Jean-Claude Bourret
La nouvelle vague des soucoupes volantes
On ne compte plus les témoins qui déclarent avoir vu des OVNI (Objets Volants Non Identifiés), accompagnés souvent de petits humanoïdes. En France, c’est la Gendarmerie nationale qui recueille les dépositions, et la bonne foi de leurs auteurs peut difficilement être mise en doute. Pour faire le point de la situation, Jean-Claude Bourret a rassemblé, dans une longue série d’émissions, les témoignages les plus divers : hommes et femmes du monde entier qui ont eu l’occasion d’observer des OVNI, et savants qui essaient de donner une explication rationnelle. Le dossier est complet. A vous de juger maintenant !
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Judas
Le personnage de Judas, c’est celui du traître dans la divine tragédie de la Révélation, dont le dernier acte est la Passion. En réalité que savons-nous de lui ? Les Evangiles n’en disent presque rien jusqu’au souper de Béthanie. Ce qui paraît certain, c’est qu’il était jeune, qu’il était beau, qu’il avait une famille, et que son père s’appelait Simon. On croit aussi qu’il était potier. C’est Jésus lui-même qui le choisit pour être l’un des douze apôtres, et qui lui confia la bourse de la communauté. Du point de vue spirituel, il reçut les mêmes pouvoirs que ses frères. Il enseigna les foules, il donna le baptême, chassa les démons, guérit les malades et suivit le Maître dans ses prédications errantes, dans les villes, les villages, à travers les montagnes et les déserts. Pourtant, c’est un fait historique qu’il conduisit les soldats jusqu’au campement de son Maître, qu’il le dénonça pour un baiser, et qu’il reçût, pour prix de ses services, trente deniers. Puis après la réussite de sa trahison, il jette le prix du sang, et va se pendre. Du point de vue policier, des spécialistes (dont un juge d’instruction) m’ont dit : » c’est une affaire qui ne tient pas debout, et il doit y avoir autre chose « .
L’arc-en-ciel
Puissant businessman américain, Henry Potter vient de fêter ses cinquante ans. Sa vie est une réussite. Sa femme est charmante et belle, et, pourtant, il s’ennuie un peu. Au cours d’une sortie au théâtre, il rencontre un jeune metteur en scène qui parvient à le persuader de commanditer une pièce. Alors commence pour Henry Potter une nouvelle vie… Sans rien connaître au théâtre, notre industriel va aller de découvertes en découvertes dans un monde insolite, compliqué, cruel aussi. Peu à peu il va se prendre au jeu, subir le charme étrange des comédiens, s’acharner à faire de son pari une réussite. Henry Potter devient un autre homme, d’autant mieux qu’il trouve sur son chemin une jeune et troublante actrice qui ne sait pas très bien faire la part de ses rêves et celle de la réalité. Henry Potter retrouvera-t-il son équilibre? Reviendra-t-il à sa vie antérieure, auprès de son épouse? Et quelle sera la conclusion de cette aventure théâtrale assez curieuse. C’est tout le sujet de ce beau roman, le dernier de la grande romancière américaine.
La ménopause effacée
La ménopause ne peut pas être considérée comme un simple événement chronologique. Se cantonner à cette définition simpliste ne serait pas une attitude objective, et conduirait à une dangereuse désinvolture : l’ignorance des phénomènes qui l’accompagnent, des complications et des dégénérescences qui la suivent. La réalité et l’universalité des troubles qu’elle occasionne, leurs conséquences physiques, fonctionnelles, physiologiques et sociales, la décompensation de pathologies pré-existantes, jusque-là bien contenues, les conséquences dangereuses à long terme des perturbations trophiques ou métaboliques et les pathologies invalidantes qu’elles entraînent, sont autant de faits objectifs qui n’autorisent ni la légèreté, ni la négligence, ni l’ignorance. Ce n’est pas en ignorant, en niant ou en minimisant les faits déplaisants ou insupportables qu’on les supprime. Le désintérêt, la méconnaissance que rencontrent les femmes à ce sujet, la solitude où elles restent, ou sont rejetées, ne sont pas de bons moyens de les aider, ni d’effacer leurs problèmes.
Les linges de la nuit
Il suffit de lire ces lignes pour réaliser à quel point l’ouvrage de Madeleine Riffaud, best-seller qui a marqué son époque en dénonçant les carences du système hospitalier français, reste scandaleusement d’actualité. Ni pamphlet ni roman, bien plus qu’un reportage, Les linges de la nuit est le témoignage d’une journaliste qui, pour parler au mieux de son sujet, passe de l’autre côté du miroir. En se faisant engager incognito comme agent hospitalier, Madeleine, devenue Marthe, découvre et révèle le pire : besognes répugnantes, salaires dérisoires, manque de moyens et de personnel, souffrances physiques et morales… Mais elle parle aussi des liens de tendresse qui se nouent entre soignants et soignés, du dévouement quotidien et des gestes de délicatesse qu’il suppose, de la patience, du courage de certains qui, face à la mort, se révèlent. Avec subtilité, humour et poésie, cette grande dame de la Résistance qui n’a jamais cessé de se battre pour les autres nous livre » un témoignage qui pourrait être un voyage au bout de la nuit et du sordide et qui, grâce aux qualités de cœur de l’auteur […] est un beau livre d’hommage à l’espoir » (Les Echos).