Sunset
Los Angeles… Douze millions d’habitants, mégapole du Troisième Millénaire, cité des mythes. Beverly Hills, Bel Air, Hollywood… Ses milliards, ses ghettos, parano. Soleil, palmiers, ciel bleu, piscines… Jusqu’au jour où débarque un dissident russe, Kostia Vlassov. Jeune, beau, sans le sou. Alors, soudain, la carte postale se déchire, les façades s’effritent et tous les secrets de la ville explosent dans une traque à couper le souffle, qui nous bouscule des résidences des rois du monde aux taudis de Down Town, des salons de massage aux cliniques de désintoxication, des soirées haschisch aux rodéos meurtriers des Hells Angels, des plages de Malibu aux bordels de Colombie, des homos aux héros, des studios où se fabriquent les rêves à la chambre de Jenny. Jenny… La plus grande star du cinéma… Richissime, adulée, paumée, droguée… Regardez bien sous son lit : le Russe est peut-être dessous.
Un roman haletant, trépidant, imprévisible, fort comme la cocaïne et plus vrai que la vie. Seul Pierre Rey pouvait l’écrire. Los Angeles, il connaît bien : il y vit.
La maison Russie
À Moscou, pendant la première Foire du livre des années de la « Perestroïka », un manuscrit change de mains. Il s’agit en réalité d’une liasse contenant des secrets militaires qui pourrait bien changer le cours de l’histoire. L’invraisemblable destinataire de ce dossier, un petit éditeur du nom de Barley Scott Blair, se voit enrôlé malgré lui dans les services secrets britanniques. Sa mission : remonter à la source du texte et découvrir l’intention cachée de son auteur. Barley reprend contact avec la ravissante Katia, celle qui lui a remis le manuscrit. On aurait pu croire qu’avec la nouvelle politique d’ouverture de Gorbatchev, le roman d’espionnage était fini. John Le Carré démontre le contraire avec ce récit qui joue des nouvelles données géopolitiques et prouve qu’un bon écrivain peut toujours tirer son épingle du jeu. Il brosse une galerie de portraits post-guerre froide aussi justes et humains que l’étaient ses espions du temps de « La Taupe ».
L’exécuteur du Mékong
Membre du 3ème détachement d’Infanterie américain. Après son service militaire, il a terminé ses études à l’Université de l’Arizona avec un diplôme de journalisme et est allé travailler pour Newsweek comme un journaliste, se rendant par la suite au Vietnam et au Liban. Il s’est ensuite retrouvé Chef de Bureau de Newsweek à Londres et, plus tard, à Nairobi. Retraité en 1981, il a consacré son temps à l’écriture de romans et de nouvelles.
L’évasion (Les thèmes littéraires)
Cette collection se propose de partir d’un thème aux résonances actuelles et d’analyser la manière dont il fut perçu tout au long de l’histoire littéraire.
Chaque volume apparaît d’abord comme un recueil de textes les plus représentatifs du sujet traité.
Ces extraits sont pour la plupart choisis dans la littérature française, mais certains des passages les plus significatifs de telle ou telle oeuvre étrangère peuvent également figurer en traduction.
Devices and Desires
When Commander Adam Dalgliesh visits Larksoken, a remote headland community on the Norfolk coast in the shadow of a nuclear power station, he expects to be engaged only in the sad business of tying up his aunt’s estate. But the peace of Larksoken is illusory. A serial killer known as the Whistler is terrorising the neighbourhood and Dalgliesh is drawn into the lives of the headlanders when it quickly becomes apparent that the Whistler isn’t the only murderer at work under the sinister shadow of the power station.
Le zèbre
Gaspard Sauvage, dit le Zèbre, refuse de croire au déclin des passions. Bien que notaire de province, condition qui ne porte guère aux extravagances, le Zèbre est de ces irréguliers qui vivent au rythme de leurs humeurs fantasques. Quinze ans après avoir épousé Camille, il décide de ressusciter l’ardeur des premiers temps de leur liaison. Insensiblement, la ferveur de leurs étreintes s’est muée en une complicité de vieux époux. Cette déconfiture désole Gaspard. Loin de se résigner, il part à la reconquête de sa femme. Grâce à des procédés cocasses et à des stratagèmes rocambolesques, il redeviendra celui qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : l’amant de Camille, l’homme de ses rêves. Même la mort pour lui n’est pas un obstacle.
Mémoires
Disons tout de suite que la lecture est une redoutable épreuve, et pas seulement à cause des quelque neuf cents pages que comptent ces Mémoires d’Andrei Gromyko (1). Celui qui pouvait contribuer plus que personne à l’histoire diplomatique des cinquante dernières années s’y révèle un piètre historien et un propagandiste pesant. Non pas que M. Gromyko, aujourd’hui chef de l’Etat après avoir été ministre des affaires étrangères pendant vingt-huit ans et en poste à Washington dès 1939, minimise son expérience unique. Il énumère non sans fierté les neuf présidents américains (de Roosevelt à Reagan) et les quatorze secrétaires d’Etat qu’il a fréquentés, donne son avis sur des centaines de personnes de tous pays. Mais il n’a pas grand-chose de nouveau à nous dire : ni sur de Gaulle, par exemple, ni sur son vieux complice Henry Kissinger, jugé » très capable » mais enclin à s’intéresser » à la tactique au détriment de la stratégie « .
L’enfant multiple
Entre son père musulman d’Egypte, et sa mère, chrétienne libanaise, Omar-Jo est un enfant heureux ! Aussi souvent qu’il peut, il va dans les montagnes, retrouver son grand-père, troubadour. Il a douze ans. La vie est belle ! Mais il habite Beyrouth. En 1987, les hommes se font la guerre… Un beau dimanche ensoleillé, devant la porte de chez eux … » Papa ! Maman ! » L’explosion… Assourdissante, meurtrière, lui arrache plus que la vie… Ses parents… Son bras… L’exil. A Paris, le petit garçon aux prunelles d’Orient rencontre Maxime le forain… Son manège périclite ? Omar-Jo va le sauver ! Sur la piste, au milieu des chevaux et des enfants rieurs, il caracole, chante et danse comme son grand-père au village. Il veut vivre ! Et sous les doigts magiques de son unique main, tout se transforme en or…
Madame de Clèves, jeune beauté parfaite en tout point, fait des débuts remarqués à la cour de la reine dauphine, belle-fille d’Henri II. Pour ce modèle de vertu, l’image de Diane de Poitiers plane tout au long du roman comme le contre-exemple absolu. Mais sous des dehors innocents, la Princesse de Clèves, par sa faculté à analyser et à maîtriser ses sentiments, fait preuve d’une personnalité étonnante et rarement exposée avec tant de justesse auparavant. Car, si l’amour courtois trouve ici d’indéniables échos, cet ouvrage paru en 1678, souvent considéré comme le premier roman de la littérature française, est indéniablement un pas énorme vers le roman tel qu’on le connaît aujourd’hui. La galerie de portraits dressée par Madame de Lafayette peut s’avérer un peu rébarbative pour le lecteur moderne, de même que sa langue est un peu austère. Néanmoins, l’analyse psychologique est d’une vraisemblance résolument novatrice et rachète l’invraisemblance de certaines scènes. En outre, l’exploit de faire naître tout un roman d’une intrigue aussi ténue, pratiquement sans action, fait de « La Princesse de Clèves » un ouvrage d’autant plus pathétique que les personnages laissent peu d’emprise aux événements extérieurs et se condamnent eux-mêmes.
Une page d’amour
Ce huitième roman de la série des Rougon-Macquart, paru entre deux des œuvres les plus fortes de Zola, L’Assommoir et Nana, est d’un registre fort différent. La passion soudaine qui jette aux bras l’un de l’autre la belle et sage Hélène et le docteur Deberle fait l’objet d’une analyse psychologique nuancée et minutieuse. Entracte dans une vie monotone et réglée, cette Page d’amour sera bientôt tournée et l’héroïne retrouvera à la fois son équilibre et sa solitude. Mais l’aventure aura fait une victime, la petite Jeanne, condamnée par l’égoïsme et le délire passionnel des grandes personnes. Ainsi, cette œuvre apparemment sans éclat se révèle subtilement imprégnée de désenchantement et d’amertume.
La maison Russie
À Moscou, pendant la première Foire du livre des années de la « Perestroïka », un manuscrit change de mains. Il s’agit en réalité d’une liasse contenant des secrets militaires qui pourrait bien changer le cours de l’histoire. L’invraisemblable destinataire de ce dossier, un petit éditeur du nom de Barley Scott Blair, se voit enrôlé malgré lui dans les services secrets britanniques. Sa mission : remonter à la source du texte et découvrir l’intention cachée de son auteur. Barley reprend contact avec la ravissante Katia, celle qui lui a remis le manuscrit. On aurait pu croire qu’avec la nouvelle politique d’ouverture de Gorbatchev, le roman d’espionnage était fini. John Le Carré démontre le contraire avec ce récit qui joue des nouvelles données géopolitiques et prouve qu’un bon écrivain peut toujours tirer son épingle du jeu. Il brosse une galerie de portraits post-guerre froide aussi justes et humains que l’étaient ses espions du temps de « La Taupe ».
Première en orthographe en 6 éme, les Bled ont déjà accompagné des millions d’enfants dans leur apprentissage de l’orthographe. Cette nouvelle collection reprend et complète le cours d’orthographe Bled en proposant des exercices adaptés à chaque niveau scolaire.
Le mariage de Figaro
La Folle Journée, ou le Mariage de Figaro est une comédie en cinq actes de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais écrite à 46 ans en 1778, lue à la Comédie-Française en 1781, donnée en privé le 23 septembre 1783 dans la maison de campagne du comte de Vaudreil à Gennevilliers (dite château de Gennevilliers)1, mais dont la première représentation officielle publique n’eut lieu que le 27 avril 1784 au théâtre François (aujourd’hui théâtre de l’Odéon), après plusieurs années de censure2 : ce fut un triomphe, un événement, et l’occasion de polémiques. 68 représentations suivirent en huit mois.
Premier livre de Dany Laferrière, satire féroce des stéréotypes et des clichés racistes, Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer se présente comme la joyeuse description d’une vie de bohème, version black. Deux jeunes noirs oisifs partagent un appartement dans un quartier pauvre de Montréal. L’un d’entre eux, le narrateur, projette d’écrire un roman et, pour s’occuper, connaît diverses aventures féminines en dissertant sur la trilogie Blanc-Blanche-Nègre. Car c’est un juste retour des choses, après avoir souffert de l’esclavage, que de séduire toutes ces jeunes donzelles innocentes ou curieuses. Quant à son compère, Bouba, il dort, dort, dort. Et philosophe en lisant et relisant le Coran, sur des airs de jazz. Cachez vos filles, blanches mères, les nègres sont en ville !
La grande Béké
Martinique, début du siècle : l’éruption de la montagne Pelée anéantit le superbe domaine de la famille Mase de la Joucquerie. Fleur, dix-sept ans, unique héritière, se jure de lui rendre sa splendeur. Pour y parvenir, elle luttera plus d’un demi-siècle, n’hésitera pas à abandonner l’homme qu’elle aime et à chasser son fils… Elle devient la grande Béké : une femme dure, puissante et respectée. Lorsqu’elle s’aperçoit que ses propres enfants s’apprêtent à détruire l’œuvre de sa vie, la grande Béké rappelle Mickey, son petit-fils français, celui qu’elle a toujours ignoré. Mais le jeune homme dépassera toutes les espérances de l’aïeule…
L’autre coté du reve
Ancienne correspondance de guerre au Viet-nam, journaliste vedette de télévision, chef d’entreprise. Kate Marchand a de nombreux visages. Pour Jonathan, son mari, dont la fidélité n’a pas toujours été exemplaire, elle est l’épouse idéale. Pour ses collaborateurs, elle est la patronne intrasigeante et infaillibre qui a conduit Canal 3, la chaîne de télévision bostonnière, à son Zénith. Pour ses concurrents, elle est une adversaire redoutable. Qui, mieux qu’une autre femme, pourrait découvrir, derrière les masques, la vraie Kate Marchand? Mais Kim prend trop de risques: dans sa vie privée comme à l’écran. Ses reportages sur le trafic de la cocaine lui valu des inimitiés menaçantes. À l’heure du danger, les deux femmes se retrouvent côte à côte: elles ne racontent plus l’actualité elles la font.
Alma Mahler ou l’art d’être aimée
Tu n’as désormais qu’une profession : me rendre heureux. Gustav Mahler demande à Alma Schindler de renoncer à toute ambition personnelle. Elle l’aime. Elle accepte. Elle épouse le grand compositeur. Peu douée pour l’abnégation, cette femme belle, jeune, talentueuse, promise à un brillant avenir de musicienne, se révolte. Frustrée, elle devient cruelle. Mahler lui vole sa vie. Il le paiera cher. Il mourra de l’avoir trop aimée. Après Mahler, d’autres grands créateurs viennent se jeter dans les filets de cette « sirène viennoise » qui exerce désormais sur les hommes l’empire qu’elle n’a pu exercer sur son art Oskar Kokoschka, le peintre expressionniste ; Walter Gropius, l’architecte fondateur du Bauhaus J écrivain Franz Werfel. Elle aime ces hommes, mais elle les brise. Elle cultive « l’art d’être aimée », le seul qu’elle puisse encore exercer.
Yansan des orages
Une statue religieuse qui descend de son socle et disparaît dans les rues. Cela ne peut arriver qu’à Bahia, ville de tous les miracles et de tous les excès. Cependant que l’Église et la police recherchent partout la mystérieuse Sainte-Barbe – alias Yan san, déesse des orages nous voilà partis sur ses traces, au rythme du candomblé, à travers la vie et le peuple bahianais, ses artistes, ses prostituées, sa religion métisse, ses passions et ses rêves.
Dans ce roman paru en 1989, le grand romancier brésilien. Les deux morts de Quinquin-la-Flotte, Cacao, Dona Flor et ses deux maris brosse une fresque bariolée, foisonnante, sans contredit l’un des sommets de son oeuvre.
Les braconniers du roi
Fils de marquis, Donatien chevauche sans trêve sur les terres de son père et participe aux chasses dont le domaine s’enorgueillit. Orphelin et porcher, Joël est aussi un braconnier hors pair qui capture le gibier au nez et à la barbe de ses maîtres. Rien ne devrait rapprocher les deux garçons et pourtant. lorsqu’éclate la Révolution, les chasses du marquis se transforment en drôle de guerre.
La politique de la Suède au XXe siècle
La politique de la Suède au XXe siècle retrace l’histoire politique de la Suède moderne. L’auteur brosse le tableau des événements les plus importants et évoque les personnalités les plus marquantes, de l’avènement de la démocratie et du régime parlementaire pleinement représentifs jusqu’à la situation politique actuelle.
La famille Oboulot en vacances
Comme l’a expliqué l’un de nos ministres: les Français sont civils, bien intentionnés et pleins de prévenance ! Surtout en vacances ! Il n’y a bien que Reiser pour dépeindre la famille française comme beauf, mal élevée et imbuvable ! Sans rire, on ferait bien d’envoyer les albums de Reiser aux membres du gouvernement: ils prendraient une bonne leçon de lucidité et de bienveillance ! Sorte d’équivalent graphique d’un Coluche (avec qui il a d’ailleurs créé les Sales Blagues), il apportait le recul intelligent de son trait qui fait mouche ! Voici la dernière des rééditions des indémodables et inclassables oeuvres du grand Reiser.
La mort de Mathusalem
Voici Temerl, qui recherche de ville en village son jeune mari mystérieusement disparu ; Yossele, l’enfant prodige qui apprend tout seul les logarithmes – ce qui inquiète beaucoup sa mère. Et Max Stein, qui tombe toujours amoureux des femmes de ses meilleurs amis… Du shtetl polonais aux cafétérias américaines, de la Varsovie de jadis au New York d’aujourd’hui, Isaac Bashevis Singer convoque ici tous les personnages que nous avons aimés à travers ses précédents livres et illumine leurs vies par la magie de l’esprit.
A light between the hills
Medjugorje – the name in the local Croatian language means ‘between the hills’. On the evening of 24th June 1981, a group of children in this remote Yugoslav valley saw a bright light on a nearby hill. Following it, they found a beautiful young woman clothed in grey and white, holding a tiny baby in her arms.
It was the beginning of daily meetings with the Queen of Peace. She came, she said, as God’s messenger. And the messages she brought were to change countless lives throughout the world.
The compelling story of these unprecedented events and the experience of seven of those who underwent such change – from the dramatic and the physical to the moving and spiritual – are revealed here by author and journalist Heather Parsons.
Le dernier jour d’un condamné
Victor Hugo a vingt-six ans quand il écrit, en deux mois et demi, « Le Dernier Jour d’un Condamné », roman qui constitue sans doute le réquisitoire le plus véhément jamais prononcé contre la peine de mort. Nous ne saurons pas qui est le Condamné, nous ne saurons rien du crime qu’il a commis. Car le propos de l’auteur n’est pas d’entrer dans un débat mais d’exhiber l’horreur et l’absurdité de la situation dans laquelle se trouve n’importe quel homme à qui l’on va trancher le cou dans quelques heures. Ce roman aux accents souvent étrangement modernes a une telle puissance de suggestion que le lecteur finit par s’identifier au narrateur dont il partage tour à tour l’angoisse et les vaines espérances. Jusqu’aux dernières lignes du livre, le génie de Victor Hugo nous fait participer à une attente.
Crépuscule, taille unique
Nora a quitté Paris pour habiter la maison que lui ont léguée ses parents, dans un village au coeur de la forêt des Landes. Elle y vit au rythme de la nature. Au bout de l’airial, deux chevaux. Dans la maison, trois chiens recueillis et choyés. Il y a aussi un jeune homme. Nora l’a aimé. Elle ne l’aime plus mais ne parvient pas à rompre. Heureusement pour elle, dans le bourg voisin, il y a aussi Gaby, l’ancien coiffeur personnage pittoresque, à la fois douloureux et cocasse, simple comme l’enfant qu’il est resté, un peu fou mais cependant doté d’une savoureuse sagesse. C’est Gaby qui viendra au secours de Nora lorsque par une aube de novembre, mourra son cheval, le Buveur d’Air auquel, depuis vingt-sept ans, la lie une exaltante complicité. Entre Gaby et Nora, se noue alors une forte et fraternelle alliance qui changera le cours de leur destinée. Restituant avec minutie et humour les petits faits de l’existence qui font le charme de la vie, Christine de Rivoyre tisse les liens mystérieux et indissolubles qui unissent la nature et les êtres. Roman d’amour et d’amitié, Crépuscule, taille unique dit, à mi-voix mais fermement, des choses essentielles.
Le serment d’Hippocrate
1940. Jérôme Debreuil, étudiant en médecine, a choisi la voie royale, la plus méconnue, la plus difficile : les hôpitaux de Paris. Il va cravacher jour et nuit pour passer tous les concours (internat, clinicat, assistanat, agrégation, médicat) avant de diriger un service de pneumologie. Jérôme a épousé la fille d’un grand patron, ce qui est un sérieux atout dans son ascension sociale. Cinq enfants naîtront de cette union. C’est en suivant l’histoire de cette famille Debreuil, sur deux générations, leurs combats, leurs ambitions, leurs amours, leurs conflits, leurs drames, que nous découvrons l’évolution de la médecine et ses miracles qui ont pour noms pénicilline, streptomycine, cortisone, laser. Jérôme, la grande figure de cette saga, est issu d’un milieu modeste; sa réussite n’en est que plus spectaculaire. Il traverse la Deuxième Guerre mondiale, l’Occupation. la Libération. Ses enfants prendront le relais jusqu’aux années quatre-vingt, deux seront médecins, un troisième, chirurgien.
Vent Africain
Même ici, dans mon bureau calfeutré, en haut d’un gratte-ciel où mes secrétaires osent à peine entrer pour m’annoncer les appels insistants d’un inconnu, je traîne un cadavre dans ma conscience et l’Afrique dans ma tête. Des images me persécutent. La savane, la migration des animaux sauvages, un palais en argile, comme dans un rêve, pourtant tout était vrai. A chaque crise de panique, je dresse un bilan. Je suis un ingénieur chimiste français de trente-sept ans, un bourreau de travail, veuf, je voue au souvenir de ma femme, arrachée si brutalement à ce bas monde, une fidélité exemplaire. Je suis son légataire universel, il reste trois jours de délai imposé par son testament, et j’entrerai enfin en possession de l’une des grandes fortunes des USA. L’homme qui me relance sait quelque chose, il veut me faire chanter, mais pourquoi a-t-il attendu un an ? Plutôt mourir que d’être tenu en laisse pendant toute une existence… Je ne céderai pas. Qu’importe ! J’aurai vécu plusieurs vies, et des moments somptueux, uniques. Et parce que tout se paye.
Ramiro est le nom d’un personnage et d’une série de bande dessinée, créée en 1974 par le dessinateur William Vance, sur un scénario de Jacques Stoquart. Jeune espagnol du xiiie siècle, Ramiro est chargé de plusieurs missions par le roi Alphonse VIII. Ses aventures paraissent de 1974 à 1989. – Les paysages et les décors dessinés par Vance, sont d’une rare beauté. Une série à la portée historique enrichie d’une partie documentaire.
Erotique du cimetière
FRANÇAIS, 218pp, nombreuses photographies de sculptures funerarias.SOBRE l’auteur : André Chabot, les cimetières de spécialiste et l’art funéraire. Photographe, artiste, journaliste, urnes de créateurs et des pierres tombales. André Chabot est un artiste français né en 1941 à Saint- Etienne et présenté comme un nécropolitain walker. Son travail pour plus de 30 années consacrées à la mort. Le photographe, qui ramasse les tombes en noir et blanc, des mausolées, tombes, cénotaphes et les catacombes. Un grand voyageur, était un superbe tombes de mémoire photographiques, des cimetières dans le monde entier. Ses photographies de monuments, plus de 160 000 par jour, un fonds et sont cosmopolites en constant développement. Artiste crée des installations où le tombeau parle et porte le cercueil revisité ses fantasmes. Professeur émérite de lettres, écrivain, journaliste, André Chabot discute mort dans tous ses aspects. Conception et monuments urnes , installé trois de ses créations dans le cimetière du Père- Lachaise à Paris. Environ 600 pièces, dont plus de 90 expositions personnelles, marquent son cours en Allemagne, Belgique, Canada, Croatie, Espagne, États-Unis, France, Pays-Bas, Italie, République tchèque, Slovénie, Suisse Bosnie.
Deux hommes que tout opposait, sauf un courage exceptionnel, une inébranlable volonté et le goût de l’exploration, se lancèrent à la fin du siècle dernier dans une aventure extraordinaire. L’un à l’Est, l’autre à l’Ouest, ils partirent à la conquête du centre de l’Afrique ; ces territoires étaient alors totalement inconnus et marqués en blanc sur les cartes. Jules Verne dans Cinq semaines en ballon les décrivait comme un désert.
Ces deux hommes s’appelaient Stanley et Brazza. Les gouvernements dont ils dépendaient, belge et français, dissimulaient leurs intentions sous des déclarations humanitaires louables. Il s’agissait, au nom de la Civilisation, d’apporter la paix et le bien-être à des peuples qui ne connaissaient que les querelles tribales et l’esclavage. La colonisation n’osait pas encore se montrer à visage découvert.
La fantastique odyssée de Stanley et de Brazza, et les traces écrites qu’ils laissèrent, furent à l’origine du travail de Robert Arnaut, collecteur de la tradition orale en Afrique. De 1974 à 1985, c’est-à-dire un siècle plus tard, Robert Arnaut a suivi les empreintes des deux explorateurs pour retrouver les vestiges de leurs découvertes, et compléter les renseignements qu’ils n’avaient pu fournir.
Ainsi la rigoureuse simultanéité des trois récits nous offre-t-elle une histoire passionnante, qui obéit en quelque sorte aux lois du « roman d’aventure » , mais dont l’authenticité nous projette avec plus de force encore dans l’inoubliable réalité de l’Afrique Centrale.
La pie saoule
L’auteur de La Billebaude fait revivre l’aventure passionnée d’un des premiers cheminots. Le forgeron bourguignon Lazare Denizot, envoûté par les locomotives, abandonne amours, pays, amis pour participer à la construction du chemin de fer Paris – Dijon – Lyon – Marseille. Une véritable épopée.
Saviez-vous que Tarzan pouvait avoir des soucis de santé ? Non, bien sûr, on a du mal à se l’imaginer fragile l’Homme de la Jungle ! et pourtant, c’est bien lui que l’on retrouve à l’hôpital… lui et quelques autres personnalités vont donner du fil à retordre à cet hôpital pas comme les autres.
Alma Mahler ou l’art d’être aimée
Tu n’as désormais qu’une profession : me rendre heureux. Gustav Mahler demande à Alma Schindler de renoncer à toute ambition personnelle. Elle l’aime. Elle accepte. Elle épouse le grand compositeur. Peu douée pour l’abnégation, cette femme belle, jeune, talentueuse, promise à un brillant avenir de musicienne, se révolte. Frustrée, elle devient cruelle. Mahler lui vole sa vie. Il le paiera cher. Il mourra de l’avoir trop aimée. Après Mahler, d’autres grands créateurs viennent se jeter dans les filets de cette sirène viennoise qui exerce désormais sur les hommes l’empire qu’elle n’a pu exercer sur son art Oskar Kokoschka, le peintre expressionniste ; Walter Gropius, l’architecte fondateur du Bauhaus J écrivain Franz Werfel. Elle aime ces hommes, mais elle les brise.
Plus tard le meme jour
Grace Paley est une magicienne irrésistible dans le comique comme dans le pathétique, car elles les marie d’une manière indissoluble.
Le vannier des saules
Livre neuf – C’est comme je vous le dis, mademoiselle l’institutrice, la petite, elle ne fera pas grand-chose de bon. Tel est le verdict du vieux paysan des Joncs, lors de l’inscription de lsa petite-fille à l’école. Mais il se trompe grandement. La petite Elsie, ne pas faire grand-chose de bon? »…Demandez un peu ce qu’en pensent ceux qui ont connu de plus près ce petit rayon de soleil des Joncs. Oui, questionnez la maîtresse de l’école élémentaire et la petite Marie des Sapin; enquerrez-vous auprès de Rémi le bossu et de Trappe-à-Psaumes. Eux et beaucoup d’autres pourront vous renseigner! Puisse-t-il y avoir beaucoup de petites Elsie!
L’éducation sentimentale
De 1840 à 1867, la vie fait L’Éducation sentimentale de Frédéric Moreau et de toute une jeunesse idéaliste qui a préparé dans la fièvre la révolution de 1848. Le roman s’ouvre sur des rêves exaltés et s’achève sur la médiocrité des uns et des autres. Entre temps, la vie s’est écoulée autour de Frédéric, qui semble n’avoir pas plus participé aux mutations de son temps qu’à l’édifice de sa propre destinée potentielle. Au cours de cette existence, Madame Arnoux, dont les apparitions sont autant de surgissements mystiques, tient lieu au jeune homme d’absolu insaisissable.
Les nuits fauves
Il a 30 ans. Il aime des garçons ; Samy, à moitié voyou ; Jamel, fils de l’Islam et de Coca-Cola. Et les corps anonymes qui s’emparent de lui dans les rites pervers des nuits fauves. Il aime des filles de passage. Et Laura. Il veut tout. Ou peut-être rien. Il est séropositif. Lâcheté ou panique, il ne l’a pas dit à Laura, la première fois qu’ils ont fait l’amour. Il l’a peut-être contaminée. Elle a 17 ans. Elle l’aime, sans mesure, jusqu’à la folie, usant de tout pour ne pas le perdre : prières, violences, mensonges, chantages.
Complot à Memphis
Ray Gallant, un privé amoureux des belles caisses et du jazz, trouve que les idoles n’ont vraiment pas de chance avec leurs mécaniques. James Dean, puis Buddy Holly, Ritchie Valens, Eddie Cochran, Elvis Presley et Chuck Berry… Ça commence à faire beaucoup de freins défectueux et de dérapages incontrôlés. Beaucoup d’accidents mortels aussi. Ray Gallant a horreur du rock, mais il supporte encore moins les moteurs sabotés, les comités racistes, les flics véreux et les magouilles politiques. Malgré les manipulations et les menaces, il est bien décidé à trouver qui peut haïr ou redouter les nouveaux héros de la jeunesse au point de vouloir les supprimer.
La femme de proie
Un homme, strict, convenable, amateur de livres rares, rencontre une jeune femme, Blanche, mariée, belle, inquiétante, un peu perverse. Au cours d’un voyage en Grèce, il devient son amant. Aussitôt, la passion. Il croit qu’il va connaître le bonheur. Il ignore que cet amour sera un long et terrible calvaire : qu’il va souffrir, être humilié, trompé, poussé à la plus extrême des solitudes et à la haine de soi. Une véritable descente aux enfers. Pourquoi Blanche s’acharne-t-elle à le torturer ? Pourquoi est-il incapable de se libérer d’un amour qui le détruit ? Plus elle s’éloigne de lui et le torture et plus il s’attache à elle.
L’honneur d’un gendarme
Jean-Michel Beau a grandi dans un milieu militaire, son père étant général de division de l’armée de Terre1. Il entre dans l’armée en 1961. Sous-officier en 1962, il devient, par voie de concours, sous-lieutenant de réserve en situation d’activité (ORSA) en juillet 1964. Il passe ensuite le concours d’entrée à l’École des officiers de la gendarmerie (EOGN) de Melun. Il en sort lieutenant d’active et vice-major de sa promotion en 1971.
Le capitaine et l’ennemi
Un garçon d’une douzaine d’années, pensionnaire en Angleterre, est gagné au Backgammon par un personnage étrange qui se fait appeler Le Capitaine. Il l’emmène chez Liza, qu’il lui demande d’appeler « mère. » On comprend que cette jeune femme, stérile et en mal d’enfant est la compagne épisodique du Capitaine.
Bob Morane 40 – Snake
Des serpents exotiques envahissent Bruxelles et provoquent de multiples accidents. Ces derniers temps, des avertissements, sous forme de graffitis, étaient apparus sur les murs de la ville et la rencontre d’une mystérieuse Haïtienne portant un serpent autour du cou fait penser à Bob Morane que ces serpents ont été introduits volontairement dans le pays. Mais qui peut bien avoir intérêt à semer la panique dans la capitale belge ?
Bob Morane 41 – Le tigre des lagunes
La région située à l’est du rio Ucayali, à la frontière du Pérou et du Brésil, est l’une des plus secrètes et des plus dangereuses du monde.
Cette contrée de marécages et de forêts impénétrables est hantée par les indiens Bravos et leur redoutable chef blanc…
C’est dans ce monde interdit que Bob Morane se verra entraîné par une mère éplorée, à la recherche de sa fille…
Les pommes d’or
Sur le Renaissance, paquebot de luxe, qui vient de mouiller au large de Rhodes, Chloé tremble : son père, propriétaire d?un hôtel« quatre étoiles », ignore tout de son existence. Acceptera-t-il de la recevoir ?
Une autre jeune fille espère : Estelle parviendra-t-elle à se faire aimer de Quentin, le bel officier radio ? Une petite fille a peur : Laure, passagère clandestine, croit à tort que sa mère est morte par sa faute.
C’était le Pérou
Entre Bezons (banlieue de Paris) et le Machupicchu, entre la France et le Pérou, il y a plus de dix mille kilomètres. Quatre homihes, aussi différents que l’on puisse être, vont les franchir le temps des vacances. Leur rencontre, dans une voiturè bringuebalante cheminant entre 3000 et 5 500 mètres d’altitude sur la route des Andes, va non seulement les entraîner dans d’abracadabrantes aventures, mais aussi changer à jamais leur vie.
Libra
22 novembre 1963, assassinat du président Kennedy. Faute d’élucidation crédible, le mystère est resté total et le drame est entré dans la légende américaine. Don DeLillo a puisé dans la vérité historique tous les éléments d’un fantastique roman policier – agents secrets, activistes de droite et de gauche, mafiosi, stripteaseuses, trafiquants de drogue, CIA, FBI, KGB, Fidel Castro. et un coupable désigné nommé Oswald, né sous le signe de la Balance (Libra, en anglais), meurtrier idéal assassiné à son tour devant les caméras du monde entier. De ce personnage mystérieux, DeLillo a fait l’antihéros d’un roman saisissant qui prouvera une fois de plus que l’intuition d’un grand romancier peut nous emmener plus loin sur le chemin de la vérité que bien des enquêtes. Né à New York en 1936, écrivain reconnu dans le monde entier, Don DeLillo a reçu les plus prestigieuses distinctions dont The National Book Award et The Pen / Faulkner Award. Il a également obtenu The Jérusalem Prize 1999 pour l’ensemble de son œuvre ainsi que The Howells Medal of the American Academy of Arts and Letters pour son roman, Outre-monde.
Pablo Escobar Gaviria, dit « Le Parrain »; Jorge Luis Ochoa Vasquez, dit « Le Gros »; Jose Gonzalo Rodriguez Gacha, dit « Le Mexicain’~ Avec leur acolyte, Carlos Lehder Rivas, livré avec leur bénédiction aux Américains, qui l’ont condamné à la prison à vie, ces trois hommes comptant parmi les plus riches du monde ont créé une organisation devenue une puissance commerciale et financière d’importance mondiale, disposant d’une armée de milliers d’hommes, soumettant une nation entière à la terreur, en la plongeant dans un bain de sang. Le nom de cette organisation: le cartel de Medellin, surgi brutalement à la « une » de l’actualité. Comment celui-ci est-il né, s’est-il développé, au point de générer un chiffre d’affaires de plusieurs milliards de dollars et de menacer les fondements du monde civilisé?