Couleurs de l’incendie
Février 1927. Après le décès de Marcel Péricourt, sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l’empire financier dont elle est l’héritière. Mais elle a un fils, Paul, qui d’un geste inattendu et tragique va la placer sur le chemin de la ruine et du déclassement.
Face à l’adversité des hommes, à la corruption de son milieu et à l’ambition de son entourage, Madeleine devra mettre tout en œuvre pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d’autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l’incendie qui va ravager l’Europe.
Hamnet
Un jour d’été 1596, dans la campagne anglaise, une petite fille tombe gravement malade. Son frère jumeau, Hamnet, part chercher de l’aide car aucun de leurs parents n’est à la maison…
Agnes, leur mère, n’est pourtant pas loin, en train de cueillir des herbes médicinales dans les champs alentour ; leur père est à Londres pour son travail ; tous deux inconscients de cette maladie, de cette ombre qui plane sur leur famille et menace de tout engloutir.
Porté par une écriture d’une beauté inouïe, ce nouveau roman de Maggie O’Farrell est la bouleversante histoire d’un frère et d’une sœur unis par un lien indéfectible, celle d’un couple atypique marqué par un deuil impossible. C’est aussi l’histoire d’une maladie » pestilentielle » qui se diffuse sur tout le continent. Mais c’est avant tout une magnifique histoire d’amour et le tendre portrait d’un petit garçon oublié par l’Histoire, qui inspira pourtant à son père, William Shakespeare, sa pièce la plus célèbre.
Le soleil des rebelles
Le jeune prince Marcus est encore un enfant lorsqu’il assiste impuissant au massacre de toute sa famille.
Marcus ne doit son salut qu’à la jeune Eloisa, fille d’Agnete, la lavandière du village qui l’accueillera sous son toit pour l’élever comme s’il était son fils.
Luca di Fulvio retrace l’ascension paradoxale d’un petit prince qui va devoir apprendre dans la douleur comment devenir un homme.
Marie d’Egypte
Ce roman, ce conte-histoire débute aux temps où finissait un monde.
Au IVe siècle, les dieux anciens quittaient l’Egypte. A Alexandrie, capitale de la volupté, vivait Marie, la plus belle et la plus
libre de toutes les prostituées de la ville. Près du port, elle se donnait aux hommes jour et nuit, dans l’ivresse du plaisir partagé.
Mais tandis que l’histoire inverse son sens et que le dieu des chrétiens pénètre le coeur des hommes, Marie elle aussi ressent une force
mystérieuse, un appel fulgurant : elle quitte tout et part au désert à la recherche de l’Infini qui la délivrera de ses remords et de
toute vie humaine.
Marie la prostituée devient Marie des Sables et rentre dans la légende. A travers le roman de cette extraordinaire existence, Jacques
Lacarrière nous entraîne au coeur de ce monde qui bascule en devenant chrétien; Alexandrie, le désert, un dieu nouveau, Marie d’Egypte,
prostituée des hommes et amante de Dieu.
Le voyage inspiré
A partir de 12 ans
Grenade, 1492. Au détour d’une rue, Pedro Alvarez tombe nez à nez avec un homme étrange. Et pour cause, il s’agit de Christophe Colomb ! Celui-ci lui propose d’embarquer sur la Santa-Maria à la découverte des Indes. Mais la traversée s’annonce mouvementée et si longue que tous se demandent s’ils reverront un jour la terre ferme.
Caïus et le gladiateur
A partir de 12 ans
La suite de L’Affaire Caïus, où les enfants, et un lion, se trouvent impliqués dans une affaire d’Etat. Il faut dire que ce n’était pas forcément une bonne idée que d’offrir un esclave à maître Xantippe… Une course-poursuite endiablée dans la Rome de Tibère.
La Cathédrale de la mer
Barcelone, XIVe siècle. La cité catalane s’enorgueillit d’un nouveau fleuron gothique : Santa Maria del Mar, la cathédrale de la mer, qui s’élève, pierre à pierre, vers un ciel sans nuages.
Du haut de ses huit ans, le jeune Arnau Estanyol contemple le chantier. À l’image de ce chef-d’œuvre en devenir, l’ascension de ce fils de paysan exilé, parti de rien, sera fulgurante.
Devenu consul et proche du roi, humaniste et philanthrope, il n’oubliera jamais que son destin est placé, depuis sa naissance, sous le signe des tragédies : l’ombre de la Sainte Inquisition plane sur ses ambitions, et la Grande Peste s’apprête s’abattre sur le nord de l’Espagne…
« Fureur et lumière, violences et amours, trahisons et rédemptions : le roman du Moyen Âge catalan mélange avec talent tous les ingrédients des grands récits picaresque. »
La Vie
La fontainière du Roy
Le 17 août 1661, au château de Vaux-le-Vicomte, le surintendant Fouquet offre une fête éblouissante. Louis XIV est furieux. Il décide la perte de l’insolent mais cette soirée lui donne l’idée de bâtir Versailles. Clémence, la » fontainière du Roy « , est la fille du génie des eaux de cette future merveille.
Son père, François de Francine, y crée des fontaines, fait jaillir des cascades, grâce à des travaux titanesques. Il embellit ainsi les jardins dessinés par Le Nôtre.
Les amis de Francine, Le Brun, Molière, Racine ou Boileau, baptisent Clémence. Elle devient » Ondine « , depuis qu’on l’a surprise se baignant quasi nue dans le bassin de Saturne.
Le parc est son royaume. Elle y grandit en même temps que le fabuleux palais qui éblouira l’Europe. » Ondine » est aussi l’étoile du ballet royal où se mêlent la politique, la guerre, le talent et le génie des artistes.
Avec elle, on entre dans les coulisses de la cour, près de Louise de La Vallière, de la Montespan, de Mme de Maintenon. Séductrice, Clémence plaira à Louis XIV. Il sera son protecteur.
Dans ce nouveau rendez-vous avec l’Histoire, Jean Diwo, sur les airs du Grand Siècle, nous fait partager la naissance de l’un des monuments les plus visités au monde.
Le pendule de Foucault
Après l’immense succès du Nom de la rose, voici le second grand roman d’un géant incontesté de la littérature mondiale.
A Paris, au Conservatoire des Arts et Métiers où oscille le pendule de Foucault, Casaubon, le narrateur, attend le rendez-vous qui lui révélera pourquoi son ami Belbo se croit en danger de mort.
A Milan, trois amis passionnés d’ésotérisme et d’occultisme ont imaginé par jeu un gigantesque complot ourdi au cours des siècles pour la domination mondiale.
Et voici qu’apparaissent en chair et en os les chevaliers de la vengeance…
Telles sont les données initiales de ce fabuleux thriller planétaire, incroyablement érudit et follement romanesque, regorgeant de passions et d’énigmes, qui est aussi une fascinante traversée de l’Histoire et de la culture occidentales, des parchemins aux computers, de Descartes aux nazis, de la kabbale à la science. Un de ces romans que l’on n’oublie plus jamais. Et assurément un classique.
La Dame du Palatin
Naître en Arles et devenir la femme d’un des hommes les plus célèbres de l’Antiquité, c’est la destinée étonnante que va connaître Paulina, fille d’un riche négociant gallo-romain, en épousant Sénèque, écrivain-philosophe, précepteur puis conseiller de l’empereur Néron.
En partant de ce fait historique, Patrick de Carolis dessine le portrait passionnant et attachant d’une femme soumise aux règles de sa condtion sociale, puis entraînée malgré elle dans les intrigues sanglantes de la Rome impériale de Claude, d’Agrippine et de Néron. Pour s’emparer du pouvoir ou pour le conserver, aucun lien du sang n’est respecté, aucun obstacle ne semble infranchissable, aucun assassinat n’est négligé. C’est à la violence et à la cruauté de cet univers que Paulina et Sénèque vont être confrontés.
Patrick de Carolis dépeint, avec érudition et talent, le jeu du pouvoir, l’affrontement des ambitions, des idées, des personnalités. Un tableau saisissant de cette période mouvementée de l’histoire romaine.
La marraine de guerre
A partir de 12 ans – Pendant la guerre de 14-18 un jeune poilu enfoncé jusqu’au cou dans sa tranchée boueuse et sanglante, ne garde le moral que grâce au courrier de sa marraine de guerre. Malgré la misère de ses camarades de feu, le jeune homme rêve de rencontrer celle-ci tout en redoutant cette visite qui lui enlèvera tout le mystère qui l’auréole.
« Chère Marie-Pierre,
Hier, mon bataillon est monté à l’assaut. Quelle misère de voir les camarades tomber à la renverse dans le boyau touchés avant même d’avoir eu le temps d’armer leur fusil! Il faut sauver sa peau, du moins le plus longtemps possible.
Votre pauvre poilu qui vous embrasse bien fort. Etienne ».
La chambre
« Le tour de l’île : vingt-quatre pas. Six du nord au sud et d’est en ouest, depuis la porte d’entrée jusqu’à la fenêtre. Les cloisons de planches, la cheminée de marbre et, comme un lac suspendu, le grand miroir – la géographie de la chambre, ses rivages, ses déserts, sa faune, j’en sais tout. Mais le décor, cet étrange décor, acajou et pavé, brocart et chaises dépaillées, qui l’a composé ? Qui, surtout, a donné l’ordre de condamner les portes, puis la fenêtre, la cheminée, de poser des serrures, des verrous, je l’ignore… Et l’enfant ? Lorsqu’on a détaché sa chambre du continent, pourquoi n’a-t-il pas crié ? Pourquoi s’est-il laissé couler ?
À l’origine du crime, qu’y avait-il ?
Quand la foi soulève des montagnes, elle écrase des enfants. Est-ce la foi qu’on trouve au commencement de cette histoire ? Ou bien la peur, la bêtise, le hasard ? Qu’y avait-il « au commencement » ?»
Comme Christophe Colomb, Dona Isabel Barreto rêva de repousser les limites des mondes connus. Admirée – haïe aussi -, elle devint, au temps des conquistadors, la première et la seule femme amirale de la flotte espagnole. En 1595, elle part de Lima avec quatre galions en quête du cinquième continent : l’Australie. Elle traverse le Pacifique, couvrant près de la moitié du globe sur une route maritime inexplorée. Au fil de ses découvertes, elle va devoir affronter la violence et tenir tête à la mort. Elle aimera follement deux hommes qui partageront son ambition. Mais pour survivre, elle accomplira des actes qu’elle-même ne pourra se pardonner… Connue pour la rigueur de ses enquêtes, Alexandra Lapierre a suivi sa trace dans les bibliothèques d’Europe et d’Amérique du Sud, traquant de Lima à Séville tous les témoignages de cette existence passionnée. Par le souffle et la vivacité de son écriture, elle brosse de cette femme qui osa l’impossible un portrait baroque et puissant, à la mesure d’un destin sans égal.
De plume et d’épée (roman Louis XIII)
Le jeune Arnaud d’ Espalungue – gentilhomme béarnais tiraillé, comme feu Henri IV, entre deux religions – » monte » à Paris chercher gloire et fortune alors que Richelieu et le père Joseph, son Eminence grise, gouvernent contre vents et marées une France exsangue et misérable. Parcours ardu, où notre héros, de duel en duel, tantôt trompé, tantôt trompeur, devra se frayer périlleusement son chemin entre des ambitions opposées : celles du grand Cardinal, qui rêve d’ abaisser les Habsbourg à n’importe quel prix, celles de la belle Anne d’ Autriche, alors espagnol de coeur, celles du roi Louis XIII, peu porté sur les femmes, mais obsédé par le désir d’ avoir enfin un héritier, celles des jésuites ondoyants, des jansénistes rigoureux ou des comploteurs incorrigibles… D’ Artagnan, Aramis et Porthos, personnages beaucoup plus historiques qu’ on ne croit, des amours de tête et d’ oreiller, une touchante nonne alsacienne sauvée in extrémis du lupanar, jouent leur rôle dans ces multiples aventures, et le Masque de fer lui-même, dernière surprise, est discrètement au rendez-vous.
La femme sacrée
En 1843, Lakshmi, rani de Jansi, devient veuve. Elle choisit alord d’assurer le gouvernement de ce petit état du nord de l’Inde en place de son fils adoptif Damodar, encore trop jeune. Mais les autorités anglaises qui gèrent le pays décident de la destituer et de gouverner directement Jansi et elle doit s’incliner.
Mille femmes blanches
En 1874, à Washington, le président Grant accepte la proposition incroyable du chef indien Little Wolf : troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l’intégration du peuple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart viennent en réalité des pénitenciers et des asiles… l’une d’elles, May Dodd, apprend sa nouvelle vie de squaw et les rites des Indiens. Mariée à un puissant guerrier, elle découvre les combats violents entre tribus et les ravages provoqués par l’alcool. Aux côtés de femmes de toutes origines, elle assiste à l’agonie de son peuple d’adoption…
Le dernier Templier
Grande soirée de vernissage au Metropolitan Museum de New York, où sont présentés les fabuleux trésors du Vatican. Soudain, chevauchant de front, quatre cavaliers en costume de Templiers sèment l’apocalypse parmi les robes longues et les smokings.
En quelques minutes, l’exposition vire au carnage. Réfugiée derrière une vitrine, Tess, une brillante archéologue, assiste au pillage.
Très vite, elle a le sentiment que ces cavaliers, qui ont disparu dans les ténèbres de Central Park, loin d’être de simples criminels, ont un lien avec la véritable histoire des Templiers. Seul Sean Reilly, un agent du FBI, fait confiance à l’intuition de la jeune femme. Ensemble, ils vont enquêter sur le mystère des Templiers. Ces moines-soldats ne détenaient-ils pas un secret qui, dévoilé, aurait pu faire chuter le Vatican, l’Eglise et la chrétienté tout entière ? Tess et Reilly n’auront que quelques jours pour découvrir ce secret avant que d’autres ne s’en emparent…
La puissance du premier roman de Raymond Khoury naît de la confrontation entre une enquête en état d’urgence et la force de l’Histoire. Déjà plus de trois millions de lecteurs dans le monde ont été fascinés par ce roman au souffle rare, où le mystique rejoint le mystérieux.
La reine de Palmyre
Cet ouvrage vous donnera des explications claires et simples concernant l’influence, parfois néfaste, des sucres et des hydrates de carbone sur le corps. Vous trouverez des trucs sur la façon de suivre le régime pauvre en hydrates de carbone à long terme et d’améliorer votre bien-être. Les recettes ont été choisies pour augmenter votre énergie, prévenir un déséquilibre hormonal et brûler les graisses efficacement. Perdez à coup sûr des kilos en choisissant vos aliments en fonction de leur index glycémique. Plus de cinquante délicieuses recettes spécialement sélectionnées pour leur faible teneur en hydrates de carbone. Les recettes sont décrites étape par étape et sont faciles à réaliser.
Miroir de nos peines
Avril 1940. Louise, trente ans, court, nue, sur le boulevard du Montparnasse. Pour comprendre la scène tragique qu’elle vient de vivre, elle devra plonger dans la folie d’une période sans équivalent dans l’histoire où la France toute entière, saisie par la panique, sombre dans le chaos, faisant émerger les héros et les salauds, les menteurs et les lâches… Et quelques hommes de bonne volonté. Il fallait toute la verve et la générosité d’un chroniqueur hors pair des passions françaises pour saisir la grandeur et la décadence d’un peuple broyé par les circonstances.
Le Palais de verre
Tchécoslovaquie, fin des années 1920.
Liesel tombe amoureuse de Viktor Landauer, héritier d’une riche famille juive. Les deux jeunes gens, qui fréquentent la haute société des années folles, rêvent d’une maison moderne. C’est à Venise qu’ils vont rencontrer l’homme capable de mener à bien ce projet, Rainer von Abt, un architecte adepte de Loos, de Mondrian, du Corbusier. Celui-ci va imaginer pour eux un palais de verre, une œuvre d’art entièrement conçue autour des transparences et de la lumière. Plus qu’une maison, c’est un véritable acte de foi dans le siècle nouveau où, les jeunes mariés n’en doutent pas, l’art, la science, la démocratie sauront venir à bout des ténèbres. Mais les espoirs du jeune couple, comme ceux de toute une société, ne vont pas tarder à être mis à mal par les aléas de la vie conjugale et de l’histoire, l’occupation nazie puis soviétique de l’Europe centrale venant bouleverser la donne.
À travers les aventures d’un couple, de leur famille et de leur maison, Simon Mawer brosse un tableau fascinant de six décennies de l’histoire européenne. Mêlant l’intime et l’histoire avec une maestria incomparable, il nous offre un grand roman d’amour et une réflexion inédite sur le sort des individus pris dans la tourmente des temps.
Trente ans durant, de par la volonté de Louis XV et sous la direction du prince de Conti, puis du comte de Broglie, un service secret — le Secret du Roi – fonctionne à l’insu des ministres et de la cour. Son objectif? Asseoir Conti sur le trône de Pologne, seul trône électif en Europe. Dans un deuxième temps. après le désastreux traité de Paris qui conclut la guerre de Sept Ans, il s’agit d’organiser la revanche contre l’Angleterre, notamment en préparant un débarquement sur la côte anglaise. …..
L’Exécuteur de la haute justice
Nous sommes en 1645 après la Conjuration des Importants. La cour de France se déchire à nouveau et un jeune homme de quinze ans arrive inopinément des Pays-Bas.
Il serait le fils du duc de Rohan et pourrait devenir le chef de file des huguenots de France.
Mais le duc d’Enghien laisse entendre qu’il est un imposteur…
L’ancien notaire, Louis Fronsac, désormais chevalier, sera chargé de découvrir la vérité. Aidé de son ami de toujours, Gaston de Tilly, ils mèneront l’enquête autour de la Bastille et dans la rue de Pute-y-Musse et recevront l’aide d’un certain Jean-Baptiste Poquelin qui vient d’installer son Illustre théâtre au jeu de paume de la Croix-Noire.
Mangez-le si vous voulez
Nul n’est à l’abri de l’abominable. Nous sommes tous capables du pire! Le mardi 16 août 1870, Alain de Monéys, jeune Périgourdin intelligent et aimable, sort du domicile de ses parents pour se rendre à la foire de Hautefaye, le village voisin. Il arrive à destination à quatorze heures. Deux heures plus tard, la foule devenue folle l’aura lynché, torturé, brûlé vif et même mangé.
Pourquoi une telle horreur est-possible? Comment une foule paisible peut-elle être saisie en quelques minutes par une frénésie aussi barbare? Jean Teulé a reconstitué avec une précision redoutable chaque étape de cet atroce chemin de croix qui constitue l’une des anecdotes les plus honteuses de l’histoire du XIXe siècle en France.
Ayez pitié du cœur des hommes
Un pari sur deux âmes. Un pied de nez au destin. A bord du bateau qui les déporte en Guyane, Côme des Prato, le fils de famille amoral, et Aimé Halloir, l’insurgé communard, jouent leur sort aux cartes. Sept ans de bagne, la chevalière comtale et les espérances de fortune contre l’exil politique. Au débarquement, troquant nom et matricule, chacun entre dans la peau de l’autre. La vie admet-elle les secondes donnes ? Côme à l’arraché regagne les splendeurs perdues; Aimé, que tout devrait abattre, éclot. Près d’eux, tissant la trame de leur histoire, trois femmes. Viviane, qu’ils épouseront tous les deux, Anna dont les femmes feront le salut et le meilleur, et l’énigmatique Lézarde. Autour, la Guyane. Celle des Indiens nus et des Nègres Bosch, des Créoles hautains, des colons ennuyés, terre d’eau croupie et de soleil assassin, languide, oppressante. Puis, au coeur de l’Amazonie, l’aberrante Manaus, où les rêves les plus fous s’offrent à portée de désir. Exubérant, foisonnant, le roman d’Eve de Castro ressemble à la jungle dévoreuse, au fleuve-roi. On s’y enfièvre. Eve de Castro a trente et un ans. Elle a écrit plusieurs ouvrages, dont Le bâtards du Soleil qui l’ont rendue célèbre.
La chimère d’or des Borgia
Tandis que le Titanic est en train de sombrer et que la panique règne à bord, une belle jeune fille assassine, pour voler ses bijoux avec une audace incroyable, une richissime passagère : la marquise d’Anguisola, née Belmont. Une femme de chambre, Helen Adler, l’a vue sortir avec son butin mais ne parvient pas à la retrouver… Pas davantage au retour à New York et, pensant que la meurtrière a pu rester parmi les victimes, elle finit par oublier. Vingt ans plus tard, à Paris, on vend la collection de joyaux Renaissance de Van Tilden, un Américain fortuné qui vient de se suicider dans son château de Touraine. Aldo Morosini a emmené à cette vente un pittoresque client texan, fabuleusement riche, amoureux de Lucrezia Torelli, une cantatrice qui prétend descendre des Borgia et veut qu’on lui retrouve la Chimère d’or de César, qu’on a peu de chances devoir reparaître parce qu’elle appartenait à la marquise d’Anguisola et doit reposer quelque part au fond de l’Atlantique. Or, la vente est interrompue à la demande de John-Augustus Belmont : elle propose deux des joyaux de Mme d’Anguisola, sa tante. Et la Chimère aurait dû y être… Le lendemain, Helen Adler, devenue la femme de chambre de Pauline Belmont et qui sur un journal a reconnu la meurtrière, est laissée pour morte. C’est le premier sang d’une aventure dramatique, mais d’autres viendront qui pourraient amener Morosini à sa perte…
L’homme aux rubans noirs
Avec L’Homme aux rubans noirs, Jean d’Aillon nous entraîne au côté de son célèbre héros Louis Fronsac lors de cinq enquêtes sous la Régence d’Anne d’Autriche. D’un atelier d’alchimiste à la cour des miracles, des coulisses du théâtre du Marais au cœur secret du Pont-Neuf, le notaire Louis Fronsac percera d’étonnants mystères dans une ville qui gronde contre Mazarin.
Sous la plume savante et précise de Jean d’Aillon,
on découvre la belle Roxanne de Cyrano sous un jour nouveau et les tours de passe-passe d’un descendant de Nicolas Flamel ou encore les inspirations d’un jeune dramaturge qui deviendra Molière.
La perle de l’empereur
Certains des joyaux de la couronne de France sont auréolés de légendes bien ténébreuses…
C’est le cas de cette énorme perle sertie de diamants appelée la » Régente « . Depuis que Napoléon Ier l’offrit à sa seconde épouse Marie-Louise, le beau bijou n’a cessé de faire couler le sang, de causer damnations et malheurs à ses propriétaires. Lorsque, un soir de 1920, une mystérieuse tzigane confie la perle au prince Morosini, un célèbre antiquaire de Venise, la vie du gentilhomme bascule dans le crime et le déshonneur.
Pourtant, loin de prendre la fuite, le prince mène l’enquête, sa fascination pour la » Régente » grandissant un peu plus chaque jour et amenant son cortège de sombres figures : comtesses déchues, maharadjahs sanguinaires et surtout ce » Napoléon VI » qui signe d’une énigmatique carte de visite tous les désordres occasionnés par le bijou maudit… Une nouvelle aventure du prince antiquaire vénitien Aldo Morosini, héros de la série Le boiteux de Varsovie et des Emeraudes du prophète.
Le Chirurgien ambulant
Espagne, XVIe siècle, monastère de Campodios. Sentant sa mort prochaine, l’abbé Hardinus convoque Vitus, son protégé, qu’il a découvert, abandonné, alors qu’il était encore un nourrisson. Afin que le jeune homme connaisse ses origines, il lui remet un indice : un tissu damassé, visiblement d’origine anglaise. Et voilà, pour Vitus, le début d’une quête semée d’embûches, de rencontres, et l’occasion de pratiquer son art, la chirurgie, sur les routes de l’Europe de la Renaissance. Tous les ingrédients du roman historique d’aventures sont ici réunis, pour le plus grand plaisir du lecteur : personnages pittoresques – nains, Tziganes, saltimbanques, corsaires -, évocation de l’Inquisition, complots, rebondissements incessants… Un vrai bonheur de lecture.
La justice, aveugle, n’en a pas fini avec le jeune Kel. Convaincus de la culpabilité du scribe dans l’affaire du Bureau des Interprètes, le juge Gem et ses sbires poursuivent leur traque sans merci. Les vrais responsables, eux, intriguent pour l’accabler. Pris entre deux feux, Kel doit affronter un nouveau coup du sort : Nitis, la jolie prêtresse dont il est follement amoureux, disparaît. Plus rien n’importe à Kel, ni son honneur sali, ni le mystérieux papyrus crypté, ni l’avenir de l’Égypte : pour retrouver sa belle, il est prêt à braver tous les dangers, et n’hésitera pas à faire appel à la Divine Adoratrice elle-même – la grande prêtresse qui, depuis Karnak, veille en secret aux destins de l’Égypte…
Le jour s’est levé depuis longtemps sur le Royaume du soleil. Et Kel, le jeune scribe, s’éveille à peine. Aux yeux de ses chefs, au Bureau des Interprètes, ce retard lui vaudra certainement une forte sanction – une bagatelle en comparaison du sort réservé à ses collègues plus ponctuels : car la mort a frappé et l’illustre Bureau ne compte pas un seul survivant. Pris de panique, le jeune homme s’enfuit, non sans emporter le papyrus crypté à l’origine de ce carnage… Pour les autorités, cela équivaut à signer son crime. Dans sa cavale, Kel n’aura d’autre choix que de décoder le manuscrit. Et déjouer le complot qui, en haut lieu, menace les valeurs ancestrales d’une Égypte livrée aux usurpateurs…
La chambre du roi
Alors que la reine Marie-Thérèse meurt dans des circonstances suspectes, la jeune Charlotte de Fontenac disparaît. Aperçue pour la dernière fois entrant dans le cabinet du Roi à la suite du souverain, elle semblait bouleversée. Depuis personne ne sait ce qu’elle est devenue. Un effacement sans grande importance au milieu du déploiement des cérémonies funèbres. Pourtant certains s’interrogent et, parmi eux, Mme de Montespan, dont la faveur royale vacille mais qui aime bien Charlotte, décide d’alerter le lieutenant général de Police, Nicolas de La Reynie. Ce qu’ils finiront par apprendre est proprement terrifiant et, quand la jeune femme reparaît soudain, chacun peut constater qu’elle n’est plus la même. Que s’est-il passé durant ces mois d’absence qui ont mis au supplice ses proches, sa cousine Léonie et surtout Alban Delalande, ce jeune policier qui l’aime d’un amour sans espoir ?
La malédiction des Templiers
Constantinople, 1203. Tandis que les croisés s’apprêtent à assiéger la ville, un groupe de Templiers s’infiltre dans la bibliothèque impériale afin d’y dérober des documents secrets qui ne doivent en aucun cas arriver entre les mains du Pape. Les hommes parviennent à voler trois coffres recelant de dangereux secrets. Mais ils ne vivront pas assez longtemps pour les découvrir.
Le Vatican, de nos jours. Sean Reilly, agent du FBI, a le privilège de pouvoir consulter les archives secrètes de l’Inquisition conservées au Vatican, auxquelles seule la garde rapprochée du pape a accès. Mais il ne va pas tarder à violer la confiance du Saint-Siège. En effet, Tess Chaykin, la femme qu’il aime, a été enlevée par un terroriste, et la clé de sa liberté se trouve dans l’un des documents archivés : le Fondo Templari, une histoire secrète des Templiers…
Alternant entre l’époque tumultueuse des croisades et notre monde actuel, ce thriller historique mené tambour battant plonge le lecteur au coeur de l’univers fascinant des Templiers
Ve siècle de notre ère.
Thorn l’hermaphrodite est devenu l’homme de confiance de Théodoric, roi des Goths, qui revendique ses droits sur les territoires d’un Empire romain d’Occident vacillant.
De retour d’une mission auprès de l’empereur Zénon à Constantinople, Thorn tombe aux mains de Strabo, le pire ennemi de Théodoric. Une violence inouïe se déchaîne alors pour la conquête du pouvoir.
Confronté aux plus sombres et fascinantes rencontres de son existence, Thorn n’en poursuit pas moins ses recherches sur les origines de son peuple et combat fidèlement aux côtés de son roi.
Ensemble, ils marchent sur Rome pour bâtir un nouvel empire unique dans l’Histoire : l’Empire barbare.
Ve siècle. Les hordes de Huns ont plongé l’Empire romain dans le déclin et le chaos. Thorn, orphelin chassé des couvents et monastères où il a grandi, parcourt l’empire à la recherche de ses origines, des vallées du Jura aux sombres forêts des Carpates jusqu’à l’embouchure du Danube. Sa quête le mènera à Constantinople, au service du dernier héritier des Ostrogoths, Théodoric, l’ultime adversaire de Rome. Voici les mémoires de Thorn, celui qui dissimulait dans sa chair un secret qui le coupait du reste des hommes…
Au revoir là-haut
« Pour le commerce, la guerre présente beaucoup d’avantages, même après. »
Sur les ruines du plus grand carnage du XX° siècle, deux rescapés des tranchées, passablement abîmés, prennent leur revanche en réalisant une escroquerie aussi spectaculaire qu’amorale. Des sentiers de la gloire à la subversion de la patrie victorieuse, ils vont découvrir que la France ne plaisante pas avec Ses morts…
Fresque d’une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d’évocation, Au revoir là-haut est le grand roman de l’après-guerre de 14, de l’illusion de l’armistice, de l’État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants, de l’abomination érigée en vertu.
Dans l’atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose la grande tragédie de cette génération perdue avec un talent et une maîtrise impressionnants.
Les Seigneurs du Nord
En cette année 878, le royaume d’Angleterre vibre à l’unisson de son roi : le Wessex s’est libéré du joug cruel des Vikings. Le comte Uthred, vingt ans à peine, a bataillé ferme, et il espère que le mérite de son épée sera récompensé. Hélas, Alfred le Grand n’est pas réputé pour ses largesses. Uthred, jeune comte sans domaine et guerrier sans bannière, retourne alors dans sa région natale et dirige une troupe de rebelles vers le nord afin de s’attribuer par la force les terres qui lui reviennent de plein droit.
Bernard Cornwell est le maître du roman historique anglais. Dans cette saga consacrée au roi Alfred le Grand, il fait revivre les heures les plus terribles du haut Moyen Âge : l’ère où les Vikings mettaient l’Europe à feu et à sang.
Les violons du roi
L’auteur des Dames du Faubourg nous emmène en Italie pour vivre une époque prodigieuse et peu connue, charnière entre le XVII ème et le XVIII ème siècle, celle qui voit éclore en même temps le violon de concert, le concerto Classique et les premiers opéras.
C’est le roman d’une poignée d’artisans de génie installés à Crémone, dont Antonio Stradivari, le plus grand luthier de tous les temps, qui achève de transformer le violon vulgaire et grinçant des ménétriers en instrument royal.
Durant plus de soixante ans, l’atelier de Stradivari livre aux rois et aux princes des violons aux sons et aux vernis magiques, jamais égalés depuis. Le maître préfère pourtant tailler ses voûtes et sculpter ses volutes pour ceux qui savent le mieux faire chanter ses violons: les virtuoses-compositeurs.
Dans le roman de jean Diwo, la musique baroque fait vibrer les chapelles, les salles de concerts, et se mêle intimement à l’histoire des luthiers.
A Rome, Corelli fait pleurer la reine Christine de Suède en jouant son stradivarius et le révérend Antonio Vivaldi entraîne Venise dans le tourbillon de ses « Quatre saisons ». Le « Prêtre roux », s’il ne dit pas la messe, dirige de son archet enchanté l’école de musique des jeunes filles de la Pietà et trimbale à travers les cours d’Europe, et jusqu’au Vatican, sa cohorte de nonnettes musiciennes et chanteuses.
Ainsi, pris par la magie du violon, artisans et grands seigneurs, jeunes femmes espiègles et mères de famille austères, apprentis et virtuoses vivent, aiment et meurent dans une Italie à la fois rayonnante et déchirée.
Le plus mystérieux des instruments de musique et le plus secret de ses créateurs sont les principaux personnages de ce récit passionné en forme d’allegro.
Dans la Vallée des Nobles, en plein désert égyptien, une secte maléfique se livre en toute impunité au pillage de tombes, délestant les sépultures – dont celle des ancêtres d’Hatchepsout – de leurs trésors… A Thèbes, le général Suten – haut dignitaire du régime à la retraite – succombe à de multiples morsures de serpents. De la poudre de pavot ayant été versée dans son vin, l’enquête s’oriente vers le meurtre… Le temple d’Isis ? Un lieu de guérison abritant les plus savants médecins, et d’ordinaire une oasis de paix. Cependant, une ombre plane sur ce sanctuaire depuis que quatre servantes ont disparu sans laisser de trace… C’en est trop pour Hatchepsout, reine pharaon de la XVIIIe dynastie, qui, sentant son trône menacé, charge le juge suprême Amerotkê de dénouer le fil de ces différentes intrigues. Trois enquêtes a priori distinctes. Mais combien de coupables ?
Le secret Ottoman
Istanbul, 1682 : Mehmed IV, sultan de l’Empire ottoman, s’apprête à lancer le second siège de Vienne, alors capitale du Saint-Empire romain, quand un mystérieux visiteur s’introduit dans sa chambre. L’homme, couvert d’étranges tatouages, déclare au souverain pouvoir l’aider à mener à bien ses rêves de conquête… Paris, 2017 : Un drapeau rouge et blanc flotte sur la ville depuis qu’elle est tombée sous le joug des Ottomans pendant le règne de Louis XIV. Notre-Dame est une mosquée et la langue officielle, le turc. L’Empire, qui a connu son heure de gloire, vit cependant des moments difficiles et les libertés sont menacées. Kamal en sait quelque chose, lui qui traque les dissidents au sein de la police du sultan. Nisrine, sa belle-soeur, dont il est amoureux dans l’ombre, est quant à elle une avocate opposée au régime. Sa mission met bientôt Kamal sur la piste d’un patient soigné par son frère et qui prétend venir du passé. Mais lorsque les autorités veulent l’interroger, les choses tournent mal. S’ensuit une course-poursuite effrénée dont l’enjeu est un secret enfoui dans la nuit des temps. Un secret qui pourrait, une fois de plus, modifier le cours de l’Histoire…
La malédiction des Templiers
Constantinople, 1203. Tandis que les croisés s’apprêtent à assiéger la ville, un groupe de Templiers s’infiltre dans la bibliothèque impériale afin d’y dérober des documents secrets qui ne doivent en aucun cas arriver entre les mains du Pape. Les hommes parviennent à voler trois coffres recelant de dangereux secrets. Mais ils ne vivront pas assez longtemps pour les découvrir.
Le Vatican, de nos jours. Sean Reilly, agent du FBI, a le privilège de pouvoir consulter les archives secrètes de l’Inquisition conservées au Vatican, auxquelles seule la garde rapprochée du pape a accès. Mais il ne va pas tarder à violer la confiance du Saint-Siège. En effet, Tess Chaykin, la femme qu’il aime, a été enlevée par un terroriste, et la clé de sa liberté se trouve dans l’un des documents archivés : le Fondo Templari, une histoire secrète des Templiers…
Alternant entre l’époque tumultueuse des croisades et notre monde actuel, ce thriller historique mené tambour battant plonge le lecteur au coeur de l’univers fascinant des Templiers
La malédiction d’Edgar
« Edgar aimait le pouvoir mais il en détestait les aléas. Il aurait trouvé humiliant de devoir le remettre enjeu à intervalles réguliers devant des électeurs qui n’avaient pas le millième de sa capacité à raisonner. Et il n’admettait pas non plus que les hommes élus par ce troupeau sans éducation ni classe puissent menacer sa position qui devait être stable dans l’intérêt même du pays. Il était devenu à sa façon consul à vie. » John Edgar Hoover, à la tête du FBI pendant près d’un demi-siècle, a imposé son ombre à tous les dirigeants américains. De 1924 à 1972, les plus grands personnages de l’histoire des Etats-Unis seront traqués jusque dans leur intimité par celui qui s’est érigé en garant de la morale. Ce roman les fait revivre à travers les dialogues, les comptes rendus d’écoute et les fiches de renseignement que dévoilent sans réserve des Mémoires attribués à Clyde Tolson, adjoint mais surtout amant d’Edgar. A croire que si tous sont morts aujourd’hui, aucun ne s’appartenait vraiment de son vivant.
Le ciel de la Chapelle Sixtine
Marqué depuis sa plus tendre enfance par une rencontre avec Michel-Ange, Aurelio, un jeune paysan d’une rare beauté, se rend à Rome pour se mettre au service du plus grand artiste de son temps. À 33 ans, Michel- Ange s’estime davantage sculpteur que peintre ; pourtant, Jules II, le « Papa terribile » de la Renaissance, s’obstine à lui confier la décoration de la voûte de la chapelle Sixtine. Juché sur un échafaudage à 18 mètres du sol, sa barbe tournée vers le ciel et la peinture dégoulinant sur son visage, Michel-Ange réussit le tour de force de réaliser ces fresques qui feront sa gloire. Une prouesse qu’il doit essentiellement à l’indéfectible soutien d’Aurelio, sa muse, mais également à la réalisation en parallèle d’une mystérieuse commande qui pourrait bien lui coûter la vie : une sculpture de l’un des personnages les plus sulfureux de la cité éternelle. Sans jamais s’éloigner de la vérité historique, Léon Morell retrace la période romaine de Michel-Ange, quatre années durant lesquelles, entre jalousies et luttes de pouvoir, il aura su créer l’un des plus grands chefsd’oeuvre de la peinture de la Renaissance italienne. Un roman haletant, à mi-chemin entre la biographie et le thriller, décrivant sans compromis l’ambiguïté d’une Rome entre grandeur et décadence.
L’Inimitable
Cléopâtre… Pour les uns, une intrigante, accrochée au luxe d’un trône inutile. Pour les autres, l’archétype de l’Orientale ensorceleuse et perverse. » Un monstre fatal « , écrit Horace. » La pouliche du diable « , ajoute Shakespeare.
Paradoxalement, alors qu’il ne reste presque rien d’elle, c’est la propagande forgée par Rome, qui la redouta, et par l’empereur Auguste, son vainqueur, qui a valu à la dernière reine d’Egypte une gloire ambiguë, auréolée de légende.
Irène Frain a voulu retrouver la femme enfouie sous ces stéréotypes. Elle a découvert une femme politique de premier ordre, qui poursuivit avec les plus grands hommes de son temps – César, puis Antoine – le rêve de reconstituer l’empire d’Alexandre, d’unir l’Orient et l’Occident.
Une femme de chair, aussi, qui fut mère et amante, qui rêva, aima, désespéra…
Renouant avec ses études de lettres anciennes, accumulant une riche documentation, multipliant les voyages à Alexandrie, la romancière du Nabab et biographe de Devi a suivi pas à pas les traces de son héroïne, pour nous donner ce fabuleux portrait de la femme la plus dérangeante du monde antique.
Catherine (7) – La Dame de Montsalvy
Catherine s’est vue obligée d’abandonner Arnaud de Montsalvy, gravement blessé, au camp du Damoiseau de Commercy. Son désir ardent, son souhait le plus profond est bien de retourner chez elle, là où se trouvent ses chers enfants dont elle est sans nouvelles, et peut-être Arnaud de Montsalvy qui ne peut pas ne pas lui avoir gardé son amour.
Mais la route va être longue avant de pouvoir reprendre le seul chemin cher à son cœur : celui des montagnes d’Auvergne, celui de Montsalvy… Mais que va-t-elle y trouver ?
Le 22 juin 1627, François de Montmorency-Bouteville est décapité en place de Grève. Il laisse une jeune épouse de vingt ans, deux petites filles et un garçon à naître. La famille aurait sombré dans la misère si la princesse de Condé, leur cousine, ne se chargeait d’élever les enfants selon leur rang. Isabelle, la cadette, va s’éprendre très tôt du duc d’Enghien, le futur Grand Condé. Il a six ans de plus qu’elle et la dédaigne jusqu’à ce qu’elle se révèle une ravissante jeune femme, ce qui n’est pas pour plaire à Anne-Geneviève qu’un sentiment trouble unit à son frère. La guerre entre les deux femmes couve. La Fronde également..
Le mystère de la chambre bleue
En juin 1642, une copie du traité d’alliance passé entre le marquis de Cinq-Mars et l’Espagne arrive mystérieusement sur le bureau du cardinal de Richelieu. Dans le Paris de Louis XIII certains s’interrogent sur le rôle qu’aurait pu jouer la marquise de Rambouillet, surnommée Arthénice, durant les trois conspirations de 1641 : celle du duc de Vendôme, celle du duc de Soissons et celle du marquis de Cinq-Mars.
Le perspicace notaire Louis Fronsac, ami du poète Vincent Voiture et du commissaire-enquêteur Gaston de Tilly, recherche la vérité sur la mystérieuse chambre bleue d’Arthénice. Enquête pour laquelle il risque sa vie, mais heureusement il est protégé par Giulio Mozarini…
On retrouve ici Louis Fronsac, le jeune et audacieux notaire, déjà remarqué dans ses précédentes aventures La Conjuration des Importants et Le Dernier Secret de Richelieu.
Des serfs opprimés par un seigneur violent et cruel. Une troupe de chevaliers réunis pour libérer Richard Cœur de Lion, emprisonné en Allemagne. Un bien curieux chat botté. Un crime ménager. Un retour à l’abbaye de Cluny perturbé par des fresques qui saignent. Un loup démoniaque à combattre. Autant d’intrigues dans lesquelles Guilhem d’Ussel se retrouve plongé entre 1193 et 1201. Au fil de ces péripéties, on découvre que le mensonge se cache souvent derrière une apparente vérité, que l’évidence peut être un leurre, que la loyauté fait parfois défaut et que la vengeance justifie bien des crimes. Guilhem, quant à lui, aussi vif d’esprit qu’agile à l’épée, cherche sans relâche à faire justice.
L’armateur marseillais Grégoire Ratonneau s’empare d’une galère sarrasine contenant des armes étonnantes, tandis que Guilhem d’Ussel reçoit, à Lamaguère, la visite d’un notaire du Saint-Siège. Celui-ci apporte le testament de son père. Guilhem se retrouve rapidement mêlé à la guerre qui oppose la commune de Rome au Saint-Siège.