Micromégas
TEXTE INTEGRAL – Après une étape sur Saturne où il se fait un compagnon de voyage, philosophe comme lui, Micromégas, habitant de Sirius, vient visiter la terre des hommes, notre petite fourmilière: occasion de péripéties nombreuses et de dialogues variés. Puis, à la fin du livre, les deux personnages reprennent leur voyage, on ne sait vers quelle destination. Le lecteur ne les accompagne plus. Il demeure aux côtés des Terriens, ses semblables. Si l’étrangeté dont joue Voltaire dans ce conte qu’il publie en 1752 est d’abord celle des deux voyageurs, des autres mondes habités et du voyage interstellaire, c’est bien ensuite celle des Terriens qu’il met en scène : étrangeté physique, puis intellectuelle et philosophique.
Candide – Analyse littéraire
Tout acquis aux leçons de l’optimiste docteur Pangloss – selon qui tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles -, Candide mène une existence heureuse dans le château de Thunder-ten-tronckh. Mais un jour, pour avoir embrassé la belle Cunégonde, il est chassé de son paradis terrestre. De la Westphalie jusqu’en Turquie, en passant par la Hollande ou les Amériques, il découvre une réalité odieuse, où la barbarie des hommes n’a d’égale que l’horreur provoquée par les catastrophes naturelles. Instaurant un dispositif satirique d’une méchanceté inouïe à l’encontre des métaphysiques stériles, Voltaire rédige le plus noir mais aussi le plus enjoué de ses contes philosophiques.
Candide ou l’optimisme
« Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin. » Ainsi se terminent les pérégrinations de notre héros. Chassé du château de Thunder-ten-tronckh, Candide passe de continent en continent, au prix de bien des mésaventures. Si ce conte a des allures de roman d’aventures, il est aussi un récit qui questionne le sens de la vie. Au dernier chapitre, une forme de sérénité a gagné les personnages : au diable l’enchaînement des causes, si cher à Pangloss, et vive les cédrats confits et les pistaches dégustés dans la métairie puisque, comme le dit Martin avec un pessimiste bon sens, « on est également mal partout ». + un dossier en quatre parties : Je découvre J’analyse Nous avons la parole Prolongements Classe de troisième.
Candide
Que signifie ce nom « Candide » : innocence de celui qui ne connaît pas le mal ou illusion du naïf qui n’a pas fait l’expérience du monde ? Voltaire joue en 1759, après le tremblement de terre de Lisbonne, sur ce double sens. Il nous fait partager les épreuves fictives d’un jeune homme simple, confronté aux leurres de l’optimisme, mais qui n’entend pas désespérer et qui en vient à une sagesse finale, mesurée et mystérieuse. Candide n’en a pas fini de nous inviter au gai savoir et à la réflexion.
Candide ou l’optimiste (Texte intégral)
TEXTE INTEGRAL
Voltaire promène Candide, son personnage naïf, à la surface du globe. Sous sa plume incisive, Candide se fait des amis mais aussi des ennemis, retrouve Cunégonde puis la perd, devient riche et se fait voler…. Autant de déconvenues qui vont réveiller sa conscience, aiguiser son jugement et nourrir notre propre réflexion.
– Le texte intégral annoté
– Un questionnaire bilan de première lecture
– Des questionnaires d’analyse de l’œuvre
– 5 corpus accompagnés de questions d’observation, de travaux d’écriture et de lectures d’images
– Un présentation de Voltaire et de son époque
– Un aperçu du genre de l’œuvre et de sa place dans l’histoire littéraire
Candide ou l’optimisme
Candide est un conte philosophique. Il a pour personnage principal un jeune homme, Candide, qui vit dans un château avec sa cousine, Cunégonde, et son oncle. Il y est éduqué par un précepteur philosophe, Pangloss, qui suit la théorie de Leibniz, philosophe du XVIIe siècle, selon laquelle, notamment, « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ». Candide adhère d’abord à cette idée ; mais lorsque son oncle le chasse du château après l’avoir surpris en train d’embrasser Cunégonde, la vie va lui faire revoir cette opinion. Candide va en effet traverser une série de péripéties qui seront autant d’épreuves.
Candide ou l’Optimisme
Chassé du château de son enfance, son « paradis terrestre », Candide est entraîné malgré lui dans une succession d’aventures calamiteuses. Il assiste à la mort de son rêve : celui d’un monde parfait. L’humanité tout entière serait-elle donc foncièrement mauvaise ? Candide s’étonne, s’offusque, se lamente… Perdant sa naïveté et son « optimisme », peu à peu il se résigne. La verve et l’ironie voltairiennes se conjuguent à merveille dans un conte à la fois grave et cocasse, qui, sous des airs de légèreté, soulève des questions philosophiques fondamentales.
Zadig
– Un cahier iconographique en couleurs avec un questionnaire pour la lecture de l’image
– Le texte intégral annoté
– La biographie de l’auteur et la genèse de l’œuvre
-L’étude des contextes et des thèmes principaux
– Des questionnaires de lecture analytique et des groupements de textes
Micromégas
Après une étape sur Saturne où il se fait un compagnon de voyage, philosophe comme lui, Micromégas, habitant de Sirius, vient visiter la terre des hommes, notre petite fourmilière: occasion de péripéties nombreuses et de dialogues variés. Puis, à la fin du livre, les deux personnages reprennent leur voyage, on ne sait vers quelle destination. Le lecteur ne les accompagne plus. Il demeure aux côtés des Terriens, ses semblables. Si l’étrangeté dont joue Voltaire dans ce conte qu’il publie en 1752 est d’abord celle des deux voyageurs, des autres mondes habités et du voyage interstellaire, c’est bien ensuite celle des Terriens qu’il met en scène : étrangeté physique, puis intellectuelle et philosophique.
Zadig
Zadig est un conte oriental de 1748 sur la recherche du bonheur. La difficulté – et Voltaire nous le signifie dans un sourire – vient de ce que le bonheur ne dépend pas de nous seuls. Zadig, le héros, vertueux comme personne, sera ainsi amené à traverser des épreuves. Mais, si l’auteur retrace la destinée chaotique d’un personnage qui n’a pas ce qu’il mérite, la fin paraît heureuse cependant, comme dans tous les contes, et nous soulage… à moins que Voltaire ne se joue encore de nous.
Zadig
» Qu’il est dangereux de se mettre à la fenêtre et qu’il est difficile d’être heureux dans cette vie ! » Ainsi soupire Zadig, jeune Babylonien, devenu favori du roi et promis à une enviable destinée. Pour être tombé amoureux de la reine Astarté, le voilà obligé de fuir, rendu à la condition d’esclave, victime des brigands, des fanatiques religieux, en butte aux pires catastrophes… Mais à travers ce cheminement capricieux, la Providence veille et l’homme est à sa place. C’est aussi ce que découvre cet habitant de Sirius qui, à l’aide d’un rayon de soleil, parcourt la Voie lactée. Quelle surprise en effet pour Micromégas de voir que l’homme, si petit et si misérable qu’il soit, tient son rôle dans l’univers grâce à son esprit… Désinvoltes et primesautiers, deux contes qui charment et enchantent…