- Home
- >
- Sociologie
- >
- Fricassée de maris
Betty Mindlin
Fricassée de maris
Les jeux de l’amour sont l’un des thèmes marquants des mythologies indiennes. Leur originalité tient à la liberté d’expression, aux images inhabituelles, à l’absence de censure, alliées à des dénouements violents, parfois terrifiants. Les récits publiés ici ont été recueillis auprès de six peuples indiens de la province amazonienne du Rondonia, vivant selon des traditions différentes. Les fils conducteurs de ces histoires sont les thèmes éternels: la recherche de l’amour, la séduction, la jalousie, le plaisir, les affrontements entre les hommes et les femmes, les mères et les filles… Les formes et les développements inespérés de ces récits, le talent des conteurs, la créativité et la liberté du langage donnent au texte une fraîcheur et un humour délectables, plus proches de la littérature que de l’anthropologie. Un authentique bonheur de lecture.
Vous aimerez aussi
Le destin de Wakefield
La vocation religieuse de Wakefield a été de courte durée. En ce début 1939, il vit à Londres, résolu à se faire un nom dans le théâtre. Il obtient un rôle dans une création, en même temps qu’une jeune comédienne, Molly Griffith, dont il tombe amoureux. Molly n’est pas insensible au charme de Wakefield. La pièce est un grand succès, Broadway l’achète et toute la troupe s’embarque pour les États-Unis. Mais la guerre éclate. Wakefield emmène Molly à Jalna pour la présenter à sa famille. Renny, troublé par certaines ressemblances, découvre que ce mariage est impossible, au grand désespoir de Wakefield qui songe au suicide. Mais la vie est la plus forte et le drame de Dunkerque le mûrit définitivement.
Fin du peuple juif ?
Ce livre est une réflexion sur la société israélienne et, à travers elle, sur le passé, le présent et l'avenir des juifs. Venu pour observer une expérience, Georges Friedmann s'est trouvé, en Israël, personnellement impliqué par la prise de conscience du judaïsme et les âpres discussions qu'elle y suscite. Sommes-nous réduits au choix entre une conception mystique de la judaïcité et une autre qui voit en elle un accident de l'histoire ? Comment le récent massacre de six millions de juifs a-t-il été possible ? Loin d'assister à sa résurrection, ne discernons-nous pas aujourd'hui la fin du « peuple juif », rongé par l'assimilation dans la Diaspora et par l'israélisation sur la terre des Promesses ?
Dans plusieurs pays musulmans, le statut juridique des femmes dans le droit de la famille fait débat. Ainsi, les Etats, premiers responsables de l’élaboration des lois, se retrouvent devant un défi de taille en tentant à la fois d’intégrer les normes internationales d’égalité entre les sexes et de respecter les prescriptions islamiques. De plus, ils voient leur autorité contestée par les acteurs religieux qui considèrent que le droit de la famille, traditionnellement régi par les normes coutumières et religieuses, est sacré, et qu’il n’a donc pas à être réformé. La comparaison entre deux pays où la religion musulmane est majoritaire – le Sénégal, une république laïque, et le Maroc, une monarchie où elle est religion d’Etat – montre la diversité des islams et de la charia, mais ne s’y attarde pas uniquement. Elle met également en lumière la progression des luttes féministes, menées sur plusieurs fronts, et l’importance des capacités et des sources de légitimité de l’Etat pour mener à bien la réforme.
Marième N’Diaye est chercheure postdoctorale à l’Université de Montréal, docteure en science politique de l’Institut d’études politiques de Bordeaux, chercheure associée au laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM) et chargée de recherche au CNRS.
Le destin des immigrés
Comment s’effectue – ou ne s’effectue pas – l’assimilation des immigrés dans les démocraties occidentales ? À quelle logique profonde obéit ce processus d’absorption culturelle et politique ? Une chose est sûre : certaines sociétés parviennent à assimiler relativement vite leurs populations immigrées, alors que d’autres échouent irrémédiablement sur le long terme. Seul l’examen des réalités quotidiennes comme les mariages mixtes, la vie familiale, scolaire ou religieuse permet de saisir la vérité – souvent paradoxale – d’une société. Comparant quatre sociétés « témoins » – l’Amérique, l’Angleterre, l’Allemagne et la France – Emmanuel Todd propose une analyse résolument neuve de la question de l’immigration.