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Grâce à un accès privilégié aux meilleures sources militaires et techniques, Singer et Cole ont mis en scène, avec une très grande précision, une guerre entre les deux premières puissances mondiales : la Chine et les États-Unis.
Dans un futur proche, la Chine envahit Hawaï pour s’emparer de gigantesques réserves de gaz. Mais un véritable Pearl Harbor numérique empêche l’Amérique de réagir : guerre des étoiles, marine paralysée, aviation clouée au sol… il faudra le génie et l’héroïsme d’une poignée d’hommes et de femmes pour engager la résistance et reprendre la main sur la technologie.
Un thriller addictif, extrêmement instructif sur la réalité des menaces qui pèsent sur notre monde connecté où la Chine est largement en pointe.
En fin d’ouvrage, plus de 400 notes renvoient à la réalité des faits et des techniques développés dans ce roman.
P. W. Singer est consultant pour le Département d’Etat US. Il l’a aussi été pour le célèbre jeu Call of Duty. Il a été nommé récemment par la société Analytica comme « l’une des 10 plus influentes personnalités du monde de la cybersécurité ».
Écrivain, August Cole a travaillé pour le Wall Street Journal. Il est l’un des organisateurs du Pentagon NextTech project.
Animal tropical
Agneta, une sage organisatrice de colloques littéraires en Suède, bombarde le narrateur de coups de téléphone, le presse de venir et se montre de plus en suggestive. Le romancier, pour sa part, est engagé jusqu’au cou dans une passion torride avec une voisine métisse, moitié sado-maso, moitié mac-pute, moitié amour fou. Il finit par décrocher son visa pour la Suède, ce qui nous vaut un livre dans le livre, le récit loufoquissime d’un Cubain dans la banlieue de Stockholm, d’un latin lover obsédé par le thermomètre sur le balcon, révulsé par le saumon froid et le thé à toute heure, décidé à initier sexuellement son amphitryonne et protectrice, dégoûté par les obsessions suicidaires et hygiénistes de l’Occident puritain, et qui finira par repartir à toutes jambes vers sa Gloria, sa putain mulâtresse, femme puissance cent, la vraie gloire. Deux portraits formidables de femmes, archétypiques certes (La Suédoise, La Cubaine) mais qui ne basculent jamais dans la caricature ou l’exotisme facile. Agneta et Gloria sont aussi horripilantes et sublimes l’une que l’autre, à leur manière, et Gutiérrez l’écrivain fait des étincelles dans les dialogues avec ces deux « nanas » si opposées et si femmes.
La vie et les rêves des jeunes footballeurs de Clairefontaine – Dès 8 ans
À Clairefontaine, l’Équipe de France s’entraîne avant d’affronter l’Équipe d’Angleterre. Non loin d’elle, les élèves de l’Institut National du Football se préparent à un match contre l’académie de foot du FC de Nantes. Mais sur les vingt-trois jeunes footballeurs, seuls onze seront titulaires. Jordan craint d’être mis sur la touche ; tandis que Yannis, persuadé d’être sélectionné, prend l’entraînement avec un peu trop de légèreté…
La tresse
Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école. Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.
Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade. Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est réservé et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité. Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.
L’avenir des simples
L’heure est grave : ravages du glyphosate, des pesticides et herbicides, dégâts causés par le règne des » multi-monstres » et de l’oligarchie financière, massacres des animaux pour garnir nos assiettes… Notre monde va mal, très mal. Pour faire face, Jean Rouaud invite à une révolution des esprits : adopter une alimentation respectueuse de l’environnement, refuser la surconsommation, prendre le temps de vivre et de se soucier des autres. Implacable et passionnant, L’Avenir des simples est un traité de résistance pour l’humanité. Notre humanité.
Né en 1952, Jean Rouaud a reçu le prix Goncourt pour les Champs d’honneur en 1990. Il est également l’auteur de Kiosque, disponible chez Points.
» La colère, mais aussi l’espoir et la poésie animent ce livre qui fustige le lent empoisonnement de la Terre par les hommes, et appelle à la résistance.
Mon désir le plus ardent
Vendu sans bandeau – Maddy s’était juré de ne jamais sortir avec un garçon du même âge qu’elle, encore moins avec un guide de rivière. Mais voilà Dalt, et il est parfait. À vingt ans, Maddy et Dalt s’embarquent dans une histoire d’amour qui durera toute leur vie. Mariés sur les berges de la Buffalo Fork, dans le Wyoming, devenus tous deux guides de pêche, ils vivent leur passion à cent à l’heure et fondent leur entreprise de rafting dans l’Oregon. Mais lorsque Maddy, frappée de vertiges, apprend qu’elle est enceinte et se voit en même temps diagnostiquer une sclérose en plaques, le couple se rend compte que l’aventure ne fait que commencer. « Mon désir le plus ardent » est le portrait d’un couple ancré dans le temps présent qui affronte avec courage et humour les épreuves de la vie. Avec sa voix pleine d’énergie, tout à la fois drôle et romantique, Pete Fromm nous offre une histoire d’amour inoubliable.
Le pouvoir
Et si les femmes prenaient enfin le pouvoir dans le monde entier ? Aux quatre coins du monde, les femmes découvrent qu’elles détiennent le « pouvoir ». Du bout des doigts, elles peuvent infliger une douleur fulgurante. Et même la mort. Soudain, les hommes comprennent qu’ils deviennent le « sexe faible ». Mais jusqu’où iront les femmes pour imposer ce nouvel ordre ? « Électrisant ! Choquant ! Décoiffant ! Vous ne regarderez plus jamais les choses de la même façon ! » Margaret Atwood, autrice de La Servante écarlate. « Mettre en lumière les travers des humains et continuer d’éveiller les consciences : c’est là que réside le pouvoir de ce livre. » Aurélie Janssens, librairie Page et Plume, Limoges « Une écriture électrique. Un rythme endiablé. Si le pouvoir change de camp, pour le meilleur comme pour le pire, ne passez pas à côté : Lisez ce livre ! » Charlotte Desmousseaux, librairie La vie devant soi, Nantes.
Qu’elles soient nées dans la pauvreté ou dans l’aisance, qu’elles aient vu le jour en Égypte ou au Maroc, en Syrie ou à Constantinople, à toutes les époques, des femmes d’Orient ont su forcer le destin et se hisser, envers et contre tous, vers les étoiles. Qu’il s’agisse de l’inoubliable Oum Kalsoum, « La voix des Arabes », de La Kahina, la farouche guerrière, de Hoda Shaarawi, féministe avant l’heure, de Hatshepsout, l’unique reine-pharaon, de Zénobie, la reine de Palmyre, ou encore d’Aïcha, l’épouse préférée du Prophète, toutes, à leur manière, ont laissé une empreinte indélébile dans le grand livre de l’Histoire humaine. Gilbert Sinoué, né en Égypte en 1942, est l’auteur de nombreux romans, essais et biographies, parmi lesquels Erevan, Moi, Jésus, l’épopée du Moyen-Orient Inch’Allah et L’homme qui regardait la nuit.
Sale gosse
Nés sous la mauvaise étoile. Louise est bien jeune lorsqu’on lui retire la garde de son bébé, Wilfried. Le garçon est placé dans une famille d’accueil. Elle vient le voir. Mais bientôt ses visites s’espacent. Des mères comme Louise, ils en rencontrent tous les jours. Le service de protection judiciaire de la jeunesse voit défiler les destins brisés de ceux qui, plus fragiles que d’autres, sont à la marge de la société. Lorsqu’ils recueillent Wilfried, ils ne savent pas encore qu’ils le reverront quelques années plus tard. Sale gosse nous entraîne dans le quotidien de ces héros ordinaires. Qui, à grand renfort de courage, tentent le tout pour le tout pour sauver ce qui peut encore l’être.
Chipie à tout prix
Le roman de Dear Caroline, le phénomène Youtube du moment. Angie est une jeune fille passionnée par ses études de cinéma, mais jalousée par les gens de sa classe, humiliée chaque jour par une prof peu compréhensive, et qui doute terriblement de ses qualités. Pourtant pleine d’idées créatives, elle n’a qu’un ami qui l’encourage à s’épanouir, Anthony, avec qui elle peut être vraiment elle-même, sans tenir compte du regard des autres. D’autant qu’elle tombe amoureuse d’un jeune cinéaste venu donner des conférences dans son école, un amour interdit qui ne simplifie pas sa vie ! Un jour, elle décide d’ouvrir une chaîne Youtube, comme les filles qu’elle suit et avec qui elle développe bien plus d’affinités qu’avec celles de sa classe. Elle va y trouver de vraies amies et une activité qui donne du sens à sa vie. Mais quand le succès surgit, Angie doute encore. Et son amour résistera-t-il au tourbillon ? Un livre qui nous fait rire, réfléchir et dont on ressort boosté et plein d’énergie pour affronter le monde ! Le style. Une plume fluide pour un roman féminin aux personnages attachants auxquels on s’identifie immédiatement, écrit par deux amies, Caroline et la romancière Cali Keys.
Thérèse raquin
À vingt-sept ans, en 1867, Émile Zola ne s’est pas encore attaqué aux Rougon-Macquart, son œuvre géante. Comment s’imposer « quand on a le malheur d’être né au confluent de Hugo et de Balzac » ? Comment récrire La Comédie humaine après ce dernier ? Les grands créateurs sont parfois gênants pour ceux qui viennent après eux. Mais ses tâtonnements sont brefs. Thérèse Raquin, son premier grand roman, obtient un vif succès. Thérèse a été élevée par sa tante dans le but d’épouser son fils, un homme au tempérament maladif. Bientôt, elle ne supporte plus cette vie cloîtrée, ni ce sinistre passage du Pont-Neuf où Mme Raquin installe sa mercerie. Toute sa sensualité refoulée s’éveille lorsqu’elle rencontre Laurent, un peintre raté dont elle devient la maîtresse. Les amants décident de noyer le mari. L’âpreté, la sexualité, le crime. Zola est déjà Zola dans ce mélange puissant de roman noir et de tragédie, dans cet implacable réalisme social et humain.
Croco-Deal
Son fils Fry le sait : Honey Santana n’est pas seulement cinglée, elle est aussi très têtue. Si l’on ajoute à cela son intolérance rageuse pour la bêtise et la méchanceté, on obtient un cocktail dévastateur … Lorsque, dans la même journée, elle perd son travail pour cause de patron peloteur et se fait insulter au téléphone par un démarcheur de chez Sans Trêve Ni Relâche Inc., trop, c’est trop ! Elle décide de retrouver le goujat coûte que coûte afin de lui donner une leçon de savoir vivre, même si elle doit pour cela traverser la moitié des Etats-Unis et s’embarquer dans une folle épopée qui l’entraînera jusque dans les Everglades. Tous aux abris, l’ouragan Honey est prêt à déferler sur la Floride !
La Voyageuse de nuit
C’est un carnet de voyage au pays que nous irons tous habiter un jour. C’est un récit composé de choses vues sur la place des villages, dans la rue ou dans les cafés. C’est une enquête tissée de rencontres avec des gens connus mais aussi des inconnus. C’est surtout une drôle d’expérience vécue pendant quatre ans de recherche et d’écriture, dans ce pays qu’on ne sait comment nommer : la vieillesse, l’âge ?
Les mots se dérobent, la manière de le qualifier aussi. Aurait-on honte dans notre société de prendre de l’âge ? Il semble que oui. On nous appelait autrefois les vieux, maintenant les seniors. Seniors pas seigneurs. Et on nous craint – nous aurions paraît-il beaucoup de pouvoir d’achat – en même temps qu’on nous invisibilise. Alors que faire ? Nous mettre aux abris ? Sûrement pas ! Mais tenter de faire comprendre aux autres que vivre dans cet étrange pays peut être source de bonheur…
Plus de cinquante après l’ouvrage magistral de Simone de Beauvoir sur la vieillesse, je tente de comprendre et de faire éprouver ce qu’est cette chose étrange, étrange pour soi-même et pour les autres, et qui est l’essence même de notre finitude.
« Tu as quel âge ? » Seuls les enfants osent vous poser aujourd’hui ce genre de questions, tant le sujet est devenu obscène. A contrario, j’essaie de montrer que la sensation de l’âge, l’expérience de l’âge peuvent nous conduire à une certaine intensité d’existence. Attention, ce livre n’est en aucun cas un guide pour bien vieillir, mais la description subjective de ce que veut dire vieillir, ainsi qu’un cri de colère contre ce que la société fait subir aux vieux. La vieillesse demeure un impensé. Simone de Beauvoir avait raison : c’est une question de civilisation. Continuons le combat !
Out of Africa
Livre en anglais – Karen Blixen’s Out of Africa is the lyrical and luminous memoir of Kenya that launched a million tourist trails, beautifully repackaged as part of the Penguin Essentials range. ‘I had a farm in Africa, at the foot of the Ngong Hills… Up in this high air you breathed easily… you woke up in the morning and thought: Here I am, where I ought to be.’ From the moment Karen Blixen arrived in Kenya in 1914 to manage a coffee plantation, her heart belonged to Africa. Drawn to the intense colours and ravishing landscapes, Blixen spent her happiest years on the farm, and her experiences and friendships with the people around her are vividly recalled in these memoirs.
« Nous assistons probablement, et je le souhaite de tout cœur, au passage à un stade éthique supérieur où la pensée humaniste s’émancipe de son cadre anthropocentrique pour s’étendre à tous les êtres sensibles qui peuplent la Terre. Dès lors, faire preuve d’humanité” ne signifie plus simplement respecter les autres êtres humains, mais tout être vivant, selon son degré de sensibilité et de conscience. La vie s’est exprimée sur Terre à travers une foisonnante diversité.
Puisque l’être humain est aujourd’hui l’espèce la plus consciente et la plus puissante, puisse-t-il utiliser ses forces non plus pour exploiter et détruire ces formes de vie, mais pour les protéger et les servir.
C’est pour moi notre plus belle vocation : protecteurs et serviteurs du monde. »
Un jardin en Australie
Quelque part vers le centre de l’Australie, la cité minière de Salinasburg s’étale en bordure du désert. Tout au bout, une petite maison de bois se cache dans un jardin à l’abandon. Deux femmes se racontent depuis cet endroit que les Aborigènes nommaient « le lieu d’où les morts ne partent pas ».
Tout commence dans les années 30. Ann, née dans la bonne bourgeoisie de Sydney, choisit contre l’avis de sa famille de suivre son mari aux confins du désert. Elle aura toute sa vie le projet fou d’y faire pousser un parc luxuriant. Soixante-dix ans plus tard, une jeune Française, Valérie, dirige un festival d’art contemporain dans la même région reculée. Sur un coup de cœur, elle s’installe dans une maison décrépie mais envoûtante, entourée de plantations désormais délaissées. Valérie est très inquiète pour sa petite fille Elena. A trois ans, Elena ne se décide pas à parler. Après sa mort solitaire, Ann veille secrètement sur ce qui reste de son jardin et sur ses nouveaux habitants….
Si éloignées, si dissemblables, Ann et Valérie affrontent toutes deux l’adversité et trouvent un vrai réconfort là, au bout du monde. Et bien qu’elles ne puissent se connaître ni même se croiser, elles se rencontrent par-delà les années dans cet envoûtant coin de verdure. Un havre de liberté. Un jardin à soi.
Les enfants sont rois
« La première fois que Mélanie Claux et Clara Roussel se rencontrèrent, Mélanie s’étonna de l’autorité qui émanait d’une femme aussi petite et Clara remarqua les ongles de Mélanie, leur vernis rose à paillettes qui luisait dans l’obscurité. « On dirait une enfant » pensa la première, « elle ressemble à une poupée » songea la seconde. Même dans les drames les plus terribles, les apparences ont leur mot à dire. »
A travers l’histoire de deux femmes aux destins contraires, Les enfants sont rois explore les dérives d’une époque où l’on ne vit que pour être vu. Des années Loft aux années 2030, marquées par le sacre des réseaux sociaux, Delphine De Vigan offre une plongée glaçante dans un monde où tout s’expose et se vend, jusqu’au bonheur familial.
Auprès de moi toujours
Vendu sans bandeau – Kath, Ruth et Tommy ont été élèves à Hailsham dans les années quatre-vingt-dix ; une école idyllique, nichée dans la campagne anglaise, où les enfants étaient protégés du monde extérieur et élevés dans l’idée qu’ils étaient des êtres à part, que leur bien-être personnel était essentiel, non seulement pour eux-mêmes, mais pour la société dans laquelle ils entreraient un jour. Mais pour quelles raisons les avait-on réunis là ? Bien des années plus tard, Kath s’autorise enfin à céder aux appels de la mémoire et tente de trouver un sens à leur passé commun. Avec Ruth et Tommy, elle prend peu à peu conscience que leur enfance apparemment heureuse n’a cessé de les hanter, au point de frelater leurs vies d’adultes. Kazuo Ishiguro traite de sujets qui nous touchent de près aujourd’hui : la perte de l’innocence, l’importance de la mémoire, ce qu’une personne est prête à donner, la valeur qu’elle accorde à autrui, la marque qu’elle pourra laisser.
Train Express Régional : TER
Mariama Ndoye présente ici des nouvelles autour d’un personnage étrange (et étranger), ambigu, attendu et craint, qui vient perturber la vie quotidienne et les habitudes des Rufisquois dont on parle beaucoup, mais que l’on ne voit pas encore, dont le chemin, tout tracé, maintient l’attente, dans l’espoir des uns, le scepticisme des autres.
Ce personnage est le TER (train express régional), objet symbolique de modernisation des terroirs, que l’Autorité étatique a décidé d’installer et qui doit traverser Rufisque. Mariama use donc du tracé des rails comme d’un fil d’Ariane qui lui permet de parcourir le vieil espace rufisquois jusqu’à naguère endormi et désormais perturbé, et de présenter les gens, sur lesquels elle pose un regard plein d’une tendre ironie.
Sur cette base incongrue ou inattendue, nous sont proposées des nouvelles agréables à lire, très bien écrites, avec par endroits des touches d’une ironie subtile, et aussi des tableaux et des portraits établis avec beaucoup de minutie par un observateur averti.
Tout cela contribue à faire de ces nouvelles de touchantes tranches de vie, dans un contexte particulier, des circonstances socio-culturelles, économiques et politiques bien sénégalaises, ou plutôt des sortes d’autofictions qui disent au lecteur qui est l’auteure-narratrice.
Amadou Ly
Professeur titulaire de chaire de classe exceptionnelle
L’Afrique noire – Un rêve français
Ce livre est dans un état quasi-neuf
60 ans après les indépendances, l’histoire des colonies d’Afrique nous revient comme un boomerang : la France devrait s’excuser du mal qu’elle y a fait. Martelée, l’idée trouve un écho chez les jeunes issus des migrations africaines, les faisant douter de leur avenir comme citoyens d’un pays sous l’emprise d’un « racisme systémique » . L’assimilation a fait place à une coexistence pour l’instant pacifique.
Mais la menace est sérieuse. Pour avancer, il faut faire sauter les obstacles accumulés par les mésusages de l’histoire coloniale. Pas pour en faire un conte de fées, mais pour la remettre dans sa banale humanité, contradictoire et ambiguë. Assumer le passé, sans rien cacher ni céder aux mensonges, permettra seul de le remettre à sa vraie place : derrière nous. C’est le parcours d’un fonctionnaire colonial ordinaire qui nous y aide ici en permettant d’esquisser le portrait d’une Afrique que la France a rêvé sans toujours bien la comprendre, ni comprendre ce qu’elle y cherchait.
Désir d’Afrique
Cette littérature a commencé avec la négritude. Des idéologues de chez eux (les Occidentaux), pour justifier l’esclavage et la colonisation, avaient décrété que le nègre n’avait pas d’histoire parce que son histoire n’était pas écrite. Il s’est trouvé des Africains de chez nous pour le désir d’Afrique, qui se sont armés de la plume. Ils ont démontré que l’Afrique, le premier continent de l’humanité, avait – écrites ou non écrites – de multiples traces de son passé multimillénaire. Ils (les idéologues de chez eux) avaient arrêté que nous étions sans culture. On leur a répondu que les Africains de la plus longue histoire de l’humanité avaient la culture la plus riche de l’univers.
Mon carnet de gratitude
Dans le carnet de gratitude vous trouverez une méthode simple et structurée pour développer une attitude positive en vous encourageant à valoriser vos émotions positives.
Rendez-vous à Gibraltar
Cristina Sánchez Pradell, flic à Marviña, dans la région de Malaga, est de garde cette nuit-là. Quand la police est appelée pour un cambriolage, elle accepte de remplacer l’un de ses collègues, jeune père impatient de rentrer chez lui. Sans imaginer un seul instant qu’en mettant les pieds à La Paloma, ce quartier à la vue imprenable sur la Méditerranée où de riches expatriés se sont bâti de luxueuses villas, sa vie va basculer irrémédiablement et qu’elle va désormais craindre sans relâche non seulement pour sa vie, mais pour ceux qui lui sont chers, son fils Lucas, Antonio son mari, et sa tante Ana, aveugle et sourde. Tandis que John Mackenzie, un policier écossais réputé pour son flair autant que pour son caractère exécrable, est détaché sur l’affaire où des compatriotes sont impliqués, le paysage paradisiaque de ces confins du continent européen se peuple de sourdes menaces. Après les Hébrides, Peter May s’empare d’une autre région qui lui est chère, celle qui, à l’extrême sud de l’Espagne, voisine avec Gibraltar, infime possession britannique dans la péninsule Ibérique. Son flic au visage pâle s’y confronte au masque féroce d’une certaine Europe.
Civilizations
Vers l’an mille : la fille d’Erik le Rouge met cap au sud. 1492 : Colomb ne découvre pas l’Amérique. 1531 : les Incas envahissent l’Europe. À quelles conditions ce qui a été aurait-il pu ne pas être ? Il a manqué trois choses aux Indiens pour résister aux conquistadors. Donnez-leur le cheval, le fer, les anticorps, et toute l’histoire du monde est à refaire. Civilizations est le roman de cette hypothèse : Atahualpa débarque dans l’Europe de Charles Quint. Pour y trouver quoi ? L’Inquisition espagnole, la Réforme de Luther, le capitalisme naissant. Le prodige de l’imprimerie, et ses feuilles qui parlent. Des monarchies exténuées par leurs guerres sans fin, sous la menace constante des Turcs. Une mer infestée de pirates. Un continent déchiré par les querelles religieuses et dynastiques. Mais surtout, des populations brimées, affamées, au bord du soulèvement, juifs de Tolède, maures de Grenade, paysans allemands : des alliés. De Cuzco à Aix-la-Chapelle, et jusqu’à la bataille de Lépante, voici le récit de la mondialisation renversée, telle qu’au fond, il s’en fallut d’un rien pour qu’elle l’emporte, et devienne réalité.
Pour se défendre dans un procès qu’il s’intente à lui-même, l’auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l’âge d’or d’un classicisme qui règne sur l’Europe à l’effondrement de ce «monde d’hier» si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon.
Mais les charmes d’une vie et les tourbillons de l’histoire ne suffisent pas à l’accusé :
« Vous n’imaginiez tout de même pas que j’allais me contenter de vous débiter des souvenirs d’enfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu’on appelle des Mémoires. »
Les aventures d’un écrivain qui a aimé le bonheur et le plaisir en dépit de tant de malheurs cèdent peu à peu la place à un regard plus grave sur le drame qui ne cesse jamais de se jouer entre le temps et l’éternité, et qui nous emportera.
Cet ouvrage est issu de l’expérience de terrain de l’auteur entre 2008 et 2010 au sein du Samu social Sénégal. En sa qualité de médecin, Clément Diarga Basse a côtoyé, fréquenté et discuté avec les enfants des rues. Il les a soignés, en particulier lors des maraudes. L’étude décrit le milieu de vie des enfants des rues ainsi que les affections auxquelles ils sont confrontés, favorisées notamment par le tabac, l’alcool, le chanvre indien ou les diluants cellulosiques. Ce livre est un plaidoyer en faveur d’une meilleure prise en charge des enfants des rues et d’une protection accrue par la loi.
Dr. Clément Diarga Basse, docteur en médecine, spécialisé en santé publique et en médecine du travail, est coordonnateur de la santé du personnel, dans une institution humanitaire internationale, pour une vingtaine de pays d’Asie et du Pacifique. Il a été lauréat de multiples programmes de perfectionnement, notamment au Burkina Faso, au Ghana, en Belgique, au Japon et aux États-Unis.
Cupidon a des ailes en carton
Vendu sans bandeau – Meredith aime Antoine. Éperdument. Mais elle n’est pas prête. Comédienne en devenir, ayant l’impression d’être encore une esquisse d’elle-même, elle veut éviter à leur histoire de tomber dans les mauvais pièges de Cupidon. Alors, il lui faut se poser les bonnes questions : comment s’aimer mieux soi-même, aimer l’autre à la bonne distance, le comprendre, faire vivre la flamme du désir ? Meredith pressent qu’avec ce qu’il faut de travail, d’efforts et d’ouverture, on peut améliorer sa capacité à aimer, son » Amourability « . Son idée ? Profiter de sa prochaine tournée avec sa meilleure amie Rose, pour entreprendre une sorte de « Love Tour ». Un tour du Moi, un tour du Nous, un tour de l’Amour. Aussi, afin de se préparer à vivre pleinement le grand amour avec Antoine, elle doit s’éloigner. Prendre le risque de le perdre pour mieux le retrouver. Ils se donnent 6 mois et 1 jour. Le compte à rebours est lancé, rythmé par les facéties de Cupidon. Meredith trouvera-t-elle ses réponses avant qu’il ne soit trop tard ?
Skidamarink
Deux informations incroyables se partagent l’actualité en cette année 2004 : le vol de la Joconde et l’enlèvement de Georges Steiner, magnat international de l’informatique et du multimédia.
Effarées, quatre personnes vont recevoir, à domicile, les morceaux découpés de la célèbre toile, accompagnés d’un message qui sonne comme un avertissement. Elles ne se connaissent pas entre elles et ont reçu l’ordre de se rejoindre dans une chapelle de Toscane.
Ainsi se retrouvent le professeur de génétique Magnus Gemereck, le prêtre Vittorio Carosa, la femme d’affaires Barbara Weber et l’ex-avocat Theo MacCoyle. La science, la religion, le business, la morale… les quatre maux de la société industrielle moderne ont donc été réunis par un mystérieux personnage. Pourquoi eux, et qui les a choisis ?
À quelques mois des élections présidentielles américaines, un Robin des bois moderne veut-il faire comprendre au monde que celui-ci court à sa perte, qu’il est temps de redresser la barre avant qu’il ne soit trop tard ?
Professeur de sciences économiques, ce jeune auteur de vingt-sept ans aborde dans son premier roman quelques grandes interrogations politiques et sociales : du droit à la santé et à l’avortement à la restriction des armes à feu en passant par la réglementation des manipulations génétiques ou la réduction du volume de rejet du gaz carbonique.
Un thriller positif et généreux.
Coule la Seine
« Ton collègue blond est assez emmerdant mais je l’aime bien, et puis il est généreux. Il se pose des questions sans fond, il s’inquiète et ça fait le bruit des vagues. Toi en revanche, tu fais le bruit du vent. Ça se voit à ta manière de marcher, tu suis ton souffle. Ton ami blond voit une flaque. Il s’arrête, examine la chose et il la contourne, il prépare bien son affaire.
Toi, tu ne vois même pas cette flaque mais tu passes à côté sans le savoir, au flair. Tu piges ? T’es comme un magicien… »
Il a raison ce clochard, le commissaire Adamsberg est un véritable magicien. Trois nouvelles pour le prouver, trois enquêtes du commissaire, à Paris, là où coule la Seine.
Une vie de Pintade à Beyrouth
A Beyrouth, les pintades ont du vent dans les voiles, des talons vertigineux, des griffes manucurées en toute saison. Ici, être belle est un devoir. Jonglant habilement entre toutes les influences culturelles, elles chérissent leurs mezzés autant que leurs smoothies. Et quand elles ont fini de se demander qui elles sont exactement (chiites ou maronites, de la montagne ou de la plaine, du Nord ou du Sud), elles se retrouvent sur la Corniche, sur le front de mer, pour voir autant que pour être vues. Émancipées et pleines de tabous, féminines et militantes, superficielles et courageuses, les habitantes de Beyrouth sont pétries de contradictions. Femmes soumises, les Libanaises ? Sûrement pas ! Dans une ville sous tension qui risque de déraper à tout moment, être une pintade est une déclaration de guerre à la guerre. Ce livre est à la fois une étude de mœurs, une galerie de portraits, une mine de conseils et de bonne adresses.
L’âge d’or
Fin des années 1960. Rock et pattes d’éph, insouciance et soleil sur la peau satinée des femmes. Ce sont les derniers jours de l’âge d’or du Liban, mais personne ne le sait encore. Certainement pas Georgina, jeune chrétienne à la beauté troublante. Ni Roland, son premier amour, qui la guette au bord d’une piscine, dans cette torpeur suave où s’agite leur groupe d’amis noceurs, à l’ombre des conversations d’adultes et des turbines d’avion – grondement de la terreur à venir. Pendant ce temps, Ali Hassan Salameh, fils d’un leader historique palestinien, s’apprête à prendre les armes. Il deviendra l’homme le plus beau et le plus dangereux du Moyen-Orient. En traçant les destinées de Georgina, devenue Miss Univers, idole chérie d’un peuple enfantin, et d’Ali Hassan, chef de guerre musulman recherché de tous et surtout du Mossad, Diane Mazloum signe une fresque vibrante qui nous emporte au cœur des années 70 et de la guerre civile libanaise. Georgina est l’histoire d’un amour, d’une famille, d’un pays, dans la fièvre d’une époque où l’on se déchire entre frères. La tragédie d’un peuple pour qui rien ne sera jamais plus comme avant.