Colleen McCullough
Jules César, la violence et la passion
César donnait l’impression de pouvoir surmonter tous les obstacles qui se dressaient devant lui, de savoir utiliser au mieux ses propres qualités pour mener à bien tout ce qu’il avait entrepris.Il avait un pouvoir que Pompée ne possèderait jamais, quelque chose qui semblait couler naturellement, et tout plier à sa volonté. Voici comment Caius Julius Caesar, jeune patricien, va, à grands coups d’intrigues et de manipulations, s’imposer comme une des figures marquantes de la vie politique romaine, accédant en moins de dix ans au statut de pontifex maximus.
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Parvenu à l'heure des bilans, le narrateur, directeur d'hôpital, se souvient que, trente ans auparavant, on avait exhibé devant les étudiants, dans un amphithéâtre déjà vétuste, aujourd'hui disparu, sa mère, presque mourante, un écriteau sur la poitrine. Et d'autres souvenirs reviennent qui font affleurer quelques figures d'Argentins : Gabriel, le kinésithérapeute aveugle, Nicolas, le frère, et même Eva Perón, haranguant du haut d'un tracteur une foule de miséreux. Mais très vite, sur la scène de la mémoire, c'est l'extravagant M. Moralès qui s'impose. Ancien grand couturier, tour à tour avide d'absolu et succombant à l'abjection, il entraîne dans son sillage un cortège d'excentriques. Seul le souvenir de la mère, une femme aux yeux gris, pénétrée de la sagesse des humbles, revient apaiser le tumulte de la mémoire. Et les ombres, enfin, peuvent se dissiper.
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