Un acte de terreur – Nina (tome 1)
Posant l’éternelle question de l’utilisation de la violence comme moyen politique et de la responsabilité individuelle face à l’histoire, le très grand roman d’André Brink, en deux tomes.
Ce livre révèle ce que les personnes heureuses ont compris et appliquent au quotidien, le lecteur au fil des pages saura discerner et endiguer ce qui est en train de devenir le nouveau mal du XXIe siècle : le stress chronique. Le stress annihile toute évolution, tout progrès, autant dans la vie professionnelle que personnelle. Pour y remédier, l’auteur propose plusieurs panacées qui permettent de contrôler – mieux – de prévenir ce tueur lent et silencieux. Il inspire la plénitude, soulage de l’anxiété, aide à adopter une vie meilleure et sereine… Il aide à jouir d’une vie plus épanouie.
Mon singe a le vertige…
La couverture montre la moitié d’un personnage au premier plan. Ses cheveux coupés très courts et sa chemise entrouverte sur un maillot font penser à un garçon, mais ses traits fins évoquent aussi une fille. À l’arrière-plan, un autre personnage, très clairement une femme cette fois, regarde le premier d’un air dubitatif. Alors que le titre du livre questionne, cette illustration au contraire évoque avec justesse le contenu du roman : une jeune fille mal dans sa peau va parvenir à imposer l’ambiguïté de son identité et finalement conquérir de haute lutte le droit de changer de sexe…
A l’heure où dorment les fauves
En Afrique du Sud, en 1880, une fabuleuse course à la poursuite d’un diamant très convoité… A Kimberley, près du Big Hole, la mine la plus profonde que l’homme ait jamais creusée, un vieux mineur noir découvre un diamant d’exception qui portera son nom : le Kalawi. Aussitôt, le magnat britannique Alun Forbes et son rival boer, Pieter Van Nuys, en revendiquent la propriété. Une décision de justice donne raison à l’Anglais. Quelques jours plus tard, le Kalawi disparaît. Paul Adams, jeune courtier à la Lloyd’s, est alors envoyé en Afrique du Sud pour indemniser le magnat. Mais il doit au préalable mener une enquête. Il découvre avec stupeur que l’auteur du vol n’est autre que Patsy, la propre fille de Forbes, dont il s’est épris…
Avec nos mains de chèvre
Cahier du retour au pays natal d’un artiste tchadien exilé dans la France profonde. Grave, drôle, réel quand on l’imagine burlesque, fantasmé quand on le voit réel, le livre de Kaar Kaas Sonn est pétri d’une culture double : franco-tchadienne, écrite/orale, artificielle/existentielle, tradition/modernité, compréhension/incompréhension… Un truculent « je t’aime, moi non plus » mâtiné d’une culture et d’une conscience à la fois politique et poétique. Je ne sépare pas politique et poétique. Chez Kaar Kaas Sonn, me semble-t-il, ils sont intimement liés. À lire pour sa plume unique et déstabilisante, parfois ; à lire pour découvrir le Tchad et ses moeurs sur fond d’Arche de Zoé et de réminiscences plus ou moins douteuses de France-Afrique. À lire aussi pour le plaisir et pour son humour ravageur, qui sait frapper juste sans verser dans le cynisme froid ou la méchanceté gratuite.
Kenya – Un guide de vacances
Germaine Acogny, « mère de la danse contemporaine africaine », personnage incontournable de la culture sénégalaise et plus largement, Africaine. En compagnie de son inséparable époux Helmut Vogt, elle propage de part le monde sa conception transversale de la danse, de la contemporanéité, du dialogue interculturel, donc, de l’Humanité. Chorégraphe, danseuse, pédagogue, globe-trotter infatigable, mère et épouse aimée et aimante, Germaine Acogny incarne le courage, le talent, la persévérance, et la dignité. « Danser l’Humanité », en mettant en regard des témoignages avec des photographies de spectacle et portraits, éclaire sur son parcours et son œuvre qui, s’entrecroisant ainsi, font sens avec l’Histoire et résonnent avec des préoccupations contemporaines.
Arènes Sénégalaises – État neuf
Livre bilingue français/anglais – Matar Ndour, photographe, montre ici les diverses facettes, aussi bien sportives que folkloriques, mystiques et populaires, qui se font jour dans un stade lors des grands combats.
Simb – État neuf
Dans ce livre de photographies, Laurent Gudin retrace les différentes vies du Simbkat, de son antre où il se pare des attributs du fauve, à son terrain de chasse-exhibition où il terrifie et fascine tout à la fois.
The Katanga run
En Anglais It was in the Congo, after the bitter battle for independance had been won and peace had collapsed into chaos, that the word « mercenary » first hit the headlines … To the Congo came idealists and adventurers, revolutionaries with dreams and opportunists with desires …..
Agis d’un seul cœur
Fille de missionnaire, Claude Njiké-Bergeret est née au Cameroun et y a grandi jusqu’à ses treize ans, avant de rentrer en France. Dix-huit ans plus tard, elle choisit de revenir au village de son enfance, en mettant de côté son éducation et les valeurs occidentales qu’on lui a apprises pour revenir à une existence moins codifiée, plus libre et plus harmonieuse. A la mort du chef de village, son époux, elle décide de pousser plus loin son aventure africaine, et s’installe sur une parcelle de brousse inhabitée avant elle. Là, au bord du Noun, à 25 kilomètres de Bangangté, au Nord-Ouest du Cameroun, elle construit sa « ferme », cultivant maïs, arachides, maniocs, ignames… d’abord seule, puis rejointe par ses enfants et de nombreux jeunes qui tentent de cultiver ces terres vierges. Une houe sur l’épaule et une machette à la main, elle cherche chaque jour à vivre sur, de et avec la terre…
Pendant plusieurs milliers de lunes, l’ordre cosmique avait été bien respecté par tous les sujets de Râ, et ce, jusqu’au jour ou il décida de transférer le pouvoir sur terre et de le confier aux humains. Ses sujets ne cachèrent pas leur inquiétude, mais nul n’osa contester la décision de Suprême-Divin. Séét, qui avait vainement mis en avant la faiblesse des humains et leur incapacité à exercer le pouvoir sur leurs semblables, entra en dissidence contre la décision de son Seigneur et décida d’établir sa propre voie. Il créa ainsi la première secte sur terre. Et avec beaucoup d’éloquence, il commença à inciter les humains à le vénérer lui-même…
Le Métis
Malgré la sévérité d’un père, fonctionnaire colonial d’un moralisme rigoureux, Yanne conserve de son enfance au Congo des souvenirs tendres et colorés. De retour en Europe, ballottée entre un mari infidèle et un amant qui ne souhaite pas divorcer, elle apprend incidemment l’existence au Congo d’un certain Raphael, un métis qui serait son demi-frère. Obsédée par ce fils clandestin de son père qu’elle croyait vertueux et d’une femme noire, elle ne pense plus qu’a retourner a Muteka, la ville si chère a sa mémoire, afin de retrouver la trace de ce frère inconnu. A travers ce récit d’une écriture fluide et vivante, émaillée d’images poétiques, nous découvrons une Afrique très éloignée de l’idée que l’on peut s’en faire en Occident, une galerie de personnages tour a tour pittoresques, mystérieux ou inquiétants et de somptueux paysages hantés par les ruines de la colonisation.
Dans plusieurs pays musulmans, le statut juridique des femmes dans le droit de la famille fait débat. Ainsi, les Etats, premiers responsables de l’élaboration des lois, se retrouvent devant un défi de taille en tentant à la fois d’intégrer les normes internationales d’égalité entre les sexes et de respecter les prescriptions islamiques. De plus, ils voient leur autorité contestée par les acteurs religieux qui considèrent que le droit de la famille, traditionnellement régi par les normes coutumières et religieuses, est sacré, et qu’il n’a donc pas à être réformé. La comparaison entre deux pays où la religion musulmane est majoritaire – le Sénégal, une république laïque, et le Maroc, une monarchie où elle est religion d’Etat – montre la diversité des islams et de la charia, mais ne s’y attarde pas uniquement. Elle met également en lumière la progression des luttes féministes, menées sur plusieurs fronts, et l’importance des capacités et des sources de légitimité de l’Etat pour mener à bien la réforme.
Marième N’Diaye est chercheure postdoctorale à l’Université de Montréal, docteure en science politique de l’Institut d’études politiques de Bordeaux, chercheure associée au laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM) et chargée de recherche au CNRS.
My mercedes is bigger than yours
En Anglais – Onuma returns to his village after 15 years. He makes a big hit, especially with the girls, in a Jaguar the colour of gold. His fall begins when the car plunges into a ravine. By that time the money he earned by wheeler-dealing and PR work in Lagos had been used up. The only way to replenish his money supply seems to be through working for the candidates on both sides in the run-up to a general election. He gets beaten up by thugs supporting one of the candidates, and is left driving away in the Mercedes belonging to the cousin he has just shot. NkemNwankwo has turned the witand good humour of Danda to satirical ends.
DVD ETAT NEUF
Durée : 52 minutes
Le film retrace le parcours de Valdiodio N’Diaye, avocat et ministre du gouvernement sénégalais injustement oublié par l’histoire du fait de sa rivalité avec Senghor, et le récit de sa lutte pour l’indépendance des pays africains et du Sénégal en particulier. Le 26 août 1958, Valdiodio N’Diaye, prince héritier du royaume des « Gelwaar » est au premier rang pour affronter le Général De Gaulle afin de réclamer l’indépendance de son pays. À Dakar, il exprime, du haut d’une tribune, l’aspiration de tous les peuples d’Afrique noire : « Nous disons indépendance, unité africaine et confédération ». Mais deux ans après l’indépendance du Sénégal, en 1962, le destin de Valdiodio N’Diaye bascule. Accusé de tentative de coup d’État, aux côtés de Mamadou Dia, le Président du Conseil, il est emprisonné au mois de mars 1963.
Kaffir Boy
En Anglais – The classic story of life in Apartheid South Africa. Mark Mathabane was weaned on devastating poverty and schooled in the cruel streets of South Africa’s most desperate ghetto, where bloody gang wars and midnight police raids were his rites of passage. Like every other child born in the hopelessness of apartheid, he learned to measure his life in days, not years. Yet Mark Mathabane, armed only with the courage of his family and a hard-won education, raised himself up from the squalor and humiliation to win a scholarship to an American university. This extraordinary memoir of life under apartheid is a triumph of the human spirit over hatred and unspeakable degradation. For Mark Mathabane did what no physically and psychologically battered « Kaffir » from the rat-infested alleys of Alexandra was supposed to do — he escaped to tell about it.
Texaco
«Une vieille femme câpresse, très grande, très maigre, avec un visage grave, solennel, et des yeux immmobiles. Je n’avais jamais perçu autant d’autorité profonde irradier de quelqu’un… Elle mélangeait le créole et le français, le mot vulgaire, le mot précieux, le mot oublié, le mot nouveau…» Et c’est ainsi que Marie-Sophie Laborieux raconte à l’auteur plus de cent cinquante ans d’histoire, d’épopée de la Martinique, depuis les sombres plantations esclavagistes jusqu’au drame contemporain de la conquête des villes. D’abord, les amours d’Esternome, le «nègre-chien» affranchi, avec la volage Ninon qui périt grillée dans l’explosion de la Montagne Pelée, puis avec Idoménée l’aveugle aux larmes de lumière, qui sera la mère de Marie-Sophie. Dans les temps modernes, Marie-So erre d’un maître à l’autre, au gré de mille et un «djobs» qui l’initient à l’implacable univers urbain. Ses amours sont sans lendemain. Devenue l’âme du quartier Texaco, elle mène la révolte contre les mulâtres de la ville, contre les békés qui veulent s’approprier les terres, contre les programmes de développement qui font le temps-béton. Patrick Chamoiseau a sans doute écrit, avec Texaco, le grand livre de l’espérance et de l’amertume du peuple antillais, depuis l’horreur des chaînes jusqu’au mensonge de la politique de développement moderne. Il brosse les scènes de la vie quotidienne, les moments historiques, les fables créoles, les poèmes incantatoires, les rêves, les récits satiriques. Monde en ébullition où la souffrance et la joie semblent naître au même instant.
L’Africaine
Une vision fascinante de l’Afrique : celle, mythique des expatriés ( avec l’exotisme des grands espaces et l’illusion de la liberté), par rapport à l’Afrique réelle, qui s’enfonce dans la guerre et dans la misère. Une narration subtile, sensible, dans un style vigoureux, très évocateur. Esmé, désespérée par la mort de son père, célèbre poète italien, se retrouve au Kenya, auprès d'un golden boy. Au contact de ce pays mystérieux, elle décide de ne plus retourner à Rome et tombe amoureuse d'Adam, organisateur de Safaris, qui la fascine. C'est à Nairobi qu'Esmé apprend les règles de la vie africaine. Non pas celles des Noirs, qui semblent encore vivre en état de colonisation, mais celle d'une caste de Blancs expatriés, monde d'illusion et de pouvoir, dans une atmosphère d'alcool, de drogue et de sexe …
Se souvenir de Sébaïn
Depuis quelques années, Paul Dumourier a repris l'exploitation agricole familiale dans le Sud algérien. Loin d'adopter des attitudes colonialistes, il a tissé de vrais liens d'amitié avec les musulmans. Mais, en 1956, tandis que l'insurrection s'intensifie, Paul décide d'installer sa famille en France. Marie, sa fille, a quatorze ans lorsqu'elle quitte Sébaïn, le lieu enchanté de son enfance. Exilée, privée de ce qui lui est le plus cher, son père et Sébaïn, Marie débarque dans un pays froid et hostile avec Léa, une mère distante qu'elle connaît mal. À son journal, elle confie le regard qu'une adolescente passionnée jette sur cette double déchirure familiale et sociale. Profondément attachée à ses racines, Marie, bientôt, part rejoindre son père, retourne à sa vraie vie, à cette terre tant aimée, à ces amitiés que la complexité de la guerre rend plus précieuses que jamais.
Le chant du lac
Dans les profondeurs d'un lac africain les dieux vivaient encore. Beaucoup y croyaient, certains, craignant leur colère et leur chant de mort ; des jeunes surtout, touchés par les temps nouveaux, refusaient la terreur qu'ils inspiraient et leurs mystérieux pouvoirs. Une nuit, sur le lac, une femme, ses enfants et son fidèle piroguier sont entraînés par les éléments déchaînés dans les eaux où séjournent les dieux : deux monstres marins qu'ils parviennent à vaincre. Les dieux sont morts, les puissances obscures démythifiées. Le jour se lève, splendide, sur un monde qui pleure ses dieux anciens, symbole évident d'une Afrique qu'inquiètent et fascinent à la fois son passé et son avenir.
Thomas Arbousset est né en 1810. En 1832, il quitte la France et commence en 1833 un ministère auprès des Sotho, crée la station missionnaire de Morija, qui abrite toujours le siège de l'Eglise évangélique du Lesotho. Son seul ouvrage connu en France est « La relation d'un voyage d'exploration au nord-est de la Colonie du Cap de Bonne-Espérance' », publié en 1842, qui a fait de lui le découvreur des sources de l'Orange et lui vaut une place dans les livres de géographie : Le Mont-aux-Sources porte encore le nom qu'il lui a donné. La présente édition comporte aussi la « Notice sur les Zoulas, chapitre xvi de la « Relation », où l'on trouve le « chant des louanges » de Dingan, roi des Zulu, successeur de Chaka. Ce texte a été recueilli sur le terrain en 1838, auprès de Zulu réfugiés au Lesotho, transcrit et traduit par Arbousset. Il est sans doute le premier chant de louanges bantou à bénéficier d'un tel traitement ethnographique.
Le dernier des nomades
C'est dans un Eden perdu que le jeune Oul Alou a fait ses premiers pas. Ses parents et toute la communauté nomadisent entre Boutilimitt, Tantan et Tindouf pour revenir à l'atmosphère du fleuve Sénégal. Ce roman mauritanien nous fait connaître la vie des Maures et leur volonté de ne pas disparaître. El-Ghassem Ould Ahmedou est né en 1952 à Rkiz en Mauritanie. Il est titulaire d'un doctorat en lettres modernes française, d'un doctorat en ethnologie et d'un troisième doctorat en sciences de l'éducation. Il a publié plusieurs ouvrages sur le désert mauritaniens et ses habitants nomades.
Mon père, ce harki
Enfant, j'ai adoré mon père. Adolescente, je l'ai détesté. Parce qu'il était harki, parce qu'il a soutenu l'armée française pendant la guerre d'Algérie, j'ai longtemps cru que mon père était un traître. Il n'a jamais nié. Il ne m'a jamais rien dit. Devant son silence, j'ai décidé de partir sur les traces d'un fellah et d'une bergère, mes parents, dont la vie a basculé un matin de juin 1962. Quarante ans après, j'ai refait leur parcours dans les camps où la France les a parqués : leur passé et mon présent se sont tissés, noués, intimement mêlés. Ces pages sont leur histoire et ma quête. Dans ce voyage au bout de la honte, j'ai découvert une horrible machinerie d'exclusion sociale et de désintégration humaine. Et puis j’ai traversé la Méditerranée, En Algérie, j'ai poursuivi ma quête, dans une une région en guerre contre l'islamisme, j'ai retrouvé des membres de ma famille et le village de mes parents qu'ils n'ont jamais revu. Là-bas, j'ai compris qui étaient vraiment les harkis, leur rôle dans la guerre d'Algérie, leurs tiraillements, leurs secrets aussi.
Chalys d’Harlem
Roman d’une migration particulière, Chalys d’Harlem raconte le parcours d’un matelot sénégalais entre 1919 et 1959 de sa ville natale Rufisque en passant par Marseille, Le Havre et Southampton. Pour finir « notable de la 125ème rue » à Harlem. Homme politique, Lamine Diakhaté (1928-1987) est aussi un écrivain et critique littéraire de la négritude.
Le fils de la tribu
Des « Fils de la tribu » arrachés de leurs terres, des enfants brulés sur des gibets dans des villages incendiés, notre Afrique contemporaine les compte par millions entiers. Des générations de gosses aux regards hagards et éperdus, courant dans les herbes des brousses carbonisés : pas un mètre carré de notre immense continent qui ne porte la géographie de sa mort absurde. Le récit présenté ici est celui de tous ces enfants à la recherche de leurs terres embrasées par les violences des hommes, c'est la quête d'un univers où l'amour et la foi peuvent encore accorder les couleurs des ciels.
Le village des Asphodèles
Autobiographique, ce récit présente l’enfance de l’auteur dans une société traditionnelle sclérosée, la tribu des Yacoubi, dont il est un des fils, sortira d’ailleurs décimée par la guerre d’indépendance). La critique acerbe devient un violent réquisitoire contre la révolution trahie au terme de l’oeuvre. Amertume et désenchantement de celui qui avait cru possible la transformation de l’Algérie par la diffusion de la culture.
Le tome 2 de Pistes du Maroc propose plus de 80 itinéraires, avec le relevé de 1980 points GPS, totalisant 7850 kilomètres de pistes le long de la côte Atlantique, dans l'Anti-Atlas, les djebels Sagho et Ougnat, le djebel Bani, le Tafilalet, la vallée du Draa, et dans la zone présaharienne des vallées de la Daoura (les Kem Kem) et du Bas Draa (de Mhamid à l'Atlantique). L'histoire de la pacification et l'œuvre des Bureaux des Affaires Indigènes, artisans du développement du Sud marocain, habituellement passés sous silence dans les guides, sont présentés dans nos itinéraires. Les sites à gravures rupestres, les gîtes à fossiles et les mines étant des points d'intérêt certains pour les DPM qui désirent des voyages à thèmes, nous avons essayé de vous en indiquer le maximum.