
Peintures
Après un long séjour en Polynésie qui lui a inspiré Les Immémoriaux, Victor Segalen (1878-1919) part pour la Chine en 1909, à la recherche de formes nouvelles : il projette d’écrire un essai sur la peinture chinoise. Il découvre vite que les tableaux anciens ont disparu… Avec Peintures, c’est la seule magie des mots qui recrée les visions d’un monde rêvé. Dans cette œuvre sans précédent dans notre littérature, influencée par le taoïsme, » tout est mouvement, tout est spectacle impalpable « .
En sillonnant les îles et le littoral de la lagune de Venise, Vincent Brunot a su restituer les couleurs changeantes et les paysages insolites de cette petite mer intérieure. Son carnet de voyage nous fait découvrir ces lieux moins connus qui émergent çà et là comme les fragiles témoins d’une authentique vie vénitienne.
Les cinq cents kilomètres carrés qui s’étendent de la pointe de Granville à la pointe de Cancale sont soumis à des marées parmi les plus fortes du monde. Des centaines de milliers d’oiseaux en hivernage ou en migration séjournent sur la Baie. Le Conservatoire du littoral a engagé un programme d’acquisition des sites les plus fragiles et les plus menacés de la Baie pour en assurer une protection définitive. Alan Johnston, remarquable illustrateur, passionné d’ornithologie, a séjourné plus de trois mois dans la Baie pour y arpenter inlassablement la grève, observer le ciel et attendre les lumières idéales. Il nous offre ici un descriptif somptueux de tous les habitants de la Baie : patelles, bigorneaux, vanneaux huppés, chevaliers arlequins, moutons de prés-salés, crapauds calamites, bernaches cravants sont ici restitués avec charme et précision. Le but de l’auteur est clair : contribuer par le dessin et la légende à mieux faire comprendre et aimer cette magnifique Baie et sa nature sauvage.
Jeune illustrateur de talent, Stéphane Girel sait capter en un clin d’oeil l’ambiance, le détail, le caractère particulier d’un site ou d’un paysage. La légèreté de son trait et l’harmonie de ses couleurs donnent à ses dessins un charme et une émotion particuliers. Son carnet du littoral sur la presqu’île de Saint-Tropez nous invite à découvrir une nature sauvage et préservée à quelques lieux de plages surpeuplées et de marinas ordinaires. Stéphane Girel, en parcourant le littoral, de La Croix Valmer à Ramatuelle, de pointe rocheuse en plage de sable fin, sur les sentiers ombragés ou au sommet des collines, nous offre un florilège de panoramas, de points de vue, d’ambiances, de détails inattendus et pittoresques sur les sites protégés par le Conservatoire du littoral ; sans oublier, bien sûr, quelques escapades alentour, au hasard des routes et des chemins, à la découverte de villages qui savent encore garder hors saison leur charme et leur authenticité.
Carnets du littoral – L’Île de Ré
Les bateaux à fond plat, les grands râteaux des cueilleurs de sel, le détroquage des huîtres, la marée, les odeurs de goémon, le parfum de la lande font partie de l’univers de Vincent Brunot. Ce carnet de croquis est pour lui l’occasion de nous faire découvrir ce qu’il aime : un certain art de vivre, une façon de contempler l’Océan. Tous les amoureux de l’île de Ré, ceux des îles et de la mer en général, savoureront ses croquis comme ils savourent un plateau de fruits de mer en rentrant au port. Ils y redécouvriront avec bonheur les cirés des pêcheurs et des ostréiculteurs, mais aussi les maisons blanches qui captent si bien les lumières chaudes de l’après-midi. Il nous invite également à parcourir toute une mosaïque de sites et de milieux protégés par le Conservatoire du littoral qui poursuit patiemment ses acquisitions pour assurer la pérennité et la qualité des sites qui donnent à l’île de Ré cette poésie à nulle autre pareille.
Rubrique-à-brac – Tome 6
Chez Gotlib, l’humour est une affaire très sérieuse. Et si possible à traiter sous tous ses aspects… Les hilarantes Rubriques-à-brac, la bible de l’humour, en sont les exemples les plus démonstratifs, sans oublier Les Dingodossiers, Les Trucs-en-vrac, Les Cinemastock, etc. Attention : la lecture assidue de ces albums peut provoquer des crises de fous rires aiguës. On vous aura prévenu.
Peinture sur Porcelaine
Prenez vos pinceaux et vos couleurs pour personnaliser votre vaisselle blanche. A l’origine, la peinture sur la porcelaine était réservée aux initiés. Après l’application des couleurs il fallait passer votre porcelaine dans un four spécial atteignant de hautes températures. Aujourd’hui les contraintes techniques ete matérielles se sont simplifiées, les peintures peuvent être passées en cuisson dans un four ménager et elles résistent au lave-vaisselle. Les adeptes de cette pratique se multiplient et la demande en matière de modèles ne cesse de croître. C’est ce que propose cet ouvrage ! Plus de 60 projets répartis en 6 thèmes : Dans la tradition de Limoges, Inspirations japonisantes, Images naïves et tendres. Comme des planches botaniques, Motifs ethniques et traditionnels, A la manière des faïences d’art. Chaque partie propose 3 à 4 séries afin de réaliser des ensembles complets comme un service de table, un service à café ou à thé, etc. Les thèmes classiques sont réinterprétés avec bonheur et permettrons aux artistes expérimentés d’explorer de nouvelles voies. Ces nombreuses propositions sont accompagnées d’explications claires et détaillées ainsi que de gabarits qui faciliteront l’application des motifs.
Kalidou Kassé, surnommé le pinceau du sahel, est l’artiste peintre sénégalais d’origine peuhle qui évoque l’univers paisible et romantique du quotidien des sociétés africaines du Sahel. Formé à la Manufacture Sénégalaise des arts décoratifs de Thiès, Kassé se démarque de « l’École de Dakar », initiée par le poète-président Léopold Senghor, sous l’influence de l’art abstrait occidental. Son style unique aux personnages filiformes et aux couleurs vives et chatoyantes décrit un monde poétique et enchanteur peint avec un souci constant pour les formes, les détails et les couleurs. D’un point de vue historique, il est celui (à travers sa vie et son œuvre) qui a subtilement su marier et harmoniser l’art pictural occidental avec l’esthétique africaine qu’il a hérité de sa famille de tisserands. En refusant la représentation imposée par l’art occidental, il réaffirme ses formes propres et uniques, une authenticité qui annonce l’art d’un monde naissant qui n’abandonne pas son passé.
En écoutant Cézanne Degas Renoir
Ambroise Vollard, célèbre marchand de tableaux, voyait mieux et plus loin que les autres; c’est ainsi qu’il découvrit et exposa Cézanne, Gauguin, Van Gogh, Picasso… Confident partageant la vie, le travail de génies souvent inconnus ou méprisés à l’époque, il savait aussi se taire et dresser l’oreille. En écoutant Cézanne, Degas, Renoir est donc un témoignage capital sur l’histoire de la peinture. Une suite de traits, de souvenirs, d’attitudes, racontés en toute liberté, qui éclairent les atmosphères, les mécanismes de création de ces trois artistes, la genèse de leurs ouvres, l’intimité de leur atelier. On s’y croirait. Vollard, lui, y était, qui livre ici à sa façon… une œuvre d’art.
La lumière et la couleur
Six textes non publiés du vivant du peintre qui complètent notre connaissance de la pensée, de la pratique pédagogique et de l’oeuvre peint du créateur du suprématisme. Textes manifestes, analyses philosophiques et picturales du problème de la lumière et de la couleur.
Mouhamadou Dia – Corps célestes
Catalogue de l’exposition du peintre au Musée Théodore Monod d’Art Africain de Dakar, du 8 au 22 novembre 2022.
« Les cimaises du musée Théodore Monod de l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) abritent, depuis hier, l’exposition de 26 œuvres du peintre Mouhamadou Dia. Intitulée »Corps célestes », l’exposition met en exergue différentes facettes de la lutte. Des prises (caxabal, japanté, soll, weyeule, rignane, songo, etc) au mystique (debadeb, kharfafoufa) en passant par l’aspect culturel (tuss, nguemba li, etc.) tout y passe. Le vernissage a eu lieu hier en présence du ministre en charge de la Culture sortant Youssou Ndour. Lequel a reconnu que cette exposition a plongé les visiteurs dans toutes les facettes de la lutte avant de la qualifier de »fantastique ». A juste raison. »
Tout Daumier – La peinture
Le peintre, sculpteur, lithographe français Honoré Daumier naît à Marseille le 26 février 1808, de Cécile-Catherine Philip et de Jean-Baptiste Daumier, vitrier. Honoré Daumier est l’un des caricaturistes les plus mordants de tous les temps. Il décède à Valmondois en février 1879. Les ambitions littéraires du père déterminent l’installation de toute la famille à Paris, en 1816.
Honoré Daumier, est embauché en 1820 dans le cabinet d’un huissier pour un emploi temporaire de « saute-ruisseau », soit l’équivalent du garçon de courses. Le souvenir de ce Petit Clerc, coiffé d’un chapeau haut-de-forme, sera évoqué plus tard par Daumier dans sa première lithographie de la série des Types Français (1835-1836). Sans esquisser un autoportrait, il semble vouloir symboliser son entrée dans la vie active, quelque peu apparentée à une introduction dans le grand théâtre de la vie.
Tout Canaletto
Cette collection est un outil indispensable pour tous ceux qui s’intéresse à la peinture. En format de poche, elle présente l’œuvre complète des plus grands peintres. Introduction brève et claire. Reproductions en couleurs, en noir et blanc, de nombreuses planches, commentées et interprétées en détail.
Quel que soit le thème abordé, quel que soit le prétexte de la composition, c’est toujours Venise qui est le véritable sujet de la toile de Canaletto, une Venise de pierre et d’eau, habitée par des êtres sans visage, vus de préférence de dos, que rien ne vient distraire dans leur rêverie. L’artiste a voulu donner de sa ville une image définitive dont la parfaite objectivité lève en chacun les émotions du souvenir.
48 planches en couleurs – 118 illustrations en noir et blanc.
Tout Botticelli
Cette collection est un outil indispensable pour tous ceux qui s’intéresse à la peinture. En format de poche, elle présente l’œuvre complète des plus grands peintres. Introduction brève et claire. Reproductions en couleurs, en noir et blanc, de nombreuses planches, commentées et interprétées en détail.
Un symbolisme médiéval tragique, l’influence des prédications de Savonarole, des mythes païens revus par l’humanisme de la cour de Laurent de Médicis, tel est l’art paradoxal de Sandro Botticelli (1445-1510). Sa peinture reflète d’une manière dramatique le conflit de l’ancien et du nouveau, du Moyen-âge et de la Renaissance, de la philosophie et de la religion.
48 planches en couleurs – 202 illustrations en noir et blanc.
Cette association permet aux Artistes peignant de la bouche et du pied de ne pas dépendre de l’autonomie publique, mais surtout elle leur donne le sentiment d’être, de par leur propre force, des membres actifs de la société capable de se créer eux-mêmes une existence.
C’est le cliché sépia d’une Anglo-Polynésienne, acheté aux enchères par l’auteur, qui le pousse à partir, soudain, sur les traces de Paul Gauguin. Qui était cette jolie vahiné ? Et surtout pour quelle raison l’artiste peignit-il le visage cireux de son fils, Aristide, dit Atiti, le jour de sa mort à Papeete ? Quelle blessure intime ce tableau ravive-t-il chez Jean-Luc Coatalem ? Commence alors une traque, minutieuse mais fulgurante, où l’on comprendra que Gauguin, « Inca » halluciné, « Péruvien à la bourse plate », fuit la réalité pour se trouver lui-même, renverse tous les clichés sur l’exotisme, à en perdre la raison, jusqu’au fonds du puits du Jouir. Voici une enquête, spirituelle, humaine, géographique. Un voyage au long cours en Bretagne, Hollande, Danemark, Panama, Martinique, Tahiti, et les lointaines mers du Sud, avec pour compagnons les peintres, les créanciers, les marchands du culte, les vahinés, l’océan, et au bout la solitude. Quel est le vrai Gauguin ? Un affairiste courant après la vente ? Un égoïste pourtant père de famille, abandonnant ses cinq enfants à Copenhague ? Un mystique réconcilié avec lui-même, peintre apaisé, dont la main fut guidée par les dieux maoris ? Un morphinomane des îles Marquises ? « Où irons-nous demain, nous qui désirons sans fin ? »
Marie Laurencin
Introduite, dès sa première participation au salon d’Automne en 1907, dans les milieux d’avant garde, autour de Picasso, Braque, Max Jacob, André Salmon, le Douanier Rousseau, puis une intime du Bateau Lavoir grâce à sa liaison avec Apollinaire, Marie Laurencin (1883-1956), assiste de très près à l’éclosion du cubisme. Ce milieu montmartrois, elle l’immortalisera à travers deux portraits de groupes dont le célèbre Apollinaire et ses amis (1912). Du cubisme elle retiendra la simplification des formes mais qu’elle adapte, avec un sens inné du portrait classique et une modernité soutenue, dans une palette en camaïeux de gris, bleus et ocres, cernés de noirs. Elle participera ainsi à la Maison cubiste, exposera aussi bien au salon qu’à l’Armory Show. Au lendemain de la Première Guerre, elle s’inscrit avec aisance dans le goût décoratif du temps, dans un genre maniériste et bientôt suave aux tons pastels, empreints de rêverie, privilégiant les sujets féminins et l’évocation de l’enfance. En même temps, elle s’affirme comme la portraitiste à la mode d’une société choisie où règnent la Baronne Gourgaud, la Comtesse Etienne de Beaumont ou Lady Cunard, entourées d’amis masculins dont Jean Cocteau (portrait de Coco Chanel, Nicole Groult) et comme décoratrice, en particulier pour les Ballets russes de Diaghilev (les Biches) et ceux de Roland Petit. Son art gagne encore en simplicité et en discrétion, réduit bientôt aux jeux des courbes et à l’alliance harmonieuse et douce des verts, des roses et des bleus. Cet itinéraire très personnel est reconstitué à travers 70 peintures et une vingtaine d’aquarelles dont la majeure partie en provenance du musée Marie Laurencin à Tokyo fondé en 1985 par Masahiro Tokano et dirigé par Hirohisa Takano-Yoshizaw. En coédition aec le musée Monet-Marmottan.
Le cheval vu par les peintres
Le cheval accompagne depuis si longtemps nos réalisations humaines, participe depuis si longtemps à notre paysage familier que nous ne songeons plus à nous étonner de sa présence constante dans l’histoire de l’art. L’impensable, finalement, aurait été qu’il n’y figurât pas ou qu’il y figurât moins.
Claude Monet – Nymphéas
Cet ouvrage autour des Nymphéas de Claude Monet conçu par Pierre Georgel, l’ancien directeur du musée de l’Orangerie, est la synthèse de ce monumental travail, le dernier du peintre, sans doute – parce qu’il est l’aboutissement de toute une vie de recherches –, le plus intéressant et, à coup sûr, le plus abouti. Dès les premières séries de tableaux où le regard embrasse le bassin dans on entier, parfois avec le fameux pont japonais, Monet aboutit à une vision de plus en plus en profondeur, s’approchant peu à peu de la surface de l’eau pour finir par ne plus en saisir que des extraits, des all over qui le mènent aux portes même de l’abstraction.
Claude Monet et Giverny
Ce beau livre ou crée par Claude Monet entre 1883 et 1926, pour lequel il avait donné tous ses soins, tout son amour, toute son attention et dont il était si fier. Rien pour lui ne comptait plus que ce jardin. Dés le début de ce siècle, ce jardin était déja célèbre et les quelques privilégiés qui y étaient reçus contemplaient religieusement ce jardin composé par un grand artiste pour le plaisir de l’oeil.
Peint pour le réfectoire du convent de santa Maria dei Servi de Venise en 1570-1573, Le Repas chez Simon fut offert en 1644 à Louis XIV par la Sérénissime République en gage d’amitié entre les deux États. (…) Transféré au musée du Louvre en 1832, Le Repas chez Simon ne regagna Versailles qu’en 1961 (…). Malgré une restauration importante en 1948 et deux nettoyages superficiels par la suite, le tableau, obscurci notamment par des vernis épais, nécessitait une intervention fondamentale. Celle-ci a débuté en 1994 et s’est achevée cette année [1997].
Dans ce livre, construit autour de diptyques photographies/peintures «suwers», Michel Renaudeau révèle entre elles de troublantes ressemblances.
Cézanne – « Puissant et solitaire »
Découvertes Gallimard / Peinture – «Je vous dois la vérité en peinture et je vous la dirai.» Cézanne a fait de la peinture l’unique préoccupation de son existence. Ni misère, ni vie de bohème, il a vécu seul, entretenu par son père, à Aix-en-Provence ou à Paris, acharné à «réaliser ses sensations», à obéir à la logique des couleurs, à conquérir un nouvel espace. Décriée et incomprise, l’œuvre de Cézanne a imposé une nouvelle vision du monde dont se nourrit l’art du XXe siècle.
« Considéré comme le chef de file de la peinture abstraite au Sénégal, Souleymane Keita est né en 1947 à Gorée, l’île au large de Dakar. Son travail ? Une peinture africaine, certes, là où rythmes et rites se confondent dans les subtilités d’une vue intérieure, mais en rien « locale » : un élargissement de la vision et, par là, de l’expérience humaine. »
Les orientalistes de l’école italienne
Plus de cent cinquante artistes de l’École orientaliste italienne sont illustrés en monographies complétées par leurs expositions et par un index bibliographique individuel. Leurs œuvres, qui sont plus particulièrement des aquarelles, démontrent la féconde imagination de ces peintres, dont certains ont voyagé en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, mais qui pour la plupart n’ont travaillé qu’en « chambre ». Ce livre a pour objet d’éclairer le grand public, comme les collectionneurs, sur les différents aspects de cet art italien qui trouve ses sources à la Renaissance.