
CIA-KGB – Le dernier combat
Légende vivante de l'espionnage, Milton Bearden raconte et témoigne. Aux postes les plus sensibles de la CIA à Berlin, Moscou et Kaboul, il est l'un des protagonistes de la guerre très froide qui, de 1985 à la chute du rideau de fer, opposa les services secrets de l'Est et de l'Ouest. Défections, trahisons et assassinats de part et d'autre ont mené ces affrontements à des paroxysmes jamais atteints. Fondé sur des centaines d'interviews et des détails longtemps inédits, ce document retrace l'histoire d'une génération d'hommes hors du commun, acteurs et victimes d'un bouleversement historique capital dont les effets (Afghanistan, terrorisme, Proche-Orient… ) n'ont pas fini de se faire sentir. Les enquêtes de James Risen, grand reporter au New York Times, Prix Pulitzer 2002, qui n'était pas, lui, soumis à la censure de la CIA, ajoutent au récit de Bearden un relief saisissant.
Le silence de l’innocence
Au Cambodge, des parents vendent leurs enfants dès l’âge de cinq, six ans en échange d’une centaine d’euros. Dans les bordels, les jeunes se prostituent pour cinq cents riels (quinze centimes d’euro), une somme qui leur est entièrement confisquée par le proxénète ou la mama-san, la mère maquerelle. Somaly Mam, aujourd’hui âgée de trente-quatre ans, retrace dans ce livre son enfance d’esclave battue, violée. Elle témoigne sur la torture dans les bordels, et raconte avec émotion la destinée tragique de ces enfants – comme Thomdi, vendue à l’âge de neuf ans, décédée, ou Sokhone, vendue à huit ans, morte du sida et de la tuberculose à quinze.
Tapie-Sarkozy – Les clefs du scandale
Les clefs du scandale Près de 400 millions d’euros ! Bernard Tapie a touché le gros lot. Merci qui ? Merci Nicolas Sarkozy. Le contribuable n’a plus qu’à payer. Il en coûtera 11 euros par foyer. Au terme de treize ans d’une bagarre acharnée à rebondissements contre le Crédit Lyonnais, l’ancien ministre de François Mitterrand a enfin obtenu que l’État se rende à ses arguments. Entre-temps, il est devenu un fervent soutien du président de la République en exercice. Comment et pourquoi ce résultat abracadabrant ? Les deux hommes, qui entretiennent la discrétion la plus absolue sur la nature de leur relation, ne cessent de se croiser depuis 25 ans et se voient de manière régulière. Fréquentations communes, intérêts croisés, des Hauts-de-Seine à l’Assemblée nationale en passant par le football, ils se sont donné des coups de pouce amicaux et rendu des services. Leur première rencontre remonte à 1983 chez… Jacques Séguéla. Celui-là même qui présentera plus tard Caria Bruni à Nicolas Sarkozy. Bernard Tapie a toujours mis son potentiel politique et médiatique à la disposition de Nicolas Sarkozy. Ce dernier, ministre du Budget, puis de l’Économie, lui a tendu une main secourable au plus fort de ses déboires judiciaires et fiscaux. C’est ce surprenant et incroyable mélange des genres que le livre révèle, au terme d’une enquête riche et difficile.
Déshonorée
Mukhtar Mai a 28 ans, elle vit dans un village de l’est du Pakistan. Son plus jeune frère, âgé de douze ans, aurait été vu avec une fille d’un autre clan. Le tribunal du village se réunit immédiatement. Pour la première fois au monde, un tribunal prononce cette terrifiante sentence : Mukhtar Mai est condamnée à être violée en réparation de la prétendue faute de son frère. La peine est exécutée. Violée, humiliée, déshonorée, elle aurait pu se suicider comme tant d’autres femmes. Au risque de sa vie elle a décidé de parler. Du fin fond du Pakistan sa voix va émouvoir le monde entier. Son appel est entendu et entraîne un immense élan de solidarité. Alors elle décide de construire une école. » C’est par l’éducation que nous pourrons faire reculer ces pratiques barbares « , répète-t-elle. Déshonorée est un témoignage bouleversant. Aujourd’hui Mukhtar Mai vit toujours dans son village, elle est devenue une icône pour tous ceux qui luttent, au Pakistan et dans le monde, contre toutes les violences faites aux femmes.
Actrices, acteurs, chanteurs, personnalités lumineuses et atypiques, vivantes ou tellement regrettées, cinquante stars s’expriment sur les thèmes essentiels de l’existence: l’amour et la famille, l’amitié et les autres, le luxe et l’argent, le sexe et le désir, l’âge et la mort. Choisis pour leur notoriété mais surtout pour l’acuité, l’humour, la sensibilité de. leurs propos, ces artistes se sont livrés, parmi des centaines et à plusieurs reprises, à Alain Morel, journaliste, quêteur, depuis quarante ans, de leurs confidences pour de très nombreux journaux et magazines. De Carla Bruni à Bernard Tapie évoquant leurs destins hors normes, à Lio ou Charlotte de Turckheim racontant leurs maternités flamboyantes, de France Gall, Michel Fugain, ou Michel Serrault, réunis par la perte de leurs enfants, à Victoria Abril et Alain Bashung se sou-venant de leur jeunesse sans père, ou, à l’inverse, Brasseur et Belmondo rendant hommage à leur prestigieuse filiation; de Sardou à Johnny en passant par Eddy, à propos d’amitiés qui riment avec rivalités, de Monica à Vanessa, d’Emmanuelle Béart à Sophie Marceau parlant de famille et de séduction, de Line Renaud, Mathilde Seigner et Nathalie Baye livrant les secrets de leur indépendance; de Renaud à Christine Bravo avouant leurs excès, de Souchon à Mylène Farmer réinventant leur spleen… que de fulgurances bouleversantes! Et puis il y a ceux qu’on ne pourra oublier, Brialy, Noiret, Reggiani, dont l’absence magnifie les états d’âme…
Les deux précédents best-sellers de Massimo Gargia ont déjà prouvé une chose : la Jet-Set, apparemment si joyeuse, s’ennuie à mourir ! Au point d’inventer mille Extravagances pour sortir de la monotonie que provoque l’argent tueur de désir. Eh bien, c’est valable aussi en amour ! Dans Corps à corps, Massimo nous invite donc à découvrir le parcours amoureux de ces oiseaux migrateurs au plumage chatoyant. Coups de foudre, passions fatales, liaisons croisées, scènes tonitruantes, divorces ruineux ou au contraire lucratifs, excentricités, vices cachés : une fresque fellinienne des «beaux, riches et célèbres» en quête désespérée de septième ciel.
Les bons amis de papa
Ce livre est un mélange de tragédie grecque et de Dallas. Mais décors, scandales et acteurs sont réels. Le milieu où a grandi Antoine Schuller, personne ne l’a encore décrit ainsi, de l’intérieur. Et nous découvrons une autre planète ! Des liasses de billets qui circulent, d’étranges rencontres nocturnes sur des routes désertes, de mystérieux voyages en Suisse, des complots abracadabrants, des gens qui ne parlent que de fric et de gonzesses, de quoi marquer une adolescence d’un grand point d’interrogation : vu Les Bons Amis de papa, qui est vraiment mon père ? Un père qu’à vingt ans le jeune auteur voit fuir, qu’il croit ruiné, proscrit, et retrouve dans le luxe à Saint-Domingue, entouré de copains toujours aussi bizarres, organisant les élections et reprenant les affaires ! Un père qu’il cherche, inlassablement, à comprendre, à toucher… Car le fils de Didier Schuller n’entre pas, ici, dans la politique politicienne. Il se contente de répondre à la seule question qu’on ne lui a jamais posée : Quelle guerre lui a donc déclarée son géniteur pour qu’il ait osé, un jour, dénoncer ses agissements ?
Extravagances (Les folies de la jet-set)
Le bikini qu’Ursula Andress portait dans James Bond contre Docteur No vendu 300 000 francs, Cher se faisant enlever deux côtes pour avoir la taille plus fine, Agnelli et son fulgurant voilier noir , Elizabeth Taylor et ses armoires blindées regorgeant de bijoux : près d’un demi-siècle passé dans la jet-set a ouvert à Massimo Gargia les portes des » grands » de ce monde et de leurs excentricités. Un univers déroutant où l’on collectionne les aventures mais où l’on se suicide par amour, où l’on prolonge sa jeunesse à coups d’opérations hallucinantes, où l’on a ses crises de mysticisme, ou de magie noire, et où l’on disparaît souvent de façon mystérieuse. Au fil d’anecdotes qui mettent en scène stars du show-biz et personnalités du gotha, Massimo Gargia nous fait découvrir ce microcosme aussi fou qu’impitoyable et dresse un inventaire sans égal de ses Extravagances. La vie de la jet-set vous attire ? L’auteur a concocté pour vous un Petit Guide du parfait jet-setter qui vous livre tous les secrets sur les habitudes chic à prendre, le look adéquat, les lieux à fréquenter, les recettes pour se faire inviter dans les endroits les plus luxueux de la planète, et tous les petits trucs qui permettent d’évoluer sans fausse note dans le cercle fermé des « beaux, riches et célèbres » !
Un témoignage unique, d’une franchise exceptionnelle, sur le monde du cyclisme, le système Lance Armstrong et la pratique du dopage à tous les niveaux.« Un jour je suis un type ordinaire, avec une vie normale. Le lendemain je me retrouve sur un trottoir de Madrid avec un téléphone secret et un trou dans le bras qui dégouline de sang, à espérer que je ne me ferai pas prendre. »Tyler Hamilton n’est pas un saint. Il a fait partie des meilleurs et des plus célèbres coureurs cyclistes du monde et remporté une médaille d’or Olympique avant d’être banni de son sport pour dopage en 2009. Il a été le premier lieutenant de Lance Armstrong au sein de l’équipe US Postal entre 1998 et 2001, puis son rival à la tête des équipes CSC et Phonak. Avant sa dégringolade, c’était un héros ordinaire sorti tout droit d’un film des années 50 : jamais un mot plus haut que l’autre, avenant, poli, l’inverse d’une superstar. Bosseur infatigable, dur à la douleur, il s’était patiemment hissé tout en haut de l’échelle.Or cette success-story était une supercherie : dès sa première participation au Tour de France, Hamilton avait compris que pour gagner, il fallait tricher. Le boy scout menait en fait une double vie digne d’un roman d’espionnage : noms de code, téléphones secrets, versements en espèces, et un congélateur médical baptisé « Sibérie » où était entreposé le sang qui servirait pendant le Tour de France. Devenu le confident et l’ami de Lance Armstrong, il s’est retrouvé au coeur du système mis en place par celui-ci pour se doper et gagner, sans se faire prendre.
Trois femmes, trois destins qui se mêlent et s’entremêlent, dans un méli-mélo de récits d’autrefois, comme des échos assourdis qui de loin se cherchent et s’opposent. Trois femmes, trois destins qui se tricotent et se détricotent, imbroglio d’histoires du passé renaissant au présent, dans des étreintes essentielles appelées à durer. Trois femmes qui se suivent à la queue leu leu… éternel cortège de la féminité. Une histoire de femmes, de vieux chagrins oubliés dans des photos sépia.
Albert Spaggiari – Le casse du siècle
19 juillet 1976, agence centrale de la Société Générale à Nice. Les employés qui pénètrent dans la salle des coffres n’en croient pas leurs yeux : 317 coffres éventrés, le sol jonché de papiers et d’objets délaissés par les voleurs, et un mot collé sur une armoire : « Ni armes, ni violence et sans haine ». Juste 50 millions de francs envolés ! Les cambrioleurs sont passés par les égouts, ce qui leur a demandé des mois de travaux. Le cerveau de ce « casse du siècle » ? Un petit photographe, Albert Spaggiari. Christophe Hondelatte nous conte avec une verve étonnante l’incroyable aventure de ce bandit très « médiatique » : arrêté trois mois après son forfait, il s’évade en sautant par la fenêtre du bureau du juge d’instruction et, pendant douze ans, donnera régulièrement de ses nouvelles au public, paradant devant les journalistes et les photographes sous les déguisements et grimages les plus farfelus, sans qu’on puisse jamais lui mettre la main dessus.
L’Epreuve
Plus de vingt ans ont passé depuis cette aventure de la Résistance, qui est celle même d’Annie Guéhenno. Elle la revit ici intérieurement, débarrassée de l’image déformante que l’histoire en a quelquefois donnée et dont les héros mêmes de l’aventure ont pu être dupes. Récit simple, nu et pourtant plein d’événements, où le drame et l’humour se mêlent. Étudiante à Paris pendant l’Occupation, Annie Guéhenno entre dans un mouvement de Résistance (parachutage d’armes) et accomplit toutes sortes de missions à travers l’Ouest de la France. Arrêtée par la Gestapo, elle est enfermée à la prison d’Angers. Elle y passe deux mois au secret. L’aventure prend alors un caractère profondément intérieur. Embarquée dans un train à destination de Ravensbrück. Annie Guéhenno s’évade. C’est la Libération. Elle retrouve une vie sur laquelle elle s’interroge. La réponse que chaque jeunesse se donne dépend, pour une grande part, de ce que fut sa rencontre avec son temps. Pour Annie Guéhenno et ses camarades, l’Occupation et la Résistance furent une épreuve d’eux-mêmes, peut-être une chance. À vivre dans l’anonymat, en marge des habitudes et de la comédie sociale, ils étaient paradoxalement libres et en quelque sorte à nu devant l’essentiel. La mesure de leur vie était la vie même. Quand l’aventure fut finie et qu’il fallut se rajuster à la vie quotidienne, beaucoup d’entre eux furent désemparés. Mais tout cela n’avait pas été vain… En disant très simplement ce que ce fut pour ses camarades et pour elle, Annie Guéhenno a cherché sans doute à » sauver quelque chose de la mort « .
Profileuse
Micki Pistorius est la première femme au monde à avoir exercé le métier de profiler et à traquer les serial killers. Elle a enquêté sur près de quarante cas de tueurs en série, et les profils psychologiques qu’elle a établis ont permis l’arrestation d’une douzaine de ces assassins hors norme. Durant, plusieurs mois, Stéphane Bourgoin a accompagné Micki Pistorius dans son travail quotidien, sur les scènes de crime, dans les morgues, les commissariats et jusque dans les prisons de haute sécurité où elle recueille les hallucinantes confessions de serial killers pédophiles, cannibales ou nécrophiles. Dans cet ouvrage, Micki Pistorius accepte de livrer certains de ses secrets de profilage, et nous fait partager sa terrifiante plongée au cœur des ténèbres.
L’Omerta française
Il existe en France une loi qui n’est pas publiée au Journal officiel mais qui est rigoureusement appliquée : la loi du silence. Venue de Sicile et recyclée en Corse, c’est l’omertà. L’argent liquide peut circuler impunément et en toute légalité dans les ministères. Où va-t-il ? Qu’en fait-on ? Sujet tabou. Des intrigues sentimentales jouent un rôle important, et caché, dans le fonctionnement de l’Etat. Mais il est interdit d’en parler : vie privée ! Fascinés par le pouvoir, quelques journalistes-vedettes se font – involontairement ? – les complices d’une censure invisible. Il est cependant de mauvais goût d’aborder ces thèmes sensibles réservés, de toute façon, au seul usage du microcosme. Auteurs du best-seller La Nomenklatura française, Sophie Coignard et Alexandre Wickham s’en prennent donc, cette fois, au club des étouffeurs qui verrouille le système, à une machine judiciaire répressive, unique au monde, et à toutes les belles âmes qui protègent les Français de vérités qui ne sont, paraît-il, pas bonnes à dire.
Blatter, un monde à vendre
Depuis dix-sept ans, le sigle FIFA (Fédération internationale de Football Association) est associé à celui de son Président Sepp Blatter. Depuis de très longs mois maintenant, il est aussi synonyme de corruptions et de malversations. Que s’est-il passé pour que cette défiance des acteurs du monde du football comme de ses plus simp les sympathisants soit telle que l’image de l’institution soit comparée à une mafia ? C omment en est-on arrivé là en l’espace de vingt ans ? Quel rôle imputer à Sepp Blatter dan s ces dérives ? Et finalement qui est véritablement cet homme qui possède un pouvoir aussi pu issant qu’un chef d’Etat ? Ce sont à toutes ces questions auxquelles l’auteur, Eric Bernaudeau, s’est employé à répondre. Et très vite les révélations qui émaillent de son enquête placent le lecteur dans l’embarras voire l’incrédulité. Simple VRP de luxe ou homme à la loyauté absolue envers les partenaires et les présidents des fédérations dont il bénéficie du soutien ? Blatter joue avec les milliards de son pouvoir comme d’autres avec un ballon, c’est-à-dire tantôt avec finesse et tantôt avec roublardise. Mais l’argent n’est pas tout, les millions de pratiquants attendent aussi de leur gouverneur en chef qu’il soit à l’image de ce sport : populaire et loyal.
L’Affaire Dumas
C’est une affaire d’état. Elle met en cause l’un des plus hauts personnages de la République, qui est aussi le dernier héritier du mitterrandisme : Roland Dumas. Avocat fortuné et politicien d’expérience, homme brillant et familier des pénombres du pouvoir, le président du Conseil constitutionnel a été mis en examen le 29 avril 1998 pour « complicité et recel d’abus de biens sociaux ». Pourquoi ? Parce qu’une femme a soustrait, entre 1989 et 1993, plus de soixante millions de francs à une entreprise publique, Elf Aquitaine, sans autre titre que sa fort proche relation avec un ministre des Affaires étrangères nommé… Roland Dumas. Des frégates de guerre, un luxueux hôtel particulier, une tapisserie des Flandres datant du XVIIe siècle, des archives cachées, un magot disséminé dans plusieurs banques suisses, des « intermédiaires » aux fonctions troubles, des liasses de billets à l’origine énigmatique : tels sont les ingrédients de ce récit – qui est aussi celui de la descente aux Enfers, au soir de sa vie, d’un homme protéiforme, pris au piège de ses passions par trop multiples et contradictoires.
L’emploi est mort, vive le travail !
L’automatisation, liée à l’économie des data, va déferler sur tous les secteurs de l’économie mondiale. Dans vingt ans, pas un n’aura été épargné. Les hommes politiques sont tétanisés par cette transformation imminente, qui va marquer le déclin de l’emploi – et donc du salariat. Faut-il s’en alarmer ? N’est-ce pas aussi une vraie bonne nouvelle ? Et si oui, à quelles conditions ? // Dans un dialogue très politique et prospectif avec Ariel Kyrou, Bernard Stiegler s’emploie à penser le phénomène qui, nous entraînant dans un déséquilibre toujours plus grand, nous place au pied du mur. La question de la production de valeur et de sa redistribution hors salaire se pose à neuf : c’est toute notre économie qui est à reconstruire – et c’est l’occasion d’opérer une transition de la société consumériste (la nôtre, celle de la gabegie, de l’exploitation et du chômage) vers une société contributive fondée sur un revenu contributif dont le régime des intermittents du spectacle fournit la matrice.
Election du maire de Paris … L'affrontement sans merci entre les petits et les grands barons de la capitale, l'explication au couteau entre les Tiberi, couple balzacien accroché à son fauteuil et Philippe Seguin, personnage ténébreux et imprévisible, le patient travail d'un Bertrand Delanoe aussi ambitieux qu'inconnu, forment la trame d'un récit ahurissant où s'agitent en coulisses Jacques Chirac et Lionel Jospin. Confidences, états-d'âme, témoignages sur le vif, anecdotes croustillantes, scènes inédites … Passionnant !
« Espionnes ! Le mot affole l’imagination. Au-delà du mythe féminin qui fascine le cinéma et les séries télé, j’ai infiltré les services secrets français pour découvrir le vrai visage des femmes engagées dans la sûreté nationale. Pour la première fois, une cinquantaine d’entre elles, officiers traitants à la DGSE, agents de la DGSI et des nouveaux RG, contre-espionnes militaires ou superdouanières, ont accepté de se confier. Pendant un an, alors que les attentats de Charlie Hebdo et ceux du 13 novembre endeuillaient la France, j’ai rencontré les femmes les plus secrètes de la République. Elles m’ont révélé ce qu’elles ne livrent ni à leurs maris, ni à leurs collègues. Leurs doubles vies sous haute tension, la traque des terroristes, le poids du secret dans le couple, le machisme des espions et leur combat pour s’imposer dans ce monde d’ombre et de pouvoir. Sans rien occulter des failles et des succès des services secrets dans la lutte contre le terrorisme… »
Les immigrés dont il est question ici sont pour la plupart de nouveaux arrivants originaires d’Amérique Latine, d’Asie de l’Est, des Antilles et d’Afrique. L’auteur s’attache à brosser le portrait de l’activité économique des immigrés et présente les nouvelles stratégies et synergies économiques créées par l’immigration et leur développement au sein de la culture américaines. Ce faisant, il montre comment les deux promesses de l’Amérique – liberté des hommes et transparence du marché – se conjuguent pour attirer des talents d’ailleurs et comment ces talents améliorent l’ensemble de la vie américaine, l’immigré jouant le rôle d’élément moteur en tant que consommateur, investisseur, gestionnaire, épargnant et promoteur.
Très bien documenté et s’appuyant sur de nombreux entretiens, l’auteur a su dépasser les chiffres et les statistiques pour nous montrer comment, avec initiative et détermination, les immigrés travaillent, innovent, entreprennent et font finalement surgir la prospérité des quartiers les plus humbles des villes américaines.
Israël en danger de paix
«Israël en danger de paix», écrie au détour des années 1970 par Marc Hillel. Sa thèse veut que la paix avec les Arabes est beaucoup plus dangereuse pour la cohésion de l'Etat juif que la poursuite de l'état de guerre. Il faut préciser: un «certain Israël» en danger de paix. Car l'autre est en train de naître…
Carnets d’un intérimaire
Lorsque j’ai accepté cette mission, l’agence Bis m’avait dit qu’il ne s’agissait que d’un nettoyage de chantier. Au départ, il n’était aucunement question d’un quelconque transport de cloisons vitrées. Mais « les intérimaires peuvent tout supporter »… On nous fait transporter des portes ignifugées d’un gabarit assez impressionnant. Les vitriers utilisent des poignées avec de puissantes ventouses, que nous n’avons pas. Ils bénéficient d’un taux horaire de cinquante francs en qualité d’ouvriers qualifiés ; nous touchons le SMIC. Exténués, abrutis moralement et physiquement, nous débauchons à 18 heures. Je m’empresse de téléphoner à l’agence pour réclamer la prime de risque dont nous ont parlé les vitriers. Silence gêné. Réponses évasives. Le sous-traitant qui nous emploie n’a pas prévu cette mesure dans son budget. J’ai besoin de fric, j’ai besoin de bouffer. Je ne peux que fermer ma gueule. Combien ai-je côtoyé de copains d’infortune qui travaillaient sans chaussures adéquates ou harnais de sécurité alors que ceux-ci étaient obligatoires ? Combien en ai-je rencontré qui conduisaient un chariot élévateur sans permis de cariste ? À quoi sert l’Inspection du travail ?
A-t’on le droit de défendre Israël ?
Saviez-vous qu’il y a, depuis la création de l’Etat hébreu, davantage de réfugiés juifs contraints de quitter les pays arabes que de Palestiniens partis de chez eux ? Que l’idée d’un Etat juif est bien antérieure à la Shoah ? Que Jérusalem n’est pas citée dans le Coran comme une ville sainte ? Que le grand mufti de Jérusalem avait, avant-guerre, fait alliance avec Hitler en vue d’éliminer leur ennemi « commun » ? Qu’il existe des « murs » de protection dans d’autres pays, y compris démocratiques, comme aux Etats-Unis, en Irlande ou en Hollande ? Qu’Arafat apparaît, dans le classement Forbes des fortunes mondiales, au sixième rang dans la catégorie « rois, reines et dictateurs » ? Que l’arabe est la deuxième langue officielle en Israël ? Que les Palestiniens n’ont pendant très longtemps jamais réclamé d’Etat, tant leur espoir avoué était la disparition d’Israël ? Que les massacres de Sabra et Chatila furent commis par des phalangistes libanais chrétiens ? … L’auteur, sur la base d’une enquête rigoureuse et du rappel des seuls faits historiques, dénonce les contrevérités que colportent trop souvent la presse et la diplomatie sur le conflit israélo-palestinien. Dans le concert d’imprécations qui condamne le régime de Sharon et parfois l’Etat d’Israël en tant que tel, ce livre tente de faire entendre la voix de la raison.
Le code Da Vinci décrypté
Le \ »Da Vinci Code\ », best-seller mondial de Dan Brown, a initié des millions de lecteurs à un univers fascinant dans lequel Léonard de Vinci dissimule des indices dans ses oeuvres et où l’Eglise catholique s’oppose depuis des siècles à une ancienne société secrète pour le contrôle du Saint Graal…ou du Sang Réal. Sitôt refermé ce livre érudit et haletant, une question se pose: comment, parmi toutes ces informations, distinguer la fiction de la réalité? Organisé de A à Z pour une lecture simple, rapide à consulter, \ »Le code Da Vinci décrypté\ » fait le point et répond à toutes vos interrogations: – le Prieuré de Sion existe-t-il réellement, et quel est son but? – pourquoi croyait-on autrefois que la présence du Nombre d’Or révélait le passage de la main de Dieu? – quelles sont les dernières théories à propos de la vraie nature du Saint Graal? – quelle est la signification profonde qui se cache derrière le nom des personnages?
Illustré de tableaux de Léonard de Vinci ainsi que de nombreux documents évoqués dans le roman, \ »Le code Da Vinci décrypté\ » est une extraordinaire source d’informations pour tous ceux que le roman a captivé et tous ceux qui s’intéressent à la légende du Saint Graal.
Ce livre n’est ni agréé, ni autorisé, ni approuvé par aucune des institutions liées à la création ou à la production du \ »Da Vinci Code\ »
Sultana
Un document sur la condition de la femme musulmane, et la réalité de la vie cachée derrière la richesse. Ouvrage présenté par Betty Mahmoody. Protégée par un pseudonyme, une femme musulmane lève, pour la première fois, le voile sur les secrets de son pays, l’Arabie Saoudite. Sultana est née princesse, mais la vie qu’elle retrace dans ce témoignage bouleversant est celle de l’esclavage auquel sont soumises toutes les Saoudiennes. Enfance dominée, mariages forçés, lapidations, enfermement à vie, humiliations, soumission, exclusion… La liste est longue, tout aussi longue que les interdits qui pèsent sur ces femmes dépourvues de tout droit. Mais pour Sultanna, princesse féministe, ce livre est le commencement du changement, et un message d’espoir.
La Guerre des vins
Le monde a soif de vin. Jamais dans l’histoire « l’or rouge » n’a été aussi recherché et disputé à travers la planète. Instrument de puissance méconnu, le vin contribue au prestige des nations qui le maîtrisent depuis des siècles. Il représente même le dernier domaine d’excellence français. Mais la concurrence est rude. Après les Américains qui dominent aujourd’hui le marché, de nouvelles puissances conquérantes – la Chine, l’Inde ou le Brésil – apparaissent. Elles achètent et créent des domaines, s’emparent des stocks, et cherchent à prendre le contrôle des cours et du commerce viticoles. Les deux auteurs de ce livre sont partis sur les nouvelles routes du vin. Entre Napa Valley et Hong Kong, Espagne, Japon et Chine, émerge une étonnante histoire de la globalisation. Et dans cette véritable guerre économique « liquide », la France n’a pas dit son dernier mot.
Les linges de la nuit
Il suffit de lire ces lignes pour réaliser à quel point l’ouvrage de Madeleine Riffaud, best-seller qui a marqué son époque en dénonçant les carences du système hospitalier français, reste scandaleusement d’actualité. Ni pamphlet ni roman, bien plus qu’un reportage, Les linges de la nuit est le témoignage d’une journaliste qui, pour parler au mieux de son sujet, passe de l’autre côté du miroir. En se faisant engager incognito comme agent hospitalier, Madeleine, devenue Marthe, découvre et révèle le pire : besognes répugnantes, salaires dérisoires, manque de moyens et de personnel, souffrances physiques et morales… Mais elle parle aussi des liens de tendresse qui se nouent entre soignants et soignés, du dévouement quotidien et des gestes de délicatesse qu’il suppose, de la patience, du courage de certains qui, face à la mort, se révèlent. Avec subtilité, humour et poésie, cette grande dame de la Résistance qui n’a jamais cessé de se battre pour les autres nous livre » un témoignage qui pourrait être un voyage au bout de la nuit et du sordide et qui, grâce aux qualités de cœur de l’auteur […] est un beau livre d’hommage à l’espoir » (Les Echos).
Je l’écoute respirer
Dans une maison où les oiseaux de passage et les chats en vadrouille rappellent à chaque instant l’insouciance de la vie, une femme est en train de mourir. Elle a quatre-vingt-dix ans, une beauté dont ni les rides ni la maladie n’ont abîmé les traits, et comme une sagesse intérieure qui se devine derrière le souffle lent de cette silencieuse agonie. // Anne Philippe, sa fille, écoute respirer celle qui va disparaître, mais dans ces lieux dont chaque objet, chaque meuble, évoque sa propre enfance, c’est aussi la musique des chemins, Anne Philippe sent battre simultanément le pouls du passé, de l’avenir, et d’un présent qui s’apprête à tomber dans l’imparfait.Dans une langue débarrassée de tout lyrisme, Anne Philippe nous parle différemment de ce que tout le monde a vécu un jour ou l’autre : l’impuissance de l’homme devant une disparition inéluctable, et, pourtant, le miracle de la vie qui reprend son cours, jusqu’au prochain barrage. Ici, une respiration qui cesse, là-bas, une respiration qui commence, et, ailleurs, l’incompréhensible respiration de l’infini
Sangati
» Une lutte racontée au travers d’anecdotes formidablement mises en scène et toutes plus truculentes les unes que les autres. Et c’est avec un bonheur inégalé qu’on les voit faire vaciller l’ordre social de l’Inde profonde. Avec une écriture moderne et crue, Bama parle de la difficulté d’exister dans un pays régi par le système des castes et raconte le douloureux quotidien des femmes dans un pays où leur vie ne vaut pas grand-chose. » Des mots qui révèlent le courage et l’obstination de leur auteur.
Esclave de Daech
« Daech est entré dans le village ! Daech attaque ! » Jinan s’attendait à devoir partir un jour ou l’autre dans la précipitation. Un sentiment de danger imminent s’était répandu dans la région dès le début de l’été 2014 et, avec lui, l’impression terrifiante qu’un monde allait s’effondrer : le sien. Celui des yézidis, habitant au pied des monts Sinjar, dans le nord de l’Irak, non loin de la frontière syrienne. L’offensive des djihadistes de l’État islamique cible les minorités religieuses et ethniques. // Jinan ne pouvait imaginer qu’elle serait capturée avec sa famille le 4 août par les combattants de Daech, et que bientôt, elle serait séparée d’elle. Ni qu’elle allait vivre pendant trois mois l’enfer, celui de l’asservissement.
Au début de l’hiver 2014, Jinan rencontre par hasard Thierry Oberlé, grand reporter au Figaro. Elle lui raconte son histoire, timidement, avec pudeur et sincérité. Ses mots précis et justes masquent sa détresse. Jinan est une rescapée. Elle a dix-huit ans, mais en paraît plus, elle est une jeune mariée. Sa voix fluette tranche avec la force de son caractère et sa détermination. Vendue à deux « combattants», un flic et un imam, elle a été torturée et séquestrée. Et contrainte de se convertir à l’islam, comme toutes les captives des djihadistes. L’esclavage sexuel est, pour Daech, tout ce que méritent ces mécréantes. Jinan a eu de la chance. Elle a réussi à s’enfuir. Sa guérison passera par ce témoignage, pour elle et pour toutes les femmes qui ont subi le même sort, parfois en y laissant la vie.
La situation des esprits
« Que ceux qui se trouvent bien de ce qui se passe dans les arts, en littérature et en politique en France referment aussitôt ce livre. »Parce qu’il y a quelque chose qui ne va pas, parce que la crise des arts, de la littérature et du politique persiste depuis plus d’un quart de siècle, parce qu’elle est entretenue par ceux qui en rendent compte, parce que Domecq et Naulleau ne s’y résignent toujours pas, ces entretiens sans complaisance analysent ce qu’est aujourd’hui pour eux la situation des esprits en France. Loin d’en rester à un état des lieux peu encourageant, ils proposent des alternatives qui jamais ne s’érigent en dogme. Et stimulent ainsi la réflexion de ceux pour qui la vie ne se vit pas à n’importe quel prix.
Hommage à André Malraux (1901-1976)
N.R.F. n° 295 – Ce volume contient :
La vie :
Marc Chagall, Comme un feu
Jean Lacouture, Un écrivain et le journalisme
Frédéric J. Grover, Entretien sur Maurice Barrès
Julien Segnaire, L’antimilitarisme du «coronel»
Pierre Bockel, Malraux et la foi
Pierre Moinot, A. M. au jour le jour
Bernard Frank (1927-1996), À la source de la cascade
Philippe Médoux, Le Bengale
Louis Bertagna, Il a vécu jusqu’à sa mort
Francis Ponge, Sans titre
L’œuvre :
Georges Anex, La terre insolite
Jacques Chessex, L’inattendu
Alain Clerval, Un autre Flaubert?
Lorand Gaspar, Pour accompagner Malraux
Roger Judrin, Malraux vu par six lucarnes
André Marissel, Entretien du 26 novembre 1975
Jean-Michel Maulpoix, De la métamorphose et de la précarité…
Antoine Terrasse, La nostalgie de Dieu
Robert Mallet, Des images assez puissantes pour nier notre néant
Lettre ouverture à tout le monde
On connaît mon impatience et mon esprit prophétique : il y aura bientôt de cela une bonne dizaine d’années que je prêchai dans le désert une Parole tout à fait incongrue. J’osais « attaquer » le Monde ! Mes amis tremblèrent pour mon courage. Mes non-amis se réjouirent de mon suicide. Comme j’ai, dans le crime, l’esprit de récidive, je décidai de batifoler autour du Monde et de planter à cet animal d’amusantes banderilles. Comment ? Eh bien en écrivant des lettres à n’importe qui (au Roi d’Espagne, à des petites filles, au Pape, à ma concierge, etc.) en prenant bien soin de jouer les obsédés et d’avoir un leitmotiv présent dans toutes mes lettres et qui serait le journal le Monde. Comme un bonheur n’arrive jamais seul, j’en avais depuis trois mois terminé avec mon exercice et déjà déposé mes fléchettes chez mon éditeur, lorsque Michel Legris expédia sur l’orgueilleux vaisseau amiral de la presse française une héroïque salve (le Monde tel qu’il est) qui sema la panique sur le pont et fit trembler ses mâtures. Partout, dès lors, ce fut comme un grand soupir et l’on entendit même des applaudissements. Enfin le Monde était secoué. Enfin Le Monde vulnéré n’était pas invulnérable. Enfin le désert ou je prêchais naguère se peuplait. Il ne me restait plus qu’à rappliquer avec mes « lettres » et qu’à danser, comme un garnement, autour du Leviathan blessé. Voici mes entrechats et mes pointes. Je danse mon époque, ses mœurs, ses mines, ses modes et ses manies en m’amusant à toujours retomber sur mes pieds. Ou, plutôt, vieil obsédé que je suis, sur les pieds du Monde. Jean Cau.
Ces 200 familles qui possèdent la France
Deux cents familles détiennent aujourd'hui entre leurs mains l'essentiel de l'économie française. Sur le devant de la scène ou dans l'ombre, ces fortunes ont chacune leur origine, leur histoire, leurs conflits. Montre comment elles ont réussi à faire prospérer leur empire sur plusieurs générations. De la famille Bettencourt à la famille Provost, en passant par les familles Bolloré, Fournier, Parisot, Boiron, Seydoux, Fabre, Décaux …. etc.
La couleur de l’espoir
Lorsque le malheur les frappe, les Connelly sont en vacances en Nouvelle-Angleterre, dans leur propriété familiale, comme chaque été. Josie, la fille aînée, disparaît en mer sous les yeux des siens, impuissants. Sa famille est effondrée. Comment continuer à vivre ? Comment dépasser le sentiment de culpabilité ? Chacun se retranche derrière un douloureux mutisme et Ruth, mère déchirée et brillante avocate d’affaires de Boston, décide de fermer pour toujours leur maison secondaire. Pourtant, le corps de Josie n’ayant toujours pas été retrouvé, elle garde espoir. Soutenue par la force de son intuition, Ruth va tout faire pour restaurer l’équilibre familial et pouvoir enfin affronter la vérité sur les lieux du drame?
Survivre avec les loups
Fillette juive d’origine belge, Misha a 8 ans quand ses parents sont emmenés par la Gestapo puis déportés. Pour les retrouver, elle fuit la famille qui l’a recueillie avec comme seule idée fixe : » aller vers l’est « . Misha entreprend alors une quête folle. Traversant la Belgique, l’Allemagne, la Pologne, endurant le froid et la faim, Misha marche inlassablement. Sur son chemin, seuls les loups lui offrent une compagnie réconfortante. Auprès d’eux, elle apprendra à survivre.
Les gens de médecine
Catalogue raisonné de Jean Adhémar, conservateur en chef du cabinet des Estampes. Une idée, tout ensemble originale et naturelle, a présidé à ce choix des gravures de Daumier concernant la médecine et les médecins. Elles n’avaient été étudiées, jusqu’ici, en un rassemblement particulier, que par G. Beytout et L. Sergent, il y a de longues années. L’ouvrage reproduit, décrit et présente les 48 planches lithographiées ayant trait à la médecine exécutées par Honoré Daumier.
Confidences royales
Le 31 août 1997, Paul Burrell est dépêché de Londres à Paris. Son ultime mission : dépouiller Diana de ses vêtements ensanglantés, la revêtir d’une tenue digne de son rang, maquiller le visage de celle dont il était le majordome, le confident et l’ami depuis plus de dix ans. Quelques mois avant le drame, celle–ci lui avait donné une lettre, dans laquelle elle exprimait des craintes fondées : « [Quelqu’un] projette de me causer un accident de voiture : une panne de freins, qui provoquerait un terrible traumatisme crânien, afin de laisser le champ libre à Charles pour se remarier. J’ai été battue, blessée et torturée psychologiquement pendant quinze ans. Mais je n’éprouve pas de haine. Je ne me rendrai jamais. » Ce document exclusif, qui jette un éclairage neuf sur les circonstances exactes de la mort de la princesse de Galles, n’est que l’un des innombrables secrets dont Paul Burrell fut le dépositaire. C’est à lui qu’elle confiait ses bonheurs et ses chagrins, c’est lui qu’elle chargeait des messages les plus confidentiels. C’est lui qui ramassait les morceaux de vaisselle brisée qui jonchaient le sol de la salle à manger à Kensington Palace, quand l’héritier du trône daignait rendre visite à son épouse.
Guerre en Afghanistan, guerre en Irak. Voilà brutalement résumées quatre années de George Bush à la Maison-Blanche. Dans ces deux pays, la victoire initiale des forces américaines, fulgurante, n’a pas installé la paix. Serge Michel, journaliste, et Paolo Woods, photographe, ont entrepris un premier tour d’Afghanistan au printemps 2002. Au cours de leur périple de 3 000 km, ils voient le pays reprendre espoir après la chute des talibans. On y parle retour des réfugiés, fin de la sécheresse, mariage et reconstruction. Deux ans plus tard, ils refont le même circuit et découvrent, chez les seigneurs de la guerre, les pilleurs d’antiquités ou les cultivateurs d’opium, que le désordre et la peur règnent à nouveau. Au printemps 2004, ils remontent les routes dangereuses d’Irak, de Bassora à Mossoul. C’est un voyage au pays de la haine, dans les repaires des rebelles, les noces de campagne ou à l’arrière des jeeps américaines. Ils traversent le pays chiite au bord de la rébellion et séjournent chez les sunnites de Fallouja – qui ont d’abord voulu les exécuter. Grâce à cette extraordinaire plongée dans deux pays en guerre, Serge Michel et Paolo Woods nous font comprendre au ras du terrain comment les Américains, qui avaient gagné la guerre, sont en train de perdre la paix. Comment, au lieu de rendre le monde plus sûr, ils fabriquent leurs ennemis de demain.
Affaire Elf, affaire d’Etat
L’affaire Elf est devenue une affaire d’État. Et une affaire d’État n’est jamais l’affaire d’un seul homme. Or, depuis le début de l’instruction, seul Loïk Le Floch-Prigent semble en être la victime expiatoire. Muré dans un silence qu’il jugeait nécessaire depuis sa mise en examen et ses six mois de détention provisoire, espérant que la justice ferait son travail d’investigation et qu’il ne serait plus le coupable désigné d’avance d’un système mis en place sous le général de Gaulle, Loïk Le Floch-Prigent s’est décidé à livrer ici – aux lecteurs, à la presse et à la justice – quelques vérités négligemment oubliées. L’auteur sait qu’avec ses révélations il prend des risques et met sa vie en danger. Mais il est décidé à ne pas emporter la vérité dans sa tombe.
Yellow Birds
Bartle, 21 ans, est soldat en Irak, à Al Tafar. Depuis l’entraînement, lui et Murph, 18 ans, sont inséparables. Bartle a fait la promesse de le ramener vivant au pays. Une promesse qu’il ne pourra pas tenir. Murphy mourra sous ses yeux et hantera ses rêves de soldat et, plus tard, de vétéran. Yellow birds nous plonge au cœur des batailles où se déroule la vie du régiment conduit par le sergent Sterling. On découvre alors les dangers auxquels les soldats sont exposés quotidiennement. Et le retour impossible à la vie civile. Kevin Powers livre un roman fascinant sur l’absurdité de la guerre, avec une force aussi réaliste que poétique.
Philippe Grangereau, écrivain et grand reporter, a recueilli à Séoul ce récit hallucinant. Hyok nous y décrit l'ultime forteresse communiste coupée du monde, ses camps de travail et ses exécutions publiques des « camarades » récalcitrants. Il a même dessiné, avec un vrai talent, les scènes qui l'ont le plus marqué. Hyok a fui avec ses parents, d'abord en Chine où la police les a pourchassés, puis en Corée du Sud, en 2002. Là seulement, il a compris qu'il revenait de l'enfer.
Impérialisme humanitaire
Une des caractéristiques du discours dominant, de la droite à la gauche, même en allant assez loin du côté des « extrêmes », est que l’éthique politique est aujourd’hui entièrement dominée par ce qu’on pourrait appeler l’impératif d’ingérence et l’idéologie des droits de l’homme. Le droit d’ingérence (humanitaire) est non seulement très généralement admis, mais il est souvent devenu un « devoir d’ingérence ». Pour l’auteur cette idéologie semble être le principal obstacle à la construction d’un mouvement effectif d’opposition aux guerres impériales. Cette opposition existe évidemment, mais elle est faible et elle est surtout faible sur le plan idéologique, particulièrement parmi ceux qui sont supposés organiser ou diriger le mouvement : les partis de gauche ou d’extrême-gauche, les mouvements pacifistes etc. Comme on essayera de le montrer dans ce livre, tout rapport de domination est en fin de compte militaire et il a toujours besoin d’une idéologie pour se justifier. L’idéologie de notre temps, en tout cas en ce qui concerne la légitimation de la guerre, n’est plus le christianisme, ni la « mission civilisatrice » de la République, mais bien un certain discours sur les droits de l’homme et la démocratie, mêlés à une représentation particulière de la deuxième guerre mondiale.
Le guerre des Bush
À Hollywood, les films d’action sont simples : il y a les gentils d’un côté et les méchants de l’autre. À Washington, et surtout depuis le 11 septembre 2001, c’est un peu la même chose… La « guerre contre le Mal » est à nos portes et les pays occidentaux jouent la valse-hésitation entre hégémonie américaine et paix à préserver. Or, évidemment, la réalité géopolitique est un peu plus complexe qu’un scénario de série B… C’est ce que nous prouve une fois de plus l’enquête d’Éric Laurent, grand reporter et spécialiste du Moyen-Orient. Laurent s’est intéressé de près aux affaires de la famille Bush dont les affaires l’ont menés du côté de l’Irak, de l’Arabie saoudite et de la famille Ben Laden, bien avant que celle-ci ne devienne l’ennemi à abattre dans la tête du petit dernier devenu président des États-Unis.
Cellule 8002 vs Mafia
Cellule 8002 vs Mafia est l’histoire inédite d’enquêteurs qui ont battu le crime organisé sur son propre terrain à coups de provocations, de filatures spectaculaires et de gestes d’éclat. L’enquête Colisée, dont ils ont été des acteurs clés, a changé à tout jamais le visage de la mafia montréalaise, et son impact se ressent toujours, dix ans plus tard. Elle a été, bien malgré elle, le catalyseur d’une sanglante guerre intestine qui mine le crime organisé montréalais encore aujourd’hui. Le 22 novembre 2006 avait lieu la plus grande frappe antimafia de l’histoire au Canada. Si l’enquête Colisée a marqué les annales du crime au pays, elle ne s’est toutefois pas déroulée sans heurt. Pendant que la Gendarmerie royale du Canada cherchait à avoir la tête de l’insaisissable parrain de la mafia Vito Rizzuto en l’attaquant sur sa fortune, l’enquête s’est mise à piétiner et aurait pu se retrouver dans un cul-de-sac…
Mafia inc.
Montréal, 1978. Alors que survient l’assassinat du parrain calabrais Paolo Violi, nul ne devine l’ampleur de la « machine » mafieuse qui se cache derrière ce meurtre. Pour le clan adverse des Siciliens, c’est le début d’une épopée qui va durer plus de 30 ans. Après avoir échappé à la justice pendant des décennies, les chefs mafieux Nicolò et Vito Rizzuto sont arrêtés et condamnés au milieu des années 2000, l’un à Montréal et l’autre aux États-Unis. Or, dans le cœur du clan sicilien, frappé d’une série de meurtres stratégiques, la débandade continue. Dans un style vivant et fouillé, ce livre dévoile comment les deux parrains montréalais ont bâti, par la force et la corruption, un empire devenu à coups d’alliances et de compromis l’une des grandes puissances du crime organisé en Amérique du Nord…
Les Chirac – Les secrets du clan
« J’ai eu un petit pépin. » Ce soir du 2 septembre 2005, Jacques Chirac est victime d’un accident vasculaire cérébral qu’il veut croire bénin. Tout le monde ignore dans Paris que le président a été hospitalisé en urgence. Seul un trio composé de sa femme Bernadette, de sa fille Claude et du secrétaire général de l’Élysée, Frédéric Salat-Baroux, connaît la vérité. La fin du règne a commencé mais C’est le secret le mieux gardé de la République. Voici l’histoire d’une famille Consumée au feu de la politique. Poursuivi par les juges puis emmuré dans sa maladie, Jacques Chirac est-il jamais sorti de la solitude où confine le pouvoir ? De l’Élysée aux maisons amies qui l’accueillent dans sa retraite, Béatrice Gurrey n’a, à aucun moment, – perdu sa trace. Elle observe d’un œil aigu ce vieux lion qui paraît avoir abdiqué devant deux femmes. Sa fille Claude a épousé son ancien chambellan. Sa femme Bernadette se comporte en impératrice – fine politique, elle est désormais maîtresse de tout, y compris du Vote de son mari…
