ou sur le zen. D’abord philosophe, Jacques Brosse, animé par une curiosité inlassable, aiguillonné par une constante quête spirituelle, a suivi une psychanalyse didactique. Il s’interroge dans cet ouvrage, qu’il tient pour l’un des plus importants qu’il ait écrits, sur son cheminement de philosophe et de chrétien, au carrefour du bouddhisme – des substances hallucinogènes à l’enseignement des chamans sud-américains, puis à celui des moines bouddhistes. Il évoque sa rencontre avec de nombreuses personnalités : Albert Camus, Gaston Bachelard, Claude Lévi-Strauss, Henri Michaux, Jean Cocteau, Jean Malaurie, et les maîtres du bouddhisme. Enseignant-errant du zen en France et en Europe, il témoigne d’une acceptation joyeuse de la vie et de son terme, sans cesser de plaider pour un retour à l’ordre naturel menacé par la rentabilité et la médiocrité des gouvernants.