Dom Juan
Qui est Dom Juan? À en croire son valet, Sganarelle, il est «le plus grand scélérat que la terre ait porté». Devenu une figure mythique, le personnage peint par Molière est un séducteur, un provocateur, un libertin sans scupule qui refuse les bornes imposées à son désir. Il multiplie les conquêtes féminines, offense son père, défie la morale et la religion, sans se soucier du châtiment à venir… Longtemps censurée, la pièce de Molière continue de fasciner les lecteurs et les spectateurs par son ambiguïté et sa profondeur.
Le texte intégral de l’œuvre accompagné de notes de bas de page.
Dix fiches pour faire le tour de l’œuvre
Molière en 17 dates
L’œuvre dans son contexte
La structure de l’œuvre
Les grands thèmes de l’œuvre
Une comédie difficile à classer
Une pièce baroque en plein classicisme
L’histoire du texte
Les réécritures du mythe
Le texte de Dom Juan et ses représentations
Citations
Pour préparer l’oral du Bac : Des lectures analytiques au fil de l’œuvre
Pour préparer l’écrit du Bac : Un sujet complet
Deux groupements de textes :
– Réécritures de la mort de Don Juan
– Le libertinage au XVIIe siècle
Phèdre
Quel secret douloureux pousse donc le farouche Hippolyte à fuir Trézène, pour aller rejoindre son père Thésée dans sa quête des monstres fabuleux ? Quel mal plus terrible encore mine Phèdre, la jeune épouse de Thésée, et la conduit à vouloir mourir ? Tous deux aiment d’un amour interdit.
Le poids d’une vieille malédiction semble s’acharner sur cette illustre famille dont les ancêtres divins se partagent l’univers. L’annonce inattendue de la mort de Thésée va provoquer des aveux irréversibles. Revenant alors à l’improviste, Thésée retrouve le monstre dans sa propre maison. Mais il ne sait pas le reconnaître et, dans son aveuglement tragique, il voue à la mort celui qui lui est fidèle.
Le spectateur éprouve avec les héros de Phèdre toutes les douleurs et les fureurs de la passion, et subit avec la même terreur qu’eux la marche implacable de la fatalité.
Bibliolycée propose :
• le texte intégral annoté,
• un questionnaire bilan de première lecture,
• des questionnaires d’analyse de l’œuvre,
• six corpus accompagnés de questions d’observation et de travaux d’écriture,
• une présentation de Racine et de son époque,
• un aperçu du genre de l’œuvre et de sa place dans l’histoire littéraire.
Il n’y a point de pires sourds que ceux qui ne veulent point entendre ! Sganarelle, dans L’Amour médecin, nie l’évidence : si sa fille Lucinde est malade, c’est parce qu’elle désire se marier et qu’il s’y oppose obstinément. Aucun médecin au monde ne pourrait guérir la jeune femme. Sauf un… Heureusement que Lisette, l’habile servante, a plus d’un tour dans son sac pour aider sa maîtresse ! Dans Le Sicilien ou l’Amour peintre, Adraste peut lui aussi compter sur son valet. Il aime la belle Isidore et doit redoubler d’efforts pour la soustraire à celui qui veut l’épouser. Jaloux trompé, valet fripon et médecin pédant : ces deux comédies-ballets mettent en scène les plus grands rôles du théâtre de Molière.
Le cid
Don Diègue et Don Gomès (comte de Gormas) projettent d’unir leurs enfants Rodrigue et Chimène, qui s’aiment. Mais le comte, jaloux de se voir préférer le vieux Don Diègue pour le poste de précepteur du prince, offense ce dernier en lui donnant une gifle (un « soufflet » dans le langage de l’époque). Don Diègue, trop vieux pour se venger par lui-même, remet sa vengeance entre les mains de son fils Rodrigue qui, déchiré entre son amour et son devoir, finit par écouter la voix du sang et tue le père de Chimène en duel. Chimène essaie de renier son amour et le cache au roi, à qui elle demande la tête de Rodrigue.
Micromégas
Après une étape sur Saturne où il se fait un compagnon de voyage, philosophe comme lui, Micromégas, habitant de Sirius, vient visiter la terre des hommes, notre petite fourmilière: occasion de péripéties nombreuses et de dialogues variés. Puis, à la fin du livre, les deux personnages reprennent leur voyage, on ne sait vers quelle destination. Le lecteur ne les accompagne plus. Il demeure aux côtés des Terriens, ses semblables. Si l’étrangeté dont joue Voltaire dans ce conte qu’il publie en 1752 est d’abord celle des deux voyageurs, des autres mondes habités et du voyage interstellaire, c’est bien ensuite celle des Terriens qu’il met en scène : étrangeté physique, puis intellectuelle et philosophique.
Andromaque
À l’issue de la guerre de Troie, Andromaque, veuve d’Hector, est devenue, en même temps que son fils Astyanax, la captive de Pyrrhus, roi d’Épire. Épris d’elle alors qu’il devait épouser Hermione, il lui donne à choisir : le mariage avec lui ou la mort de son fils. Mais sacrifier l’enfant qu’Hector lui a confié ou le sauver en épousant Pyrrhus, c’est toujours trahir la mémoire de son époux défunt. Fidélité ou trahison est aussi le dilemme d’Oreste épris d’Hermione. Chargé d’une ambassade auprès de Pyrrhus qui doit lui livrer Astyanax, il espère essuyer un refus : si Pyrrhus par amour garde le fils d’Andromaque, il renverra Hermione.
En 1667, toute l’originalité d’Andromaque, est sans doute de construire face à face deux univers si différents et dont les tensions s’entrecroisent : celui d’Hermione, de Pyrrhus et d’Oreste, portés par la plus aveugle passion, et celui d’Andromaque qu’habite seul l’amour d’un enfant et d’un mort – Andromaque silhouette sombre dressée sur un fond d’incendie.
– une notice sur le théâtre au XVIIe siècle
– une biographie chronologique de Racine
– une étude générale de son oeuvre
– une analyse méthodique de la pièce
– des notes et des questions
Dom Juan
Don Juan est un personnage que Molière a contribué à élever au rang de mythe. Sous sa plume, il est bien plus qu’un ordinaire séducteur. Il s’insurge avec brio contre la fidélité en prétendant que « la constance n’est bonne que pour les ridicules » et revendique un manque de respect total pour les valeurs morales de son temps. Ses propos résonnent-ils à notre oreille comme ceux d’un provocateur, d’un instable, d’un cynique qu’on approuve, au fond, tout en feignant de se scandaliser ? Ambigu et complexe, charmeur et révoltant, Don Juan n’a pas cessé de nous interpeller.
Bibliolycée propose :
• le texte intégral annoté,
• un questionnaire bilan de première lecture,
• des questionnaires d’analyse de l’œuvre,
• cinq corpus accompagnés de questions d’observation et de travaux d’écriture,
• une présentation de Molière et de son époque,
• un aperçu du genre de l’œuvre et de sa place dans l’histoire littéraire.
Commentaires
Merlin l’enchanteur
Ce petit volume offre en traduction un choix de textes médiévaux, latins, français et celtiques, relatifs à Merlin. Issu de traditions celtiques, ce personnage, dont une « vie » latine est écrite dès la première moitié du xiie siècle, joue peu après un rôle essentiel dans les romans français de la Table ronde et hante toute la littérature du Moyen Age.Né d’une femme et d’un démon, doué de connaissances et de pouvoirs surnaturels, à la fois prophète et enchanteur, Merlin veille sur le destin du roi Arthur et annonce les aventures du Graal.
Le médecin de campagne
En 1829, par une jolie matinée de printemps, un homme âgé d’environ cinquante ans suivait à cheval un chemin montagneux qui mène à un gros bourg situé près de la Grande-Chartreuse. Cet homme, le commandant Genestas en recherche un autre: Monsieur Benassis, médecin de campagne et maire de ce bourg. La rencontre a lieu, mais pourquoi le commandant se présente-t-il sous une fausse identité ?
La maison Tellier
Fermé pour cause de première communion : un tel avis, sur la porte d’une maison close, n’est pas chose courante, et les habitués de la maison Tellier, de Fécamp, n’en reviennent pas. Pendant ce temps, Madame et ses cinq pensionnaires vont retrouver à la campagne, le temps d’une fête, leurs émois et leur innocence de petites filles.
Manon Lescaut
Antoine François Prévost d’Exiles, dit l’abbé Prévost, est un romancier, historien, journaliste, traducteur et homme d’Église français. D’abord novice au collège d’Harcourt en 1712, il est congédié un an plus tard. Ensuite, il s’engage dans l’armée, mais bientôt déserteur, il s’enfuit en Hollande. Profitant de l’amnistie générale de 1716, il rentre en France et entame, un second noviciat chez les jésuites à Paris, avant d’être envoyé terminer sa philosophie au collège de La Flèche.
L’Avare
« La peste soit de l’avarice et des avaricieux ! »… Car tous ceux qui ont le malheur de fréquenter Harpagon ont à se plaindre de lui, tous ont à subir la tyrannie de ce vieillard irascible rongé par le désir de posséder toujours plus d’argent et d’en dépenser le moins possible. Harpagon refuse à ses enfants des mariages d’amour et impose à tous les pires supplices au nom de cet argent qu’il entasse dans sa « chère cassette ». Mais un jour, la cassette disparaît…
Le texte intégral annoté
Des questionnaires au fil du texte
Des documents iconographiques exploités
Une présentation de Molière et de son époque
Un aperçu du genre de la comédie classique
Un groupement de textes : « De l’avarice et des avaricieux »
Le loup des mers
Dès sa parution en 1904 Le Loup des mers fut reconnu comme un chef-d’oeuvre… un chef-d’oeuvre du « roman d’aventures ». Ce qui consterna London – lequel avait rêvé là d’une sorte de « roman total », comme avait pu être un demi-siècle plus tôt le Moby Dick de Melville. Fasciné à l’époque par les idées de Nietzsche – qu’il cherchera à réfuter plus tard sans pouvoir vraiment s’en détacher -, le combat des hommes qu’il évoque, confrontés à un océan aveugle et sourd.
Les confessions (Livres VII à XII)
« A partir du septième livre, les intentions que Rousseau prête à ses « contemporains » changent radicalement de nature ; tandis qui au début il se sentait requis de parler, il a désormais l’impression que ses adversaires emploient tous les moyens imaginables pour l’empêcher d’écrire et d’être entendu. Ce ne sera donc plus pour satisfaire les exigences du lecteur, mais pour défier l’hostilité universelle, que Rousseau persévérera dans son intention de tout dire : « Les planchers sous lesquels je suis ont des yeux, les murs qui m’entourent ont des oreilles, environné d’espions et de surveillants malveillants et vigilants, inquiet et distrait, je jette à la hâte sur le papier quelques mots interrompus qu’à peine j’ai le temps de relire, encore moins de corriger »… » Jean Starobinski.
César Birotteau
Un honnête parfumeur, à la tête d’une entreprise familiale, entreprend sur le conseil d’un notaire véreux de développer son commerce: désireux de couler l’huile de Macassar, qui lui fait concurrence, il invente l’Eau carminative et la Double Pâte des Sultanes, découvre la publicité et accède à la vente de masse. La maison Birotteau survivra-t-elle à ce rêve de grandeur ? César Birotteau (1837), roman sur la bourgeoisie conquérante, sur le commerce et la finance, est aussi l’un des plus grands romans philosophiques de Balzac, où l’on apprendra que s le malheur est un marchepied pour le génie, une piscine pour le chrétien, un trésor pour l’homme habile, pour les faibles un abîme »… Adolphe, le plus fin des deux frères, un vrai loup-cervier, jeta sur Birotteau un regard qu’il faut appeler le regard du banquier, et qui tient de celui des vautours et des avoués… Veuillez m’envoyer les actes sur lesquels repose l’affaire de la Madeleine, dit-il…Si l’affaire est bonne, nous pourrons, pour ne pas vous grever, nous contenter d’une part dans les bénéfices au lieu d’un escompte. – « Allons, se dit Birotteau… , je vois ce dont il s’agit. Comme le castor poursuivi, je dois me débarrasser d’une partie de ma peau. Il vaut mieux se laisser tondre que de mourir.
Peines de coeur d’une chatte anglaise est une nouvelle écrite pour les Scènes de la vie privée et publique des animaux, ouvrage collectif dû au grand éditeur Hetzel. Comme tout le recueil, elle tire une partie de son charme des illustrations de Grandville. Ces gravures du » La Fontaine des dessinateurs » introduisent un fantastique et amusant bestiaire qui, autant que le texte, a séduit ces dernières années metteurs en scène et compositeurs. Par ses allusions, sa gaieté, sa poésie, cette petite oeuvre n’est pas indigne du grand oeuvre qui a fait la gloire de Balzac.
ETUDE DE L’OEUVRE – Résumés commentés, Thèmes majeurs, Sujets ‘entretien, Q.C.M. Spécial Programme Premières …
Résumé de l’oeuvre : Outre l’irréductible échéance liée à la mort, outre les multiples et indicibles souffrances, n’est-il pas donné à tous de choisir son destin ? Certes la vie est tragique mais elle doit avoir un sens. Un sens, peut-être des sens, mais seuls quelques-uns aux vertus salvatrices s’offrent aux hommes pour les affranchir de leur condition. La Révolution, au nom d’une foi en la fraternité, est une arme tournée contre la misère, celle qui enchaîne l’homme parce qu’elle le prive de sa dignité. Vaincre l’humiliation en leur nom propre ou pour les autres par le biais de la Révolution, voici le combat que se sont choisis les héros de La Condition humaine. Pour échapper à l’angoisse de « n’être qu’un homme », l’amour est un autre de ces moyens, mais seul l’amour véritable et fusionnel qu’éprouvent Kyo et May l’un pour l’autre est susceptible de briser la profonde solitude des êtres. Misérable humanité, humanité héroïque et grandiose, c’est « la condition humaine »… Elle résonnera à jamais comme un écho au fond de soi, tant il est vrai que ce roman est « d’une intelligence admirable et, malgré cela, profondément enfoncé dans la vie, engagé, et pantelant d’une angoisse parfois insoutenable », comme l’avait écrit Gide.
Lorenzaccio
Lorenzino, Lorenzetta, Renzo, Renzino: Musset module à l’infini les surnoms et les masques pour désigner Lorenzo de Médicis, androgyne à l’aspect maladif qui nourrit en secret un projet terrible. Lorenzaccio, cousin et favori du duc Alexandre, est un modèle de débauche qui a pourtant ses entrées chez ceux qui la déplorent. Il sait que son acte, désespéré mais nécessaire sur le plan privé, sera récupéré par le flux, transformé en geste public dérisoire sur le plan universel. De tirades cyniques en monologues poignants, Musset trace les contours d’une silhouette fantasmagorique qui se détache d’une Florence en pleine déchéance. Pris au piège de son jeu bien plus qu’Hamlet, Lorenzaccio cultive son drame. Non pas comme d’autres romantiques cultivent leur mélancolie, mais parce que c’est le seul lien qui lui reste avec la réalité. Musset, après l’échec cuisant de La Nuit vénitienne, décide de composer ses pièces sans les faire jouer. Son œuvre sera donc un théâtre de spectres et de visions fugitives où l’individu fait place à des types humains participant à l’histoire, modelée à souhait par un enfant, non pas du siècle mais de tous les temps. Sana Tang-Léopold Wauters
Le Misanthrope
Le Misanthrope est une comédie sombre de 1666, dont l’intrigue paraît simple : un homme essaie d’obtenir un rendez-vous en tête à tête avec la femme qu’il aime – et n’y parvient pas. Cet homme excessif, Alceste, défend la sincérité absolue. Mais la jeune femme, Célimène, qui reçoit bien des hommes dans son salon, aime plaire… Qui a tort et qui a raison, des inadaptés sincères ou des hypocrites trop bien adaptés ? Entre le rire et les larmes, Molière se garde bien de nous donner une réponse.
Et aussi :
Molière et son temps
A propos de l’œuvre
Parcours thématique
Annexes
Pour exorciser le souvenir de ses amours passionnées avec Rimbaud, Verlaine se lance à corps perdu dans l’ivresse poétique et physique. Du bordel aux amours lesbiennes, des fêtes sensuelles aux plaisirs vécus comme des vices, le poète alterne chansons gauloises et élans de désespoir, vers d’érotisme précis et rêveries amoureuses…
Les âmes fortes
Publié en 1950, cette célèbre chronique, à la couleur intensément tragique et au style souple et varié, doit son titre à un aphorisme de Vauvenargues qui définit l’âme forte comme étant « dominée par quelque passion altière et courageuse ». Cette âme forte, c’est avant tout celle de l’héroïne, Thérèse, personnage stendhalien, à la fois ingénue et prédatrice déclarée. À travers son récit se lit la puissance irréductible de la passion, qui éloigne du réel et fait vivre dans l’imaginaire. Aussi sa voix est-elle systématiquement contestée par une seconde narratrice, anonyme, sorte de « contre » en quête d’une autre vérité. Il en résulte un système romanesque profondément original, qui détruit de façon lancinante les récits successifs qui s’y déploient ; cette mise en péril permanente de l’existence même de l’histoire rappelle les procédés chers à Pirandello, qui propose le même système de vérités plurielles et antagonistes. Les Âmes fortes contribue ainsi sans doute à l’avènement de cette nouvelle époque romanesque que Nathalie Sarraute appellera dès 1956 « l’ère du soupçon ». —
Le Misanthrope
La pièce est accompagnée de questionnaires de lecture pour une approche méthodique du texte. Le cahier iconographique. Les thèmes majeurs de la pièce sont évoqués par de nombreuses photographies de mises en scène (Marcel Bluwal, Antoine Vitez…). Des questions de lecture de l’image sont proposées dans la rubrique « Le texte et ses images ». L’appareil critique : Biographie de l’auteur et genèse de l’œuvre. La préciosité. La représentation de la Cour. Les grands thèmes de la pièce : l’honnête homme, la misanthropie… Des groupements de textes sur la satire du jeu social (Du Bellay, Diderot…) et les portraits de femmes (Crébillon, Rousseau…).
Le Diable au corps
Hachette Education – Textes et Commentaires – Le premier roman d’un écrivain mort à vingt ans et l’un des plus beaux rôles de Gérard Philipe. En 1918, un lycéen, François (prénom uniquement usité dans le film), s’éprend d’une jeune femme, Marthe, dont le fiancé, Jacques, est au front. L’amour fou, absolu, malgré tout et contre tous, voisins ricaneurs ou parents désemparés. Mais aussi, très vite, l’anxiété, la cruauté inconsciente, l’impossibilité pour un enfant de vivre une aventure d’homme. La guerre finit et ses « quatre ans de grandes vacances », Marthe meurt en mettant au monde l’enfant qu’elle a eu de François et qui sera la « seule de raison de vivre » de Jacques. » En voyant ce veuf si digne, je compris que l’ordre, à la longue, se met de lui-même autour des choses. Ne venais-je pas d’apprendre que Marthe était morte en m’appelant, et que mon fils aurait une existence raisonnable? »
Vipère au poing
Ce roman, le plus célèbre de l’auteur, est aussi largement autobiographique. Comme dans l’ensemble de son oeuvre, Hervé Bazin y donne les raisons de sa haine et de son combat contre toutes les oppressions familiales et sociales. Vipère au poing raconte la lutte impitoyable livrée par Brasse-Bouillon, alias Jean Rezeau, ainsi que ses frères, contre leur mère, une marâtre odieuse, calculatrice et violente. Folcoche, ainsi que ses enfants la nomment, règne avec autorité sur une famille angevine bien-pensante, ne lésinant pas sur les coups de fouet, les brimades et les humiliations. Mais Brasse-Bouillon est malin, vif et clairvoyant. Il affronte sa mère en lui tendant à son tour les pièges qui l’aideront à avoir raison d’elle. Au premier degré, le livre possède un incontestable humour qui marque les esprits (inoubliable Folcoche, parangon de méchanceté !). Mais, il est avant tout un cri d’enfant et la dénonciation d’un certain modèle d’éducation qui fit longtemps les beaux jours des familles françaises. Pour son auteur, cela reste à tout jamais un traumatisme et un échec.
Thérèse Raquin
Pourquoi Thérèse a-t-elle épousé son cousin Camille, souffreteux ? Comment a-t-elle pu se cloîtrer dans son obscure mercerie, au fond du sinistre passage du Pont-Neuf, dépérissant entre sa belle-mère et le chat François ? Tout bascule avec l’arrivée de Laurent qui réveille les passions enfouies et déclenche des événements irréversibles, plongeant le lecteur dans un huis clos intense et inquiétant.
Dans cette première grande oeuvre romanesque se révèlent déjà tout le talent de Zola et sa dimension naturaliste : l’être humain y est disséqué au scalpel dans un récit étouffant et hallucinatoire à l’issue tragique.
Le Cid
TEXTE INTEGRAL « L’amour n’est qu’un plaisir, l’honneur est un devoir. » Deux amants héroïques déchirés par le conflit de l’amour et de l’honneur. La célèbre tragi-comédie de Corneille, sa tension dramatique et son pouvoir d’émotion. L’édition Classiques & Cie Collège. Soigneusement annoté, le texte de la pièce est associé à un dossier illustré, qui comprend : un guide de lecture (avec des repères, un parcours de l’oeuvre et un groupement de documents autour des personnages de Rodrigue et Chimène, amants mythiques), une enquête documentaire : « Il était une fois le duel ».
Le Diable au corps
Le premier roman d’un écrivain mort à vingt ans et l’un des plus beaux rôles de Gérard Philipe. En 1918, un lycéen, François (prénom uniquement usité dans le film), s’éprend d’une jeune femme, Marthe, dont le fiancé, Jacques, est au front. L’amour fou, absolu, malgré tout et contre tous, voisins ricaneurs ou parents désemparés. Mais aussi, très vite, l’anxiété, la cruauté inconsciente, l’impossibilité pour un enfant de vivre une aventure d’homme. La guerre finit et ses « quatre ans de grandes vacances », Marthe meurt en mettant au monde l’enfant qu’elle a eu de François et qui sera la « seule de raison de vivre » de Jacques. » En voyant ce veuf si digne, je compris que l’ordre, à la longue, se met de lui-même autour des choses. Ne venais-je pas d’apprendre que Marthe était morte en m’appelant, et que mon fils aurait une existence raisonnable? »
Une vie
À dix-sept ans, radieuse, prête à toutes les joies, à tous les hasards, Jeanne quitte enfin le couvent. Dans le désœuvrement des jours et la solitude des espérances, de toutes ses rênes, le plus impatient est celui de l’amour… Oh ! Elle en sait des choses sur le frémissement des cœurs, l’élan des âmes. Elle les a si souvent pressentis, espérés, ces bonheurs-là. Aussi, lorsqu’il paraît, le reconnaît-elle sans peine. L’être créé pour elle… Julien ! Le même écho s’éveille en leurs cœurs…Le mariage scellera leur amour. Mais que suit-elle, lorsque le voile se déchire, des grandes étreintes, des secrets d’alcôves, des désirs d’hommes ? Que sait-elle de l’amour sinon sa poésie ? Alors ils se regardent… Les illusions, à peine écloses, déjà se fanent et bientôt ne sont plus. C’est une vie qui se déroule…
Pot-Bouille
Zola est entré partout, chez les ouvriers et chez les bourgeois. Chez les premiers, selon lui, tout est visible. La misère comme le plaisir saute aux yeux. Chez les seconds tout est caché. Ils clament : « Nous sommes l’honneur, la morale, la famille. » Faux, répond Zola, vous êtes le mensonge de tout cela. Votre pot-bouille est la marmite où mijotent toutes les pourritures de la famille.
Octave Mouret, le futur patron qui révolutionnera le commerce en créant Au Bonheur des Dames, arrive de province et loue une chambre dans un immeuble de la rue de Choiseul. Beau et enjoué, il séduit une femme par étage, découvrant ainsi les secrets de chaque famille.
Ce dixième volume des Rougon-Macquart, retraçant la vie sous le Second Empire, c’est ici la bourgeoisie côté rue et côté cour, avec ses soucis de filles à marier, de rang à tenir ou à gagner, coûte que coûte. Les caricatures de Zola sont cruelles mais elles sont vraies.
La Fortune des Rougon
Je veux expliquer comment une famille, un petit groupe d’êtres, se comporte dans une société, en s’épanouissant pour donner naissance à dix, à vingt individus qui paraissent, au premier coup d’œil, profondément dissemblables, mais que l’analyse montre intimement liés les uns aux autres. L’hérédité a ses lois, comme la pesanteur. Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire.
Cinq récits ayant pour décor un Paris au charme douteux et pour cadre le cœur humain avec ses aspirations, ses bassesses, ses mensonges, ses ruses et ses petites joies. Dans ce délicieux recueil de nouvelles, Maupassant se fait une fois encore le peintre impitoyable des choses, des hommes … et des femmes.
L’édition :
Le genre de la nouvelle
L’écriture de Maupassant et son rapport au réel
Questions de compréhension et d’analyse
Histoire des arts ; les nouvelles et la presse ; les adaptations de « La parure », la métamorphose de Paris au XIXème siècle ; images de la vie parisienne
Le chevalier Tristan
Parmi les plus célèbres héros de la légende arthurienne, Tristan occupe une place unique. Son titre de chevalier dévoué à la cause du roi Marc, et son amour pour la reine Iseut font de lui une légende à part entière. Les principaux épisodes de ce destin extraordinaire sont réunis dans ce texte inédit : le duel contre le monstre Morholt, la conquête d’Iseut, le philtre d’amour, le bannissement, jusqu’à la mort tragique des deux amants.
Britannicus
Texte intégral + le dossier – Comment devient-on un tyran sanguinaire ? C’est l’intrigue de Britannicus, où Racine montre, en 1669, la prise de pouvoir de Néron. Ce « monstre naissant », sous le joug d’Agrippine, mère possessive, et d’un mauvais conseiller, le traître Narcisse, va laver l’affront d’un amour sans retour dans le chantage, l’enlèvement et le meurtre. En quelques minutes, Racine nous fait assister au spectacle de l’avènement, à Rome, de la barbarie.
Germinal
Une des grandes grèves du siècle dernier racontée par un journaliste de génie qui en a fait un réquisitoire, un formidable «J’accuse» contre le capital, le roman de la lutte des classes et de la misère ouvrière. Un livre de nuit, de violence et de sang, mais qui débouche sur l’espoir d’un monde nouveau lorsque le héros, Étienne Lantier, quittant la mine «en soldat raisonneur de la révolution», sent naître autour de lui une «armée noire, vengeresse… dont la germination allait bientôt faire éclater la terre». Germinal marque l’éveil du monde du travail à la conscience de ses droits et c’est au cri sans cesse repris de «Germinal ! Germinal !» que la délégation des mineurs de Denain accompagna le convoi funèbre de Zola à travers les rues de Paris.
Le Cid
Rodrigue et Chimène sont sur le point de se marier mais une grave querelle oppose leurs pères : à la suite d’une rivalité, le Comte, père de Chimène, gifle don Diègue, père de Rodrigue. L’affront ne peut être réparé que par la mort du Comte, mais don Diègue, trop vieux, remet son épée à Rodrigue pour venger son honneur. Rodrigue doit alors faire face à un douloureux dilemme : perdre Chimène ou son honneur. Que fera Rodrigue ? le texte intégral annoté, des questionnaires au fil du texte, des documents iconographiques exploités, une présentation de Corneille et de son époque, un aperçu des genres de la tragi-comédie et de la tragédie, un groupement de textes : « Amour de théâtre, amour impossible ».
Boule de suif et autres nouvelles
1870, la débâcle. Les Prussiens entrent dans Rouen. Et voilà que deux couples, deux bonnes soeurs, un démocrate et une femme de petite vertu s’apprêtent à quitter la ville par la même diligence. Drôle d’équipage ! D’abord rejetée, Boule de Suif, jolie fille aux moeurs légères, saura gagner par son bon coeur l’estime des bourgeois. Mais résistera-t-elle à l’intérêt personnel et à l’odieux chantage d’un Prussien mal intentionné ? Dans cette célèbre nouvelle. Guy de Maupassant dénonce d’un trait rageur et insolent les fausses convenances, l’égoïsme et la cruauté.
Britannicus
Britannicus est la deuxième grande tragédie de Racine. Pour la première fois, l’auteur prend son sujet dans l’histoire romaine. L’empereur Claude a eu de Messaline un fils, Britannicus, avant d’épouser Agrippine et d’adopter Néron, fils qu’Agrippine a eu d’un précédent mariage. Néron a succédé à Claude. Il gouverne l’Empire avec sagesse au moment où débute la tragédie. Racine raconte l’instant précis où la vraie nature de Néron se révèle : sa passion subite pour Junie, fiancée de Britannicus, le pousse à se libérer de la domination d’Agrippine et à assassiner son frère.
Quo Vadis ?
Le Roman et un dossier – « Je songe à une grande épopée chrétienne où je voudrais introduire saint Pierre, saint Paul et Néron, la première persécution, et donner une série de tableaux tellement universels et magnifiques que l’on serait obligé de les traduire du polonais dans toutes les langues » : telle était l’ambition de Henryk Sienkiewicz lorsqu’il entreprit, en 1895, la rédaction de Quo Vadis ?. Pari gagné : l’année suivante, le roman est traduit en Europe et aux États-Unis – les Français attendront jusqu’en 1900 pour être gagnés à leur tour par la » sienkiewite aiguë « . Pétri de culture latine, « Quo Vadis ? » fascine, parce qu’il conjugue apologie du christianisme et érotisme diffus, fresques grandioses et détails cocasses. L’action se déroule à Rome, en 64 après J.-C. : dans la maison de Plautius, Vinicius, patricien romain, s’éprend de la chrétienne Lygie.
Eugenie Grandet
Le père Grandet, riche à millions, vit chichement dans sa maison dé Saumur’ auprès dé sa femme, de sa fille Eugénie et dé sa vieille bonne Nanon. Il né goûté d’autre plaisir que celui d’entasser son or, cet or que, mourant, il fait étaler devant lui pour le contempler une dernière fois.Quant à Eugénie, dont une passion romanesque pour un jeune cousin a traversé la vie de jeune fille, que fera-t-elle, demeurée seule, des millions que lui a laissés son père ?Source : Bibliothèque verte, HachetteSource : G.P.Source : Pocket
Dom Juan
Molière Dom Juan ou le Festin de pierre Il a traversé l’histoire, il a inspiré bien des artistes et bien des séducteurs, mais c’est Molière, au sommet de son art dans sa « grande comédie », qui l’a élevé au rang de mythe. Don Juan se joue de l’amour, de la famille, de l’honneur, de la religion, de l’argent, de la mort aussi… Jusqu’à l’ultime défi. Il a voulu jouer, et il a perdu : on peut le penser… mais qui sait si, dans son extrême solitude, Don Juan n’aura pas été maître du jeu jusqu’à la fin, jusqu’à la mort. Le texte intégral annoté. Six questionnaires d’analyse de l’œuvre. Un dossier « Spécial bac » avec deux sujets d’écrit et deux sujets d’oral. Une analyse des personnages .Une rubrique « Portfolio » pour la lecture d’images
Mémoires d’outre-tombe (Tome 1)
Voici le journal d’un écrivain de génie dont la prose poétique ressuscite l’enfance sur les grèves et dans les bois, les jours de gloire et les amours. C’est aussi le journal d’un grand homme politique qui a connu la Révolution et l’exil empereur et de deux rois, qui démissionne au nom de sa conscience, et pour lequel la politique n’est rien si elle n’est pas religion. Visionnaire, il prévoit le XXe siècle et la démocratie. C’est encore le journal d’un voyageur infatigable dans l’Ancien comme dans le Nouveau Monde. C’est enfin le journal d’un grand chrétien pour qui Dieu explique l’homme et la création. Chateaubriand a été pauvre et riche, puissant et faible, heureux et misérable. Comme la mer, » son berceau et son image « , il change sans cesse, passant du désespoir à la confiance, de la solennité à l’espièglerie. » Tel quel, avouait Sainte-Beuve, ce livre est quelque chose d’unique.
Léon Daudet – Souvenirs et polémiques
1480 pages – Elevé dans le sérail littéraire par son père Alphonse Daudet, Léon a appris très tôt à détester son « stupide XIXe siècle » . Sont réunis ici les écrits majeurs d’un des derniers bons haïsseurs ; il cultive au plus haut point l’amour des mots qui frappent, qui écorchent, qui tuent .Léon Daudet a mauvaise presse parce qu’il a travaillé pour l’Action française de Charles Mauras et défendu dans ses articles, rédigés dans un style coruscant, la tradition, l’armée, le roi, tout en s’attaquant aux « traîtres », aux « juifs » et aux « métèques ». Dans ses écrits et à la tribune de la chambre des députés, il pourfend allègrement Caillaux, Doumergue, Poincaré et, surtout Briand. Mais il apprécie Clémenceau qui mène la France à la Victoire. Ses romans de mœurs et surtout ses pamphlets restent célèbres. Les meilleurs sont réunis dans ce volume. Avec Léon Bloy et Céline, Léon Daudet restera dans les lettres françaises comme un des grands imprécateurs.
Dialogues des Carmélites
L’action débute en avril 1789. Blanche de la Force, une jeune aristocrate parisienne, annonce à son père son intention d’entrer au Carmel de Compiègne. La mère supérieure du couvent la reçoit et lui demande d’exposer les raisons qui la poussent à rejoindre cet ordre religieux. Devenue novice, Blanche va vivre les derniers jours de la congrégation mise à mal par la Révolution française. La troupe envahit le couvent, mais Blanche réussit à s’échapper. Les ordres religieux sont dissous et les religieuses condamnées à mort. Elles montent à l’échafaud en chantant le Salve Regina. Après bien des hésitations et des doutes sur sa raison d’être, Blanche les rejoint.
Quatre-vingt-treize
Initialement prévu comme le dernier volet d’une trilogie consacrée à la Révolution française, le livre se situe aux heures les plus noires du soulèvement populaire : la Terreur. La Convention a « abdiqué » après un bain de sang orchestré par les girondins et comme emportés par une folie meurtrière, les vainqueurs – Danton et Robespierre – vont s’affronter à mort. Victor Hugo place son décor en Vendée où les royalistes tentent un dernier coup de dés. La flotte révolutionnaire traque sans merci une frégate, la Claymore. A son bord le marquis de Lantenac qui doit prendre la tête de la révolte contre-révolutionnaire. Au tout dernier instant, le royaliste parvient à rejoindre le rivage… Au travers de ses personnages, Victor Hugo ne se contente pas d’un simple affrontement entre les valeurs de l’ancien régime et celles de la révolution. Profondément républicain, il dépeint brillamment l’émergence de cet idéal souillé par des âmes noires et inflexibles.
Fort comme la mort
Un autre Maupassant que celui des contes normands et de La Maison Tellier. Un Maupassant qui, à travers l’histoire du peintre Olivier Bertin, projette son obsession du déclin, tente de se libérer de l’angoisse qui saisit tout créateur lorsque s’approche l’heure du bilan. Histoire d’un homme qui cherche à retrouver dans la fille de sa maîtresse sa jeunesse perdue, Fort comme la mort est aussi un grand roman social qui analyse les mécanismes et les rites de ce monde du faux-semblant, de l’ennui, de la stérilité du cœur que l’on appelle le grand monde. On a dit : Paul Bourget, mais la lucidité, déjà, est celle de Proust.
Mademoiselle Fifi
Mademoiselle Fifi est publiée pour la première fois dans le Gil Blas du 23 mars 1882, puis reprise dans un recueil homonyme. Dans cette œuvre, Maupassant reprend les thèmes de la guerre et de la prostitution qui ont fait son succès. Il reprend également les thèmes du libertinage, prend parfois des aspects macabres et pose des interrogations sur la mort.
La Duchesse de Langeais
A l’égal de la princesse de Clèves et de la Sanseverina, la duchesse de Langeais est l’une des grandes divinités féminines de notre littérature. Elle réunit en sa personne le triple prestige de la beauté, de la naissance et du malheur. Issue d’un sang illustre, Antoinette de Navarreins voit le jour en 1794, sous la Terreur, une bien sombre étoile qui sera pour elle la marque du destin. Quelque vingt ans plus tard, séparée de son mari abhorré que lui avait imposé un père indifférent, c’est l’une des gloires mondaines du Faubourg Saint-Germain. Mais que dissimule la coquetterie glacée de cette aristocratique Célimène ? Et par quel étrange sortilège l’incandescente passion d’Armand de Montriveau va-t-elle à son tour la consumer ? Comme tout vrai chef-d’œuvre, ce « roman noir » – primitivement intitulé » Ne touchez pas à la hache » – est pour partie une autobiographie sublimée, c’est-à-dire le contraire d’un roman à clefs. « Moi seul sais ce qu’il y a d’horrible dans La Duchesse de Langeais, » confiait Balzac à l’un de ses proches. C’est pourquoi l’œuvre conserve, depuis plus d’un siècle et demi, son mystère et sa force de séduction.
Le mannequin d’osier
Le mannequin d’osier, le second des volumes qui forment avec L’Orme du mail, L’Anneau d’améthyste et M. Bergeret à Paris, la série de l’Histoire contemporaine, est plus particulièrement consacré à l’infortune conjugale de M. Bergeret, symbolisée par le mannequin que l’épouse du maître de conférences à la faculté des Lettres de la ville de X a placé inopportunément dans le cabinet du professeur et que celui-ci jette par une fenêtre après. l’avoir lacéré. M Bergeret n’en est pas moins l’homme des doctes entretiens et de la sagesse audacieuse. Sous une apparence aimable, ses propos sont les plus anticonformistes qui soient, qu’il les tienne avec le commandeur Aspertini, jeune savant italien, M. l’abbé Lantaigne, supérieur du grand séminaire, M. Mazure, archiviste départemental, où de M. de Terremondre, chef régional du parti catholique…