Ebène – Aventures africaines
Quand Ryszard Kapuściński arrive comme journaliste en 1958 à Accra, la capitale du Ghana, il ne peut soupçonner que ce voyage sera le début d’une passion qui ne le quittera plus jamais. Pendant des années, ce grand reporter doublé d’un écrivain sillonne le continent noir, habite les quartiers des Africains, s’expose à des conditions de vie qu’aucun correspondant occidental n’aurait acceptées.
Observateur exceptionnel, il croise des potentats comme Nkrumah, Kenyatta ou Idi Amin, témoigne de coups d’État et de guerres civiles ; il essuie des fusillades, affronte des tempêtes de sable et supporte l’indescriptible chaleur africaine. Mais Kapuściński s’intéresse surtout aux gens et sait gagner leur confiance. Le tumulte de la vie quotidienne africaines le passionne davantage que les corruptions, les épidémies et les guerres meurtrières.
Nini, Mulâtresse du Sénégal
Le roman se passe à Saint-Louis-du-Sénégal durant l’époque coloniale. Il raconte une courte période de la vie de Nini : sa rencontre avec un Blanc qui lui promet le mariage. » Nini est l’éternel portrait moral de la mulâtresse, qu’elle soit du Sénégal, des Antilles ou des deux Amériques. C’est le portrait de l’être physiquement et moralement hybride qui, dans l’inconscience de ses réactions les plus spontanées, cherche toujours à s’élever au-dessus de la condition qui lui est faite, c’est-à-dire au-dessus d’une humanité qu’il considère comme inférieure mais à laquelle un destin le lie inexorablement. «
La Plantation
Le Zimbabwe était leur terre, leur domaine, leur paradis… Jusqu’au jour où le » Président élu démocratiquement à vie » décide d’exproprier ces derniers Blancs qui se croyaient les rois du monde, les réduisant à la lutte ou à l’exil. Blues a dix-huit ans. Ses cheveux d’or et son caractère farouche enflamment tous les désirs. Fille d’un grand propriétaire terrien, sûre de sa supériorité et de son éducation, elle a vécu sur un nuage de privilèges, aimée, choyée, courtisée. Mais sous sa peau blanche bat le cœur, d’une femme née de cette terre d’Afrique qu’elle aime tant, et pour laquelle elle est prête à se battre et à mourir… Pour la première fois, un grand écrivain noir se met dans la peau des Blancs, des colonisateurs. Avec cette fresque tumultueuse et passionnée, Calixthe Beyala a réussi un véritable Autant en emporte le vent africain, peuplé d’êtres violents et chimériques, rusés et naïfs, Noirs et Blancs qui peinent à inventer ensemble une vie nouvelle.
Histoire déssinée de la guerre d’Algérie
La guerre d’Algérie fut le grand épisode traumatique de l’histoire de la France des Trente Glorieuses et les blessures ouvertes alors ne sont pas encore refermées, comme en témoignent les polémiques mémorielles récurrentes qu’elle continue de soulever. En 250 pages, Benjamin Stora et Sébastien Vassant retracent en textes et en images les moments-clés de cette guerre longtemps restée » sans nom « , avec ses épisodes majeurs et ses acteurs principaux, français comme algériens. A partir d’archives, de portraits et de témoignages, Benjamin Stora et Sébastien Vassant donnent à voir et à comprendre la guerre d’Algérie comme on ne l’a jamais fait. La bande dessinée restitue cette histoire dans toutes ses dimensions tout en intégrant les acquis de la recherche historique la plus récente, et en faisant place à la diversité des mémoires.
Que la terre nous soit légère
Une forêt africaine devenue le théâtre d’un drame aux conséquences fractales. Un enfant héritier d’une lignée de guerriers mélomanes qui prend l’épineux chemin de la migration vers l’Europe. Un jeune humanitaire qui surmonte son traumatisme en gravissant les échelons d’une organisation internationale, avec ses paradoxes, jusqu’au débordement. Dans ce conte moderne à l’écriture sensible et musicale, les destins des personnages se frôlent, se croisent puis leur échappent. Des couloirs de la diplomatie aux réseaux de passeurs clandestins, des studios d’enregistrement marseillais aux dessous de l’industrie agroalimentaire, leur bouleversante quête de rédemption projette les ombres et lumières d’une époque de tous les extrêmes. Fresque contemporaine, itinérance initiatique et ode à l’amour perdu, ce roman profondément humaniste nous interroge sur ces murs qui nous séparent et nous rappelle que, d’un côté comme de l’autre de la Méditerranée, nous flottons tous sur le même radeau. Souhaitons que la terre nous soit légère.
Le Cameroun aujourd’hui
Le Cameroun : toute l’Afrique dans un pays ! C’est la terre de la diversité. Au sud, d’épaisses forêts tropicales, au nord, des steppes et des barrières rocheuses qui s’étendent à perte de vue, au centre des villes bruyantes et colorées, à l’ouest des plages de sable blanc, à l’est d’autres forêts et des peuplades aux modes de vie ancestraux. Le Cameroun est bilingue et abrite près de 265 ethnies aux cultures, traditions et habitats différents. Ses onze parcs nationaux réunissent les espèces animales les plus variées et les amateurs d’art découvriront la richesse infinie des héritages de ses royaumes anciens. C’est la terre de tous les tourismes, qui captivera autant les amateurs de farniente, de cultures et traditions, d’alpinisme et d’aventure tout court. Découvrir le Cameroun, c’est partir à la rencontre d’un pays les plus fascinants d’Afrique centrale, avec ses peuples de caractère et ses paysages rares. Pour un voyage intelligent au souvenir indélébile.
Quand on refuse on dit non
Quand on refuse on dit non Où l’on retrouve Birahima, l’enfant soldat de Allah n’est pas obligé. Maintenant démobilisé, il se débrouille à Daloa, une ville du sud de la Côte-d’Ivoire où il exerce la fonction d’aboyeur pour une compagnie de gbagas, les taxis-brousse locaux. Mais il rêve toujours de richesse et de gloire. Surtout, il n’a d’yeux que pour Fanta, belle comme un masque gouro. Lorsque la jeune fille décide de fuir vers le Nord, Birahima se propose comme garde du corps. Chemin faisant, Fanta entreprend de faire l’éducation de son jeune compagnon et lui raconte l’histoire de leur pays, que le gamin interprète à sa façon naïve et malicieuse. Le dernier roman de Kourouma, auquel il travaillait au moment de sa mort, où l’on retrouve la verve de l’auteur de En attendant le vote des bêtes sauvages et Le Soleil des indépendances.
Serge Michailof, chercheur à l’Iris et enseignant à Sciences Po, a été directeur des opérations à l’Agence française de développement (AFD). Ce spécialiste de l’Afrique, et plus précisément du Sahel, nous explique pourquoi les interventions militaires ne suffiront pas à éteindre l’incendie qui couve dans cette région déshéritée. L’armée française se trouve dans une impasse. Elle a brillamment arrêté le rezzou (l’attaque NDLR) inorganisé lancé en janvier 2013, par trois groupements armés qui ont alors menacé le sud du pays et en particulier Bamako; elle a alors détruit une série de bases logistiques des jihadistes au nord du Mali. L’armée française a empêché la constitution de katibas (cellule armée NDLR) structurées susceptibles de menacer les centres urbains. Mais la guerre s’est déplacée, comme on pouvait le craindre, vers le centre, puis le sud du pays, régions très peuplées. A cet égard, le terme de « terroriste » pour désigner l’ennemi est parfaitement inapproprié, puisque nous n’avons pas en face de nous des fous de Dieu exclusivement soucieux de semer le chaos, mais des hommes réfléchis qui ont arrêté une stratégie asymétrique classique assez proche de celle adoptée en Afghanistan par les Taliban. Or il suffit de regarder les cartes des incidents et actions conduites par les jihadistes de 2017 à 2019, pour constater l’expansion géographique et la multiplication de ces actions. Nous constatons ainsi que l’ennemi déroule sa stratégie et que Barkhane, quelles que soient les victoires tactiques qu’elle remporte, n’a pas pu arrêter la dégradation de la situation sécuritaire. En outre, l’armée malienne subit défaite sur défaite. Elle a perdu 150 hommes en deux mois. Les jihadistes ont récemment fait une démonstration de leurs capacités en prenant le poste de Indelimane, à proximité de la frontière avec le Niger et en tuant 40 soldats. Défendant un pays très fragile, aux institutions gangrénées par le népotisme et la corruption, nous sommes en train de perdre la guerre même si Barkhane gagne toutes les batailles.
La belle du Caire
En 1930, la société cairote soumise aux hiérarchies séculaires réprouve la liaison que Qasim bey Fahmi, riche aristocrate, entretient avec Ihsane, jeune roturière. Craignant le scandale, le bey cherche à acheter un mari complaisant pour sa belle. Etudiant pauvre à la nouvelle Université du Caire, Mahgoub Abd al©Dayim envie la jeunesse bourgeoise qu’il côtoie sur les bancs de la faculté. Ce contrat de marie lui offre l’occasion d’échapper à sa condition. Il accepte sans scrupule le marché. Mais pareil projet a ses failles. Un parfum de déchéance enveloppe bientôt le ménage à trois. Fascinante peinture de la corruption, incarnée par des personnages inoubliables tels Al©Ikhshidi, l’homme de main du bey, La Belle du Caire est aussi un roman incisif sur l’amour, le désir et la jalousie.
Cap-Vert
Les sites et visites incontournables- Des itinéraires et des suggestions pour préparer votre séjour selon le temps dont vous disposez et… vos envies !- Toutes nos adresses coups de coeur- Les bons plans et conseils des habitants- Les infos utiles pour réussir votre voyage- 120 photos, des cartes, des plans et des infographies.
Namibie
Ce guide répond à trois objectifs : informer, illustrer et guider. Plus de vingt auteurs, photographes, grands voyageurs, universitaires ou journalistes, ont collaboré à ce volume pour vous offrir le guide le plus exhaustif, un récit vivant où anecdotes historiques, tableaux pittoresques et renseignements pratiques se succèdent et se complètent. HISTOIRE ET SOCIETE. Terre mère de l’Otavipithecus namibiensis, des San et des Herero, découverte en 1485 par le Portugais Diego Cào, oubliée des Occidentaux jusqu’au XIXe siècle, colonisée par les Allemands, dominée par les Sud-Africains, libérée par Sam Nujoma… la Namibie, dernier État africain à accéder à l’indépendance, vous dévoilera avec pudeur une jeune et dynamique nation, tournée vers l’avenir.ITINÉRAIRES. Émerveillez-vous devant les colonies d’otaries à fourrure du Skeleton Coast National Park; découvrez la faune du Caprivi d’un poste d’observation flottant dans les Linyati Swamps; surfez les majestueuses dunes de Swakopmund; osez le trek dans le spectaculaire canyon de la Fish River; escaladez les monts Spitzkoppe ou Erongo pour atteindre les peintures rupestres; plongez dans les profondeurs des lacs de Dragon’s Breath ou d’Otjikoto… La diversité des richesses naturelles du pays fascinera tous les amoureux de la nature, les sportifs de l’extrême et les férus d’aventure. INFORMATIONS PRATIQUES. Trente pages pour tout savoir sur les formalités.
Aya de Yopougon – Tomes 1 à 6
6 Albums – L’histoire se déroule à la fin des années soixante-dix, à Yopougon, quartier populaire d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, quartier rebaptisé Yop City « pour faire comme dans les films américains ». On y rencontre trois jeunes femmes de dix-neuf ans : Aya, et ses deux amies Adjoua et Bintou. Aya souhaite devenir médecin, tandis que les deux autres préfèrent les soirées au maquis et la chasse au mari. Autour de ce trio gravitent des personnages aux destins divers.
Rouge est le sang des noirs
Johannesbourg et ses mines d’or, quel monde fascinant pour ce Xuma, fort de toute la jeunesse de sa race et de toute la vigueur de ses ancêtres paysans. Mais Xuma ignore tout de la ville, et c’est douloureusement qu’il découvrira le sort inhumain réservé à son peuple. L’odieuse discrimination raciale le meurtrira jusque dans son amour. Être plongé dans les faits, dans la vie quotidienne des bas-fonds de Johannesburg, vivre avec les reines du « skokiaan » dans leurs débits de boisson clandestins, suivre pas à pas dans leurs amours éphémères Xuma et sa fiancée obsédée par le standing européen, travailler dans les mines d’or, et souffrir avec ces esclaves, et lutter avec eux pour être fidèle à l’espérance d’une juste fraternité des hommes.
La geste de Ham-Bodêdio ou Hama le Rouge
419 pages – 255 x 185 mm – Etat quasi-neuf – Des griots maliens célèbrent les exploits d’un héros qui, exaltant le sens de l’honneur jusqu’en ses limites les plus extravagantes, incarne l’exemple extrême de la liberté absolue, notion-clé de l’idéologie épique peule.
Table des matières
Introduction et avertissement
1°) Les trois peurs de Ham-Bodêdio ; l’invention de Saïgalâré ; Ham-Bobêdio et Bongouel
2°) Ham-Bobêdio triomphe des ruses de ses pairs et rivaux
3°) Ham-Bobêdio et Besma Sougui
4°) Ham-Bobêdio et Silâmaka Cou-Blanc
5°) Ham-Bobêdio venge la mère de Douce-Etreinte
6°) Ham-Bobêdio et Hama Alasseïni Gâkoï
7°) Ham-Bobêdio et Foula-Dembéré ; Guélâdui Hal-Bodêdio venge la mère de Fatoumata Ham-Sîré Bî-Dâni
Bibliographie
Ce livre explore la place de l’appartenance confrérique du musulman sénégalais et son impact sur la conduite de sa vie morale et de ses activités dans les registres religieux, politique, économique, social et culturel. Un livre pour qui veut comprendre les détours et dérives de la démocratie sénégalaise, les contestations et conflits d’inspiration religieuse.
Un blanc dramatiquement noir
Voici le récit exceptionnel de 55 années d’existence hors norme en Afrique Noire francophone d’un Français autodidacte devenu patron de presse (Afrique Sport, Afrique Médicale, Africa International, Editions Chaka…), proche de plusieurs Chefs d’Etat alors que d’autres l’auraient volontiers pendu. Voici un regard frondeur sur l’Afrique, ses élites, ses mœurs, sans retenues ni déférence, sans préjugés ni parti pris. Le récit fourmille de faits inédits, de péripéties drôles et fâcheuses.
Témoignage d’un médecin nomade, de sa pratique médicale en Afrique : la Mauritanie, l’hôpital de Dakar, une institution originale L’Abreuvoir, ce carrefour d’idées et d’amitiés sur fond de grande indépendance d’esprit.
Un livre bien écrit sur un sujet qui, bien que très médiatisé grâce à la personnalité du chef de l’Afrikakorps, est en fait bien peu connu dans le détail quotidien de la vie des soldats. L’auteur, dans la même veine que Jean Mabire, s’efforce à restituer, avec le plus d’exactitude possible, la mentalité du soldat allemand fier de son unité et des campagnes qu’il a toujours menées, à l’image de son chef, avec honneur.
Lorsqu’un Sénégalais visite sa « sous région », il voit en fait sa maîtresse. Au bénin, l’amant, lui, joue au « sous-marin ». Et là où souvent en Afrique, on se contente de « tirer un pénalty », le Togolais éprouve la hantise de « faire un Zorro », un enfant qui arrive sans avoir été désiré. Au Mali, qui n’aime pas aller à la « garcerie », la maison close, où on le sait en Côte d’Ivoire, les filles font « boutique mon cul » ? Mais attention au Sida que les Zaïrois ont rebaptisé « Syndrome Inventé pour Décourager les Amoureux ». Justement, un Camerounais vous le dirait, ne restez pas » derrière comme les fesses », ne soyez pas le dernier informé : le Dico franco-africain de Pascal Krop est appelé à devenir « nylon » (voir chapitre 14…) Tu fais l’avion par terre* est une mine d’expressions savoureuses, un recueil d’humour et de sagesse qui montre comment l’Afrique réinvente la langue française. Conseiller de la Direction de l’Evénement du jeudi, Pascal Krop est l’auteur de La Piscine; Les services secrets français : 1944-1984 ainsi que du Génocide franco-africain : faut-il juger les Mitterand ? aux éditions Lattès.
L’enfant noir
L’enfant noir grandit dans un village de Haute-Guinée où le merveilleux côtoie quotidiennement la réalité. Son père, forgeron, travaille l’or au rythme de la harpe des griots et des incantations aux génies du feu et du vent. Respectée de tous, sa mère jouit de mystérieux pouvoirs sur les êtres et les choses. Elle sait détourner les sortilèges et tenir à l’écart les crocodiles du fleuve Niger. Aîné de la famille, le petit garçon est destiné à prendre la relève de son père à l’atelier et, surtout, à perpétuer l’esprit de sa caste au sein du village. Mais son puissant désir d’apprendre l’entraînera inéluctablement vers d’autres horizons, loin des traditions et des coutumes de son peuple.
Mes nuits du Waalo
Le journaliste Aziz Diop Bogou signe ce nouveau livre sur le Waalo.
Tout comme le « Retour de Samba Goumel », cette œuvre fait revivre le passé de ce terroir.
Quelques pans de l’histoire antécoloniale et coloniale sont ainsi présentés.
Les tableaux qui défilent sous les yeux du lecteur sont riches, variés, colorés et saisissants.
Il n’y aura pas de paradis
Une plongée dans l’Afrique et l’Amérique latine des années 1960 et 1970 : une œuvre journalistique exceptionnelle faite d’une mosaïque de textes par un conteur né. Le 14 juillet 1969, une guerre éclate entre le Honduras et le Salvador. Les forces aériennes bombardent les villes, les armées de terre s’affrontent. Vingt milliers de morts et de blessés. La raison de ces massacres ? Au match retour de qualification pour la coupe du monde, le Salvador a battu le Honduras par 3 à 0… Kapuściński est sur place. Il est au Katanga, huit ans plus tôt, quand on annonce la mort de Patrice Lumumba. À Alger auprès de Ben Bella, quand Boumediene réussit son coup d’État. En Éthiopie, au Nigeria, en Afrique du Sud, en Angola, partout où les hommes et les peuples s’acharnent à s’entretuer. Si le journalisme est un genre mineur, l’auteur d’Ébène l’élève au rang d’art suprême. Rien n’égale, dans ces chroniques, la précision du regard, la justesse du trait, l’intelligence et la vivacité du style, son ironie critique et son humour.
Chimères
Lorsqu’en 1948 paraît Chimères, le destin de l’Égypte semble lié durablement à celui de l’Angleterre. Cette situation voit Naguib Mahfouz s’installer dans la période réaliste de son œuvre naissante. Chimères se pose pourtant en retrait de cette tendance. Mahfouz s’y concentre sur la psychologie d’un seul personnage, brossant dans ce récit intimiste le portrait d’un être hypersensible, mal adapté à la vie en société. Après une enfance calfeutrée, il se libère de la tutelle d’une mère trop aimante pour affronter le monde du travail et découvrir l’amour. Amour pur et idéalisé, mais le mariage, hélas, loin de mettre fin aux angoisses du jeune homme, ne fera que les exacerber. L’adoration qu’il voue à sa femme entrave sa sensualité, jusqu’à le faire souffrir d’impuissance. Désespéré, tour à tour la proie de la honte, de la jalousie et de la rage, l’amoureux déçu noie son chagrin dans l’alcool comme dans les bras d’autres femmes. Désemparé et pathétique, il sera le témoin de l’écroulement inexorable de son mariage. Trahisons, adultères et deuils vont se succéder en un déchaînement passionnel. Et ce récit qui avait débuté comme une longue plainte sourde et solitaire se termine en un brasier de violence et de folie.
Certains pays africains ont très tôt connu et intégré le pluralisme politique et les règles de la compétition électorale. Toutefois, cette précocité du dynamisme politique n’a pas été un élément fondamental pour résoudre les contradictions nées de l’aspiration à de nouvelles offres dans le mode de gestion du pouvoir. La théorie d’une démocratie raciale a annihilé les fondements de la justice politique, comme paradigme pertinent en Afrique du Sud. Le renouveau démocratique a trouvé un net frein devant la détermination d’acteurs politiques à lui trouver des écueils (etchnicisme, clanisme, identité, communautarisme, etc). Au final, les étapes vers la démocratie restent toujours à remonter.
Métis et mélanges
Véra Atchou, ancien mannequin et photographe de mode, sort à compte d’auteur son premier livre, « Métis et Mélanges ». Une série de portraits et d’interviews de personnalités et d’inconnus, à travers laquelle cette métisse, née d’un père togolais diplomate à l’ONU et d’une mère franco-belge, propose un regard inédit sur la façon de vivre son identité plurielle. Avec en plus un malicieux penchant de la mise en scène : en travestissant Isabelle Giordano de Canal + en princesse des mille et une nuits, Stéphane Diagana en guerrier masaï, Eric Judor (Eric et Ramzy) en moine bouddhiste ou encore, Pascal Légitimus en vendeur de cigares cubains, elle brouille volontairement les pistes, et jette un clin d’il sympathique à ce que d’aucuns qualifient encore de situation problématique.
Vice président de l’Université de Nouakchott Al Aasriya, professeur de Littératures francophones. Ancien Directeur adjoint des Arts et de la Culture, ancien Directeur du Livre et de la Lecture Publique au Ministère de la Culture ( Mauritanie). Expert en Politiques éducatives et culturelles.
Rwanda – Les médias du génocide
Il manquait à la connaissance du génocide rwandais une étude de la propagande qui l’a rendu possible. Plus d’une année de travail aura été nécessaire aux auteurs pour retrouver et traduire des collections presque complètes des journaux extrémistes et des enregistrements de la Radio-télévision Libre des Mille Collines.
Alexandrie : Hier et demain
« Alexandrie semble macadamisée avec les ruines pulvérisées de mille cités. Chaque arpent de terre tourné et retourné. Le sol, humus épais, paraît historique », écrivait Herman Melville en 1857. Toute vision d’Alexandrie passe par un cortège d’images symboliques : le tombeau d’Alexandre, le Phare, la Bibliothèque, Antoine et Cléopâtre, Cavafy et Durrell, l’hôtel Cecil et le Sporting Club, souvenirs de sa splendeur et de son rayonnement culturel.Née il y a 2300 ans de la seule volonté d’Alexandre le Grand, élevée au rang de capitale des Ptolémées et haut lieu de rencontres et d’échanges entre l’Orient et l’Occident, Alexandrie est aujourd’hui la plus grande ville de la Méditerranée. Mais elle a vécu bien des cycles, avec des phases de repli, presque d’abandon. Á partir de 1820, avec Mohamed Ali, elle se réveille, pour accueillir toutes les communautés, toutes les religions, toutes les langues, en un modèle de cosmopolitisme dont beaucoup gardent la nostalgie. Jean-Yves Empereur, archéologue et Alexandrin de coeur, accompagne au quotidien la renaissance de la ville et témoigne ici de son universalité retrouvée.
Fière d’être moi-même
« Ici, je vous raconte ma liberté retrouvée, celle d’être moi-même dans une société dans laquelle on nous exhorte sans cesse à être quelqu’un d’autre et à entrer dans des cases.» Très engagée, Gaëlle Prudencio s’inscrit dans cette nouvelle vague de femmes qui osent prendre la parole et défendre le féminin dans une société où les injonctions sociales sont omniprésentes et vectrices de nombreux complexes physiques. À travers cet ouvrage, elle nous raconte son histoire inspirante : son enfance au Sénégal et en République démocratique du Congo, son arrivée en France, son parcours de régimeuse et d’entrepreneuse. Un véritable guide qui nous dévoile tous les secrets d’une combattante pour affronter et surmonter le regard des autres, se réconcilier avec son corps, se l’approprier et s’affirmer.
L’Afrique depuis 1940
L’Afrique depuis 1940 est l’un des plus remarquables ouvrages écrits depuis longtemps sur l’histoire de l’Afrique contemporaine. Clair, concis, documenté, il propose une approche à la fois chronologique et thématique pour jeter un pont entre les périodes coloniale et postcoloniale, en étudiant les changements qui ont accompagné la fin des empires, mais aussi tous les processus qui se sont perpétués après l’indépendance. En abordant les questions économiques et sociales sur l’ensemble de la période 1945-2000 et en montrant qu’entre les sociétés africaines et le reste du monde se tenait un Etat garde-barrière, il dépasse un débat stérile, celui qui attribue les causes de la situation actuelle de l’Afrique soit à l’héritage colonial soit à une mauvaise gouvernance. Il analyse enfin les divers moyens que les Africains ont trouvé pour vivre avec – mais aussi pour lutter contre – les contraintes économiques et politiques auxquelles ils devraient faire face.
Afrique ancienne dévoilée
672 pages – L’auteur a tenu d’abord à faire le bilan des travaux sur l’Antiquité africaine qui relève un traitement inégal suivant les régions et les périodes. Son ambition se résume par le fait qu’il a voulu apporter une lumière nouvelle sur des régions (Afrique sahélienne) et des périodes (l’Antiquité tardive) non suffisamment étudiées. Il a exploité les sources littéraires et cartographiques tout en accordant une attention aux relais et aux télescopages dans la transmission sur la géographie physique, la faune et la flore, l’anthropologie économique et culturelle, les institutions sociales et politiques. L’auteur a procédé par « mouvance », c’est-à-dire par « sphère d’influence ». Il en a dégagé trois : la première, égyptienne a permis d’indiquer ce que l’égyptologie permet de savoir sur le passé de l’Afrique, la seconde ce que les études grecques permettent d’avoir comme informations, enfin la dernière, ce que les études latines et romano-byzantines permettent d’apporter comme éclairages confrontés à des « clignotants » africains. L’ouvrage contient aussi des annexes concernant des informations relatives à l’afrocentrisme face à l’eurocentrisme, à la recherche sur des anciennes migrations en Afrique. Dans sa conclusion, l’auteur revient sur la place de l’Antiquité dans l’historiographie de l’Afrique et se prononce sur le destin du continent à la lumière de sa recherche, qui lui a permis de « photographier » une Afrique qui a le sens des initiatives et une Afrique qui a été dominée, puis intégrée dans les empires, tout en demeurant toujours résistante.
Le soleil des indépendances
Quel sera le sort de Fama, authentique prince malinké, aux temps de l’indépendance et du parti unique ? L’ancien et le nouveau s’affrontent en un duel tout à la fois tragique et dérisoire tandis que passe l’histoire, avec son cortège de joies et de souffrances.
Au-delà de la fable politique, Ahmadou Kourouma restitue comme nul autre toute la profondeur de la vie africaine, mêlant le quotidien et le mythe dans une langue réinventée au plus près de la condition humaine. Dès sa parution en 1970, ce livre s’est imposé comme un des grands classiques de la littérature africaine.
La Justice universelle en question
L’intérêt de cet ouvrage est de mettre en perspective certaines ambiguïtés de la justice pénale internationale, les ressorts politiques qui les sous-tendent et le caractère encore inachevé de l’édifice en cours. En évoquant les cas de Charles Taylor, de Saddam Hussein, de Pinochet et de Hissène Habré, Sidiki Kaba relate les calculs politiques qui ont entouré leurs procès, ou l’absence de procès. On saisit la trame politique des procédures inachevées ou expéditives et des délocalisations sans raison, sinon politique, des procès.
.
Rue Félix-Faure – Livre neuf
Dans la rue Félix-Faure se côtoient dans des éclats de rire des jeunes femmes aux dos nus, se mêlent des gens venus de tous les horizons, miséreux à la poursuite de leurs rêves. «La rue Félix-Faure est la rue de Dieu», résume le philosophe de la rue. Mais voilà qu’une masse sombre envahit la rue, réveille les douleurs tues – d’où vient Mun, la fille silencieuse, quelles histoires se disent derrière les blues de Drianké, les mornas de Tonio? Un matin quatre femmes recouvertes de voiles s’éloignent du corps d’un lépreux découpé en morceaux, jeté sur le trottoir. Et la clé du mystère est peut-être dans un tapuscrit ramassé un matin dans une courette… Une enquête policière écrite comme un poème, un hymne à la vie, plus forte que les porteurs de mort, et une quête philosophique menée au son du violon, du blues, et des rires des filles au teint couleur caramel.
Kalidou Kassé, surnommé le pinceau du sahel, est l’artiste peintre sénégalais d’origine peuhle qui évoque l’univers paisible et romantique du quotidien des sociétés africaines du Sahel. Formé à la Manufacture Sénégalaise des arts décoratifs de Thiès, Kassé se démarque de « l’École de Dakar », initiée par le poète-président Léopold Senghor, sous l’influence de l’art abstrait occidental. Son style unique aux personnages filiformes et aux couleurs vives et chatoyantes décrit un monde poétique et enchanteur peint avec un souci constant pour les formes, les détails et les couleurs. D’un point de vue historique, il est celui (à travers sa vie et son œuvre) qui a subtilement su marier et harmoniser l’art pictural occidental avec l’esthétique africaine qu’il a hérité de sa famille de tisserands. En refusant la représentation imposée par l’art occidental, il réaffirme ses formes propres et uniques, une authenticité qui annonce l’art d’un monde naissant qui n’abandonne pas son passé.
Livre en anglais – Kofi Awoonor, one of Ghana’s most accomplished poets, has for almost half a century committed himself to teaching, political engagement, and the literary arts. The one constant that has guided and shaped his many occupations and roles in life has been poetry. The Promise of Hope is a beautifully edited collection of some of Awoonor’s most arresting work spanning almost fifty years. Selected and edited by Awoonor’s friend and colleague Kofi Anyidoho, himself a prominent poet and academic in Ghana, The Promise of Hope contains much of Awoonor’s most recent unpublished poetry, along with many of his anthologized and classic poems. This engaging volume serves as a fitting contribution to the inaugural cohort of books in the African Poetry Book Series.
Notes d’Afrique relate l’essor de la musique populaire sur le continent. Le livre couvre les évènements et les styles musicaux qui se sont développés depuis les années 60, jusqu’aux années 80 lorsque que le terme « World Music » a été inventé comme label marketing et que des musiciens africains, notamment Youssou N’Dour et ses contemporains, sont apparus sur la scène internationale, et la dominance d’Afrobeats de la période contemporaine. Jenny Cathcart nous offre, à travers son expérience personnelle et son travail aux côtés de Youssou N’Dour, des portraits et des histoires de la vie de tous les jours et leur influence sur la musique en Afrique. Il en résulte de nouvelles perspectives pour la culture contemporaine, la religion et la politique, aussi bien pour le développement que pour de futures collaborations sur le continent et dans sa diaspora.
Dans une mise en page originale, un style soyeux qui entraine le lecteur dans le fascinant paysage du bâtir en terre « Matam. Construction terre, un patrimoine intemporel » fait l’inventaire des maisons Cubbalo, telles que mises en relief par les travaux d’étude des étudiants du Cuad, traite des formes et structures des maisons en terre, des performances thermiques et de la plasticité du matériau terre. Il interroge particulièrement sur l’importante et incontournable problématique de la construction en terre au Sénégal.
Né le 14 octobre 1922 à Saint–Louis. Il entre à l’Ecole normale William Ponty en 1938 pour devenir enseignant. Au moment où la Seconde guerre mondiale éclate en Europe, il est mobilisé. A son retour, il enseigne en tant qu’instituteur à Sébikotane puis maître d’internat au lycée Van Vollehoven à Dakar. Il obtient le baccalauréat, série Philosophie et demande une bourse pour poursuivre ses études en France. Etudiant à Paris, il obtient une licence de Philosophie. Il est ensuite professeur certifié de philosophie puis surveillant général au lycée Maurice Delafosse à Dakar. Il poursuit une carrière académique comme professeur de philosophie à l’université (maître assistant à partir de 1966 puis professeur et enfin doyen de la Faculté des Lettres et Science Humaines de 1976 à 1983). Il fut conseiller technique à la présidence de la République avec le titre de secrétaire général du Festival mondial des Arts Nègres après deux années passées en détachement à l’UNESCO.
Éthiopiques – N°60 – 1er semestre 1998
Culture grégaire et poétique de l’universel dans élégies de Senghor, Senghor et la mythologie grecque dans chants d’ombre, Cahier d’un retour au pays natal, Esprit scientifique, Culturalisme et sociologie de sciences, Voir Descartes en peinture – Éthiopiques est une revue culturelle sénégalaise de langue française, à vocation panafricaine, créée en 1975 par Léopold Sédar Senghor et éditée par la Fondation Senghor.
Vendu sans bandeau – Pour la première fois, un officier français ayant combattu en Libye et en Afghanistan livre son témoignage sur ces deux conflits. Le capitaine Brice Erbland, chef de mission et pilote d’hélicoptère de combat Tigre, machine ultra sophistiquée à la puissance de feu dévastatrice, dévoile dans ce livre son journal de guerre. Dans les griffes du Tigre nous emmène das montagnes d’Afghanistan aux missions de destruction des forces kadhafistes sur le littoral libyen.
Socialisme et liberté, Nation-identité-mondialisation – Éthiopiques est une revue culturelle sénégalaise de langue française, à vocation panafricaine, créée en 1975 par Léopold Sédar Senghor et éditée par la Fondation Senghor.
Islam et philosophie, Islam et littérature – Éthiopiques est une revue culturelle sénégalaise de langue française, à vocation panafricaine, créée en 1975 par Léopold Sédar Senghor et éditée par la Fondation Senghor.
The Edge of Africa
There is a magical place at the edge of Africa where rainforest meets ocean, where elephants and buffalos walk white sand beaches, and hippos, crocs, and sea turtles share the surf. The forest rises a hundred feet tall, full of life and a layered complexity stretching far beyond the horizon. Forests, grasslands, rivers, and lagoons form a unique landscape mosaic. There is no place like it on Earth. Gabon has a story to tell. Its landscapes inspire explorers and scientists with a forest-to-ocean fabric rich in biological diversity. Expeditions are unlocking a treasure chest of knowledge on biology and ecology – the science behind conservation. Unprecedented biodiversity studies are discovering a wealth of species, including several new to science. The Edge of Africa brings light to the unseen wonders of Gabon – from its smallest creatures to its broadest landscapes to the people who call it home. Photographs by Carlton Ward Jr. and text by Michelle Lee capture its stunning essence. The world is grateful to Gabon for conserving its precious wilderness heritage. May Gabon’s inspiring story speak to you. There is a magical place at the edge of Africa where rainforest meets ocean, where elephants and buffalos walk white sand beaches, and hippos, crocs, and sea turtles share the surf. The forest rises a hundred feet tall, full of life and a layered complexity stretching far beyond the horizon. Forests, grasslands, rivers, and lagoons form a unique landscape mosaic. There is no place like it on Earth. Gabon has a story to tell. Its landscapes inspire explorers and scientists with a forest-to-ocean fabric rich in biological diversity. Expeditions are unlocking a treasure chest of knowledge on biology and ecology – the science behind conservation. Unprecedented biodiversity studies are discovering a wealth of species, including several new to science. The Edge of Africa brings light to the unseen wonders of Gabon – from its smallest creatures to its broadest landscapes to the people who call it home. Photographs by Carlton Ward Jr. and text by Michelle Lee capture its stunning essence. The world is grateful to Gabon for conserving its precious wilderness heritage. May Gabon’s inspiring story speak to you.
Créations africaines pour la jeunesse
En littérature, dans les revues, au cinéma, au théâtre, de nouvelles écritures pour la jeunesse s?affirment, qui délaissent la pédagogie pesante pour réécrire ludiquement la modernité. Exploration, coups de c?ur et critiques. Entretiens avec Henriette Zoughebi, Véronique Tadjo, Vincent Nomo, Mary Jay, Kidi Bebey, Dani Kouyaté, Mustapha Dao, Binda Ngazolo, Florisse Adjanohoun.
Besoin d’Afrique
Afrique parce que nous l’aimons. Besoin parce que le mépris et ses variantes, la pitié, la charité, les jérémiades, nous empêchent de recenser ce qu’aujourd’hui le monde doit à l’Afrique. Inventaire parce qu’on ne choisit pas, ni n’ordonne, les raisons d’aimer. Et parce que les Afriques sont innombrables. Nous avons commencé par la Noire. Eric Fottorino est romancier, journaliste au Monde. Christophe Guillemin est économiste, directeur à l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel. Erik Orsenna est romancier et fonctionnaire.
Sénégal : Dokh dadjé
«Dox dadje, leppa ngui ci biir, dox dadje… » qui n’a pas entendu ce chant du genre tassu (un genre de slam) que griottes et invitées entonnent lors des mariages quand, en procession, les belles sœurs vont saluer la mariée. Mais C’est quoi au juste ce dox dadje ? Le « dox dadje » (lire dokh dadié) à l’origine, est en fait un panier cadeau (qui s’inspire de ce qui se fait ailleurs) qui contient différents objets que les belles sœurs d’une jeune mariée lui offrent le jour de son mariage, le soir, quand elles viennent la saluer. Mais avec le temps ce genre de cadeau s’offre à différentes occasions, et, selon l’événement le contenu change.
Le choix de l’Ori – Livre neuf
L’univers du « Le Choix de l’Ori » est celui du conte merveilleux avec ses multiples possibilités créatrices de métamorphoses, d’extrapolations, de transformations multidimensionnelles. Source d’évasion pour les esprits de tous âges, mais aussi des leçons de sagesse et de morale et une exploration du monde des divinités du panthéon yoruba.