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Guy Gilbert
Jusqu’au bout !
Dans ce nouveau livre, Guy Gilbert, avec la véhémence et le refus qu’on lui connaît de toutes les hypocrisies, interroge les situations extrêmes auxquelles son action le confronte. Qu’est-ce, pour lui, qu’aller jusqu’au bout ? Aller jusqu’au bout de l’échec – celui des autres, qui ressassent un « mon avenir, c’est de la merde », le sien parfois, quand on n’a pas réussi à empêcher un désastre – un emprisonnement, une mort.
Aller jusqu’au bout de ses propres contradictions – que dire, quand on est prêtre, à l’adolescente violée qui exige un avortement ? Aller jusqu’au bout de la dignité due à chacun en luttant pour humaniser la détention, en s’attachant à comprendre tous les « humiliés et offensés » qu’exclut si facilement notre société.
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Signé en 1598 par Henri IV, l’édit de Nantes est paradoxalement plus connu pour sa révocation, un siècle plus tard. Exalté depuis comme un chef-d’oeuvre de tolérance, par opposition à l’intolérance de Louis XIV et de ses dragons, il a acquis une valeur symbolique qui excède largement sa portée réelle. Pierre Joxe lui restitue son véritable sens : compromis nécessaire à l’ordre public, il fut surtout utile à l’enracinement de la monarchie absolue. Mais retracer cette histoire fournit aussi à l’auteur l’occasion d’une réflexion plus large sur l’organisation du pluralisme religieux dans la société française. Dans un dernier chapitre inédit, il revient longuement sur les problèmes de l’organisation du culte musulman, depuis le Corif (Conseil de réflexion sur l’islam en France) dont il prit l’initiative, jusqu’à l’instauration du Conseil français du culte musulman, parachevée par Nicolas Sarkozy. A la lumière de ces débats, l’édit de Nantes prend alors un relief particulier, en devenant le symbole du respect du pluralisme religieux inhérent à l’idée de laïcité.
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