Victor Hugo
Claude Gueux
Claude Gueux est un court roman de Victor Hugo paru en 1834 et dénonçant les conditions de détention au 19ème siècle, la disproportion des délits et des peines à cette même époque, ainsi que la peine de mort. L'histoire est en partie fondée sur des faits de sa connaissance. Relation allégorique d'un drame individuel, cet ardent plaidoyer contre la peine de mort et contre la prison met à nu le mécanisme de la brutalité sociale qui ne sait répondre à la détresse que par la répression. Avec Claude Gueux, Victor Hugo n' est plus simplement romancier ou poète, il conquiert une place éminente auprès des plus grands orateurs de la Liberté.
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Yvain
Yvain est l’un des chevaliers de la Table ronde chargée par le roi Arthur de la quête du Graal. Le jeune homme est face à un dilemme : il ne peut vivre sans sa femme Laudine, mais il souhaite poursuivre ses exploits loin du royaume. Il choisit finalement de partir, et promet de rentrer dans l’année. Yvain reviendra-t-il à temps ? Parviendra-t-il à concilier amour et héroïsme ? Un grand roman médiéval, qui mêle aventures initiatiques, merveilleux et amour courtois.
L’anneau d’améthyste
L’Anneau d’améthyste est un roman d’Anatole France publié en 1899. Il fait partie de l’Histoire Contemporaine, tétralogie dont il constitue le troisième volet. Ce roman poursuit l’histoire de M. Bergeret ainsi que la candidature de l’abbé Guitrel à l’évêché de Tourcoing, ces deux thèmes ayant été entamés dès le premier livre de la tétralogie, L’Orme du mail. Les personnages sont pour la plupart présents dès ce premier livre et l’auteur ne redonne pas d’explication par la suite sur leur histoire. Le roman se situe en pleine affaire Dreyfus.
Les Maîtres
Afin de préparer sa thèse de médecine en même temps que celle de doctorat ès sciences, Laurent Pasquier, qui travaille dans le laboratoire du professeur Chalgrin, sollicite un poste de préparateur auprès d'une autre sommité de la biologie : le professeur Rohner. Le premier citant avec éloge les travaux du second, le choix de ces maîtres semble parfait. Laurent ne tardé pas à s'apercevoir qu'il s'est montré naïf la courtoisie des propos dissimulait une âpre rivalité que l'intervention démoniaque d'un camarade de Laurent fait éclaterr au grand jour. Rohner use des pires armes sans le moindre scrupule pour s'assurer la préséance.
Cromwell
Cromwell est un drame en cinq actes et en vers, publié en décembre 1827. – La scène se passe à Whitehall, en l’année 1657. Olivier Cromwell, ce républicain austère, inflexible, est devenu maître des destinées de l’Angleterre. Cependant, il n’est pas satisfait. Ayant le pouvoir et tous les privilèges de la royauté, il veut en porter les insignes. La Cité de Londres a déposé le sceptre à ses pieds, et le Parlement, la couronne : il touche à son rêve; mais il découvre autour de lui des conjurés qui n’attendent, pour lever leur poignard, que d’avoir à frapper un roi. Alors, il rejette au loin la couronne, et, affermi par cet acte apparent de fidélité à la république, il peut encore rêver la royauté et se dire : Quand donc serai-je roi ? Ce sont les derniers mots du drame. Cette pièce n’a jamais été jouée : elle ne pouvait pas l’être. Ce n’est pas, à proprement parler, une action dramatique. C’est un tableau historique extrêmement développé, où s’agitent un grand nombre, de personnages. L’évocation de la société d’alors est puissante et complète : cavaliers, puritains, poêles, soldats, personnages nobles ou ridicules se mêlent sur la scène ; mais c’est en vue du pittoresque plutôt que de l’intrigue. Les personnages n’ont pas la vérité psychologique de leur caractère tel que l’histoire nous le fait connaître. Victor Hugo travestit la personne de Cromwell, lorsque, de cette figure puissante, austère, il fait un être guindé, grotesque, pour aboutir, comme dans tous ses drames, à une antithèse de caractère. On pourrait encore reprocher à Victor Hugo d’avoir rapetissé les puritains. Ces hommes un peu raides, lugubres même à force d’austérité, mais grands et purs en définitive, ne méritaient pas qu’on ne fit d’eux que des théologiens pédants, des bouffons, même des hypocrites.Milton lui-même n’a qu’un rôle mesquin. Le style est, en revanche, d’un lyrisme sonore et brillant.

