Les derniers africains
Ce livre est dédié à ces « derniers africains », ç ceux que notre civilisation avait jusqu’ici épargnés mais qui apprendront peut-être, souhaitons le, à conserver leur originalité en se dépassant.
ASHANTI / BORORO / DOGON / KARAMAJONG / KIRDI / LOBI / PEUL / SOMBA-TAMBERMA
Dessins de Rudolf Kreuzer
244 pages – 24 cm x 31 cm
La puissance militaire des soviétiques
1980 – Encyclopédie visuelle. 248 pages. Très nombreuses illustrations et photos en noir et blanc et en couleurs, dans et hors texte. Contre-plats illustrés en couleurs.
L’histoire, la stratégie, l’équipement et les objectifs de la plus formidable armée de tous les temps.
« Ce livre décrit, vous jette au visage, les énormes structures des forces armées soviétiques et ses armements massifs. En le lisant … vous ferez la visite ‘portes ouvertes », des arsenaux de l’Apocalypse. » (Le Général Georges Buis)
La puissance militaire des U.S.A.
1979 – Encyclopédie visuelle. 271 pages. Nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs, dans et hors texte.
Une armée dont la stratégie, les structures et les techniques de pointe se mesurent au niveau de la planète.
« La puissance réelle des forces US se mesurera à leur capacité de concevoir la meilleure stratégie possible » (Général Stilwell)
Omerta dans la police
Abus de pouvoir, corruption, trafic de statistiques, racisme, sexisme et homophobie, voici la face cachée de la police. Ce livre est aussi l’histoire d’une femme flic, entrée dans la grande maison par vocation, qui déchante progressivement. Elle croyait que la police nationale était au service des citoyens, mais elle découvre que l’institution bafoue les valeurs républicaines plus qu’elle ne les défend. Documents à l’appui, Sihem Souid décide, au détriment de sa carrière, de briser l’omerta en saisissant la justice pénale. Chantages, pressions, menaces : sa plainte la poursuit jusque dans sa vie personnelle.
Qui a tué Daniel Pearl ?
Le 31 janvier 2002, le journaliste correspondant du Wall Street Journal en Asie, Daniel Pearl, était sauvagement décapité à Karachi au Pakistan par des fanatiques musulmans. La scène, tournée en vidéo et envoyée dans les rédactions du monde entier, avait été reçue avec effroi et avait soulevé l’indignation. Afin de rendre hommage à ce journaliste, « cet homme ordinaire et exemplaire », qui a payé de sa vie ses opinions démocratiques, mais aussi afin d’expliquer au plus grand nombre le pourquoi de la montée d’un islamisme fanatique au Pakistan, le philosophe Bernard-Henri Lévy est parti sur les traces de David Pearl pour enquêter sur cet assassinat. Ce qu’arrive à combiner BHL dans ce récit, c’est à la fois un portrait vibrant d’un journaliste qui en savait trop et, à partir des investigations de Pearl, l’analyse de la situation actuelle incroyablement dangereuse au Pakistan. On y trouve de grands savants atomistes – qui sont des djihadistes convaincus – voulant se doter de la bombe A, et également la CIA qui joue un jeu dangereux d’équilibriste entre les services secrets pakistanais et le gouvernement de Musharraf. BHL montre bien que l’assassinat de Daniel Pearl n’est pas un simple fait divers. Entre le bourreau et sa victime, entre David Pearl et Omar Sheikh, il y a un lien tragique qui se noue. L’histoire d’Omar Sheikh, dûment retracée aussi, nous interroge et nous bouleverse. Ce jeune Pakistanais, né en Angleterre dans un milieu favorisé et cultivé, culturellement occidentalisé, bascule dans le militantisme radical lors d’un voyage en Bosnie, puis dans le meurtre au Pakistan, qu’il voit, comme beaucoup de jeunes islamistes d’aujourd’hui, comme « le pays des purs à l’islamisme intègre »,
La mafia des généraux
Livre dissident, livre de témoignage et de révélation, livre de mémoire, d’histoire et de justice, La Mafia des généraux révèle la part d’ombre, les dix ans de guerre civile, les centaines de milliers de victimes, et les milliards détournés qui font la réalité de l’Algérie d’aujourd’hui. Voici, raconté de l’intérieur, comment le cabinet noir, par le crime et la corruption, puis la Terreur, a assis son pouvoir sans partage sur les institutions, l’économie, les hommes, tout en manipulant jusqu’à ses ennemis supposés.
Dirty Wars – Le nouvel art de la guerre
Le nouvel art de la guerre: Dirty Wars porte un éclairage nouveau sur la guerre au terrorisme à l’échelle mondiale dirigée depuis Washington. Jeremy Scahill est journaliste d’enquête et correspondant de guerre pour le magazine américain The Nation. Il est l’auteur de Blackwater : l’ascension de l’armée privée la plus puissante au monde.
Le 17 août 1998, Bill Clinton admet devant les caméras avoir eu une liaison avec Monica Lewinsky. L’annonce, en plus de secouer la morale puritaine des Américains, provoque une tempête médiatique et politique devenue aujourd’hui un véritable point noir pour l’ancien président.
La mafia albanaise
Je vois déjà les consciences morales adopter la stratégie du soupçon. Parler de la mafia albanaise ? C’est faire le jeu de Milosevic. Voire même, donner dans le racisme anti-albanais. C’est naturellement tout le contraire. Voici ce que va démontrer ce livre, le premier consacré à ce sujet, qui traite de choses terribles avec le sérieux et la pudeur qui s’imposent. Tous les pays ont un milieu criminel. Peu nombreux sont cependant ceux qui ont suscité une authentique mafia, une société secrète permanente, dotée de rites d’initiation, d’une loi du silence et pratiquant un recrutement clanique.
Les oiseaux noirs du Kosovo
A la fin de décembre 1999, le facteur de mon village de Charente-Maritime me fait visite pour me proposer les traditionnels calendriers et, accessoirement, recevoir les quelques billets de banque qui sont d’usage en cette fin d’année. Je ne vais pas vous voir pendant quelque temps, lui dis-je, je pars pour le Kosovo. – On vous a forcé ? me demande-t-il, d’un air alarmé. – Non, non, c’est moi qui ai demandé à partir réponds-je.
Le grand réveil des mafias
Le crime organisé est désormais la menace planétaire numéro 1. Or ceux qui devraient nous en avertir – les médias – et nous en protéger – les gouvernements – s’en détournent trop souvent.
Après les attentats de septembre 2001, une «guerre à la terreur» a été déclenchée. Focalisant l’opinion mondiale sur la seule menace terroriste, elle a engendré, par effet pervers, un vainqueur inattendu : les mafias.
La vérité de Qumrân
Aucune découverte archéologique suscité dans les temps modernes pareille vague d’intérêt comme les manuscrits de Qumrân, cet ensemble unique de manuscrits bibliques découverts dans les années 1940 autour de la Mer Morte. Ces textes à la forte teneur apocalyptique ont, à mesure qu’ils ont été traduits et révélés au public, éveillé l’imagination de tous. C’est une double histoire que raconte ici Neil Asher Silberman : celle d’un petit peuple de la province de Judée, dont la religion farouchement nationaliste, centrée sur le Temple, se voyait cruellement combattue par les Romains ; et celle de la découverte, puis de la traduction au compte-goutte des manuscrits, jusqu’à ce que le New York Times fasse sa « une » sur le scandale du monopole exercé par une coterie de soi-disant spécialistes.
Qui a oublié l’image de Jean-Pierre Bernès, le directeur général de l’Olympique de Marseille à peine sorti de la prison de Loos-lès-Lille, accomplissant bras levés, un tour d’honneur du Stade Vélodrome sous les acclamations de dizaines de milliers de supporters ? Ce triomphe précédait la chute : le club marseillais, vainqueur de la coupe d’Europe des clubs champions, accusé de tentative de corruption lors d’un match de championnat contre Valenciennes, allait être rétrogradé en seconde division tandis que Bernès, mis en examen, serait contraint à démissionner. Ces décisions, écrit-il — le tour d’honneur, la démission — je m’en suis aperçu plus tard, c’est Tapie qui les a prises à ma place. Tapie, mon patron, mon président, mon bienfaiteur, l’homme qui m’avait donné sa confiance, qui m’avait guidé pendant des années, l’homme pour lequel j’aurais été prêt à mourir. » Dégrisé, Bernés parle sans fard. Il raconte le monde du football, un univers où l’argent est roi et tous les coups permis. Il révèle l’emprise de Bernard Tapie sur l’O.M. Cet homme, écrit-il, allait m’entraîner, de façon consentie et durant sept ans, dans une spirale vertigineuse. C’est l’extraordinaire histoire de cette fascination que l’ancien dirigeant de l’O.M. nous livre aujourd’hui.
Mort d’une princesse – L’Enquête
Quand une princesse meurt, les événements de sa vie et de sa mort prennent une dimension mythique. Il en est ainsi pour Diana, princesse de Galles. Mais au delà de la légende qu'il n'a fait que renforcer, ce décès soulève de nombreuses questions. Que s'est-il passé exactement sous le pont de l'Alma dans la nuit du 31 août 1997 ? Comment un homme ivre, sous anti-dépresseurs, a-t-il pu prendre le volant de la Mercedes ? Pourquoi Dodi a-t-il modifié les procédures habituelles de sécurité, exposant la princesse et lui-même à des risques démesurés ? Diana aurait-elle pu être sauvée ? Quelle était la nature exacte de ses blessures ? Était-elle enceinte ? L'accident serait-il le résultat d'un complot des services secrets britanniques ? Grâce à cette enquête minutieusement menée, la vérité qui se cache derrière cette tragédie est enfin mise à nu.
Les prédateurs de l’action humanitaire
Médecins sans frontières est devenu, en vingt ans, l’un des phares de l’action humanitaire. Ses membres se trouvaient aux côtés des réfugiés du Cambodge et de l’Ethiopie comme dans les montagnes kurdes après la guerre du Golfe, ou dans les ruines d’Arménie après le tremblement de terre. Ils ont inventé une médecine d’urgence à l’échelle de la planète, transposé les techniques des SAMU au niveau des catastrophes mondiales, qu’elles soient naturelles ou politiques.
Faut-il avoir peur des francs-maçons ?
La franc-maçonnerie ? Un vrai contre-pouvoir. Mais qui peut décrire réellement sa puissance, son influence ? Derrière des rites qui prêtent parfois à sourire, qui peuvent sembler désuets, c’est une véritable organisation qui exerce son influence de façon très moderne dans toute la société. Cet univers méconnu joue sur le secret, d’autant plus jalousement gardé que les » frères » occupent un poste élevé dans la hiérarchie sociale. Les Français ont souvent porté un grand intérêt à la franc-maçonnerie car elle a accueilli dans ses loges une pléiade d’hommes politiques et d’artistes. D’où viennent-ils ? Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Et que font-ils ? Autant de questions et de réponses abordées dans ce nouveau Mordicus sur les francs-maçons en compagnie d’Alain Bauer, ancien grand-maître du Grand Orient de France, et de François Koch, journaliste à L’Express, l’un des plus » chevronnés » sur le sujet.
Planète – Huile de palme
La culture de l’huile de palme connaît une expansion rapide d’un bout à l’autre du monde. Ces nouvelles plantations en monoculture ont pour corollaire la destruction des forêts tropicales, l’exploitation de la main d’œuvre et un accaparement brutal des terres. Dans les pays comme la Malaisie ou l’Indonésie, il devient de plus en plus difficile d’acquérir de nouvelles terres pour y établir des plantations, ce qui pousse les grands producteurs à se tourner vers l’Afrique qui est le berceau du palmier à huile. Au cours des quinze dernières années, des sociétés étrangères ont signé plus de 60 accords représentant une superficie de près de 4 millions d’hectares en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest, pour développer des plantations de palmiers à huile.
Soudain, un petit être à la peau grise étrange se tenait près de moi. Il me fixait de ses immenses yeux noirs. Je me suis senti paralysé et mon corps s’est mis à flotter dans les airs. Je me suis retrouvé dans une pièce ronde, étendu, nu, sur une table d’opération, environné de petits humanoïdes… À travers le monde, des milliers d’hommes et de femmes rapportent les mêmes faits ahurissants. Ils prétendent avoir été enlevés à bord d’un ovni où ils ont été soumis à d’humiliants examens médicaux puis ramenés sur terre deux heures après. Cauchemars ? Hallucinations ? Tous affirment qu’il s’agit d’expériences vécues. Au début, personne ne pouvait prendre au sérieux ces récits extravagants qui mélangeaient l’horreur et la science-fiction. Puis les témoignages se sont multipliés. Les témoins sont de bonne foi, et certains présentent même sur leur corps des cicatrices qui paraissent corroborer leurs dires. Un sondage révélait, en 1992, que 3 700 000 Américains pouvaient avoir été enlevés. Devant l’ampleur du phénomène, les scientifiques commencent à se pencher sur ce dossier. Les psychiatres sont unanimes : ces gens ne sont ni des malades mentaux, ni des fabulateurs. Alors, cette expérience est-elle réelle ? Au terme d’une longue enquête, Marie-Thérèse de Brosses a rencontré plus de deux cents « ravis » (personnes enlevées), mais aussi les chercheurs qui travaillent sur ce dossier sulfureux, et fait ici, de façon magistrale, le point sur les enlèvements extraterrestres.
Histoire secrète du PS liégeois
Un véritable empire, avec ses ministres, ses députés, ses bourgmestres, ses milliers d’affiliés, et des ramifications qui s’étendent à tous les secteurs de l’économie publique. L’histoire est celle, universelle, de la mécanique du pouvoir. Elle est aussi très singulière, en raison d’un drame unique dans l’Histoire de Belgique : l’assassinat en 1991 d’André Cools, ancien vice-Premier ministre, exprésident du PS et principal leader de la fédération de Liège. Les premiers rôles forment un casting extraordinaire : André Cools, Michel Daerden, Guy Mathot, Laurette Onkelinx, Alain Van der Biest, Jean-Maurice Dehousse, Willy Demeyer, Stéphane Moreau, Jean-Claude Marcourt… De tous ces « grands fauves » de l’arène politique, l’auteur nous trace un portrait tantôt acide, tantôt humain. Il nous décrit leur soif de puissance, leurs coups fourrés, mais aussi leur engagement au service de l’idéal socialiste, et la noblesse que peut recouvrir l’exercice de l’État. C’est donc un récit haletant que propose ici François Brabant, dans un livre au contenu rigoureux, nourri des confidences d’une centaine d’acteurs politiques francophones et conduit à la façon d’un thriller implacable. « Liège est la ville la plus folle de Belgique », riait Jacques Brel à la télévision publique, en 1971. C’est ce grain de folie douce que montre aussi, en creux, l’enquête de François Brabant.
Le présent ouvrage rappelle notre responsabilité collective à continuer à oeuvrer pour les initiatives Africaine pour la pai et la stabilité en Afrique de l’Ouest. Il est le fruit de la contribution d’acteurs de domaines de compétences diverses parce que nous pensons que les questions de sécurités demeurent une responsabilité commune et partagée et une approche intégrée et participative demeure la plus efficace.
Depuis plus de 20 ans, affaires et enjeux de pouvoir ternissent l’image de la Franc-maçonnerie française. Aujourd’hui, un conseiller de l’Ordre du Grand Orient de France, qui veut être de nouveau fier de son obédience, s’explique et parle ouvertement. Car la situation est grave au sein de la «maison Cadet». Lettres anonymes, dénonciations, fausses rumeurs : tous les coups sont permis pour gouverner sans partage. Aujourd’hui, Hugues Leforestier décide de briser le silence sur les scandales financiers qui ont récemment fait l’objet de plaintes judiciaires pour vol et abus de bien social.
Il s’insurge contre une poignée de hiérarques accrochés au pouvoir, étouffant les débats, incapables de revivifier l’obédience. Pour lui, comme pour bien d’autres, il est urgent de dire publiquement pourquoi le Grand Orient, si longtemps moteur des Républiques françaises, est en pleine déshérence et tourne à vide, comment on instrumentalise l’obédience en étouffant toute réflexion audacieuse, tout en se battant pour des parcelles de pouvoir, des postes honorifiques, et des comptabilités opaques.
Ceux qui protestent sont aujourd’hui devenus des cibles, des «Frères» à abattre… Mais pour l’auteur, il y a plus important : face à un monde qui change, face à la colère qui gronde au dehors, les milliers de Frères se doivent d’être à la hauteur de leurs anciens. L’histoire s’écrit maintenant.
Il est temps de redonner un nouveau souffle à la Franc-maçonnerie.
La femme du voisin
Livre vendu sans sa jaquette – Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain , nous dit le dernier des Dix Commandements. Pas le plus évident à respecter… Dans cette exploration unique de la vie sexuelle des Américains, Gay Talese raconte la révolution sexuelle aux Etats-Unis : trente ans d’aventures, de luttes et d’audaces. On y fait la rencontre de Hugh Hefner, fondateur de Playboy et prophète d’une nouvelle morale sexuelle. Des salons de massages relaxants aux tournages de films, jusqu’aux maisons d’édition clandestines de livres érotiques, Talese raconte aussi les communautés hippies des années 1970 et les orgies d’Hollywood. De cette enquête sans précédent émerge une question fondamentale : comment est-on passé des premiers colons puritains à l’explosion érotique californienne ?
Les mains coupées de la Taïga
Pour alerter le monde sur les atrocités du goulag, les détenus se coupaient les mains à la hache et les cachaient dans les cargaisons de bois destinées à l’Occident. Après le réquisitoire de Soljenitsyne, l’horreur continue. Voici de nouvelles « mains coupées de la Taïga » : la loi, le règlement intérieur du goulag. Un document exclusif, irréfutable, accablant, qui révèle l’existence de camps spéciaux pour étrangers.
Opération Bravo
Un jour vient où il faut dire la vérité et libérer sa conscience. Peu importe s’il s’agit d’une affaire d’État et si l’amour s’en est mêlé. Car l’histoire des transactions secrètes entre Taïwan et la France pour la vente de six frégates contraint à ouvrir tous les placards de la République. Entre 1988 et 1991, l’opération Bravo a confondu l’argent de l’État, des affaires et de la corruption ; elle a impliqué deux des plus grandes sociétés françaises – Elf et Thomson ; elle a concerné l’un des personnages les plus influents de la République, Roland Dumas ; elle a révélé le rôle occulte d’un manieur d’hommes et d’argent, l’énigmatique Alfred Sirven. Tout cela couvert par le mystère du « secret défense ».
Morts suspectes sous la 5e République
L’histoire de la Ve République est jonchée de cadavres, parfois bien gênants. Ministres n suicidés (Boulin, De Broglie…), juges éliminés (dont le juge Borrel à Djibouti), règlements de comptes sanglants entre la pègre et certains milieux. Mises bout à bout, ces affaires constituent une histoire souterraine mais édifiante et dissimulent souvent des pratiques inavouables. Dans ce volume, Monsieur X revient sur quelques-uns des dossiers les plus mystérieux de la Ve République : assassinats de ministres, « magouilles » immobilières, malversations du SAC… avec de nouveaux éclairages et son habituelle liberté de ton.
Chine rouge
« J’aime la Chine … son évolution me passionne, mais ce m’est avant tout une joie de retrouver le peuple chinois, son dynamisme, son appétit de vivre qui semble si souvent amour authentique de la vie… Je ne suis pas Chinois, les jugements que je porte sur ce monde renversé pour tout Européen non exercé sont le fruit d’un regard tiers, non d’un partisan. Je vois la Chine se rappeler qu’elle est chinoise, je ne soutiens en rien qu’elle est un modèle universel … je pense seulement que ce retour à elle-même est la grande chance qu’elle se donne de faire face à son avenir. Les Chinois, loyaux et équitable ? Oui si l’étranger est capable d’imposer le respect… Sagesse et bonté ? Selon la morale de l’interlocuteur. Et je partage du tout au tout cette appréciation d’un des Français de notre temps qui ont le mieux connu la Chine, Jacques Guillermaz : Ce qui m’a si longtemps attaché à la Chine c’est la singularité de son histoire, l’humanisme fondamental de sa civilisation… Le passé de la Chine m’émerveille et m’enchante… La vieille Chine inventive et stationnaire s’est mise en route, elle n’en est qu’à l’aube de son histoire. » Après Chine rouge le grand tournant des années 80, voici le deuxième volet d’une chronique nous menant à l’aube du XXIe siècle chinois. Un « vagabondage » merveilleusement écrit dans l’âme, l’histoire et les arcanes de la Chine d’aujourd’hui.
Jacques Mesrine – L’instinct de mort
Jacques Mesrine enchaîne cambriolages, braquages, enlèvement, et évasions… Il devient « Ennemi public n° 1 » dans les années 70. Il est arrêté en 1973. Emprisonné dans les quartiers de haute sécurité (QHS) de la Santé et de Fleury-Mérogis, il rédige son autobiographie – L’Instinct de mort – dans laquelle, avant même d’être jugé, il assume l’ensemble de sa « carrière ». Le 8 mai 1978, Mesrine s’évade du QHS de la prison de la Santé en compagnie de François Besse – une évasion spectaculaire… Il entame une cavale ponctuée de braquages. L’un de ses objectifs est aussi, par ses actions, de lutter pour la suppression des QHS. Le 2 novembre 1979, Mesrine, « le Grand » comme l’ont surnommé les membres de la brigade de recherche et d’intervention (BRI), est tué par l’antigang, au volant de sa BMW, porte de Clignancourt à Paris. Depuis cette mort, Jacques Mesrine est considéré comme une légende dans notre pays, et une idole chez les jeunes…
L’effroyable imposture
Les vidéos des avions percutant le World Trade Center ont été vues et revues, certes, mais pour le Pentagone, très peu d’images ont été diffusées. En tout cas, pas celle du crash d’un Boeing sur le bâtiment, comme s’il n’y avait pas eu de caméras et d’appareils photographiques à Washington ce jour-là. C’est en comparant plusieurs photographies diffusées par les agences officielles, que l’on peut commencer à s’étonner : la pelouse au premier plan n’est absolument pas endommagée, ni la façade au-delà d’une largeur de 19 m ; pourtant, l’envergure de l’avion est de 38 m ; cela signifie donc que les ailes et le reste de la carlingue sont restés à « l’extérieur ». Mais on ne les voit pas sur les photographies prises quelques instants après l’accident, ni même aucune trace sur la pelouse, ni de débris de fuselage. Le Pentagone a même reconnu qu’il n’y avait aucun morceau à l’extérieur du bâtiment. Alors, tout d’un coup, on réalise avec stupeur : il est impossible qu’un avion se soit écrasé à cet endroit !
Aux cœurs des mots (Femmes en lumières)
L’association Femmes Leaders de Monaco a initié un concours de contes dans plus de 20 pays francophones auprès de classes d’enfants de 10 à 13 ans. Le principe pédagogique est d’aborder les valeurs fondamentales définies dans la Convention internationale des droits de l’enfant, et de les sensibiliser sur la réflexion de l’égalité garçons – filles. C’est un jury de personnalités internationales du monde de la culture qui participe à la sélection des trois récits lauréats. Remise des prix le 20 mars 2014 dans le cadre de la Journée mondiale de la francophonie, à Monaco, sous la présidence du Prince Albert II et de Monsieur Abdou Diouf. Le cherche midi est partenaire de cette initiative, réalisée pour la première fois de façon internationale, par la publication des 20 contes des enfants du monde entier.
CIA-KGB – Le dernier combat
Légende vivante de l'espionnage, Milton Bearden raconte et témoigne. Aux postes les plus sensibles de la CIA à Berlin, Moscou et Kaboul, il est l'un des protagonistes de la guerre très froide qui, de 1985 à la chute du rideau de fer, opposa les services secrets de l'Est et de l'Ouest. Défections, trahisons et assassinats de part et d'autre ont mené ces affrontements à des paroxysmes jamais atteints. Fondé sur des centaines d'interviews et des détails longtemps inédits, ce document retrace l'histoire d'une génération d'hommes hors du commun, acteurs et victimes d'un bouleversement historique capital dont les effets (Afghanistan, terrorisme, Proche-Orient… ) n'ont pas fini de se faire sentir. Les enquêtes de James Risen, grand reporter au New York Times, Prix Pulitzer 2002, qui n'était pas, lui, soumis à la censure de la CIA, ajoutent au récit de Bearden un relief saisissant.
Le silence de l’innocence
Au Cambodge, des parents vendent leurs enfants dès l’âge de cinq, six ans en échange d’une centaine d’euros. Dans les bordels, les jeunes se prostituent pour cinq cents riels (quinze centimes d’euro), une somme qui leur est entièrement confisquée par le proxénète ou la mama-san, la mère maquerelle. Somaly Mam, aujourd’hui âgée de trente-quatre ans, retrace dans ce livre son enfance d’esclave battue, violée. Elle témoigne sur la torture dans les bordels, et raconte avec émotion la destinée tragique de ces enfants – comme Thomdi, vendue à l’âge de neuf ans, décédée, ou Sokhone, vendue à huit ans, morte du sida et de la tuberculose à quinze.
Tapie-Sarkozy – Les clefs du scandale
Les clefs du scandale Près de 400 millions d’euros ! Bernard Tapie a touché le gros lot. Merci qui ? Merci Nicolas Sarkozy. Le contribuable n’a plus qu’à payer. Il en coûtera 11 euros par foyer. Au terme de treize ans d’une bagarre acharnée à rebondissements contre le Crédit Lyonnais, l’ancien ministre de François Mitterrand a enfin obtenu que l’État se rende à ses arguments. Entre-temps, il est devenu un fervent soutien du président de la République en exercice. Comment et pourquoi ce résultat abracadabrant ? Les deux hommes, qui entretiennent la discrétion la plus absolue sur la nature de leur relation, ne cessent de se croiser depuis 25 ans et se voient de manière régulière. Fréquentations communes, intérêts croisés, des Hauts-de-Seine à l’Assemblée nationale en passant par le football, ils se sont donné des coups de pouce amicaux et rendu des services. Leur première rencontre remonte à 1983 chez… Jacques Séguéla. Celui-là même qui présentera plus tard Caria Bruni à Nicolas Sarkozy. Bernard Tapie a toujours mis son potentiel politique et médiatique à la disposition de Nicolas Sarkozy. Ce dernier, ministre du Budget, puis de l’Économie, lui a tendu une main secourable au plus fort de ses déboires judiciaires et fiscaux. C’est ce surprenant et incroyable mélange des genres que le livre révèle, au terme d’une enquête riche et difficile.
Déshonorée
Mukhtar Mai a 28 ans, elle vit dans un village de l’est du Pakistan. Son plus jeune frère, âgé de douze ans, aurait été vu avec une fille d’un autre clan. Le tribunal du village se réunit immédiatement. Pour la première fois au monde, un tribunal prononce cette terrifiante sentence : Mukhtar Mai est condamnée à être violée en réparation de la prétendue faute de son frère. La peine est exécutée. Violée, humiliée, déshonorée, elle aurait pu se suicider comme tant d’autres femmes. Au risque de sa vie elle a décidé de parler. Du fin fond du Pakistan sa voix va émouvoir le monde entier. Son appel est entendu et entraîne un immense élan de solidarité. Alors elle décide de construire une école. » C’est par l’éducation que nous pourrons faire reculer ces pratiques barbares « , répète-t-elle. Déshonorée est un témoignage bouleversant. Aujourd’hui Mukhtar Mai vit toujours dans son village, elle est devenue une icône pour tous ceux qui luttent, au Pakistan et dans le monde, contre toutes les violences faites aux femmes.
Actrices, acteurs, chanteurs, personnalités lumineuses et atypiques, vivantes ou tellement regrettées, cinquante stars s’expriment sur les thèmes essentiels de l’existence: l’amour et la famille, l’amitié et les autres, le luxe et l’argent, le sexe et le désir, l’âge et la mort. Choisis pour leur notoriété mais surtout pour l’acuité, l’humour, la sensibilité de. leurs propos, ces artistes se sont livrés, parmi des centaines et à plusieurs reprises, à Alain Morel, journaliste, quêteur, depuis quarante ans, de leurs confidences pour de très nombreux journaux et magazines. De Carla Bruni à Bernard Tapie évoquant leurs destins hors normes, à Lio ou Charlotte de Turckheim racontant leurs maternités flamboyantes, de France Gall, Michel Fugain, ou Michel Serrault, réunis par la perte de leurs enfants, à Victoria Abril et Alain Bashung se sou-venant de leur jeunesse sans père, ou, à l’inverse, Brasseur et Belmondo rendant hommage à leur prestigieuse filiation; de Sardou à Johnny en passant par Eddy, à propos d’amitiés qui riment avec rivalités, de Monica à Vanessa, d’Emmanuelle Béart à Sophie Marceau parlant de famille et de séduction, de Line Renaud, Mathilde Seigner et Nathalie Baye livrant les secrets de leur indépendance; de Renaud à Christine Bravo avouant leurs excès, de Souchon à Mylène Farmer réinventant leur spleen… que de fulgurances bouleversantes! Et puis il y a ceux qu’on ne pourra oublier, Brialy, Noiret, Reggiani, dont l’absence magnifie les états d’âme…
Les deux précédents best-sellers de Massimo Gargia ont déjà prouvé une chose : la Jet-Set, apparemment si joyeuse, s’ennuie à mourir ! Au point d’inventer mille Extravagances pour sortir de la monotonie que provoque l’argent tueur de désir. Eh bien, c’est valable aussi en amour ! Dans Corps à corps, Massimo nous invite donc à découvrir le parcours amoureux de ces oiseaux migrateurs au plumage chatoyant. Coups de foudre, passions fatales, liaisons croisées, scènes tonitruantes, divorces ruineux ou au contraire lucratifs, excentricités, vices cachés : une fresque fellinienne des «beaux, riches et célèbres» en quête désespérée de septième ciel.
Les bons amis de papa
Ce livre est un mélange de tragédie grecque et de Dallas. Mais décors, scandales et acteurs sont réels. Le milieu où a grandi Antoine Schuller, personne ne l’a encore décrit ainsi, de l’intérieur. Et nous découvrons une autre planète ! Des liasses de billets qui circulent, d’étranges rencontres nocturnes sur des routes désertes, de mystérieux voyages en Suisse, des complots abracadabrants, des gens qui ne parlent que de fric et de gonzesses, de quoi marquer une adolescence d’un grand point d’interrogation : vu Les Bons Amis de papa, qui est vraiment mon père ? Un père qu’à vingt ans le jeune auteur voit fuir, qu’il croit ruiné, proscrit, et retrouve dans le luxe à Saint-Domingue, entouré de copains toujours aussi bizarres, organisant les élections et reprenant les affaires ! Un père qu’il cherche, inlassablement, à comprendre, à toucher… Car le fils de Didier Schuller n’entre pas, ici, dans la politique politicienne. Il se contente de répondre à la seule question qu’on ne lui a jamais posée : Quelle guerre lui a donc déclarée son géniteur pour qu’il ait osé, un jour, dénoncer ses agissements ?
Extravagances (Les folies de la jet-set)
Le bikini qu’Ursula Andress portait dans James Bond contre Docteur No vendu 300 000 francs, Cher se faisant enlever deux côtes pour avoir la taille plus fine, Agnelli et son fulgurant voilier noir , Elizabeth Taylor et ses armoires blindées regorgeant de bijoux : près d’un demi-siècle passé dans la jet-set a ouvert à Massimo Gargia les portes des » grands » de ce monde et de leurs excentricités. Un univers déroutant où l’on collectionne les aventures mais où l’on se suicide par amour, où l’on prolonge sa jeunesse à coups d’opérations hallucinantes, où l’on a ses crises de mysticisme, ou de magie noire, et où l’on disparaît souvent de façon mystérieuse. Au fil d’anecdotes qui mettent en scène stars du show-biz et personnalités du gotha, Massimo Gargia nous fait découvrir ce microcosme aussi fou qu’impitoyable et dresse un inventaire sans égal de ses Extravagances. La vie de la jet-set vous attire ? L’auteur a concocté pour vous un Petit Guide du parfait jet-setter qui vous livre tous les secrets sur les habitudes chic à prendre, le look adéquat, les lieux à fréquenter, les recettes pour se faire inviter dans les endroits les plus luxueux de la planète, et tous les petits trucs qui permettent d’évoluer sans fausse note dans le cercle fermé des « beaux, riches et célèbres » !
Un témoignage unique, d’une franchise exceptionnelle, sur le monde du cyclisme, le système Lance Armstrong et la pratique du dopage à tous les niveaux.« Un jour je suis un type ordinaire, avec une vie normale. Le lendemain je me retrouve sur un trottoir de Madrid avec un téléphone secret et un trou dans le bras qui dégouline de sang, à espérer que je ne me ferai pas prendre. »Tyler Hamilton n’est pas un saint. Il a fait partie des meilleurs et des plus célèbres coureurs cyclistes du monde et remporté une médaille d’or Olympique avant d’être banni de son sport pour dopage en 2009. Il a été le premier lieutenant de Lance Armstrong au sein de l’équipe US Postal entre 1998 et 2001, puis son rival à la tête des équipes CSC et Phonak. Avant sa dégringolade, c’était un héros ordinaire sorti tout droit d’un film des années 50 : jamais un mot plus haut que l’autre, avenant, poli, l’inverse d’une superstar. Bosseur infatigable, dur à la douleur, il s’était patiemment hissé tout en haut de l’échelle.Or cette success-story était une supercherie : dès sa première participation au Tour de France, Hamilton avait compris que pour gagner, il fallait tricher. Le boy scout menait en fait une double vie digne d’un roman d’espionnage : noms de code, téléphones secrets, versements en espèces, et un congélateur médical baptisé « Sibérie » où était entreposé le sang qui servirait pendant le Tour de France. Devenu le confident et l’ami de Lance Armstrong, il s’est retrouvé au coeur du système mis en place par celui-ci pour se doper et gagner, sans se faire prendre.
Trois femmes, trois destins qui se mêlent et s’entremêlent, dans un méli-mélo de récits d’autrefois, comme des échos assourdis qui de loin se cherchent et s’opposent. Trois femmes, trois destins qui se tricotent et se détricotent, imbroglio d’histoires du passé renaissant au présent, dans des étreintes essentielles appelées à durer. Trois femmes qui se suivent à la queue leu leu… éternel cortège de la féminité. Une histoire de femmes, de vieux chagrins oubliés dans des photos sépia.
Albert Spaggiari – Le casse du siècle
19 juillet 1976, agence centrale de la Société Générale à Nice. Les employés qui pénètrent dans la salle des coffres n’en croient pas leurs yeux : 317 coffres éventrés, le sol jonché de papiers et d’objets délaissés par les voleurs, et un mot collé sur une armoire : « Ni armes, ni violence et sans haine ». Juste 50 millions de francs envolés ! Les cambrioleurs sont passés par les égouts, ce qui leur a demandé des mois de travaux. Le cerveau de ce « casse du siècle » ? Un petit photographe, Albert Spaggiari. Christophe Hondelatte nous conte avec une verve étonnante l’incroyable aventure de ce bandit très « médiatique » : arrêté trois mois après son forfait, il s’évade en sautant par la fenêtre du bureau du juge d’instruction et, pendant douze ans, donnera régulièrement de ses nouvelles au public, paradant devant les journalistes et les photographes sous les déguisements et grimages les plus farfelus, sans qu’on puisse jamais lui mettre la main dessus.
L’Epreuve
Plus de vingt ans ont passé depuis cette aventure de la Résistance, qui est celle même d’Annie Guéhenno. Elle la revit ici intérieurement, débarrassée de l’image déformante que l’histoire en a quelquefois donnée et dont les héros mêmes de l’aventure ont pu être dupes. Récit simple, nu et pourtant plein d’événements, où le drame et l’humour se mêlent. Étudiante à Paris pendant l’Occupation, Annie Guéhenno entre dans un mouvement de Résistance (parachutage d’armes) et accomplit toutes sortes de missions à travers l’Ouest de la France. Arrêtée par la Gestapo, elle est enfermée à la prison d’Angers. Elle y passe deux mois au secret. L’aventure prend alors un caractère profondément intérieur. Embarquée dans un train à destination de Ravensbrück. Annie Guéhenno s’évade. C’est la Libération. Elle retrouve une vie sur laquelle elle s’interroge. La réponse que chaque jeunesse se donne dépend, pour une grande part, de ce que fut sa rencontre avec son temps. Pour Annie Guéhenno et ses camarades, l’Occupation et la Résistance furent une épreuve d’eux-mêmes, peut-être une chance. À vivre dans l’anonymat, en marge des habitudes et de la comédie sociale, ils étaient paradoxalement libres et en quelque sorte à nu devant l’essentiel. La mesure de leur vie était la vie même. Quand l’aventure fut finie et qu’il fallut se rajuster à la vie quotidienne, beaucoup d’entre eux furent désemparés. Mais tout cela n’avait pas été vain… En disant très simplement ce que ce fut pour ses camarades et pour elle, Annie Guéhenno a cherché sans doute à » sauver quelque chose de la mort « .
Profileuse
Micki Pistorius est la première femme au monde à avoir exercé le métier de profiler et à traquer les serial killers. Elle a enquêté sur près de quarante cas de tueurs en série, et les profils psychologiques qu’elle a établis ont permis l’arrestation d’une douzaine de ces assassins hors norme. Durant, plusieurs mois, Stéphane Bourgoin a accompagné Micki Pistorius dans son travail quotidien, sur les scènes de crime, dans les morgues, les commissariats et jusque dans les prisons de haute sécurité où elle recueille les hallucinantes confessions de serial killers pédophiles, cannibales ou nécrophiles. Dans cet ouvrage, Micki Pistorius accepte de livrer certains de ses secrets de profilage, et nous fait partager sa terrifiante plongée au cœur des ténèbres.
L’Omerta française
Il existe en France une loi qui n’est pas publiée au Journal officiel mais qui est rigoureusement appliquée : la loi du silence. Venue de Sicile et recyclée en Corse, c’est l’omertà. L’argent liquide peut circuler impunément et en toute légalité dans les ministères. Où va-t-il ? Qu’en fait-on ? Sujet tabou. Des intrigues sentimentales jouent un rôle important, et caché, dans le fonctionnement de l’Etat. Mais il est interdit d’en parler : vie privée ! Fascinés par le pouvoir, quelques journalistes-vedettes se font – involontairement ? – les complices d’une censure invisible. Il est cependant de mauvais goût d’aborder ces thèmes sensibles réservés, de toute façon, au seul usage du microcosme. Auteurs du best-seller La Nomenklatura française, Sophie Coignard et Alexandre Wickham s’en prennent donc, cette fois, au club des étouffeurs qui verrouille le système, à une machine judiciaire répressive, unique au monde, et à toutes les belles âmes qui protègent les Français de vérités qui ne sont, paraît-il, pas bonnes à dire.
Blatter, un monde à vendre
Depuis dix-sept ans, le sigle FIFA (Fédération internationale de Football Association) est associé à celui de son Président Sepp Blatter. Depuis de très longs mois maintenant, il est aussi synonyme de corruptions et de malversations. Que s’est-il passé pour que cette défiance des acteurs du monde du football comme de ses plus simp les sympathisants soit telle que l’image de l’institution soit comparée à une mafia ? C omment en est-on arrivé là en l’espace de vingt ans ? Quel rôle imputer à Sepp Blatter dan s ces dérives ? Et finalement qui est véritablement cet homme qui possède un pouvoir aussi pu issant qu’un chef d’Etat ? Ce sont à toutes ces questions auxquelles l’auteur, Eric Bernaudeau, s’est employé à répondre. Et très vite les révélations qui émaillent de son enquête placent le lecteur dans l’embarras voire l’incrédulité. Simple VRP de luxe ou homme à la loyauté absolue envers les partenaires et les présidents des fédérations dont il bénéficie du soutien ? Blatter joue avec les milliards de son pouvoir comme d’autres avec un ballon, c’est-à-dire tantôt avec finesse et tantôt avec roublardise. Mais l’argent n’est pas tout, les millions de pratiquants attendent aussi de leur gouverneur en chef qu’il soit à l’image de ce sport : populaire et loyal.
La putain de la République
« Il était question, à l’automne 1997, de faire tomber « la putain de la République ». Puisque c’est au tribunal des médias qu’a été clouée au pilori la caricature d’une femme dans laquelle je ne me reconnais pas, c’est au tribunal de l’opinion que je m’adresse pour la première fois avec mes propres mots. » Ainsi débute le livre de Christine Deviers-Joncour. Loin des révélations d’un livre à scandale, il s’agit avant tout d’un livre de femme. L’auteur y raconte l’ascension d’une fille du Périgord, sa trajectoire unique dans les coulisses du pouvoir, de la politique et de la haute finance, son arrestation en novembre 1997, son incarcération pendant cinq mois, son désespoir. Comment une jeune fille d’origine modeste devient-elle un personnage d’influence ? Une histoire de femme dans un monde d’hommes : ses deux maris ; Alfred Sirven, son mentor, homme de l’ombre aujourd’hui en fuite ; Roland Dumas… Elle décrit le rôle qu’elle jouait auprès d’eux ou pour leur compte.
L’Affaire Dumas
C’est une affaire d’état. Elle met en cause l’un des plus hauts personnages de la République, qui est aussi le dernier héritier du mitterrandisme : Roland Dumas. Avocat fortuné et politicien d’expérience, homme brillant et familier des pénombres du pouvoir, le président du Conseil constitutionnel a été mis en examen le 29 avril 1998 pour « complicité et recel d’abus de biens sociaux ». Pourquoi ? Parce qu’une femme a soustrait, entre 1989 et 1993, plus de soixante millions de francs à une entreprise publique, Elf Aquitaine, sans autre titre que sa fort proche relation avec un ministre des Affaires étrangères nommé… Roland Dumas. Des frégates de guerre, un luxueux hôtel particulier, une tapisserie des Flandres datant du XVIIe siècle, des archives cachées, un magot disséminé dans plusieurs banques suisses, des « intermédiaires » aux fonctions troubles, des liasses de billets à l’origine énigmatique : tels sont les ingrédients de ce récit – qui est aussi celui de la descente aux Enfers, au soir de sa vie, d’un homme protéiforme, pris au piège de ses passions par trop multiples et contradictoires.
L’emploi est mort, vive le travail !
L’automatisation, liée à l’économie des data, va déferler sur tous les secteurs de l’économie mondiale. Dans vingt ans, pas un n’aura été épargné. Les hommes politiques sont tétanisés par cette transformation imminente, qui va marquer le déclin de l’emploi – et donc du salariat. Faut-il s’en alarmer ? N’est-ce pas aussi une vraie bonne nouvelle ? Et si oui, à quelles conditions ? // Dans un dialogue très politique et prospectif avec Ariel Kyrou, Bernard Stiegler s’emploie à penser le phénomène qui, nous entraînant dans un déséquilibre toujours plus grand, nous place au pied du mur. La question de la production de valeur et de sa redistribution hors salaire se pose à neuf : c’est toute notre économie qui est à reconstruire – et c’est l’occasion d’opérer une transition de la société consumériste (la nôtre, celle de la gabegie, de l’exploitation et du chômage) vers une société contributive fondée sur un revenu contributif dont le régime des intermittents du spectacle fournit la matrice.