Michel Jeury
La grace et le venin
Tu seras leveuse de maux, ma belette, quand tu seras grande. Je t’apprendrai mes secrets. Et tu diras aussi de bonnes prières de missel : ça ne peut rien gâter. Le missel, c’était tout ce que la mère d’Aline avait laissé en héritage à sa fille, et les pauvres secrets de la Segonde, tout ce que la vieille guérisseuse, qui l’avait recueillie, pouvait transmettre à l’enfant, avec le don.
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