Castro est mort
Pourquoi va-t-on à Cuba ? Pour le soleil ? Le rhum ? Les Chevrolet d’époque ? Pour la magie de la salsa et de la rumba ? Pour la barbe de Fidel et le cigare du Che ? Sans doute un peu pour tout ça, et le narrateur de ce livre n’échappe pas à la règle. Lorsque son avion atterrit à l’aéroport José Marti, la température extérieure est de 27°C, c’est le printemps, et il pense bien poser le pied au Paradis. Au même moment pourtant, La Havane est le théâtre d’une importante répression policière. Des dizaines de dissidents sont arrêtés, mis au secret et en moins d’une semaine condamnés à de très lourdes peines de prison. Parmi eux, Juan Valero, qui après avoir été l’un des fils adulés de la Révolution, est peu à peu devenu la figure exemplaire de l’opposition et l’ennemi à abattre. À travers son histoire, ce sont les cinquante dernières années de l’île qui défilent, rythmées par les ultimes tours de chant des papys de la musique cubaine : Célia Cruz, Compay Segundo ou encore Ibrahim Ferrer. Didier Goupil est l’auteur de plusieurs romans aux éditions du Serpent à plumes, dont les remarqués Femme du monde et Le Jour de mon retour sur Terre.
Les survivants
Le 13 octobre 1972, un bimoteur affrété par de jeunes Uruguayens étudiants et rugbymen s’écrase dans la Cordillère des Andes. Les autorités sont contraintes d’abandonner toute recherche au bout de huit jours. C’est alors que les trente-cinq survivants de l’accident prennent la décision de découper et de manger leurs camarades morts. Seize survécurent. C’est cette aventure que Piers Paul Read publia chez Grasset en 1974.
Tout n’est pas foutu !
Jean-Marc Sylvestre livre un témoignage plus que jamais vivant face au tabou intime. Le journaliste raconte sans fard et avec un humour ravageur ses années de galères d’homme. Une épreuve qui lui a permis de ressusciter sa libido.
Jean-Marc Sylvestre nous donne une formidable leçon de vie. Avec courage, il démontre qu’on peut passer la barre des soixante-dix ans et redécouvrir les plaisirs de la chair. Il a réussi à vaincre les obstacles du désir et à retrouver le goût de la vie. Plus qu’un témoignage sur le cancer de la prostate, son livre est un manuel de combat pour surmonter les affres du vieillissement et le déclin annoncé de sa sexualité.
Jean-Marc Sylvestre a dirigé pendant 20 ans le service économique de TF1 et de LCI. Loin de la lumière des plateaux de télévision, le journaliste raconte pour la première fois son combat caché face à la maladie et les recettes qu’il a puisées dans cette épreuve pour surmonter les turpitudes du désir
Le 29 septembre 2000, l’Intifada al-Aqsa fait sombrer les populations palestinienne et israélienne dans l’une des plus effroyables périodes du conflit. La région bascule dans un cycle infernal de violences quotidiennes, qui causent la mort de 3 839 Palestiniens et 1 070 Israéliens (p. 346). L’économie n’est pas épargnée, surtout dans les Territoires occupés : 70 % des Palestiniens vivent sous un seuil de pauvreté fixé à deux dollars par jour, et près de 15 % des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition grave (p. 341). Comment une situation si catastrophique a-t-elle pu se produire ? C’est à cette question que tente de répondre Charles Enderlin dans Les années perdues. Intifada et guerres au Proche-Orient 2001-2006, qui s’inscrit dans la chronologie de son récit sur le conflit israélo-palestinien après, Le rêve brisé. Histoire de l’échec du processus de paix au Proche-Orient 1995-2002 (Paris, Fayard, 2002), et Paix ou guerres. Les secrets des négociations israélo-arabes 1917-1995 (Paris, Fayard, 2004).
Haagar
Ce récit présente une expérience limite des espaces a sphériques. Précipité d’une topologie lacanienne le système spatial et poétique institué ouvre à chacun ses emblaves : pratique de ceux qui s’emblent au bord du trou, et bravent sans détour l’accroche du corps à sa langue, réseaux de densités variées, décollement du leurre, abra-sion du sens, en intension ou extension selon les nécessités du vortex. Le style traverse les épisodes avec une sensualité de crampe nocturne, le ravissement direct subvertit toute tentative de savoir. Reste Haagar seul, sans psychologie ni réalité.
Ecrire pour quelqu’un
L’inexprimable bonheur de l’enfance, celle-ci sublimée peut-être, avec l’immense bonté qu’eurent mes parents pour moi, c’est ce bonheur trop lourd à surmonter dans le souvenir laissé qui, par les trouées du temps pour peu que je m’y plonge, me sert de patrie. L’apaisement des sanglots rend l’ancienne douceur. Elle allège le sentiment d’exil éprouvé, comme en pension autrefois, quoique d’un poids beaucoup moins grave, et par intermittence. Elle renaît pour quelques instants, cette douceur dont on sanglote, épanchant son baume sur une journée entière avant de s’évanouir avec le sommeil. C’est un fantôme qui revient, mais un fantôme bienveillant, sans linceul, tout sourire. Néanmoins, le sommeil ouvre des brèches. Dans En marge des nuits, J.-B. Pontalis, chez qui perçait une inquiétude aiguë à l’égard de l’éphémère, note que « le rêve est mémoire, résurrection, par bribes, du passé il nie l’effacement, l’irréversibilité du temps, conjure l’oubli des morts ». Les sanglots sont comme les rêves, une permanence de la mémoire, conjurant l’oubli des morts. On apprend cela quand on grandit.» Jean-Michel Delacomptée.
Contes à offrir
Ces contes se particularisent pour chacun. le lecteur qui offre peut écrire un prénom, de sa main, pour dédier l’un ou l’autre de ces récits.
A mon frère qui n’est pas mort
Le comédien et chanteur Philippe Léotard ne se laisse pas oublier. Sa voix de râpe et de scie, son visage raviné, ses yeux bleus, ses blessures. Cet homme, disparu le 25 août 2001, n’est pas mort : du moins, pas dans nos mémoires. François Léotard, dans un livre déchirant et personnel, apostrophe le frère perdu, mène l’enquête à mi chemin entre la biographie et la lettre, l’amour et le chagrin, la pudeur et l’impudeur.
L’adolescent trop brillant, le ministre de la défonce. le clown suicidaire qui parlait aux enfants et à toutes les femmes, le comédien sur les tréteaux en 1968 ou l’acteur primé qui perdait son César, l’amant quitté, le père fugueur, le compagnon à la mélancolie alcoolisée d’un Coluche ou d’un Patrick Dewaere, l’amoureux des mots, l’homme libre jusqu’à se brûler, l’homme qui s’échappe toujours. Il était tout cela à la fois. L’auteur nous dévoile ici l’essentiel : Il avait inversé sa vie. Il avait commencé comme un grand et vers la fin, il avait écrit avec son doigt sur le sable : j’ai mis tant de temps à devenir enfant.
A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie
Dans ce premier tome d’une trilogie autobiographique consacrée au sida, Hervé Guibert raconte son existence depuis qu’il a été contaminé par le virus, les progrès insidieux de la maladie, le cruel espoir et la déception causés par les promesses d’un ami, Bill, de lui sauver la vie. Paradoxalement, le vrai ami, dans ce récit, n’est pas Bill (celui auquel le titre fait référence) mais Muzil, un philosophe réputé et plus âgé, également homosexuel, qui meurt du sida, préfigurant la mort à venir du narrateur. Bill promet à Guibert qu’il va lui permettre de bénéficier d’un miraculeux traitement venu des États-Unis. De même que je n’avais avoué à personne, sauf aux amis qui se comptent sur les doigts d’une main, que j’étais condamné, je n’avouai à personne, sauf à ces quelques amis, que j’allais m’en tirer, que je serais, par ce hasard extraordinaire, un des premiers survivants au monde de cette maladie inexorable Le remède miracle n’existe pas et Guibert est abandonné par Bill. Au-delà d’un témoignage poignant et dramatique sur le sida, l’amitié et la mort, ce roman frappe par la force et la beauté de son écriture, dans une évidente violence contenue.
Plume à la main ou caméra au poing, Hervé Chabalier couvre toutes les guerres depuis plus de trente ans. Dans ce livre, il a choisi de raconter la sienne, contre l’alcool. Les drames d’une vie, ses succès et ses belles aventures, l’envoûtement et le dégoût provoqués par cette maîtresse insatiable et destructrice, ses défaites et sa victoire sur lui-même. Un récit intime, mais aussi le journal de bord très concret d’une cure réussie. Ce témoignage se lit comme un immense cri d’espoir offert à toutes celles et ceux que.
Conseils d’amie à la clientèle
Cette fois, Anna Sam passe de l’autre côté. Ce n’est plus son expérience de caissière qu’elle nous raconte, mais son expérience de cliente dans les grandes surfaces. Saura-t-elle déjouer tous les pièges que nous tendent les responsables de rayons ? Parviendra-t-elle à faire son choix entre les 101 variétés de yaourts nature ? Et quand son caddie entrera en collision avec celui d’une honnête ménagère qui ne demandait rien à personne, pourra-t-elle s’en Sortir Sans appeler les pompiers?
Les aquariums de Pyongyang
Avec le récit de son adolescence en Corée du Nord, Kang Chol-Hwan apporte un témoignage édifiant. Il nous rappelle d’abord combien ce pays, au-delà de ses tentatives actuelles d’ouverture avec sa grande soeur du Sud, reste dominé par un régime stalinien grotesque et sanguinaire. Ensuite, par la forcedu récit, il contribue à enrichir nos bien maigres connaissances de la société nord-coréenne : sa violence sociale, les rapports hommes-femmes, l’endoctrinement quotidien y sont ainsi minutieusement décrits.Enfin, et surtout, il constitue le premier témoignage sur l’univers concentrationnaire de Corée du Nord.
Etre sans destin
Budapest, 1944. Arraché à sa famille, le narrateur, quinze ans, se retrouve tassé dans un wagon à bestiaux. Depuis que l’étoile jaune a fait de lui un paria, le jeune garçon enregistre ce qui lui arrive avec une minutie ingénue.
Sœur Emmanuelle, qui a vécu vingt-deux ans pauvres parmi les pauvres d’un bidonville du Caire, s’est peu exprimée sur sa relation avec Dieu qui nourrit son action humanitaire. Comment faire partager en effet ce qui est de l’ordre de l’incommunicable ? Quels mots conviennent pour décrire ce cœur à cœur qui est l’expérience spirituelle ? C’est le pari audacieux de ce livre d’entretiens. Sœur Emmanuelle s’y confie dans un dialogue complice avec Sofia Stril-Rever. Ensemble, elles s’interrogent sur le secret du vrai bonheur, le sens de la souffrance, l’espérance d’une vie qui ne s’arrêta pas avec la mort.
Oro
Don Juan Carlos, plus connu au Costa-Rica sous le nom d’El Frances, marche seul sur la plage et se dirige vers les montagnes du Panama. Accrochées autour du cou, ses bottes. Glissés à l’intérieur : son passeport et trois kilos d’or repartis dans chacune d’entre elles. Pour tout autre compagnon, un holster qui contient un gros calibre 44 Magnum, quelques bâtons de dynamite, un jean et une chemise.
Parodie
Oro, c’est la conquête de l’or dans la péninsule d’Osa au Costa Rica parmi les serpents, les policiers véreux et les malfrats. Sahara : les trafics en Afrique. Le Paris-Dakar avant l’heure, le rallye des infâmes, des douaniers corrompus. Avec Parodie, Cizia Zykë achève sa trilogie de l’aventure vécue. Il nous propulse dans la cité prospère de Toronto.
La femme lapidée
Soraya avait été ensevelie jusqu’aux épaules, les bras à l’intérieur du trou, ses longs cheveux noirs déployés autour d’elle. Elle semblait totalement absente : elle regardait sans voir, écouter sans entendre les voix qui murmuraient près d’elle. En 1987, Soraya M., accusée d’adultère, subit le châtiment prévu par la loi islamique chaque fois qu’un mari se sent trompé ou bafoué : la lapidation.
Au pays de Dieu
Douglas Kennedy ne fait rien comme tout le monde. Quand il décide de partir en voyage, il choisit la « Ceinture de la Bible, ce sud si désespérément profond des Etats-Unis. Comme Douglas Kennedy est un homme curieux des autres, il aime les rencontres insolites : un ancien mafieux transfiguré par la foi, de jeunes musiciens chevelus fans de heavy metal chrétien, un prêtre guérisseur de paralytiques, un télévangéliste cynique, une redoutable femme d’affaires qui doit sa réussite à Dieu.
Mes nuits noires dans la ville rose
Elle avait presque réussi à oublier l’horreur, refait sa vie, des enfants… Douze ans après les événements dont elle avait été le témoin, on lui a demandé de dire ce qu’elle savait, afin d’éclairer la justice sur les crimes étranges qui ont obscurci le ciel toulousain des années quatre-vingt-dix. D’abord réticente, puis déterminée, puis terrorisée – les pressions étaient-elles si lourdes ? -, Fanny s’est emmêlée dans ses déclarations. Alors on l’a traitée de serial menteuse. Elle a donc décidé ici de simplement raconter son histoire. Monstrueuse, inimaginable. Les sévices de l’enfance, la DDASS, les foyers, les fugues, les bars de Toulouse où elle rencontre Patrice Alègre, un » ami » jusqu’au jour où elle découvre l’indicible. À l’époque on lui présente, aussi, un monsieur très bien qui se montre d’abord attentif, protecteur, et qui bientôt lui fait connaître quelques hommes de la meilleure société. Elle ignore encore qu’elle vient de franchir les portes de l’enfer…
De tous les sentiments humains, l’amour est sans doute le plus noble, mais aussi le plus fort. Protecteur, généreux, bienveillant, il n’exige que la réciprocité. Mais, trompé ou déçu, un amour peut devenir violent, passionnel et… mortel. A partir de cette ambivalence, Pierre Bellemare, Marie-Thérèse Cuny et Jean-Marc Epinoux ont écrit ces cinquante-cinq histoires passionnantes et… terrifiantes. Histoires de trahison et de vengeance, d’hommes et de femmes qui aimaient si fort que pas un instant ils n’envisageaient dêtre trompés ou abandonnés. Vengeances mûrement élaborées, parfois avec perversité et cruauté, à la mesure d’un amour peut-être trop puissant et inoubliable qui a fini par se retourner contre son objet. Ainsi une femme trompée se décide-t-elle à assassiner à petit feu son époux qui lui avait préféré une jeune fille ; une mère de famille dénonce-t-elle son mari, des années après qu’il a assassiné leur enfant, alors qu’elle avait tu la vérité par amour.
1600 garçons et filles sans parents, enfants des rues, enfants de la misère, orphelins ou abandonnés, ont été arrachés à l’île de La Réunion où ils vivaient et transportés en France au cours des années 1960-1970, au nom de la raison d’Etat. Ce département français d’outre-mer cumulait les handicaps : une croissance exponentielle de sa population et un sous-développement alarmant. Devant l’urgence de la situation, les hommes politiques, sous la férule de Michel Debré, ont mis en ouvre une politique ambitieuse : un flot de crédits ont été débloqués qui, en l’espace d’une décennie, ont permis de rattraper un certain retard, et une politique volontaire de migration, considérée comme la panacée à l’explosion démographique, a été mise en place.
Un amour à Auschwitz
Voici le récit, vrai, d’un amour révélé au coeur de la pire des nuits, celle d’Auschwitz. Un amour qui s’est voulu victorieux de la guerre, de l’horreur, de l’enfer. Un amour demeuré toutefois inaccompli sous la fatalité de l’Histoire.
L’une voilée, l’autre pas
Le voile est-il compatible avec le principe de laïcité ? Est-il le signe d’une crispation identitaire, d’un refus d’intégration ? L’exclusion des femmes voilées en France est-elle au contraire révélatrice d’une vision encore colonialiste qui donnerait au « foulard islamique » un sens et des objectifs qu’il n’a pas ou qu’il n’a pas toujours ? À ces questions de plus en plus présentes dans les écoles, les lieux de travail, les cités, on a souvent répondu par des arguments passionnels, des slogans et des oukases. Mais qui a véritablement sollicité le témoignage des musulmanes, qui s’est inquiété de leurs motivations profondes pour porter le voile ou pour le refuser ?
Y a pas d’embouteillage dans le désert
Moussa Ag Assarid est né au nord du Mali vers 1975, de parents nomades. Le jeune Touareg part pour la France un jour de 1999, et troque les dromadaires de son enfance pour notre mode de vie. Il raconte alors sa découverte de la France avec un regard étonamment pur, une justesse d’esprit et une finesse d’intelligence incroyables. Il est à la fois émerveillée et étonnée de ce pays, de sa nature, de ses habitants, de ses habitudes, de tout ce que nous ne voyons plus à force de le côtoyer, d’en user ou d’en abuser.
L’enfant de la jungle
A l’âge de cinq ans, Sabine débarque en Papouasie occidentale (Indonésie) avec ses parents missionnaires allemands, sa soeur et son frère. Deux ans plus tard, la famille s’installe auprès d’une tribu, les Fayou, qui vit encore à l’âge de pierre, en pleine jungle, dans la ‘Vallée Perdue’. Lorsque Sabine découvre la jungle, c’est le coup de foudre. Elle apprend à chasser, à grimper aux arbres, à nager dans des fleuves grouillant de crocodiles. Elle sait tuer des araignées venimeuses avec son arc et allumer un feu sans allumettes.
Je voulais retrouver ma mère
C’est un jour comme un autre dans la vie de Saroo. Le garçon, âgé de cinq ans, est dans une gare du fin fond de l’Inde en train de ramasser quelques pièces lorsqu’il monte dans un train à quai. Le lendemain, Saroo se réveille à Calcutta. Dans l’immense ville, il est complètement seul, sans aucun papier. Il est recueilli par un orphelinat où, quelques mois plus tard, un couple d’Australiens va l’adopter. Saroo grandit, mais, depuis l’Australie, il pense toujours à sa famille biologique.
Les Corbeaux d’Alep
Les souvenirs et les réflexions de la veuve de Michel Seurat, otage français assassiné au Liban, qui évoquent les jardins de l’enfance, les délires de la guerre à Beyrouth et la mort de l’époux.
Arnaques
On m’a souvent présenté comme une sorte d’Arsène Lupin ou de Robin des Bois. Certains, plus terre à terre, m’ont qualifié de roi des arnaqueurs. Mais j’en ai rencontré d’autres ! Tout au long de ma vie de bohème dorée, j’ai été le témoin, parfois involontaire, des prouesses flamboyantes de mystificateurs géniaux et, en prison, j’ai souvent recueilli les confidences nostalgiques de princes de l’embrouille faussement repentis. Je vous raconte ici les exploits les plus extravagants que j’ai pu engranger. Quelques-uns font froid dans le dos, d’autres, au contraire, sont de pures merveilles d’intelligence et d’humour.
Le best-seller de Ken Robinson enfin traduit ! Avez-vous le sentiment de n’avoir jamais trouvé votre place à l’école, d’avoir raté votre vocation ? Pensez-vous qu’il est trop tard pour faire ce que vous aimez vraiment ? Souhaitez-vous aider vos enfants à trouver leur voie, à découvrir ce qui les rendra heureux ? Ce livre est fait pour vous. La clé du bonheur est simple : nous avons tous besoin de trouver notre Élément, le point de convergence entre notre passion et notre talent naturel ; c’est ce qu’ont réussi à faire Paul McCartney, Paulo Coelho et de nombreuses autres célébrités dont Ken Robinson dresse le portrait dans cet ouvrage.
J’étais un homme pressé
Un matin de mai 2008, le puissant patron de Peugeot Citroën, Christian Streiff, est terrassé par un AVC dans son bureau. Le corps est intact mais une partie de sa mémoire s’en est allée. Ce livre est le récit de son combat pendant trois ans pour se délivrer de son handicap, et une terrible confrontation avec lui-même. Le capitaine d’industrie, celui qui fut l’un des plus importants patrons de France, ne renoncera jamais à se projeter dans l’avenir, avec une seule ambition : accomplir ses rêves coûte que coûte. Parcourir le monde à pied, traverser le Pacifique à la voile, découvrir la nature en solitaire. Au coeur de la résolution de cette équation de l’homme pressé dans son métier et contemplatif dans ses passions, c’est un récit hanté par la perte d’une partie de soi et la nécessité de reconquérir un chemin.
Gastronomie arabe / الطهو العربي
Elaborée par le groupe des épouses des diplomates accrédités au Sénégal. Avec la participation des Ambassades des pays suivants : Algérie, Egypte, Koweit, Liban, Libye, Maroc, Mauritanie, Palestine, Soudan, Syrie, Tunisie.
Cet ouvrage est aussi traduit en arabe.
Parias
Fille aînée de Jérôme Cahuzac, Diane Gontier livre ici un témoignage sans concession sur sa famille, dévastée par l’un des plus grands scandales politico-financiers de la Ve République. Elle raconte comment, confrontée à cette affaire qui a brisé son existence sociale, elle a tenté de se reconstruire en faisant face à la condition de paria qui pèse désormais sur elle comme sur ses proches.
Elle révèle les origines de l’engrenage qui a conduit ses parents, un couple longtemps soudé et partageant les mêmes secrets, à se déchirer jusqu’à la chute finale. Diane Gontier nous fait vivre de l’intérieur ces heures fatidiques où tout a basculé après des années de réussite, de bonheur et d’insouciance. Elle brosse le portrait d’un père promis à un grand destin mais emporté par ses ambitions politiques, et celui d’une mère qui tente par tous les moyens de préserver ses intérêts. Leur séparation déclenchera un processus dévastateur et irréversible.
L’auteur n’est pas tendre envers les siens. Son but n’est cependant pas de régler des comptes à son tour, mais de trouver dans l’écriture une forme de délivrance qui lui permette à la fois de comprendre et de se sauver.
Survivre avec les loups
Fillette juive d’origine belge, Misha a 8 ans quand ses parents sont emmenés par la Gestapo puis déportés. Pour les retrouver, elle fuit la famille qui l’a recueillie avec comme seule idée fixe : » aller vers l’est « . Misha entreprend alors une quête folle. Traversant la Belgique, l’Allemagne, la Pologne, endurant le froid et la faim, Misha marche inlassablement. Sur son chemin, seuls les loups lui offrent une compagnie réconfortante. Auprès d’eux, elle apprendra à survivre.
Ils ont écrit ton nom, liberté
Depuis deux mille cinq cents ans, il s’est toujours trouvé des hommes pour braver les interdits, penser ce qui ne se pensait pas, dire ce qui ne se disait pas.
Certains ont laissé leur nom dans l’histoire : Socrate, François d’Assise, Erasme, Montaigne, Luther ; la plupart – Pierre Valdo, Sébastien Castellion, Michel Seret, Etienne Dolet, les hérétiques, et tant d’autres – ont disparu de notre mémoire. La révolte de ces hommes hors du commun fut impuissante face à l’ordre établi.
François de Closets fait revivre cette histoire méconnue de la liberté qui se révèle tout aussi haletante, tragique, exaltante que celle des batailles, des vainqueurs et des sacres.
Elle s’ouvre et se ferme sur le procès de deux philosophes qui préfèrent mourir plutôt que de renier leur pensée : Socrate a bu la ciguë en 399 avant notre ère ; Giordano Bruno est mort sur le bûcher en 1600. Le premier est célèbre, le second oublié. Il prend dans cette fresque toute sa place.
Au terme d’un procès de huit années devant l’Inquisition, ce penseur impénitent doit renier ses écrits pour avoir la vie sauve. Il refuse et périt brûlé vif. De tels actes d’héroïsme ne sont pas rares dans cette saga de la liberté.
Cette histoire montre que notre individualisme est très éloigné de l’idéal pour lequel ces hommes et femmes se sont battus, que la liberté n’existe pas « en soi » mais en « situation », et que les peuples aspirent à la sécurité culturelle plus qu’à la liberté individuelle.
Autant d’enseignements précieux pour réinventer notre art de vivre ensemble, pour réconcilier la liberté de chacun et la solidarité de tous.
La traversée du Pôle Nord en ballon
En avril 2010, le célèbre explorateur Jean-Louis Étienne a accompli un exploit incroyable : survoler le pôle Nord dans une rozière, un ballon gonflé à l’hélium et à l’air chaud. En l’espace de cinq jours, Jean-Louis Étienne a été confronté aux caprices de la météo, à de nombreux incidents techniques et même à un incendie. Mais de là-haut, il a été émerveillé par la beauté de la banquise, malheureusement très menacée par l’activité humaine.
L’honneur d’un gendarme
Jean-Michel Beau a grandi dans un milieu militaire, son père étant général de division de l’armée de Terre1. Il entre dans l’armée en 1961. Sous-officier en 1962, il devient, par voie de concours, sous-lieutenant de réserve en situation d’activité (ORSA) en juillet 1964. Il passe ensuite le concours d’entrée à l’École des officiers de la gendarmerie (EOGN) de Melun. Il en sort lieutenant d’active et vice-major de sa promotion en 1971.
Hard
Gun au poing, figure du féminisme radical à la Virginie Despentes, Raffaëla Anderson mettait une rage particulière à incarner Manu dans Baise-moi, le film. Pourquoi ? Quand on a lu Hard, on le comprend mieux. En 1994, une jeune fille de dix-huit ans, née dans les banlieues chaudes de Paris, encore vierge, répond à un casting. Elle croit gagner facilement 2 000 francs par jour de tournage et de fait elle les gagnera ! Mais ce qu’elle ne savait pas, c’est que pour devenir une star du X, il fallait tout accepter. Pour la première fois, sans aucune complaisance, avec la brutalité d’une caméra subjective, le récit d’une hardeuse de moins de 20 ans brise l’omerta du X.
Au nom du père
Le père du narrateur est fasciné par son fils, au point de se prendre de passion pour la femme de celui-ci. Entre cet homme de soixante-douze ans et cette femme de trente-neuf, cette passion douloureuse l’est aussi pour le fils, délaissé à quarante-six ans.
La maison vide
Avant de vivre dans l’ombre de son mari, Jean Guéhenno, elle fut résistante et écrivain. ANNIE GUÉHENNO, résistante et écrivain, est morte à Paris vendredi 28 avril à l’âge de 89 ans. Née à Tréguier le 17 septembre 1916, elle était la veuve de l’écrivain et essayiste Jean Guéhenno (1890-1978).
Une enfance en enfer
Il est difficile d’imaginer qu’en France, dans les années cinquante, un enfant ait pu vivre un tel calvaire familial, ait pu être l’objet de tant de sévices de la part de l’administration, alors qu’il était seulement coupable d’être né.
C’est pourtant cette enfance en enfer que nous fait partager le narrateur de ce livre, cauchemardesque biographie digne des Misérables de Victor Hugo. L’histoire commence dans un taudis d’une pièce à Levallois-Perret, univers de crasse, de misère et de puanteur, où, à la folie alcoolique du père, répond la haine de la mère envers ses enfants.
Elle se poursuit, pour l’enfant martyr, à l’Assistance publique, après qu’il ait été abandonné, par la mise en esclavage dans une ferme où ce garçon de 14 ans vit comme une bête.
Devant tant de maltraitances réunies, le malheureux héros s’enfuit et revient chez sa mère qui le livre à la justice.
Ensuite, ce sera le centre fermé de Savigny, véritable maison de correction, et, pour couronner le tout, le bagne pour enfants de Belle-Ile-en-Mer où le comble de l’horreur est atteint. Tout cela dans un pays comme le nôtre, voilà quelques décennies à peine. Hallucinant !
Il suffit d’y croire …
Révoltes et moments de grâce, espérance et désespoir sont le lot de ceux qui changent de vie. Il en est ainsi de Laurence Ink, jeune Française partie au Canada chercher un ailleurs… Un dur apprentissage et une révélation… Aventurière des nouveaux mondes, Laurence chemine, au coeur des territoires du Grand Nord, avec passion, à la découverte de son être. Destin rebelle à la démesure des paysages traversés… immaculés et vastes lacs gelés, terres vierges illimitées, éblouissantes aurores boréales. Plus qu’un livre sur la nature, une authentique expérience intérieure… Une méditation sur l’identité et la solitude, un message d’espoir à tous les prisonniers de la grisaille !
C’est arrivé un jour (Tome 2)
Le Girl Jean est le plus beau chalutier du port d’Arbroat.
En mai 1954, par un matin gris, le Girl Jean n’est plus à quai. Comment a pu disparaître ce chalutier de 60 mètres au nez et à la barbe de son équipage ?
Presque trente ans, jour pour jour, après sa blessure à la gorge qui l’a rendu muet, Rudy Bowman va réaliser le rêve de sa vie : jouer un rôle parlant dans un film avec les plus grands acteurs américains…
M. Royer, âgé de 81 ans, a conservé toute sa vie la photo de sa mère, morte à sa naissance. Et un jour, l’extraordinaire se produit : il se trouve face à face avec elle à la demande d’un officier de police…
Les histoires rassemblées par M arie-Thérèse Cuny, Jean-François Nahmias, Jean-Paul Rouland et Pierre Bellemare sont arrivées…
il y a un mois ou un siècle.
Des hommes y ont rencontré un destin drôle ou tragique.
Vous les retrouverez vivantes, dures, tendres, haletantes, émouvantes, vraies.
L’Histoire secrète
La cagoule – Le front populaire – Vichy – Londres – Deuxieme bureau – L’Algerie Francaise – L’O.A.S.
Jean-Raymond Tournoux n’a pas son pareil pour nous révéler, avec une sûreté d’information et un brio d’écriture confondants, tous les dessous essentiels, à partir desquels l’histoire officielle se cristallise. Avec « L’Histoire secrète », c’est le secret de ceux qui se voulaient, par définition, les plus secrets d’entre tous, qu’il nous dévoile : ces mouvements clandestins d’extrême-droite, qui allaient réapparaître avec l’O.A.S. et la guerre d’Algérie, mais qui s’organisent déjà – en 1936 – avec la Cagoule. Le Maréchal Franchet d’Esperey, Deloncle, Loustaunau Lacau, Darnand, Laval, Darlan, sont les principaux héros, de cette Histoire parallèle, passionnante comme un roman noir et sans laquelle la vérité de notre époque ne saurait s’établir.
Le 13 septembre 2001, la photo de mon fils, Zacarias Moussaoui, fait la une des journaux du monde entier. Je n’étais pas préparée à cette bataille. Mais la vie m’a appris à me battre. Victime de traditions absurdes, mariée de force à 14 ans, battue, humiliée, j’ai fui un monde d’oppression pour offrir à mes enfants la chance de vivre libre. Mais l’intolérance et l’obscurantisme ont fini par se venger, en emportant Zacarias dans un tourbillon de haine. Voici le récit de mon combat. Celui d’une mère.
Visage volé, avoir 20 ans à Kaboul
Le 27 septembre 1996, jour de l’entrée des taliban dans Kaboul, Latifa avait seize ans et des rêves plein la tête. Elle avait hâte de grandir pour devenir journaliste. Malgré la guerre qui sévissait en Afghanistan depuis dix-sept années, elle était plutôt insouciante et heureuse de vivre.
A partir de cette date, les écoles ont été fermées et, comme toutes les femmes, Latifa a été humiliée, insultée, obligée de vivre en recluse et de porter le tchadri. Enfermée par un pouvoir monstrueux, elle a vu son existence confisquée. Latifa a fui son pays incognito avec une partie de sa famille.
Ce livre est le récit de sa vie sous les talibans, de ses espoirs brisés mais aussi de son combat pour que les femmes afghanes retrouvent leur liberté et leur dignité.
La dernière chanson de Sirit Byar
Ecoutez ! Ecoutez l’histoire de Taisharm, du Voleur et du Poisson Chanteur, comme l’inbariti Choushi-wai l’a entendu de la bouche de Lakhamsin-khamsolal, qui la tenait de Sulij en personne qui, elle, en avait entendu parler par la grande Vaivlkar, elle-même l’ayant apprise par Ti’hadri. Ecoutez l’histoire des comédiens du Kiril, et celle, tragique, de Sirit Byar, barde condamné à errer de par le monde, le coeur brisé par un amour impossible.
«J’avais autre chose à dire que la vie des camps. Elle est connue de tous ceux qui ont bien voulu la connaître… Je voulais témoigner d’autre chose, non de la mort mais de la vie. Je voulais témoigner de mon triomphe par la naissance d’une enfant, et de sa survie…»
Tout juste mariée en ce printemps 44, Madeleine est déportée. Destination Ravensbrück. Etre enceinte n’offre aucun avantage dans ce camp. Bien au contraire…
Mais Madeleine fera tout pour garder en vie l’enfant qu’elle porte, aidée par ses compagnes, toutes solidaires. En donnant la vie, elle-même naît une seconde fois, surmontant horreur et violence.
C’est ce parcours qu’elle nous décrit, sa transformation profonde au sein d’un monde inhumain…
Les dames de l’Agave
Que font les dames de l’Agave, la nuit, au son des flûtes et des tambours ? Où vont-elles quand elles disparaissent et reviennent fourbues, les vêtements tachés de sang et de vin ? Une bien mystérieuse affaire pour le professeur Jean Le Bihouic.