Leçons particulières
Le propos de Françoise Giroud est de payer ses dettes. A l’âge où l’on se dit : « Qu’ai-je fait de ma vie ? », on s’aperçoit que ce sont les Autres qui vous ont formé et parfois déformé, qu’on leur doit qui l’on est, pour le meilleur et pour le pire, qu’une existence, ce sont des rencontres avant d’être des événements. Une série de « leçons particulières » que l’on reçoit malgré soi. « Qui m’a donné quoi ? » Ainsi Françoise Giroud s’est-elle interrogée. « Qui m’a fourni des modèles et des contre-modèles, des enseignements et des contre-enseignements, qui m’a laissé son empreinte et quelquefois sa cicatrice ; que m’a-t-on, donné, que m’a-t-on transmis que j’aimerais transmettre à mon tour selon la loi de la vie ? » Paradoxalement, ce livre tourné vers autrui, écrit à mi-voix est aussi le plus personnel des récits de Françoise Giroud, comme si elle s’autorisait, cette fois, l’émotion, le regret, la blessure. Quatrième de couverture – Du cinéma au journalisme et à la politique, de Jouvet à Mauriac, de JJSS à Giscard d’Estaing, de Pierre Lazareff à Jacques Lacan, Françoise Giroud a vu et connu beaucoup de grands personnages du demi-siècle. Mais ce qui fait le charme de ces Leçons particulières c’est qu’il ne s’agit nullement d’un livre de révélations, d’anecdotes ou d’indiscrétions.
Alma Mahler ou l’art d’etre aimée
Tu n’as désormais qu’une profession : me rendre heureux. Gustav Mahler demande à Alma Schindler de renoncer à toute ambition personnelle. Elle l’aime. Elle accepte. Elle épouse le grand compositeur. Peu douée pour l’abnégation, cette femme belle, jeune, talentueuse, promise à un brillant avenir de musicienne, se révolte. Frustrée, elle devient cruelle. Mahler lui vole sa vie. Il le paiera cher. Il mourra de l’avoir trop aimée. Après Mahler, d’autres grands créateurs viennent se jeter dans les filets de cette « sirène viennoise » qui exerce désormais sur les hommes l’empire qu’elle n’a pu exercer sur son art Oskar Kokoschka, le peintre expressionniste ; Walter Gropius, l’architecte fondateur du Bauhaus J écrivain Franz Werfel. Elle aime ces hommes, mais elle les brise. Elle cultive « l’art d’être aimée », le seul qu’elle puisse encore exercer.
Lou
D’une grande beauté, d’une intelligence supérieure, Lou Andreas Salomé, née à Saint-Pétersbourg en 1861, a été l’une des célèbres séductrices de son temps. Nietzsche, Rainer Maria Rilke en ont été follement épris, Freud a succombé à son charme. L’étonnant est que, si elle aimait les hommes et leur compagnie, elle n’a pas toléré, avant trente-cinq ans, qu’ils l’approchent physiquement. Ce qui, loin de les décourager, les rendait, comme Nietzsche, fous de désir. Curieusement, bien que des milliers de pages aient été consacrées à Lou dans toutes les langues, ce qu’il faut bien appeler cette infirmité est à peine effleurée, jamais élucidée. C’est un trou noir. Françoise Giroud avance à ce sujet une hypothèse, qui éclairerait le mystère de cette chasteté frénétique. Lou s’est largement rattrapée plus tard, gourmande de « festins d’amour » jusqu’à la fin de sa vie, mais toujours avec des hommes sensiblement plus jeunes qu’elle.
Les hommes et les femmes
Un homme, une femme, tous deux passionnément engagés dans les débats et les combats du temps : la romancière du Bon Plaisir, le philosophe des Aventures de la liberté. Entre eux, un magnéto-phone, et le plus vieux sujet du monde : l’amour et son cortège, la conquête, la séduc-tion, le désir, la jalousie, le couple, le désamour, la rupture. L’une est convaincue que le féminisme a radicalement modifié les relations amoureuses ; l’autre, sceptique, affirme l’irréductibilité des univers masculin et féminin. Mais si le débat est parfois vif, l’amitié, la complicité ne perdent jamais leurs droits, faisant de cet entretien d’un été une véritable fête pour l’intelligence. Et une authentique réflexion – aussi, sur ce que sont devenues les relations entre hommes et femmes, « en songeant à toutes celles et à tous ceux qui ne savent plus très bien ce qu’aimer veut dire.
Alma Mahler ou l’art d’être aimée
Tu n’as désormais qu’une profession : me rendre heureux. Gustav Mahler demande à Alma Schindler de renoncer à toute ambition personnelle. Elle l’aime. Elle accepte. Elle épouse le grand compositeur. Peu douée pour l’abnégation, cette femme belle, jeune, talentueuse, promise à un brillant avenir de musicienne, se révolte. Frustrée, elle devient cruelle. Mahler lui vole sa vie. Il le paiera cher. Il mourra de l’avoir trop aimée. Après Mahler, d’autres grands créateurs viennent se jeter dans les filets de cette sirène viennoise qui exerce désormais sur les hommes l’empire qu’elle n’a pu exercer sur son art Oskar Kokoschka, le peintre expressionniste ; Walter Gropius, l’architecte fondateur du Bauhaus J écrivain Franz Werfel. Elle aime ces hommes, mais elle les brise.
Mon très cher amour…
Elle : divorcée, de beaux yeux, du charme, du chic, du chien. Elle a une belle situation dans l’édition et quelques aventures. Elle est libre. Lui : angoissé, fauché, insolent mais drôle. Avocat, chacun lui prédit un brillant avenir, qu’il attend en piaffant. Ils seront heureux ensemble pour autant qu’un amour puisse être heureux.
Les hommes et les femmes
Un homme, une femme, tous deux passionnément engagés dans les débats et les combats du temps : la romancière du Bon Plaisir, le philosophe des Aventures de la liberté. Entre eux, un magnéto-phone, et le plus vieux sujet du monde : l’amour et son cortège, la conquête, la séduc-tion, le désir, la jalousie, le couple, le désamour, la rupture.
Deux et deux font trois
Quatrième de couverture – Voici l’histoire d’une femme, Marine, avec les deux hommes de sa vie. Le premier, Igor, impétueux, elle l’a connu dans la Résistance. Ils se sont aimés dans l’atmosphère exaltante du danger et du combat clandestin. Mais une fois passés les temps héroïques, il faut retomber dans le trivial du quotidien, elle, journaliste, lui, assistant metteur en scène. Dure épreuve pour un amour romantique.
Deux et deux font trois
La jeune Marine Aubier est secrétaire de direction dans une entreprise parisienne quand les Allemands envahissent la France, au printemps 1940. Marine est une jeune femme simple, pas vraiment belle mais au charme certain. Avec son frère Louis, qui vit à Clermont-Ferrand, elle se lance dans la Résistance. Dans son réseau elle rencontre un certain Igor, bel homme et résistant fantasque : ils tombent fous amoureux et courent tous les risques… En 1942, Marine est arrêtée, pour avoir gardé chez elle un émetteur. Elle survit à deux années affreuses, dans un camp de concentration, mais Igor l’attend à son retour, à l’hôtel Lutétia. Marine est sauvée, Igor l’aime et la chérit, ils s’épousent : une nouvelle vie commence, sans les souffrances ni les éclats troubles du passé. Igor se lance dans le cinéma. Son premier film est un succès. Marine devient une journaliste en vue. Très vite, elle enchaîne reportages, portraits, enquêtes… Mais comment vivre sa vie simplement, quand on l’a risquée chaque jour ? Igor n’est pas toujours fidèle et leur couple brinquebale… Jusqu’à l’accident : infirme, Igor ne pourra plus se déplacer qu’avec deux cannes… Seule Marine saura lui insuffler l’énergie, la volonté de continuer. Et puis, un soir de désoeuvrement, elle rencontre un journaliste anglais, David. Résistera-t-elle à sa nouvelle passion ?
« Tu n’as désormais qu’une profession : me rendre heureux… » Gustav Mahler demande à Alma Schindler de renoncer à toute ambition personnelle. Elle l’aime. Elle accepte. Elle épouse le grand compositeur. Peu douée pour l’abnégation, cette femme belle, jeune, talentueuse, promise à un brillant avenir de musicienne, se révolte. Frustrée, elle devient cruelle. Mahler lui vole sa vie. Il le paiera cher. Il mourra de l’avoir trop aimée. Après Mahler, d’autres grands créateurs viennent se jeter dans les filets de cette « sirène viennoise » qui exerce désormais sur les hommes l’empire qu’elle n’a pu exercer sur son art Oskar Kokoschka, le peintre expressionniste ; Walter Gropius, l’architecte fondateur du Bauhaus J écrivain Franz Werfel.
Elle aime ces hommes, mais elle les brise. Elle cultive « l’art d’être aimée », le seul qu’elle puisse encore exercer…
Les hommes et les femmes
Un homme, une femme, tous deux passionnément engagés dans les débats et les combats du temps : la romancière du Bon Plaisir, le philosophe des Aventures de la liberté. Entre eux, un magnéto-phone, et le plus vieux sujet du monde : l’amour et son cortège, la conquête, la séduc-tion, le désir, la jalousie, le couple, le désamour, la rupture… L’une est convaincue que le féminisme a radicalement modifié les relations amoureuses; l’autre, sceptique, affirme l’irréductibilité des univers masculin et féminin. Mais si le débat est parfois vif, l’amitié, la complicité ne perdent jamais leurs droits, faisant de cet entretien d’un été une véritable fête pour l’intelligence. Et une authentique réflexion – aussi, sur ce que sont devenues les relations entre hommes et femmes, « en songeant à toutes celles et à tous ceux qui ne savent plus très bien ce qu’aimer veut dire ».
Lou – Histoire d’une femme libre
D’une grande beauté, d’une intelligence supérieure, Lou Andreas Salomé, née à Saint-Pétersbourg en 1861, a été l’une des célèbres séductrices de son temps. Nietzsche, Rainer Maria Rilke en ont été follement épris, Freud a succombé à son charme. L’étonnant est que, si elle aimait les hommes et leur compagnie, elle n’a pas toléré, avant trente-cinq ans, qu’ils l’approchent physiquement. Ce qui, loin de les décourager, les rendait, comme Nietzsche, fous de désir.
Curieusement, bien que des milliers de pages aient été consacrées à Lou dans toutes les langues, ce qu’il faut bien appeler cette infirmité est à peine effleurée, jamais élucidée. C’est un trou noir. Françoise Giroud avance à ce sujet une hypothèse, qui éclairerait le mystère de cette chasteté frénétique. Lou s’est largement rattrapée plus tard, gourmande de « festins d’amour » jusqu’à la fin de sa vie, mais toujours avec des hommes sensiblement plus jeunes qu’elle…