Victor Hugo
Le dernier jour d’un condamné
TEXTE INTEGRAL + DOSSIER – Dossier pédagogique de Geneviève Dragon. Un homme est condamné à mort. Reclus dans sa cellule, il se met à écrire : ses pensées angoissées, ses vains espoirs, ses souvenirs heureux à jamais disparus, son désespoir face à l’horreur de la guillotine… Dans cet enfer carcéral, chaque heure est un nouveau supplice, chaque minute, une plongée anticipée dans la torture à venir. Son cri d’angoisse à jamais restera imprimé en nous. Un roman bouleversant où Victor Hugo dénonce l’horreur d’un crime inhumain. Groupements de textes : 1. Les héros en prison au XIXe siècle 2. Controverses autour de la peine de mort
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La ferme africaine
Le roman relate, sans nécessairement respecter la chronologie, nombre d'événements intervenus pendant le séjour au Kenya de la baronne Blixen de la fin de 1913 à 1931. Une grande partie de ces événements concerne la vie des indigènes que Karen Blixen apprend à connaître peu à peu et à comprendre. D'autres relatent la vie des Européens dont la figure de Finch Hatton qui se détache des autres colons, par le mélange d'un mode de vie rude et d'un esprit raffiné. Karen Blixen vit une liaison romantique et passionnée avec cet aristocrate anglais, chasseur de safari, toujours ailleurs, partout présent.
Claude Gueux
Claude Gueux est un court roman de Victor Hugo paru en 1834 et dénonçant les conditions de détention au 19ème siècle, la disproportion des délits et des peines à cette même époque, ainsi que la peine de mort. L'histoire est en partie fondée sur des faits de sa connaissance. Relation allégorique d'un drame individuel, cet ardent plaidoyer contre la peine de mort et contre la prison met à nu le mécanisme de la brutalité sociale qui ne sait répondre à la détresse que par la répression. Avec Claude Gueux, Victor Hugo n' est plus simplement romancier ou poète, il conquiert une place éminente auprès des plus grands orateurs de la Liberté.
Les Contemplations (texte intégral)
Les Contemplations sont un recueil de poèmes, écrit par Victor Hugo, publié en 1856. Il est composé de 158 poèmes rassemblés en six livres.
La plupart de ces poèmes ont été écrits entre 1841 et 1855, mais les poèmes les plus anciens de ce recueil datent de 1830. Les Contemplations sont un recueil du souvenir, de l’amour, de la joie mais aussi de la mort, du deuil et même d’une certaine foi mystique. Le souvenir, surtout, y prend une place prépondérante, puisque Victor Hugo y expérimente le genre de l’autobiographie versifiée. Ce recueil est également un hommage à sa fille Léopoldine Hugo, morte noyée dans la Seine à Villequier.Qu’est-ce que Les Contemplations ? «C’est l’existence humaine sortant de l’énigme du berceau et aboutissant à l’énigme du cercueil ; c’est un esprit qui marche de lueur en lueur en laissant derrière lui la jeunesse, l’amour, l’illusion, le combat, le désespoir, et qui s’arrête éperdu au bord de l’infini» (Préface). Le recueil des Contemplations rassemble des textes écrits par Hugo sur plus de vingt ans, et classés selon une chronologie fictive. De la célèbre Réponse à un acte d’accusation, où le poète pose en révolutionnaire de la langue, à Ce que dit la bouche d’ombre, inspiré de l’expérience du spiritisme, en passant par les poèmes sur la mort de Léopoldine, ce sont les mémoires d’une âme qui se dessinent en creux. Parues en 1856 entre Les Châtiments et La Légende des siècles, Les Contemplations marquent le sommet de l’œuvre poétique de Victor Hugo.
Les Misérables (tomes 1, 2 et 3)
Les Misérables est un roman de Victor Hugo publié en 1862, l’un des plus vastes1 et des plus notables de la littérature du XIXe siècle.
Il décrit la vie de pauvres gens dans Paris et la France provinciale du premier tiers du XIXe siècle, l’auteur s’attachant plus particulièrement au destin du bagnard Jean Valjean ; il a donné lieu à de nombreuses adaptations, au cinéma et sur d’autres supports.
C’est un roman historique, social et philosophique dans lequel on retrouve les idéaux du romantisme et ceux de Victor Hugo concernant la nature humaine. La préface résume clairement les intentions de l’auteur : « Tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l’homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l’atrophie de l’enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; en d’autres termes, et à un point de vue plus étendu encore, tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles ».