
5 août 1962, 4 h 25 du matin : Marilyn Monroe est retrouvée morte dans sa maison de Los Angeles. Quelques heures plus tôt, trois hommes en sortaient précipitamment. Parmi eux, un des personnages les plus puissants du pays. Crime ou suicide ? C’est au suicide que conclut à l’époque une enquête bien vite menée, et dont les zones d’ombre n’ont cessé d’intriguer depuis.Don Wolfe, journaliste américain, livre ici sa propre version des faits, fruit d’une enquête de quinze ans qui l’a mené des collines d’Hollywood aux couloirs de la Maison blanche. Témoignages inédits de vieillards qui se décident à parler trente ans après les faits, rapports secrets longtemps dissimulés par des intérêts trop puissants, documents de la CIA et du FBI, Wolfe s’appuie sur une immense masse de documents (dont certains sont reproduits en annexe) pour reconstituer la vie de celle qui fut l’un des mythes du XXe siècle. De la version officielle des premières pages du livre aux révélations terribles du dernier chapitre, “terreurs nocturnes”, voici un récit plus haletant qu’un film noir sur le destin tragique d’une femme qui rappelle ces héroïnes condamnées d’avance des romans de James Ellroy.–Maya Kandel
La petite encyclopédie du cinéma
Le 20e siècle a vu se développer le cinéma, né à la fin du siècle précédent. Celui-ci a tôt fait de devenir un moyen d’expression incomparable ; on le baptise 7e art. Cet ouvrage fait le bilan d’un siècle de création cinématographique. Il est organisé en quatre parties. La première raconte la naissance d’un film ou comment un projet prend forme jusqu’à sa sortie en salle. La deuxième est consacrée à l’histoire générale du cinéma, depuis le muet jusqu’à nos jours avec les différentes tendances pays par pays.
Aux U.S.A., dans les années 50, la rencontre d’un golden boy richissime et charmeur et d’une jeune Vénus avait toutes les chances de ne jamais passer à la postérité. Mais le fils de milliardaires est devenu Président des Etats-Unis et la starlette une star.
Ces rencontres frivoles, dictées par le plaisir de la chair et de la vanité, s’inscrivent dans les coulisses de la grande politique. Le s=désir devient otage du pouvoir : l’innocence des caresses, les senteurs des parfums échangés laissent des empreintes dans les mémoires de certains témoins, qui se révèlent encombrants. Ces traces sont vite l’enjeu d’une sourde lutte entre pouvoir légal et pouvoirs occultes (le Mafia, les services secrets, etc.). J.F.K. ne savait pas ce que fidélité du corps pouvait bien vouloir dire ; Marilyn Monroe recherchait un amour total. Sensible et intelligente, elle est l’héroïne d’une liaison dangereuse qui débouche sur une mort prématurée? Un véritable thriller se joue dans les soirées de Hollywood.
Quand on a la chance d’être né, avec son frère, dans le Montana, pays des Rocheuses et des grandes rivières à truites de l’Ouest américain, la pêche à la mouche, c’est un peu comme le tir à l’arc pour les Japonais : une leçon de vie, une façon méticuleuse d’ajuster ses gestes et de participer à la beauté du monde. Cela prend du temps, de la patience – comme toute forme de perfection. Le frère du narrateur était, dans les années 30, un magnifique lanceur qui semblait prendre les poissons au lasso. C’était aussi un mauvais garçon, un joueur de poker imprudent que sa famille aimait sans le comprendre.
Cette précision et ce talent qu’il faut pour tromper un animal aussi malin que la truite, Norman Maclean les a pour capturer dans son récit la lumière bénie des jours disparus qui, à jamais, vous hantent. Ce roman autobiographique est devenu un classique de la littérature américaine.
En 1991, Robert Redford en fait un film : Et au milieu roule une rivière.
Bouleversé par la confession de sa ravissante épouse qui lui a révélé son attirance pour un autre homme, un jeune médecin voit s’effondrer ses certitudes. Que sait-il des désirs secrets de sa femme ? Et lui-même connaît-il vraiment ses pulsions les plus intimes ? Il se lance alors dans une étrange virée nocturne. Ses pérégrinations le conduisent à un mystérieux bal masqué que le marquis de Sade n’aurait sans doute pas renié… De Vienne à New York, sous la plume d’Arthur Schnitzler, analyste inégalé des tourments de l’âme, puis entre les mains de Stanley Kubrick, cinéaste réputé pour son regard sans pitié sur la nature humaine, un couple valse de l’amour à la jalousie, de la réalité au fantasme, avec une élégance brillante et une mélancolie indicible.
L’homme qui aimait les femmes
” L’amour voyez-vous c’est comme le chocolat… On ne peut pas faire l’amour du matin au soir. C’est bien pour ça qu’on a inventé le travail. ” Malgré les conseils raisonnés de son médecin, Bertrand Morane fait de sa vie une quête éperdue du plaisir. Chasseur infatigable, il est toujours à l’affût du galbe généreux d’un mollet, de la sensualité d’une cambrure ou du parfum sucré d’une épaule. Insatiable amoureux des femmes, son unique terreur est d’arriver au terme de sa vie sans avoir pu les goûter toutes. Cinéroman tiré du film éponyme sorti en 1977, ce récit est tout entier imprégné de l’univers de Truffaut. Et dans l’ombre du maître, on devine les silhouettes inimitables de Charles Denner, Brigitte Fossey et Nathalie Baye.
Movie Icons – Monroe
Ce livre aurait pu être mis dans deux catégories : livre de photos et livres sur les films de Marilyn. En effet, Taschen propose dans ce livre de retracer la carrière cinématographique de Marilyn Monroe en images. Il contient donc uniquement des photos, agrémentées de légendes et parfois de citations (de Marilyn ou de personnes l’ayant côtoyée). Les images sont toutes d’excellente qualité, beaucoup sont en pleine page, parfois même sur deux pages entières.
Claude Sautet – Les choses de sa vie
Il fut l’une des figures marquantes du cinéma français de la seconde moitié du vingtième siècle et ses films ont eu du succès avant de devenir des classiques. Mais hormis son cercle de parents et d’amis, que sait-on vraiment de Claude Sautet ? De ce cinéaste exigeant devenu, bien malgré lui, sociologue d’une certaine France. De cet artisan chevronné, méticuleux et pudique, qui sut si bien magnifier les actrices et comprendre ses contemporains mais que le doute habita sans cesse. De ce fan de jazz, ce féru de musique classique, curieux de tout et dont la vie épouse trois Républiques. Ce bon vivant qui détestait les honneurs, même s’il sut apprécier les hommages qu’on tint à lui rendre à la fin de sa carrière. Trop peu de choses encore. Riche de témoignages divers, fertile en anecdotes, en documents peu ou mal connus, passant au crible ses treize films de leur conception à leur dernier montage, cette monographie conçue comme un voyage entend combler une lacune pour mieux faire connaître la vie et l’œuvre exemplaire de cet homme de qualité.
«Entre Poiret et Serrault, subtile était la répartition des rôles et des personnages. Sur la scène des cabarets, Poiret incarnait le jeune homme aimable, fin, élégant et sûr de lui, prêt à toutes les galanteries. Serrault, lui, personnifiait à merveille la contradiction, c’est-à-dire un piètre bonhomme, rabat-joie, servile et soupçonneux. Leur force résidait dans le seul fait que l’un pouvait mordre habilement dans le jeu de l’autre. Aux yeux de Serrault, leur fructueuse rencontre et leur longue association ressembleraient à un authentique coup de foudre : “Jean me faisait rire. Par chance, je le faisais rire aussi ! ” Poiret, lui non plus, ne cache pas qu’il a eu un véritable choc à l’approche de Serrault. Un peu comme avec une femme que l’on recherche depuis de longues années.» Du premier film avec Sacha Guitry au succès planétaire de La Cage aux folles, voici la drôle d’aventure d’un duo hors du commun, racontée sans fard pour la première fois. À travers une complicité indéfectible et le chemin parcouru par ces deux surdoués du rire, nous explorons quarante ans de l’histoire de la scène, du disque et du cinéma français, croisant entre autres Jacqueline Maillan, Pierre Mondy, Johnny Hallyday ou encore Jean-Pierre Mocky. Écrivain, journaliste et historien du cinéma, Jean-Jacques JELOT-BLANC a publié à ce jour une trentaine d’ouvrages, notamment les seules biographies de Fernandel, Bourvil et Louis de Funès autorisées par les familles. Natifd’Aubagne, il est aussi l’auteur d’un livre de référence sur Marcel Pagnol préfacé par Jacqueline Pagnol, la veuve du cinéaste académicien. Chef de la rubrique «Séries télévisées» d’un grand magazine de télévision, on lui doit plusieurs dictionnaires qui font autorité dans ce domaine. Il est l’auteur aux Editions Alphée de Bourvil – De Funès, leur Grande Vadrouille (2008).
POUR LES PASSIONNES DE CINEMA. Lot de 13 magasines avec de multiples articles toujours d’actualité. Gad Elmaleh, Marion Cotillard, Jamed Debbouze, Samy Naceri, Roschdy Zem, Lugdivine Sagnier, Bruce Willis, Quentin Tarantino, Festival de Cannes, Emmanuelle Béart, Rocky, Monica Belluci, Georges Clooney, Natalie Portman, Sean Penn, Johnny Depp, etc …..
Le Festival de Cannes
Frédéric Mitterrand nous emmène à Cannes, lors du dernier Festival où il avait été invité à présider un jury d'enseignants. Journée après journée, il nous livre ses carnets secrets : ses rencontres, ses impressions, mais aussi les souvenirs très personnels que mémoire et mélancolie réveillent en lui. Un 'Etoile et toiles' intime où l'on croise Anna Magnani et Pedro Almodovar, Rita Hayworth, John Huston et tant d'autres : la magie du septième art se mêle aux confessions d'un homme qui écrit pour “se consoler comme il peut de ses remords”.
POUR LES PASSIONNES DE CINEMA. Lot de 11 magasines avec de multiples articles toujours d’actualité. Will Smith, Star Wars, Sex and the Citu, Matt Damon, Indiana Jones, Ratatouille, Spider-man, Benoit Poelvoorde, Arthur et les minimoys, Tim Burton, Les noces funèbres etc …..
Le Fils du chiffonnier est l’autobiographie de Kirk Douglas. Cet ouvrage retrace la jeunesse, l’apprentissage professionnel et la carrière de l’acteur américain issu d’une famille modeste d’origine juive ukrainienne.
Duras/Godard – Dialogues
Les trois dialogues entre Marguerite Duras et Jean-Luc Godard réunis dans ce volume constituent une parenthèse ouverte en octobre 1979 (premier dialogue, à l’occasion du tournage du film de Godard Sauve qui peut (la vie)) puis septembre ou octobre 1980 (second dialogue, pour un projet de film sur l’inceste) et refermée en décembre 1987 (troisième dialogue, pour l’émission de télévision « Océaniques »). Il s’agit à la fois, entre l’écrivain et le cinéaste, d’un rapport de fond et d’une histoire circonscrite. Godard dit, dans un entretien de 1997, qu’il a connu Duras « pendant deux ou trois ans », formule qui rappelle le titre de son film, Deux ou trois choses que je sais d’elle. Pendant quelques années, ils se croisent et échangent « deux ou trois choses » qui les aident à penser : leur seconde rencontre a lieu après la publication par l’un et l’autre de recueils de réflexions sur le cinéma, Duras avec Les Yeux verts, Godard avec Introduction à une véritable histoire du cinéma. On retrouve dans leurs dialogues à peu près tout ce qui traverse ces livres : la question des relations entre l’écrit et l’image, de la représentation de ce qui est jugé irreprésentable (à des titres différents, les camps de concentration et l’inceste), des considérations sur l’enfance ou sur la télévision.
Les yeux verts
Cette nouvelle édition en livre des Yeux Verts reprend le numéro de juin 1980 des Cahiers du cinéma, entièrement conçu, écrit, et mis en page par Marguerite Duras, en collaboration avec Serge Daney qui assurait la coordination de ce numéro, avec le concours de Pascal Bonitzer, Michéle Manceaux, François Régnault et Charles Tesson.
Dujardin – Le surdoué
Le parcours de Jean Dujardin contient tous les ingrédients d'une incroyable success story : des premiers spectacles de café-théâtre avec la troupe des Nous C Nous, à l'émission Graines de star sur M6 où il se fait remarquer, c'est par la série Un gars, une fille sur France 2 qu'il acquiert une véritable popularité auprès du grand public. Audacieux et passionné, il réussit le pari de tourner pour le cinéma, qui rechigne d’abord à lui ouvrir ses portes. Pourtant, son ascension est fulgurante. Ses films Brice de Nice, et les deux OSS 117 cartonnent au box-office. En à peine quelques années, il gravit les marches d'une notoriété impressionnante. Devenu véritable chef de file du cinéma français, il est à ce jour l'unique comédien de l’Hexagone à avoir remporté l'Oscar du Meilleur acteur à Hollywood, pour son rôle dans The Artist.