L’enfant de Waterloo
François est né à Waterloo en 1947. Il évoque l’époque préalable à sa naissance, faisant appel aux souvenirs de sa mère. Il nous invite ensuite à suivre son parcours sur cette terre légendaire. Après les bleus à l’âme et les angoisses de l’enfance s’ébauchent les amours et les amitiés de l’adolescence. Viennent enfin les découvertes, les rencontres et les lectures… Roman de formation, ce livre est aussi un témoignage sur l’évolution de la société durant les années d’après-guerre.
Le flambeur
Les Français, à l’évidence, sont fascinés par son bagout, par son audace, par son aptitude à encaisser les coups et à les rendre. Les uns l’adorent. Les autres le détestent. Mais tous, un jour ou l’autre, se sont posé la question: qui est donc, au fond, cet étrange Bernard Tapis ?
Tout s’est bien passé
« Papa m’a demandé de l’aider à en finir. » Je me répète cette phrase, elle sonne bizarrement. Qu’est-ce qui ne colle pas ? « Papa » et « en finir » ? Fin 2008, à l’âge de 88 ans, le père d’Emmanuèle Bernheim est hospitalisé après un accident vasculaire cérébral. Quand il se réveille, diminué et dépendant, cet homme curieux de tout, aimant passionnément la vie, demande à sa fille de l’aider à mourir.
Comment accepter ? Et puis, » aider à mourir « , qu’est-ce que ça veut dire ? Avec Tout s’est bien passé, Emmanuèle Bernheim livre le récit haletant et bouleversant de cette impensable aventure, de cette course d’obstacles dramatique et parfois cocasse. Dix ans après son dernier roman, Emmanuèle Bernheim revient avec ce récit écrit pour la première fois à la première personne du singulier.
Elvis
Elvis est toujours vivant ! Ultime hommage au roi du rock and roll, cet ouvrage fait revivre le mythe, de la naissance d’Elvis à Tupelo (Mississippi) jusqu’à Las Vegas, du « Hillbilly Cat » adolescent à la superstar internationale. Vingt-cinq ans après la mort d’Elvis, les photos exclusives présentées dans ce livre font comprendre comment et pourquoi celui-ci demeure une légende de notre temps.
Claude Sautet – Les choses de sa vie
Il fut l’une des figures marquantes du cinéma français de la seconde moitié du vingtième siècle et ses films ont eu du succès avant de devenir des classiques. Mais hormis son cercle de parents et d’amis, que sait-on vraiment de Claude Sautet ? De ce cinéaste exigeant devenu, bien malgré lui, sociologue d’une certaine France. De cet artisan chevronné, méticuleux et pudique, qui sut si bien magnifier les actrices et comprendre ses contemporains mais que le doute habita sans cesse. De ce fan de jazz, ce féru de musique classique, curieux de tout et dont la vie épouse trois Républiques. Ce bon vivant qui détestait les honneurs, même s’il sut apprécier les hommages qu’on tint à lui rendre à la fin de sa carrière. Trop peu de choses encore. Riche de témoignages divers, fertile en anecdotes, en documents peu ou mal connus, passant au crible ses treize films de leur conception à leur dernier montage, cette monographie conçue comme un voyage entend combler une lacune pour mieux faire connaître la vie et l’œuvre exemplaire de cet homme de qualité.
Tout m’est bonheur
Isabelle, comtesse de Paris, serait la reine de France si la monarchie était rétablie. Rien de plus simple, pourtant, rien de plus familier, que le récit de cette vie quotidienne, de châteaux en palais, de France en Bohême, du Brésil au Maroc, et en Espagne. Vie jalonnée de voyages et de fêtes, de soucis et de drames aussi. Vie de femme, vie de mère : onze enfants, trente-six petits enfants. L’émotion, la drôlerie, la tendresse et une étonnante fraîcheur font de ces souvenirs sans apprêt un récit qui va droit au cœur. Et quand parle la petite fille de Saint Louis et de Henri IV, c’est un chapitre de l’Histoire de France qui s’écrit devant nous.
La saga Monaco
Alors que l’on commémore le vingtième anniversaire de la disparition de la princesse Grace, que sait-on réellement de la dynastie qui gouverne le Rocher et occupe la couverture des magazines people ? Au-delà des clichés de conte de fées qui accompagnent rituellement l’histoire de la Principauté, c’est la mythologie de Monaco tout entier que Bernard Violet prend résolument à bras-le-corps, en commençant par le mariage-marketing, en 1956, entre un prince pas très riche et la figure de proue du rêve américain dont l’Europe allait faire sa plus belle princesse. Avec le couple princier et ses trois enfants, Monaco devient rapidement un paradis médiatique d’insouciance et de glamour. C’est aussi un empire commercial qui rapporte de l’or et de la célébrité à tous ceux qui le dirigent. Menée sans le moindre parrainage du Palais, cette enquête fourmillant de révélations montre derrière la sitcom mondiale, des mystères et des secrets jalousement gardés, des personnages complexes et inattendus. Des princes et des princesses bien plus passionnants, attachants et humains que les images sur papier glacé que l’on diffuse d’eux. Une saga moderne nourrie de rêve, de drames, d’intrigues et de passions.
La Malibran, la voix qui dit je t’aime
Delacroix, Wagner, Rossini, Stendhal, Musset, Lamartine furent ses admirateurs et soupirants. D’origine espagnole, la Malibran est la plus célèbre cantatrice du XIXe siècle. D’une remarquable beauté, dotée d’une voix exceptionnelle, elle connaît une ascension fulgurante et une vie sentimentale tumultueuse. Un personnage de légende raconté par l’historien du romantisme.
Piaf
Piaf disparue n’a pas cessé d’occuper les mémoires et les cœurs ; elle a sa place dans l’histoire de la sensibilité française contemporaine ; on ne prononce pas son nom sans émotion. Mais qui était Piaf ? Non seulement la chanteuse, mais la femme, cette petite bonne femme de rien du tout qui a crié ses amours à la face du monde ? Un seul être a vraiment partagé la vie de Piaf, pendant trente ans : sa demi-sœur, Simone Berteaut. Simone avait treize ans et demi, Edith seize, quand elles chantaient ensemble dans les rues. Les nuits chez « Lulu de Montmartre », la mort de « Cécelle » (la gosse d’Edith), les débuts chez « Papa Leplée », le scandale, les amours tumultueuses, les triomphes, les chutes, l’alcool, la drogue, le perpétuel défi à la vie et à la mort – Simone Berteaut a tout vécu, tout connu. Elle raconte, avec une verve et une liberté extraordinaires. Et tout au long de ce livre, c’est bien Piaf tout entière qui revit sous nos yeux.
Blanche de Castille, mon aïeule
« Je suis l’historienne de ceux que j’aime », se plaît à dire Isabelle, comtesse de Paris, à propos de la mère de saint Louis. Sans être une spécialiste, elle a voué depuis son enfance une grande admiration à Blanche de Casrille, son aïeule. Au cours de ses lectures, la comtesse de Paris a toujours été choquée par le jugement sans indulgence porté sur cette reine méconnue. Elle pense que les hommes n’ont jamais bien compris le caractère de cette femme énergique et courageuse qui, régente à trente-trois ans, après le décès de Louis VIII, a tenu en main les seigneurs turbulents de son époque et a su diriger avec beaucoup de clairvoyance le royaume de France pendant une trentaine d’années. Les historiens, en vérité, étaient trop souvent enchantés de trouver dans les écrits de Joinville les doléances que le chroniqueur avait recueillies de la bouche de la belle-fille de Blanche de Castille, Marguerite de Provence. C’était oublier un peu vite comment Blanche avait soutenu son époux, fait face aux séditions en obtenant le soutien du pape ou en ralliant certains de ses vassaux révoltés pour finalement agrandir et renforcer le royaume. Un grand règne, raconté comme une histoire de famille, et qui nous replonge dans la France du XIIIe siècle.
La rage au cœur
Ce qui caractérise le plus Ingrid Betancourt ? Son amour pour la Colombie et sa haine pour tous ceux qui la détruisent. La Rage au cœur se lirait presque comme un roman. Et pour cause : tous les ingrédients sont réunis. Jeune femme de bonne famille, avec des parents engagés dans la politique – son père était ministre de l'Éducation dans les années soixante-dix et sa mère a été élue député libéral dans les années quatre-vingt –, elle suit leur chemin en abandonnant un premier mari pour se donner entièrement à son pays. Son cheval de bataille : la corruption, dans un pays où les narcotrafiquants sont rois et où les politiciens sont pour la plupart achetés. Pleine d'idéaux qui confinent parfois à la naïveté, elle raconte ici toutes ces années de lutte. De ses premiers succès électoraux où elle avait pris pour emblème le préservatif « avec Ingrid, vous êtes bien protégés » aux années noires où elle dut se séparer des ses enfants, cédant à des menaces de mort.
Depuis toujours, Élise Boghossian sait qu’elle va consacrer sa vie aux autres. Formée en neurosciences, elle étudie l’acupuncture et le traitement de la douleur en Chine et au Vietnam. De retour à Paris, elle monte son cabinet d’acupuncture, mais toujours avec l’envie de donner un sens plus profond à sa vie. En 2002, elle crée une association de médecine chinoise : un tournant décisif qui l’amènera à s’investir sur le terrain de la souffrance. Cette mère de trois enfants, armée d’une détermination sans faille et de ses aiguilles, décide de se rendre auprès des victimes de guerres civiles et des réfugiés. D’abord en Arménie, sur la terre meurtrie de ses grands-parents, persécutés et réfugiés presque cent ans plus tôt, puis en Jordanie et en Irak. Malgré les premières réticences, elle réussit très vite à convaincre soignants et blessés des bienfaits de son savoir car les résultats sont là : l’acupuncture apaise les douleurs post opératoires, celles des amputés, des grands brûlés et, surtout, celles des enfants. Élise transforme alors son combat solitaire en une mission humanitaire pérenne. Elle forme des équipes sur place et lève des fonds en France pour créer des dispensaires mobiles. Elle constate que la grande majorité des victimes de guerre réfugiées en Irak vivent hors des camps et n’ont pas accès aux soins. Des milliers de familles sont réduites à l’état de mendicité, les femmes et les filles sont vendues comme esclaves sexuelles, les enfants ont vécu dans la terreur de l’enlèvement. Grâce à des médecins, infirmiers, pharmaciens, chauffeurs qu’elle recrute parmi les réfugiés, son camion-dispensaire et son « bus des femmes » partent à la rencontre de ces populations en souffrance.
L’Amérique de Mark Twain
Ce livre est plus qu’une simple biographie. Il recrée un monde bariolé, un fourmillement d’existences qui servent de révélateurs à l’image du plus grand humoriste – et d’un des plus grands écrivains – des Etats-Unis. L’Amérique de Mark Twain, c’est celle de la comète de 1835, celle ou fleurissent des sectes et des religions étranges, où des signes flamboient dans le ciel. A Hannibal, dans le Missouri, grandit Samuel Clemens. L’Amérique de Mark Twain, c’est celle du Mississipi, grand-rue du continent – un univers le long d’un fleuve que sillonnent les bateaux à roues. Sur l’un d’eux, Samuel Clemens est pilote. L’Amérique de Mark Twain c’est celle des chercheurs d’or, des aventuriers de la Frontière, avec leurs plaisanteries « énaurmes ». A Virginia City, dans le Nevada, Samuel Clemens est devenu Mark Twain, journaliste humoriste. Au hasard des silhouettes, le lecteur reconnaîtra bien des traits familiers. Car si dans l’Amérique de Bernard De Voto, on rencontre Mark Twain, on rencontre aussi les créatures auxquelles il a donné la vie, Tom Sawyer, Huckleberry Finn et leurs frères.
Martin et Hannah
Allemagne, 1975 : deux femmes au soir de leur vie se retrouvent au chevet d’un vieil homme, après avoir lutté cinquante ans pour occuper la première place dans son coeur. Tandis que dans la pièce voisine somnole, hanté par ses cauchemars, le plus grand esprit de son siècle, les deux ennemies font un rêve : duel de deux mémoires à fleuet moucheté, temps suspendu des réminiscences et des rêves perdus.
Martin et Hannah : il était profésseur, elle était son élève ; près de vingt ans les séparent, le philosophe génial consumé par son « escapade » nazie et l’intellectuellejuive brûlée par sa lucidité. Mais pendant cinquante ans, leur passion les tient.
Elfride et Martin : l’amante apatride et l’épouse allemande, la trépidante aux semelles de vent et la conjugale enracinée, la chair qui brûle et la terre qui soigne, l’effraction de l’instant et la force de la durée… Leur rivalité est sans fin, et chacune autorise obscurément l’amour pour l’autre.
Martin, Hannah, Elfrida : dans cette vaste partition, chacun a son thème, et chacun détient un peu de la mémoire de l’autre. Mais cette fugue à trois voix est d’abord frappée du sceau de la plus grande tragédie du siècle : parce que Martin et Heidegger, et Hannah, Arendt.
Un coquelicot en hiver ? pourquoi pas …
Si vous pensez que les rêves ne se réalisent pas, ce livre est pour vous. Betty vous emmène dans son univers pour vous donner la force d’y croire. Son premier combat fut celui de naître… En grandissant, la petite fille va affronter les attentats à la pudeur et la maltraitance enfantine. Sans compter les moqueries que lui occasionne sa double origine ou son handicap. Adolescente, c’est le démon du suicide qui vient la hanter. Rejetée, elle se noie dans l’alcool avant de connaître l’enfer de la violence conjugale. Et lorsqu’elle devient maman, c’est un nouveau choc qui l’attend. Pourtant, elle s’accroche à son rêve. Une nuit d’avril, un virage incroyable va changer le cours de sa vie… »Un hymne à la vie, l’amour et l’amitié »
Ma première femme
Un homme revient sur son enfance – il est peut-être mon double, mon agent le plus secret. J’ai peut-être essayé, avec l’exploration d’un souvenir défiguré par les années,mais aussi régénéré par le roman, de dessiner pour la première fois le visage de ma mère à qui je dois d’aimer autant la vie. Aime et fais ce que tu veux: tel était son credo sur la fin. Et jour après jour, je puise un certain réconfort dans la pensée d’être son fils et de l’avoir si bien connue. Si bien ?…
Mauvaise fille
« Maman est morte, je suis maman. Voilà, c’est simple, c’est aussi simple que ça, c’est notre histoire à toutes les trois. Tu en mets du temps à raconter les histoires, je me disais quand elle me racontait une histoire dans mon lit. Là c’est allé vite, si vite, le regard de maman dans le regard de ma fille, c’est là qu’elle est, c’est là que je la retrouve, et dans ses gestes aussi, dans les gestes impatients, un peu brusques, de ma petite fille doublement aimée. Maman vit en Angèle qui court sur une pelouse interdite. Maman me parle et me sourit quand Angèle lance son regard de défi aux adultes qui la rattrapent et la grondent. Maman est là quand Angèle tombe et se relève aussitôt, les dents serrées, pour ne pas pleurer. Elle est dans le cri qu’elle ne pousse pas, dans sa petite grimace d’enfant crâne qui ne compose pas. Partout, dans mon enfant, ma mère a laissé son empreinte. » Justine Lévy est l’auteur du « Rendez-vous » et de « Rien de grave ».
Biographie de la faim
L’auteur de Stupeur et tremblements (Grand Prix du roman de l’Académie française 1999) et de Métaphysique des tubes fait revivre ses souvenirs de petite enfance au Japon mais aussi à Pékin, à New York, au Bangladesh et autres lieux où l’a conduite la carrière d’un père diplomate. Au cœur du kaléidoscope : sa faim. Le mystère de la faim, la faim goinfre, joyeuse ou tragique et angoissante, quête perpétuelle d’un accomplissement inaccessible, qui explique autant l’histoire des peuples que celle des individus. Les figures du père, d’une nourrice japonaise, d’une sœur tendrement aimée se dessinent aussi dans ce récit pudique et sincère, maniant l’humour noir et la provocation. « La faim, c’est moi. »
«Entre Poiret et Serrault, subtile était la répartition des rôles et des personnages. Sur la scène des cabarets, Poiret incarnait le jeune homme aimable, fin, élégant et sûr de lui, prêt à toutes les galanteries. Serrault, lui, personnifiait à merveille la contradiction, c’est-à-dire un piètre bonhomme, rabat-joie, servile et soupçonneux. Leur force résidait dans le seul fait que l’un pouvait mordre habilement dans le jeu de l’autre. Aux yeux de Serrault, leur fructueuse rencontre et leur longue association ressembleraient à un authentique coup de foudre : « Jean me faisait rire. Par chance, je le faisais rire aussi ! » Poiret, lui non plus, ne cache pas qu’il a eu un véritable choc à l’approche de Serrault. Un peu comme avec une femme que l’on recherche depuis de longues années.» Du premier film avec Sacha Guitry au succès planétaire de La Cage aux folles, voici la drôle d’aventure d’un duo hors du commun, racontée sans fard pour la première fois. À travers une complicité indéfectible et le chemin parcouru par ces deux surdoués du rire, nous explorons quarante ans de l’histoire de la scène, du disque et du cinéma français, croisant entre autres Jacqueline Maillan, Pierre Mondy, Johnny Hallyday ou encore Jean-Pierre Mocky. Écrivain, journaliste et historien du cinéma, Jean-Jacques JELOT-BLANC a publié à ce jour une trentaine d’ouvrages, notamment les seules biographies de Fernandel, Bourvil et Louis de Funès autorisées par les familles. Natifd’Aubagne, il est aussi l’auteur d’un livre de référence sur Marcel Pagnol préfacé par Jacqueline Pagnol, la veuve du cinéaste académicien. Chef de la rubrique «Séries télévisées» d’un grand magazine de télévision, on lui doit plusieurs dictionnaires qui font autorité dans ce domaine. Il est l’auteur aux Editions Alphée de Bourvil – De Funès, leur Grande Vadrouille (2008).
24 images seconde
Dans ces « séquences de mémoire », M. Vlady retrace sa longue carrière d’actrice de cinéma et de théâtre. Au hasard des pages, c’est un demi-siècle de cinéma qui défile sous nos yeux. On y retrouve des visages connus tels Visconti, Fellini, Mastroianni, Delon, Brando, Huston, Godard, Bardot, Magnani et bien d’autres. Marina y évoque aussi sa vie privée, ses trois mariages, ses amitiés, sa famille, sans oublier sa carrière bien remplie au théâtre. Un livre où chacune et chacun de ceux qui ont hanté les salles obscures au fil de ces dernières décennies retrouvera le chemin parcouru par Marina Vlady en un demi-siècle d’histoire du cinéma.
Raphaël Geminiani – Le grand fusil
Il avait de la classe à revendre, du caractère et une formidable personnalité. Avec sa faconde truculente, le personnage entrait de plein droit dans la légende du sport cycliste. Sur la route comme dans la vie, toujours prêt aux « 400 coups », il reste le spécialiste français nº 1 des courses à étapes.Il fut en effet le seul coureur tricolore à partager avec Jacques Anquetil le privilège d’avoir porté les maillots de leader des Tours de France, d’Italie et d’Espagne, et le seul à avoir remporté le classement du meilleur grimpeur dans les trois épreuves nationales.« Le Grand Fusil », comme l’avait baptisé Louison Bobet au soir d’une étape du Tour de France 1955 où il avait relevé un grand défi, passa 17 années de sa vie sur un vélo, et participa à 12 Tours de France, remportant 7 étapes.Il fut aussi l’un des premiers à pressentir l’évolution du sport cycliste. Prémonitoire, il introduisit une société extra-sportive dans le peloton, en associant son nom à la marque d’apéritif qui portait
son prénom sanctifié. L’avènement de l’équipe Géminiani-Saint-Raphaël fut sans doute l’une des plus riches intuitions engendrées par le cyclisme. »Jean-Paul Ollivier » hisse sa verve et son érudition de grand reporter au niveau de la truculence du « Grand Fusil », dont il retrace ici, pour notre plaisir toujours renouvelé, l’exemplaire trajectoire d’un champion d’exception.
Actrices, acteurs, chanteurs, personnalités lumineuses et atypiques, vivantes ou tellement regrettées, cinquante stars s’expriment sur les thèmes essentiels de l’existence: l’amour et la famille, l’amitié et les autres, le luxe et l’argent, le sexe et le désir, l’âge et la mort. Choisis pour leur notoriété mais surtout pour l’acuité, l’humour, la sensibilité de. leurs propos, ces artistes se sont livrés, parmi des centaines et à plusieurs reprises, à Alain Morel, journaliste, quêteur, depuis quarante ans, de leurs confidences pour de très nombreux journaux et magazines. De Carla Bruni à Bernard Tapie évoquant leurs destins hors normes, à Lio ou Charlotte de Turckheim racontant leurs maternités flamboyantes, de France Gall, Michel Fugain, ou Michel Serrault, réunis par la perte de leurs enfants, à Victoria Abril et Alain Bashung se sou-venant de leur jeunesse sans père, ou, à l’inverse, Brasseur et Belmondo rendant hommage à leur prestigieuse filiation; de Sardou à Johnny en passant par Eddy, à propos d’amitiés qui riment avec rivalités, de Monica à Vanessa, d’Emmanuelle Béart à Sophie Marceau parlant de famille et de séduction, de Line Renaud, Mathilde Seigner et Nathalie Baye livrant les secrets de leur indépendance; de Renaud à Christine Bravo avouant leurs excès, de Souchon à Mylène Farmer réinventant leur spleen… que de fulgurances bouleversantes! Et puis il y a ceux qu’on ne pourra oublier, Brialy, Noiret, Reggiani, dont l’absence magnifie les états d’âme…
Les bons amis de papa
Ce livre est un mélange de tragédie grecque et de Dallas. Mais décors, scandales et acteurs sont réels. Le milieu où a grandi Antoine Schuller, personne ne l’a encore décrit ainsi, de l’intérieur. Et nous découvrons une autre planète ! Des liasses de billets qui circulent, d’étranges rencontres nocturnes sur des routes désertes, de mystérieux voyages en Suisse, des complots abracadabrants, des gens qui ne parlent que de fric et de gonzesses, de quoi marquer une adolescence d’un grand point d’interrogation : vu Les Bons Amis de papa, qui est vraiment mon père ? Un père qu’à vingt ans le jeune auteur voit fuir, qu’il croit ruiné, proscrit, et retrouve dans le luxe à Saint-Domingue, entouré de copains toujours aussi bizarres, organisant les élections et reprenant les affaires ! Un père qu’il cherche, inlassablement, à comprendre, à toucher… Car le fils de Didier Schuller n’entre pas, ici, dans la politique politicienne. Il se contente de répondre à la seule question qu’on ne lui a jamais posée : Quelle guerre lui a donc déclarée son géniteur pour qu’il ait osé, un jour, dénoncer ses agissements ?
Le pitaud
«Dans la cour de la ferme, toilettée en l’honneur de son arrivée, la Mélie aida le nouveau venu à descendre de la carriole, le prit dans ses bras, caressa son crâne tondu, un crâne de pitaud.» L’été 1918, sa mère a été obligée d’abandonner Pierre à l’Assistance publique. Un collier de bois numéroté au cou, le «pitaud» est confié par l’administration aux Quercy, un couple de paysans de la Sarthe. Grâce à l’affection de Mélie, leur fille adoptive, le petit Parisien se fait vite à la vie de la ferme. Hélas, à la mort de la mère Quercy, Pierre doit quitter la famille. Les Freiquin, ses nouveaux maîtres, sont bien décidés à le dresser. Pourtant, du haut de ses dix ans, il n’a pas l’intention de devenir leur souffre-douleur… Cette chronique d’une enfance campagnarde, toute en sensibilité et en pudeur, est un hymne à la nature et à une époque disparue.
Richard Gere
Peter Carrick, journaliste aux états-Unis aussi bien qu’en grande-Bretagne, s’est spécialisé dans le show-business. Il a écrit plus de trente livres,dont les biographies concernant Fred Astaire, Barbra Streisand ou Liza Minnelli
Il faut du talent pour se faire « adopter », à 25 ans, par de vénérables dames (Greta Garbo, 64 ans à l’époque – Lady Lydia Deterding, 80 ans passées) afin d’entrer dans le cercle très fermé de l’élite internationale. Témoin de toutes les grandes fêtes des trois dernières décennies, depuis les bals des Rothschild et les féeries de Persépolis jusqu’aux folles nuits du Palace, l’auteur nous entraîne à la suite de l’étrange groupe d’oiseaux migrateurs de luxe qui forme la Jet-Set.
Un rêve modeste et fou
Quand je repense à mon enfance me reviennent en mémoire ces matchs improvisés sur le stade des Caillols à Marseille, mais aussi l’atelier de mon père où est née ma passion pour la peinture. Après est venue la découverte du monde du foot. J’y ai croisé des aventuriers, des despotes plus ou moins éclairés, pour lesquels le sport ne comptait guère, mais aussi des personnages formidables. Il y a eu aussi ces « transferts » – comment ne pas en parler ? – qui ont souvent fait du bruit, et, bien sûr, ces fameuses « affaires ». C’est d’ailleurs à cette période que j’ai voulu arrêter de jouer. J’ai alors décidé de repartir de zéro en Angleterre. Deux titres de champion plus tard, je ne regrette rien ! En vivant là-bas, j’ai compris que mon rêve d’un football qui ne serait pas qu’une affaire d’argent et de combines n’était pas aussi fou que certains le pensent en France. Sur tous ces sujets, j’ai eu envie de m’expliquer et de dissiper les légendes qui circulent sur moi. J’espère que vous me comprendrez mieux quand vous aurez lu ce livre.
Les proies dans le Harem de Kadhafi
C’est sans doute le dernier secret de Khadafi. Et le plus scandaleux. En novembre 2011, Annick Cojean publiait dans Le Monde un article terrifiant. Une jeune femme y racontait comment l’année de ses 15 ans, le Guide libyen la repérait dans son école, lui caressait les cheveux, et la désignait ainsi à ses gardes comme son esclave sexuelle à vie. Violée, battue, forcée par son maître à consommer avec lui alcool et cocaïne, et intégrée dans les troupes des «Amazones», elle ne pourra s’échapper de cet enfer que peu avant la Révolution. Une vie brisée. Une seule ? Non, des centaines, sans doute plus. Mais le sujet, en Libye, reste totalement tabou. Dans les coulisses d’une dictature, dans le lit d’un chef d’Etat drogué en permanence, tyran d’opérette mais vrai meurtrier, nous plongeons dans un système d’esclavagisme, entre corruption, terreur, viols, crimes. Un système aux complicités multiples, bien au-delà du seul territoire libyen. Pour recueillir l’incroyable histoire de la jeune Soraya et d’autres femmes révoltées, Annick Cojean a mené secrètement l’enquête à Tripoli, cette prison à ciel ouvert.
Pourquoi mentir ?
Je ne joue plus
» Le 26 mai 1993, l’Olympique de Marseille bat le Milan AC et remporte la Coupe d’Europe des clubs champions. Je viens de réaliser un rêve d’enfant. C’est la folie, une ferveur populaire indescriptible ! Mais, pour moi, la fête ne dure que deux jours. Aussitôt, les ennuis commencent. Une semaine avant la finale, sur ordre de mes dirigeants, j’ai remis une enveloppe contenant de l’argent à la femme d’un joueur de Valenciennes. Prison, pressions, insultes…Le nom d’Eydelie a été traîné dans la boue. J’ai tout encaissé, en silence. Je me suis toujours tu. J’ai même menti à la justice. Le temps est venu pour moi de parler, sans haine ni esprit de vengeance. De raconter ce que j’ai vu et entendu au cours de ma carrière. Cela ne fera sans doute pas plaisir à tout le monde. Mais je me dois de dire la vérité si je veux enfin pouvoir affronter le regard des miens. Aujourd’hui, je ne joue plus. » J.-J. E.
Guy Roux – Entre nous, Mémoires
Tous les Français connaissent le personnage de Guy Roux, l’entraîneur le plus célèbre et le plus populaire de notre pays. Mais qui est cet homme de 68 ans qui a voué durant près de quarante ans sa vie au football et à l’AJ Auxerre, l’unique club où il ait exercé? De ce club de patronage jouant en division d’honneur, il a fait à force d’idées, de travail et d’ambition une PME connue de tous qui a gagné quatre finales de coupe de France, disputé plus de cent matchs de coupe d’Europe et constitué une pépinière de grands joueurs. Dans ses Mémoires, pour la première fois, Guy Roux se livre et raconte son parcours, ses souffrances, ses revanches, ses joies simples, ses rapports avec le pouvoir, la politique et l’argent qui lui a manqué si longtemps. Les lecteurs vont découvrir un personnage surprenant, à la fois naïf et habile, généreux et économe, sensible et dur au mal, jouant de son image tout en conservant des principes et l’intégrité d’un instituteur à l’ancienne.
L’annamite
Les yeux noirs, un air effronté, si sensuelle, que lors d’un tournage un prince du désert la demande en mariage : Dany Carrel, dès ses débuts, crève l’écran. Une carrière de rêve où elle joue avec les plus grands acteurs : Gérard Philipe, Jean Gabin, Pierre Brasseur… Inoubliable, ce visage d’amante, ce corps troublant dans Pot-Bouille…Derrière cette vie de star, ses origines qui ne cessent de la hanter. Là réside le paradoxe. Née d’une mère vietnamienne – ce qu’elle apprend tardivement – elle doit ses premiers succès à son physique d’Eurasienne mais souffre en même temps d’être celle qu’on appelle » l’Annamite « . Au-delà des paillettes, des strass, des feux de la rampe, elle nous livre ici le versant secret de sa vie : la quête de son identité et de sa famille.
La marquise des ombres
Après une enfance endeuillée par la mort de sa mère, Marie-Madeleine d’Aubray arrive en 1643 à Paris, où son père est nommé lieutenant civil. Marie-Madeleine rêve sa vie future et s’imagine grande dame, riche, fêtée, et, par-dessus tout aimée. Le mariage organisé par son père avec Antoine Gobelin, bientôt marquis de Brinvilliers, ne lui apportera que le confort financier et ne comblera pas ses désirs. Ses deux passions profondes vont alors très vite trouver à s’incarner en deux hommes qui seront mêlés à toute sa vie : l’argent, en Pierre-Louis de Penautier, trésorier des états de Languedoc et homme d’affaires, et l’amour, en Jean-Baptiste de Sainte Croix, aventurier et alchimiste. Dès lors, le destin de la marquise de Brinvilliers est tracé. Dépensant sans compter pour satisfaire ses goûts de luxe et encore plus ceux de son amant, se lançant dans des placements aventureux conseillés par Penautier, elle vivra des années brillantes sans cesser d’être au bord de la ruine. Prête à tout pour sauver des apparences qui lui tiennent lieu de bonheur, Marie-Madeleine ne saura pas arrêter l’enchaînement infernal qui la mènera jusqu’au crime. Autour d’une femme entraînée par sa faiblesse et ses passions, Catherine Hermary-Vieille a peint la vie d’une société et d’une époque où l’éclat des uns ne cache pas la misère des autres. Un extraordinaire travail de recherche lui a fait découvrir un personnage fascinant, émouvant, inoubliable, que sa sensibilité et son talent lui ont permis d’animer.
Variations sauvages
» Je n’ai aucune nostalgie de l’enfance. » Dès les premiers mots, Hélène Grimaud donne le ton de son étonnant récit. L’itinéraire de cette pianiste française de renommée internationale emprunte mille chemins buissonniers ; on la suit, de seuil en seuil, à travers son adolescence prodige, sa rupture avec le milieu parisien, son exil aux Etats-Unis, les doutes et la solitude à New York – jusqu’à cette nuit où son regard croise celui d’Alawa, la louve d’où viendra la renaissance. Eloge des mains, bestiaire fantastique, contes mystérieux, profils inattendus d’artistes et de musiciens dessinent le fil rouge de ce livre dont l’éclat des facettes forme le portrait unique d’une rebelle absolue. Variations sauvages est un hymne vibrant à la musique et à la liberté, un plaidoyer pour la reconnaissance des loups et la sauvegarde de la nature. Un petit traité d’insoumission à l’usage de tous les enfants terribles.
Elizabeth R
Volume de 416 pages, illustré de 52 hors-texte dont 4 en quadrichromie. La vie d’Elizabeth 1ère d’Angleterre récit historique
La vie extraordinaire de la dernière des Tudors qui marqua l’Angleterre par son long règne de 44 ans qui définit la période Elisabethaine et qui élève l’Angleterre au rang des grandes puissances. Ce récit historique est illustré par les photographies tirées de la série TV « Elizabeth R. ».
Cézanne – « Puissant et solitaire »
Découvertes Gallimard / Peinture – «Je vous dois la vérité en peinture et je vous la dirai.» Cézanne a fait de la peinture l’unique préoccupation de son existence. Ni misère, ni vie de bohème, il a vécu seul, entretenu par son père, à Aix-en-Provence ou à Paris, acharné à «réaliser ses sensations», à obéir à la logique des couleurs, à conquérir un nouvel espace. Décriée et incomprise, l’œuvre de Cézanne a imposé une nouvelle vision du monde dont se nourrit l’art du XXe siècle.
Diderot – Le génie débraillé
Diderot l’écrivain, le philosophe, l’Encyclopédiste nous est ici révélé sous un autre jour. Voici un adolescent, fuyant son père avec la complicité de sa sœur, qui plonge avec délices dans le Quartier Latin. Voici un bon vivant, gastronome et séducteur, navigant d’amour en amour. Surveillé par les censeurs sous le règne du Roi Soleil, il se passionne pour toutes les causes, entraîne d’Alembert, La Condamine dans l’aventure de l’Encyclopédie. Avant de quitter la France pour la Russie et de rejoindre à Saint-Pétersbourg la cour de la Grande Catherine…
Sexe, drogue et natation
Il a gagné les plus belles médailles, battu de magnifiques records du monde. L’enfant au physique hors norme, issu des cités défavorisées de Belfort, a connu un destin extraordinaire. Si les titres d’Amaury Leveaux sont « propres », le monde de la natation l’est moins. En 2008, lors de la finale du cinquante mètres nage libre des JO de Pékin, le champion se laisse rafler l’or et n’obtient que l’argent : trois ans plus tard, le vainqueur de l’époque recevra un avertissement pour avoir nagé sous produits interdits, suite à des tests antidopage. De quoi alimenter des doutes. Car, hors du bassin, les rivalités font rage et tous les coups sont permis. Derrière des entraînements exigeants se cachent de folles soirées. Au programme : sexe, drogue et natation. Pour la première fois, un champion olympique témoigne de la réalité du monde de la natation, que l’on croyait épargné : une plongée en eaux troubles…
Jim Morrison
Pour le monde entier, Jim Morrison incarne la fin des années 1960 : il établit un pont entre une contre-culture naissante et la culture populaire en exprimant la rage iconoclaste, la libido exubérante et l’embrasement spectaculaire d’une ère tumultueuse. De la musique qu’il a créée avec les Doors plus de 50 millions de disques ont été vendus dans le monde dont plus de 13 millions dans la seule dernière décennie, et leurs chansons ont été adoptées par toute une nouvelle génération. Mais en dépit de l’importance fondatrice de Morrison, aucune biographie d’auteur n’a encore rendu justice à sa personnalité et à sa musique. jusqu’à aujourd’hui. Stephen Davis a. découvert des documents jamais publiés, mené des dizaines d’interviews nouvelles et parcouru le journal et les enregistrements inédits de Morrison pour écrire la biographie définitive d’une légende incomprise. Il multiplie les révélations surprenantes sur chaque période de la vie et de la carrière de Jim Morrison ; depuis sa jeunesse agitée dans un ; foyer militaire strict jusqu’à son éclosion comme icône rock de la scène d’avant-garde a LA, ses abus voraces de drogues et ses expériences sexuelles secrètes…
Albert Spaggiari – Le casse du siècle
19 juillet 1976, agence centrale de la Société Générale à Nice. Les employés qui pénètrent dans la salle des coffres n’en croient pas leurs yeux : 317 coffres éventrés, le sol jonché de papiers et d’objets délaissés par les voleurs, et un mot collé sur une armoire : « Ni armes, ni violence et sans haine ». Juste 50 millions de francs envolés ! Les cambrioleurs sont passés par les égouts, ce qui leur a demandé des mois de travaux. Le cerveau de ce « casse du siècle » ? Un petit photographe, Albert Spaggiari. Christophe Hondelatte nous conte avec une verve étonnante l’incroyable aventure de ce bandit très « médiatique » : arrêté trois mois après son forfait, il s’évade en sautant par la fenêtre du bureau du juge d’instruction et, pendant douze ans, donnera régulièrement de ses nouvelles au public, paradant devant les journalistes et les photographes sous les déguisements et grimages les plus farfelus, sans qu’on puisse jamais lui mettre la main dessus.
Un long silence
Gary Gilmore est l’un des condamnés à mort les plus célèbres des États-Unis. Après avoir passé une partie de sa vie derrière les barreaux pour vols à main armée, il fut accusé de meurtre en juillet 1976, au moment même où la Cour Suprême, dix ans après la dernière exécution, venait d’autoriser à nouveau la peine capitale. En réclamant lui-même sa mise à mort, plutôt qu’une peine de prison à perpétuité Gilmore enflamma le débat dans tout le pays. Il sera finalement exécuté le 17 janvier 1977 au matin. Quelques années plus tard, Norman Mailer lui consacrera un de ses chefs d’oeuvre, Le Chant du bourreau. Le frère cadet de Gary, Mikal Gilmore, rédacteur en chef au Rolling Stone magazine, aura tenté pendant des années de mettre cette histoire tragique de côté. En vain. Avant qu’elle ne dévaste complètement son existence, comme elle a dévasté les siens, il s’est décidé à la mettre par écrit, pour essayer de mieux comprendre son héritage, dénouer les liens du sang et échapper à la malédiction familiale. Poussé par l’urgence et un instinct de survie impérieux, il s’est ainsi lancé dans une véritable enquête, à la fois affective, douloureuse, sans concessions, sur sa propre famille, sur son enfance, sur ses origines, entreprenant ainsi un sombre voyage, au terme duquel il a découvert un terrible secret. Avec une force d’émotion rare, il nous donne un document passionnant, à la fois cru, intime et puissant, sur les traumatismes et la résilience, qui n’est pas sans évoquer. De sang-froid de Truman Capote dans sa description de l’Enfer Américain. Un document humain, trop humain, qui en aucun cas ne laissera le lecteur intact.
Hommes, je vous aime
Lorsqu’on me demande quel est mon métier, j’aime à répondre : accoucheuse d’âmes. Je suis celle qui allume la lumière dans le bordel affectif de l’autre. Tant d’hommes aujourd’hui ne savent plus très bien comment se situer dans leurs relations amoureuses. Trop machos, trop virils ou trop sensibles, ils ont l’impression que les femmes ne seront de toute façon jamais contentes. Les hommes, lorsqu’ils sont acceptés pour ce qu’ils sont, font des compagnons de vie formidables. Mors cessons de les critiquer, nous les femmes, parce qu’ils ne sont pas comme nous le voudrions. Car, après tout, quelle femme voudrait d’un homme qui lui ressemble ? » Dans un texte intime et attachant, dont le point de départ est une lettre qu’elle écrit à son père décédé, Brigitte Lahaie s’adresse à tous les hommes. Et c’est une magnifique déclaration d’amour que leur envoie celle qui se décrit comme « une féministe tout contre les hommes ».
Grâce
Avec nombreuses photographies hors texte. De Grace Kelly a Grace de Monaco, d’Hollywood a la Principauté, le portrait d’une star devenue princesse, épouse et mère. Une femme entrée vivante dans la légende. La passionnante biographie, reposant sur de nombreux témoignages inédits, d’une des figures les plus adulées de notre époque.
Ma vie
Après avoir tourné quelques films en Suède et être apparue dans trois films américains, Ingrid Bergman rejoint Humphrey Bogart en 1942 dans le film, souvent considéré comme un classique, Casablanca. Deux ans plus tard, elle reçoit sa première nomination pour l’Oscar de la meilleure actrice pour Pour qui Sonne le Glas (For Whom the Bell Tolls) en 1943. Elle gagne la récompense l’année suivante pour Hantise (Gaslight). Ingrid reçoit sa troisième nomination consécutive pour l’Oscar de la meilleure actrice avec le film Les Cloches de Sainte-Marie (The Bells of St. Mary’s) en 1945. Jeanne d’Arc (Joan of Arc) lui vaut une autre nomination en 1948. En 1949, Ingrid rencontre le réalisateur Roberto Rossellini. Elle en tombe amoureuse et joue dans son film Stromboli (1950). Elle quitte son mari Petter Lindström et leur fille Pia pour lui, l’épouse puis lui donne trois enfants.L’un des enfants du couple n’est autre que la mannequin et actrice, Isabella Rossellini. Avec le rôle principal d’ Anastasia d’Anatole Litvak (1956) qui en fait l’héritière inconnue de la couronne des Romanov, massacrés après la révolution russe, Bergman fait son grand retour à Hollywood et remporte l’Oscar de la meilleure actrice pour la seconde fois. Elle obtient le troisième et dernier Oscar de sa carrière, le seul d’ailleurs en tant qu’actrice dans un second rôle, pour son rôle dans Le Crime de l’Orient-Express (Murder on the Orient Express ) en 1975. Deux ans plus tard, Ingrid interprète le personnage de Charlotte dans Sonate d’automne (Autumn Sonata) d’Ingmar Bergman, pour lequel elle reçoit sa septième nomination aux Oscars. Ce dernier rôle au grand écran est considéré comme l’une de ses meilleures performances.
Jacques Brel – Une vie
Oliver Todd redonne vie à un grand parolier, à un interprète et à un compositeur hors pair, mais aussi à une personnalité riche et complexe. Une vie ardente, démesurée. Le portrait unique d’un homme libre qui a refusé de se laisser transformer en légende.
Simone Signoret ou la mémoire partagée
Dans la légende du siècle, Simone Signoret joue de multiples rôles : car elle a eu le privilège et le courage de vivre plusieurs vies. Une carrière d’actrice qui la mène de la rayonnante « Casque. d’Or » à la tragique « Madame Rosa »; une grande histoire d’amour avec Yves Montand; un engagement constant dans la vie de la cité. Et la métamorphose des dernières années, la plus impressionnante peut-être : la transformation de cette actrice en écrivain, en romancière. A travers son histoire, c’est une génération tout entière dont l’aventure est contée. Un temps de fêtes, de luttes politiques et d’espoirs brisés. Cette star qui refusait de se prendre pour un monstre sacré était d’abord une grande dame, et pas seulement au cinéma. C’est cette grande dame que Catherine David a rencontrée, le temps d’un déjeuner, un jour de mars 1985. Son corps était amaigri, sa vitalité intacte. Simone Signoret avait accompli son destin. Elle était presque aveugle et la vie lançait ses derniers feux dans ce regard blanchi. Casque d’or était devenue Casque de neige. Sans cette brève rencontre, Catherine David n’aurait pas écrit cette longue lettre adressée à. une femme de passion et de caractère, une femme de notre temps qui a bien vécu.
Tant que battra mon cœur
De « La grande sauterell », de Georges Lautner, au « Grand blond avec une chaussure noire », d’Yves Robert, en passant par « Week-end », de Jean-Luc Godard, qui ne connaît Mireille Darc ? Mais au-delà,de cette image publique et prestigieuse, que savons-nous d’elle, de cette femme généreuse et volontaire qui a choisi si longtemps de taire ses bonheurs et se combats personnels ? Mireille Darc est née à Toulon le 15 mai 1938. A quatorze ans, elle décide de s’inscrire au Conservatoire de Toulon. A vingt ans, elle monte à Paris.
En 1968, c’est la rencontre avec Alain Delon, dont elle dresse un portrait tendre, intime et attachant… Leur couple durera quinze ans. En 1980, elle est opérée à coeur ouvert par le professeur Christian cabrol, qui la sauve ainsi d’une mort annoncée. Huit ans après la mort tragique du journaliste et écrivain Pierre Barret, le deuxième amour de sa vie, Mireille Darc rencontre en 1996 l’architecte Pascal Desprez, avec lequel elle est aujourd’hui mariée.