
Très bon état – 4 volumes
Vol. 1 (1920-1940) Il couvre les années de formation où Eric Blair devient G. Orwell, et se prépare à travers ses séjours parmi les vagabonds, puis son engagement en Espagne en 1936, à devenir le défenseur des valeurs de l’homme ordinaire contre les intellectuels gagnés au totalitarisme. Véritable autobiographie.
Vol. 2 (1940-1943) Il couvre la période 1940-1943 et porte principalement sur la situation et l’attitude de la Grande-Bretagne durant la guerre, sur le blitz et la menace d’une invasion allemande contre laquelle les Anglais durent se prémunir, et sur l’espoir d’Orwell de voir s’organiser, à la faveur des circonstances, une défense populaire sur le modèle des milices espagnoles.
Vol. 3 (1943-1945) Il couvre la période 1943-1945. En novembre 1943, Orwell a démissionné de la BBC et il commence à écrire sa fable totalitaire La Ferme des animaux. Il prend la direction des pages littéraires du journal socialiste Tribune ; grâce à Aneurin Bevan, toute liberté lui est laissée, en particulier à propos de l’U.R.S.S., de s’écarter de la ligne politique du journal. Parallèlement, à l’occasion d’essais sur l’autobiographie de Salvador Dali ou les romans de James Hadley Chase, par exemple, il revient sur des thèmes qui lui sont chers : la destruction de la morale commune et le nihilisme propre à l’âge totalitaire…
Vol. 4 (1945-1950) Il couvre la dernière période de la vie d’Orwell, celle où, étant enfin libéré de ses pressants soucis d’argent par le succès d’Animal Farm, il doit maintenant lutter contre la maladie pour terminer 1984. On trouvera là recueillis certains de ses essais les plus connus, sur Gandhi, Burnham, Les Voyages de Gulliver ou le pamphlet contre Shakespeare commis par Tolstoï … Quant aux nombreuses lettres, elles nous éclairent sur bien des aspects de la vie d’Orwell à cette époque : ses relations avec ses amis (dont Arthur Koestler), avec son fils adoptif, son installation dans l’île de Jura, au nord de l’Angleterre, enfin sa maladie et ses séjours répétés à l’hôpital, jusqu’à la fin.
D’excellente famille
« Non seulement Jésus était le Fils de Dieu, mais il était d’excellente famille du côté de sa mère. » Monseigneur Hyacinthe-Louis de Quélen, archevêque de Paris de 1821 à 1839. 1964 : les Le Bléveau vivent paisiblement sur leurs terres dans le respect de leurs traditions. Ainsi, Octave et Marc-Aurèle perfectionnent-ils leur swing sur les greens d’un cousin écossais tandis que leurs sœurs, Suzanne et Fiona consacrent leurs loisirs aux œuvres de charité de tante Berthe. Les jeunes gens bien nés de leur génération se posent alors peu de questions. Leur existence ne comporte que des devoirs : honorer Dieu, servir la France, montrer l’exemple. Plus pour très longtemps… En quelques années, sous leurs yeux incrédules, une série de tremblements de terre secoue l’ordre ancien. Une société nouvelle émerge où l’argent prime sur la naissance, l’arrivisme sur les bonnes manières, l’individu sur l’intérêt général et la jouissance immédiate sur le Salut éternel !
La première guerre mondiale a acquis son surnom de « Grande Guerre » de par la multitude de ses théâtres d’opérations mais aussi par la diversité des troupes participantes. Des hommes de tous les continents y ont pris part du fait des alliances et des empires coloniaux de l’époque. C’est le cas de la France qui a fait appel aux troupes d’outre-mer, et en particulier celles d’Afrique subsaharienne connues sous le nom de Tirailleurs sénégalais bien que provenant de toutes les colonies d’Afrique occidentale et équatoriale. Mais que savons-nous de ces combattants ? En général peu de choses. Ces soldats étaient pour la plupart illettrés et les seuls courriers qui parvenaient aux familles étaient rédigés par des « écrivains publics » et ne donnaient que des informations élémentaires. Même après leur retour au pays, il est rare que l’on ait transcrit ou enregistré leurs souvenirs. À toute règle, il existe des exceptions et c’est le cas des Lettres de cet ouvrage qui rassemblent les correspondances adressées par des instituteurs, anciens élèves de l’École Normale de Saint-Louis du Sénégal, à l’un des leurs, Diawar Sar, qui, réformé, n’avait pas été mobilisé. La commémoration du Centenaire de la Grande Guerre est l’occasion de présenter ce témoignage rare, de se mettre à l’écoute de ces « poilus sénégalais » et de leur rendre hommage.
J’vous ai apporté mes radios
Le revoilà, ça y est ! Plus besoin de s’enfermer dans les toilettes, portable coupé et poste de radio sur les genoux branché sur France Inter entre 12h15 et 12h35 pour retrouver le chouchou des auditeurs (et le nôtre !), Guy Carlier. Cette fois, il nous a “apporté ses radios”. Chroniques faites pour France Musiques ou pour l’émission du “Sept-neuf” de France Inter entre janvier et juin 2002, on retrouve ce qui fait le talent (génial) de Carlier : un humour décalé, humain, acide et grinçant selon qu’il s’attaque à un “jeune madeliniste” ou qu’il raconte Marguerite dans sa maison de retraite. Car Carlier, ne nous y trompons pas, est un tendre humaniste. Un bon, un gentil, un humain exigeant. Sa colère devant le cynisme de certains est à la hauteur de la poésie acide devant d’autres, plus fragiles. Certaines lettres sont de véritables nouvelles. Derrière toutes, il y a l’amour. Des autres, des femmes, de la vie. On croise Marianne Faithfull ou Pierre Boulez, on rit des paroles des chansons d’Obispo ou de Marc Lavoine, décortiquées par un Guy en grande forme. On pleure devant l’organiste monsieur Minois ou devant Yvette du café-tabac d’Argenteuil. Bref, on vit, on rit, on réfléchit. Et on découvre une plume véritable, touchante et une dédicace à son papa…
Journal d’un bourgeois de Paris
Ce journal a été tenu entre 1405 et 1449 par un Parisien, sans doute un chanoine de Notre-Dame et un membre de l’Université. Vivant, alerte, souvent saisissant, il offre un précieux témoignage sur la vie quotidienne et les mouvements d’opinion à Paris à la fin de la guerre de Cent Ans, au temps des affrontements entre Armagnacs et Bourguignons, au temps de Jeanne d’Arc. Publié intégralement pour la première fois depuis plus d’un siècle, ce texte, écrit dans une langue facile, n’est pas traduit, mais la graphie en est modernisée et il est accompagné de notes très nombreuses dues à l’une des meilleures historiennes de cette période.
Lettres à son frère Théo
Ces lettres incomparables – des récits, des aveux, des appels – sont nécessaires pour découvrir le vrai Van Gogh devenu mythe… Il n’est pas un peintre fou. Au contraire, solitaire, déchiré, malade, affamé, il ne cesse d’écrire, lucide, comme il traque la lumière.
Dans la si pertinente collection “Votre auteur préféré”, une biographie épistolaire d’un grand de l’illustration, de la jeunesse et de la BD. “C’est magnifiquement original, des conversations, des images, des photos, j’ai adoré”.
Salué en Occident comme le plus grand écrivain russe vivant, prix Nobel de littérature en 1970, consacré par la publication simultanée dans les pays occidentaux d’Août quatorze, A. Soljénitsyne demeure persécuté en URSS où ses oeuvres interdites circulent clandestinement.
Voici recueillies ses lettres de protestation à l’Union des écrivains soviétiques et le compte rendu qu’il a rédigé de sa comparution devant elle : une des plus sinistres tragi-comédies qu’on puisse lire. En annexe à ce recueil figure le texte du discours que Soljénitsyne a écrit, mais n’a pu prononcer, à l’occasion du prix Nobel.
Lettres choisies
Madame de Sévigné nous raconte son temps à travers les lettres qu’elle adressa à sa fille (deux tiers de ses lettres), ainsi qu’à divers personnages. Une chronique fort intéressante de la seconde moitié du XVIIe siècle. Vous sont proposées ici quatre-vingt neuf lettres parmi ses plus connues, dans l’édition de Saint-Beuve, publiée par Garnier Frères en 1923.