
Allah n’est pas obligé
Il s’appelle Birahima, il a dix ou douze ans et, comme beaucoup d’enfants, il joue au petit soldat avec une mitraillette. “C’est facile. On appuie et ça fait tralala.” Sauf qu’ici l’arme est bien réelle et les morts ne se comptent plus. Birahima fait partie de ces orphelins qui ont tout perdu et n’ont d’autre recours, malgré leur jeune âge, que de devenir des sortes de mercenaires dans les guerres tribales qui déchirent des pays comme le Liberia ou la Sierra Leone, les fameux enfants-soldats.
Les jours enfuis
A New York, Russell lutte pour garder sa maison d’édition tandis que sa femme Corinne se consacre aux plus démunis. Mais un homme, avec qui Corinne a eu une liaison aux lendemains du 11 septembre, resurgit dans leur entourage et l’équilibre de la famille en est fragilisé.
En attendant Babylone
Eté 2004 : Orchid Street est en train de changer. Ariel May et son mari juste arrivés du Minnesota essaient de prendre la mesure de leur nouvelle ville. Depuis sa véranda, Philomenia Beauregard observe ses nouveaux voisins, les Gupta, originaires d’Inde, qui emménagent dans l’une des plus grandes maisons. De l’autre côté de la rue, un adolescent noir vient de sortir de maison de correction. Plus loin, Cerise Brown espère juste finir ses jours tranquillement. Mais un incident va venir perturber le calme apparent de ce quartier et tandis que l’ouragan destructeur s’annonce au loin, de nouvelles tensions apparaissent, des relations évoluent et le destin de ces familles bascule, pour le meilleur ou pour le pire. A travers cinq voix, En attendant Babylone raconte une année dans Orchid Street, mais c’est avant tout le portrait d’une Amérique fissurée par les différences de races et de classes, une Amérique qui nous ressemble étrangement.
Sarà perché ti amo
Cela fait dix ans que je rêve de lire ces mots. Bien sûr, ils arrivent trop tard. Beaucoup trop tard. Parce que la vie, ce n’est pas une meuf ponctuelle. Juillet 2021. Deux couples d’amis se retrouvent à Procida, dans le sud de l’Italie. Alba, Valentin et leur bébé semblent former une famille heureuse. Mais, en plein post-partum, minée par ses nuits trop courtes, Alba ne sait plus bien qui elle est, ni ce qu’elle désire. D’autant que son ex choisit ce moment pour réapparaître sur l’île. Gabrielle et Nino passent leurs premières vacances ensemble. Gabrielle croit avoir enfin trouvé le prince charmant : italien, charismatique, même si un brin autoritaire, Nino est celui qui devrait lui apporter la confiance dont elle manque cruellement. Et si ce séjour agissait comme un déclic ? Et si chacun d’entre eux venait à douter de ses sentiments ? Serena Giuliano est l’autrice de Ciao Bella, de Mamma Marie et de Luna qui ont déjà conquis plus de 300 000 lecteurs.
Corneille, Œuvres complètes
35 pièces de théâtre, 6 œuvres en prose, 13 lettres, 93 poèmes, 8 traductions ….
Une œuvre magistrale, en 1110 pages, indispensable !
La passion selon Juette
Juette est née en 1158 à Huy, une petite ville de l’actuelle Belgique. Mariée à treize ans, elle est veuve cinq ans plus tard.
Juette est une femme qui dit non. Non au mariage. Non aux hommes avides. Non au clergé corrompu. Elle n’a qu’un ami et confident, Hugues de Floreffe, un prêtre. À quelles extrémités arrivera-t-elle pour se perdre et se sauver ? Car l’Église n’aime pas les âmes fortes. De ce Moyen Âge traversé de courants mystiques et d’anges guerriers, qui voit naître les premières hérésies cathares, Clara Dupont-Monod a gardé ici une figure singulière de sainte laïque. Le récit, passionnant, s’accompagne d’une prose sobre et élégante, d’une écriture épurée qui ne consent qu’à la subtilité de l’émotion. Jeanne Garcin, Elle. Un roman à l’écriture concise et élégante, admirable, bouleversant, insolite, révolutionnaire. Une œuvre qui fera date.
T’en souviens-tu, mon Anais ?
Voilà treize jours qu’Ariane a posé ses valises dans cette villa de la côte d’Albâtre. Pour elle et sa fille de 3 ans, une nouvelle vie commence. Mais sa fuite, de Paris à Veules-les-Roses, en rappelle une autre, plus d’un siècle plus tôt, lorsqu’une fameuse actrice de la Comédie-Française vint y cacher un lourd secret. Se sentant observée dans sa propre maison, Ariane perd peu à peu le fil de la raison. Bienvenue au pays de Caux, terres de silences, de pommiers et de cadavres dans les placards. Dans les romans de Michel Bussi, vous étiez surpris jusqu’à la dernière page. Dans ses nouvelles, vous le serez jusqu’à la dernière ligne.
L’Entreprise des Indes
« Les bateaux ne partent pas que des ports, ils s’en vont poussés par un rêve. Bien des historiens ont déjà commenté et commenteront la Découverte de Christophe et disputeront de ses conséquences.
Étant son frère, celui qui, seul, le connaît depuis le début de ses jours, j’ai vu naître son idée et grandir sa fièvre.
C’est cette naissance, c’est sa folie que je vais raconter. »
Le 13 août 1476, au large du Portugal, Christophe Colomb fait naufrage.
Le futur amiral vient d’avoir vingt-cinq ans. Par miracle, il réussit à regagner la côte. Il trouve refuge à Lisbonne auprès de son frère cadet, Bartolomé, lequel exerce la profession de cartographe.
Depuis le début de ce XVe siècle, le monde s’ouvre. Dans la capitale du Portugal se retrouvent toutes les corporations de la Découverte.
Huit années durant, les deux frères vont travailler ensemble et préparer le voyage auquel Christophe songe depuis l’adolescence : c’est l’Entreprise des Indes, gagner Cipango (le Japon) et l’empire du Grand Khan (la Chine). Mais au lieu de la route habituelle, celle de la soie, vers l’est, on affrontera l’océan, plein ouest.
Un maître cartographe, un rhinocéros, un fabricant de veuves, une maîtresse d’école pour les oiseaux, une bécassine, une prostituée réputée principalement pour la qualité de ses oreilles, Marco Polo, quelques dominicains, des chiens dévoreurs d’Indiens … tels sont quelques uns des personnages de ce récit.
J’ai voulu m’attacher à cette période peu connue de l’histoire de la curiosité humaine. Ce moment où naît une nouvelle liberté en même temps que se développe l’Inquisition et que les Juifs sont chassés. Ces années où se conçoit peu à peu l’unité de la planète, préalable à la première mondialisation. Qui ne va plus tarder.
Pour ce faire, j’ai osé donner la parole au jeune frère, Bartolomé. C’est lui qui parle, c’est lui qui raconte.
Cédric 2 – Classes de neige
Dur, dur, d’être un petit garçon. Entre la maîtresse, le psychologue de l’école, les parents trop curieux, les copains chahuteurs, une cousine odieuse et une petite copine capricieuse, Cédric a fort à faire pour préserver sa tranquillité. Heureusement, Pépé est toujours là, pour les mauvais coups comme les coups de blues. La nouvelle star des enfants est déjà un classique de la BD familiale et séduit avec la même complicité toutes les générations.
Cinquante ans après les indépendances, que reste-t-il de la France en Afrique subsaharienne ? Plus précisément, qu’ont fait les Africains, depuis qu’ils sont libres de choisir, de ce que l’ancien colonisateur leur a apporté, du Code Napoléon à la baguette en passant par la langue française? Comment se situent-ils par rapport à la Françafrique, la queue de comète affairiste de “l’Etat franco-africain” bâti en 1960 sur les restes de l’Empire? Fort de l’idée que les “postcolonies” au sud du Sahara ont pris leur destin en main, et qu’elles sont désormais un Nouveau Monde pour la France en raison de l’héritage colonial en partage, Stephen Smith va à la rencontre d’Africains ordinaires et extraordinaires, de la Côte d’Ivoire à la Guinée, au Sénégal et au Mali, puis du Cameroun au Gabon en passant par le Congo, pour « voir, comprendre, se faire surprendre »… et pour nous affranchir enfin de ce que Flaubert écrivait du temps de l’Empire, et qui continue d’obérer le rapport de la France au continent noir, c’est-à-dire aussi à elle-même: “Colonies (nos): s’affliger quand on en parle”. Portraits et paysages (urbains), discussions à bâtons rompus ou entretiens (avec le président ivoirien Gbagbo ou avec Baba Kourouma, un disciple de Robert Debré et intime de Sékou Touré), vie quotidienne et scènes kafkaïennes (dans l’antichambre du chef de l’Etat guinéen, le capitaine Camara, ou à un poste-frontière gabonais), expéditions délirantes dans le Congo-Océan bondé ou en moto-taxi dans la jungle, initiation au nouchi , le « français ivoirien » où chaque mot est un faux ami : s’il rapporte une expérience, le livre, surtout, nous emporte. Sur le modèle de Naipaul, Stephen Smith nous donne un récit de voyage extrêmement vif, plein d’humour et de détails savoureux, passionnant à tous égards. De l’Histoire et des histoires. Un retour sur le passé de l’Afrique anciennement française, une réflexion sur le présent et l’avenir des générations nouvelles. Un autre regard.
Katiba
Une katiba est un camp de combattants islamistes installé dans le Sahara c’est à la fois une cache et un relais, un lieu où l’on prie, où l’on négocie et tue. Repère invisible en avion ou par satellite, c’est là que les pièges se resserrent et que se décident les attaques. Le chef de la zone qui s ’étend entre le Mali, l’Algérie et la Mauritanie, Kader Bel Kader, a décidé de court-circuiter les autres bandes de trafiquants qui sévissent, afin d’asseoir son influence auprès des chefs d’al-Qaida. Expédié en Mauritanie par l’agence de renseignements Providence (qui agissait déjà dans l’ombre, avec Le Parfum d’Adam), pour espionner les artisans de ces menaces terroristes, Dim trouve sur sa route une jeune femme, Jasmine. À la fois française et algérienne, connaissant de l’intérieur la diplomatie occidentale et les nouvelles lois de la guerre terroriste, elle marche à la frontière entre deux mondes ennemis, elle fascine et inquiète. Elle incarne à elle seule le proverbe sénégalais qui ouvre le roman et en tisse la trame principale : « Un chien a beau avoir quatre pattes, il ne peut suivre deux chemins à la fois. » Un grand roman où se croisent et s’affrontent deux civilisations.
L’arbre des possible et autres histoires
Vingt petites histoires sous forme de contes, de légendes, de minipolars. Bernard Werber nous offre avec L’Arbre des possibles des récits fantastiques où les dieux vont à l’école pour apprendre à bien gouverner leurs troupeaux d’humains, où les objets sont soudainement remplacés par leurs noms, où les gens ont l’esprit limité pour ne compter que jusqu’à vingt, où l’on part en vacances au XVIIe siècle après s’être fait vacciner contre la peste. Les hypothèses scientifiques les plus extraordinaires sur la conscience des végétaux, les probabilités de futurs de l’humanité ou les voyages spatiaux côtoient les théories philosophiques les plus amusantes. Foisonnant d’idées poétiques, de décors grandioses, de personnages drôles et truculents, ce livre révèle un nouvel aspect de l’œuvre de l’auteur des Fourmis et de L’Empire des anges.
L’égoïste romantique
Cette histoire débute en l’an 2000. Oscar Dufresne a trente-quatre ans. C’est un écrivain fictif, comme il y a des malades imaginaires. Il tient son journal dans la presse pour que sa vie devienne passionnante. Il est égoïste, lâche, cynique et obsédé sexuel – bref c’est un homme comme les autres. Ainsi l’auteur définit-il son livre, journal d’un people et chronique d’une génération : ” Il faudrait inventer pour le délire dufresnien, en hommage à Malraux, la dénomination d’antijournal. C’est un miroir déformant que je promène le long de mon nombril. “
Steve Jobs
Suggéré par le créateur d’Apple, qui fait face à une maladie redoutable, Steve Jobs, à partir de plus de quarante entretiens menés sur plus de deux ans et d’interviews d’une centaine de membres de sa famille, amis, rivaux, concurrents et collègues, le livre retrace l’incroyable vie et l’extraordinaire personnalité d’un génie, perfectionniste et hyperactif, qui a révolutionné les ordinateurs, les films d’animation, la musique, les téléphones, les tablettes tactiles et l’édition numérique. Steve Jobs est désormais l’icône absolue de l’inventivité. Il a compris qu’associer la créativité à la technologie était devenu essentiel. Steve Jobs a bien sûr collaboré au livre mais n’a demandé aucun droit de regard sur ce qui est écrit, ni même de le lire avant la publication. Il n’a imposé aucune limite, au contraire, il a encouragé son entourage à parler librement. « Il y a beaucoup de choses dont je ne suis pas fier, dit-il, notamment la façon dont, à vingt-trois ans, j’ai géré la situation lorsque ma petite amie est tombée enceinte. Mais je n’ai pas de cadavres dans le placard que j’essaie de cacher. » C’est avec une extrême franchise que Steve Jobs parle des personnes avec qui il a travaillé ou été en concurrence. Il peut profondément exaspérer les gens autour de lui. Ses amis, ennemis et collègues évoquent sans langue de bois ses passions, ses démons, ses désirs, son intransigeance, et son obsession du contrôle qui ont forgé sa vision des affaires et les innovations qui en ont découlé. La personnalité de Steve Jobs et les produits qu’il crée sont étroitement liés, comme les différentes parties d’un système intégré – tous les produits Apple et ses logiciels participent de cette logique. Le parcours de Jobs est exemplaire, un modèle en terme d’innovation, de caractère, de direction d’entreprise et de valeurs.
Le verdict du plomb
L’avocat à la Lincoln est de retour. Guéri de son addiction aux antalgiques, Mickey Haller hérite de la clientèle d’un confrère mystérieusement assassiné. Il décroche ainsi l’affaire de l’année : Walter Elliot, un magnat de Hollywood, est accusé du meurtre de sa femme et de son amant. Bien que tout l’accable, Walter semble curieusement peu inquiet de l’issue du procès.
Absent des prétoires depuis plus d’un an, Mickey Haller hérite de la clientèle de son confrère Jerry Vincent, assassiné dans un parking. Après avoir reconstitué son équipe, l’avocat à la Lincoln va devoir défendre une dizaine de jours plus tard Walter Elliot, magnat du cinéma, accusé d’avoir tué sa femme et son amant. Celui-ci semble particulièrement indifférent au procès et n’a qu’une exigence : qu’il se tienne à la date fixée.
Boko Haram
Au delà des tueries et des attaques récurrentes que sait-on, réellement de Boko Haram, de sa stratégie, des profils de ses membres, de l’idéologie qui motive leurs actions et attitudes vis-à-vis de l’État nigérian et de la communauté internationale? Comment d’un problème nigérian, fruit de frustrations accumulées et d’une rupture de repères et d’imaginaire, Boko Haram est, progressivement, devenue une menace régionale?
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
Maryse est une éminente neuropédiatre, une femme belle et intelligente, affreusement narcissique et persuadée d’avoir toujours raison. Elle est aussi la mère de Charlot, fils singulier, qui l’émerveille et l’exaspère à la fois. C’est que Charlot, Petit Prince désarmant de vérité, la confronte à des questions philosophiques. Quel sens donner à sa vie lorsqu’on traverse des épreuves ? Où se cache l’amour lorsqu’on fait face à l’intimidation, la bêtise, la peur de l’autre ? Et surtout, qu’est-ce que l’ego, cette chose dont tout le monde semble souffrir ? Animé d’un courage fou, d’une humanité à fleur de peau, Charlot va apprendre à sa mère, et à beaucoup d’autres, qu’en se dépouillant de ses certitudes, en cessant de se regarder le nombril, on peut enfin accéder à la vraie joie, celle du lâcher prise et de l’intelligence du cœur. Et surtout : apprendre à s’aimer pour de vrai. Une extraordinaire leçon de vie, profonde et lumineuse, dont on sort bouleversé d’émotion.
Livre 3 – 1Q84
La nouvelle édition événement de l’un des plus grands succès d’Haruki Murakami ! Parue pour la première fois en France en 2011, une des œuvres les plus cultes de l’auteur, une odyssée initiatique entre deux mondes parallèles, une atmosphère aussi étrange qu’envoûtante pour un roman double qui rassemble toutes les obsessions du maître. Le Livre 3 fait entendre une nouvelle voix, celle d’Ushikawa. Et pose d’autres questions : quel est ce père qui sans cesse revient frapper à notre porte ? La réalité est-elle jamais véritable ? Et le temps, cette illusion, à jamais perdu ? Sous les deux lunes de 1Q84, Aomamé et Tengo ne sont plus seuls. Tengo est un génie des maths, apprenti-écrivain et nègre pour un éditeur qui lui demande de réécrire l’autobiographie d’une jeune fille échappé ç la secte des Précurseurs. Il est aussi régulièrement pris de malaises lors desquels il revoit une scène dont il a été témoin à l’âge d’un an et demi. Les deux jeunes gens sont destinés à se retrouver mais où ? Quand ? En 1984 ? Dans 1Q84 ? Dans cette vie ? Dans la mort ?
Trois mariages et un divorce
Tout commence par un coup de téléphone. Celui que reçoivent Caroline et Tom McSwain alors qu’ils s’apprêtaient à dîner en tête à tête. Au bout du fil, leur fille Kay qui, pleurant des larmes de bonheur, leur apprend qu’elle vient d’être demandée en mariage par le plus beau parti de la région.
Desserts simplissimes
Vous aimez les desserts ? Ne vous privez pas plus longtemps ! Ces gâteaux et gourmandises qui mettent du baume au cœur, en voici 100 recettes ultra faciles. En moins de 15 minutes de temps de préparation, réveillez vos papilles avec une compote de fraises à la cannelle, une crème brûlée au chocolat, des crêpes au sucre, des brioches express surprise, un minestrone de fruits au basilic, un sorbet minute à la mangue, un flan à la noix de coco tout en douceur !
Misérable Miranda
Un doberman dépressif ? Un ouistiti somnambule ? Un iguane irritable ? Une seule solution: Miranda ! Tout Londres ne parle que des miracles de cette jeunes et jolie psy pour animaux. Dommage que son don pour décrypter les névroses de ses patients à poils et à plumes s’évapore dés qu’elle rencontre un homme. Car la vie amoureuse de Miranda est une véritable catastrophe. La preuve : elle était sur le point de se marier avec Alexander quand elle a brutalement découvert sa vraie nature. Et ce n’est pas la réapparition de son premier amour, James – avec qui elle a commis l’irréparable- qui va l’aider à inverser la tendance.
Tout n’est pas foutu !
Jean-Marc Sylvestre livre un témoignage plus que jamais vivant face au tabou intime. Le journaliste raconte sans fard et avec un humour ravageur ses années de galères d’homme. Une épreuve qui lui a permis de ressusciter sa libido.
Jean-Marc Sylvestre nous donne une formidable leçon de vie. Avec courage, il démontre qu’on peut passer la barre des soixante-dix ans et redécouvrir les plaisirs de la chair. Il a réussi à vaincre les obstacles du désir et à retrouver le goût de la vie. Plus qu’un témoignage sur le cancer de la prostate, son livre est un manuel de combat pour surmonter les affres du vieillissement et le déclin annoncé de sa sexualité.
Jean-Marc Sylvestre a dirigé pendant 20 ans le service économique de TF1 et de LCI. Loin de la lumière des plateaux de télévision, le journaliste raconte pour la première fois son combat caché face à la maladie et les recettes qu’il a puisées dans cette épreuve pour surmonter les turpitudes du désir
Il se passe peu de choses dans les nouvelles d’Anna Gavalda, pas d’événement exceptionnel, de rebondissement inattendu, rien que le cours ordinaire de la vie et c’est ce qui en fait le charme L’absence de sensationnel excelle à rendre le vide de ces existences vouées à la même banalité derrière une façade sociale plus ou moins reluisante. Ainsi dans Cet homme et cette femme un couple part en week-end. Ils roulent sur l’autoroute en direction de leur maison de campagne à bord d’une voiture luxueuse. Chacun plongé dans ses pensées, garde le silence. Il ne se passe rien mais en moins de quatre pages Anna Gavalda parvient à rendre poignante la solitude de ce couple sans enfant, sans amour qui a depuis longtemps renoncé à la vie pour s’investir exclusivement dans la recherche d’un certain confort matériel. Il arrive d’ailleurs, comme dans la nouvelle qui donne son titre au livre, que celui qui se croit seul et oublié de tous ait une bonne surprise. Car le recueil d’Anna Gavalda reflète fidèlement la vie comme elle est, avec ses joies et ses peines ordinaires, c’est sans doute ce qui explique le succès extraordinaire qu’il a rencontré, inhabituel pour le premier livre d’un jeune auteur et surtout pour un recueil de nouvelles. Gérard Meudal Les personnages de ces douze nouvelles sont pleins d’espoirs futiles, ou de désespoir grave. Ils ne cherchent pas à changer le monde. Quoi qu’il leur arrive, ils n’ont rien à prouver. Ils ne sont pas héroïques. Simplement humains. On les croise tous les jours sans leur prêter attention, sans se rendre compte de la charge d’émotion qu’ils transportent et que révèle tout à coup la plume si juste d’Anna Gavalda. En pointant sur eux ce projecteur, elle éclaire par ricochet nos propres existences.
Et je danse, aussi
La vie nous rattrape souvent au moment où l’on s’y attend le moins. Pour Pierre-Marie, romancier à succès (mais qui n’écrit plus), la surprise arrive par la poste, sous la forme d’un mystérieux paquet expédié par une lectrice. Mais pas n’importe quelle lectrice ! Adeline Parmelan, “grande, grosse, brune”, pourrait devenir son cauchemar… Au lieu de quoi, ils deviennent peu à peu indispensables l’un à l’autre. Jusqu’au moment où le paquet révèlera son contenu, et ses secrets. Ce livre va vous donner envie de chanter, d’écrire des mails à vos amis, de boire du schnaps et des tisanes, de faire le ménage dans votre vie, de pleurer, de rire, de croire aux fantômes, d’écouter le Jeu des Mille Euros, de courir après des poussins perdus, de pédaler en bord de mer ou de refaire votre terrasse. Ce livre va vous donner envie d’aimer. Et de danser, aussi !
Le serpent majuscule
Avec Mathilde, jamais une balle plus haute que l’autre, du travail propre et sans bavures. Ce soir est une exception. Une fantaisie. Elle aurait pu agir de plus loin, faire moins de dégâts, et ne tirer qu’une seule balle, bien sûr. Dans ce réjouissant jeu de massacre où l’on tue tous les affreux, Pierre Lemaitre joue en virtuose de sa plume caustique. Avec cette œuvre de jeunesse inédite, il fait cadeau à ses lecteurs d’un roman noir et subversif qui marque ses adieux au genre. Dialogues cinglants, portraits saisissants, scénario impitoyable : du pur Pierre Lemaitre.
Un mal sans remède
Fils de bonne famille vivant des rentes de sa mère, résistant obstinément au désir d’enfant de sa compagne, sourd aux appels pressants de ses amis lénino-trotskistes qui l’exhortent à l’engagement, Ignacio n’a d’autre ambition que d’achever la grande oeuvre qu’il porte en lui, si possible sans avoir à se lever de son lit. Un soir, une dispute le force à quitter sa chambre et le précipite dans les rues de la ville.
La ” folie d’amour ” de Sœur Emmanuelle l’a poussée, toute sa vie, à aider les autres. C’est aussi un sentiment que les grandes chrétiennes qu’elle admire ont partagé et dont elle cite les paroles : Thérèse d’Avila, Mère Teresa, Catherine de Sienne et beaucoup d’autres. Dans un dialogue complice avec Sofia Stril-Rever, elle s’interroge avec sagesse et humilité sur la souffrance, le partage, l’amour, la relation au Christ, la mort et l’après-vie… Sœur Emmanuelle nous offre un message d’espoir et de joie : la folie d’amour est un trésor que chacun porte en son cœur.
Sœur Emmanuelle. Elle appartient à la congrégation de Notre-Dame de Sion et a enseigné à Istanbul, Tunis puis Alexandrie, avant de s’installer en 1971 dans les bidonvilles du Caire où, pendant vingt ans, elle a combattu la misère et l’analphabétisme. Elle mène aujourd’hui dans le sud de la France une vie retirée propice à la méditation. Elle a par ailleurs écrit Jésus tel que je le connais, Richesse de la pauvreté et Vivre, à quoi ça sert ?
De la course à l’écriture, il n’y a qu’une foulée que Murakami nomme la vitalité. Pour s’astreindre à une discipline d’écrivain, l’auteur a vendu son club de jazz, arrêté de fumer, commencé à courir, inlassablement, tous les jours. Journal, essai, éloge de la course à pied, au fil de confidences inédites, Murakami nous livre une méditation lumineuse sur la vie. Un traité de sagesse à la japonaise, et c’est aussi la source cachée de l’oeuvre de Murakami, l’homme aux semelles de vent qui dévore les mots et le bitume avec la même fringale.
Apocalypse Bébé
Valentine disparue … Qui la cherche vraiment ?
Entre satire sociale, polar contemporain et romance lesbienne, le nouveau roman de Virginie Despentes est un road-book qui promène le lecteur entre Paris et Barcelone, sur les traces de tous ceux qui ont connu Valentine, l’adolescente égarée … Les différents personnages se croisent sans forcément se rencontrer, et finissent par composer, sur un ton tendre et puissant, le portrait d’une époque.
Pourquoi, depuis presque un quart de siècle, cet ouvrage fait-il à ce point référence pour comprendre l’évolution du Proche-Orient contemporain? Parce qu’il est le fruit d’un regard porté de l’intérieur de cette région sur la confrontation entre l’Orient et l’Occident. Libanais, économiste, Georges Corm se situe au carrefour de ces deux cultures, dont il mesure les ambitions, les réussites et les échecs. Il analyse notamment les prétentions occidentales à régir des peuples et nations orientaux – prétentions s’appuyant sur des valeurs universalistes mais légitimant, somme toute, un interventionnisme dicté par des intérêts qui n’ont rien en partage avec l’humanisme des discours.
Lire Georges Corm, c’est apprendre à se décentrer, c’est prendre le risque de ne plus tenir pour évidentes les idées simplistes sur lesquelles se fondent en Occident chancelleries, spécialistes patentés, conseillers autoproclamés et médias aveuglés, c’est d’abord entendre la parole de l’autre.
Le livre des Baltimore
Jusqu’au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman. Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair.
Les Goldman-de-Montclair, dont est issu Marcus Goldman, l’auteur de La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert, sont une famille de la classe moyenne, habitant une petite maison à Montclair, dans le New Jersey.
Les Goldman-de-Baltimore sont une famille prospère à qui tout sourit, vivant dans une luxueuse maison d’une banlieue riche de Baltimore, à qui Marcus vouait une admiration sans borne.
Huit ans après le Drame, c’est l’histoire de sa famille que Marcus Goldman décide cette fois de raconter, lorsqu’en février 2012 il quitte l’hiver new-yorkais pour la chaleur tropicale de Boca Raton, en Floride, où il vient s’atteler à son prochain roman.
Au gré des souvenirs de sa jeunesse, Marcus revient sur la vie et le destin des Goldman-de-Baltimore et la fascination qu’il éprouva jadis pour cette famille de l’Amérique huppée, entre les vacances à Miami, la maison de vacances dans les Hamptons et les frasques dans les écoles privées. Mais les années passent et le vernis des Baltimore s’effrite à mesure que le Drame se profile. Jusqu’au jour où tout bascule. Et cette question qui hante Marcus depuis : qu’est-il vraiment arrivé aux Goldman-de-Baltimore ?
Le sabre d’Allah
De Mohammed à Daech, comprendre l’islam à travers son histoire. Voici près de quatorze siècles, un homme inspiré par une révélation céleste commença à parler dans une ville au milieu du désert. Quarante ans après sa mort, un empire né de ses mots s’étendait de l’Atlantique à l’Asie. Cet homme s’appelait Mohammed.