L’adoption d’enfants étrangers passe pour être longue, hasardeuse, et souvent aux mains d’intermédiaires malhonnêtes. Forte de son expérience, Dominique Grange rétablit ici la vérité. Après des années passées à lutter en vain contre la stérilité, elle s’est en effet tournée vers l’adoption. Un nouveau parcours a commencé pour elle ; il a été long, parfois ardu, mais sans aucune tractation sordide ; et, surtout, elle a senti peu à peu le désir d’enfant renaître en elle, alors que l’acharnement médical l’en avait comme dépossédée, en le réduisant à des techniques, des éprouvettes, des seringues.
Peut-on encore débattre en France ?
Après plus de cinquante années de guerre idéologique, la chute du mur de Berlin aurait dû constituer, en toute logique, une ouverture, la chance d’inventer autre chose. Or, il n’en est rien. Bien au contraire, le débat en France a pris un tour qui s’apparente davantage aux guerres de Religion qu’à la fructueuse confrontation intellectuelle. A peine une question est-elle portée sur la place publique que l’on est sommé de choisir son écurie, sa tribu, voire son parrain. Pour dépasser ces querelles stériles et fratricides, Le Figaro a posé la question : » Peut-on encore débattre en France ? » Des intellectuels aussi divers qu’Alain Finkielkraut, André Glucksmann, Philippe Sollers, Michel Maffesoli, Bernard-Henri Lévy, Pierre Nora, Jean d’Ormesson, Jean-François Revel, George Steiner, Pierre-André Taguieff ou Emmanuel Todd, pour ne citer que quelques intervenants, ont répondu à cette interrogation, sans tabou et sans a priori idéologique. Ils en ont aussi soulevé bien d’autres : à quoi servent, aujourd’hui, les intellectuels ? Y a-t-il encore une pensée unique dans ce pays ? Existe-t-il des maîtres-censeurs ? Ce faisant, ils ont rappelé cette évidence : le débat n’est pas une dispute entre deux joueurs de bonneteau, mais bien un enjeu de civilisation. – Joseph Macé-Scaron.
Les rats de garde
Et si la sacro-sainte transparence, si chère à une nouvelle génération de journalistes, avait des effets pervers. Et si, par peur de voir leur vie privée étalée au grand jour, les citoyens qui aspirent à entrer en politique se détournaient des mandats électoraux ? Et si le Français moyen devenait également la cible d’investigations ? Politique fiction ?
Rien n’est moins sûr. Avant-hier, on suivait pas à pas les rois et leur cour, hier les stars, aujourd’hui les hommes politiques, retournement impensable jusqu’alors dans un pays non-puritain… pourquoi ne deviendrions-nous pas la cible des kalachnikov des journalistes d' »investigation » ?
Méfiez-vous,Les rats de garde, nouvelle version des Chiens de garde, chers à Paul Nizan, veillent : non plus sur la pensée unique, mais sur la transparence. La démocratie sortirait modernisée, clament-ils, s’ils éradiquaient la loi du silence, cet avatar de l’exception française.
Mais, attention, pour Patrick Poivre d’Arvor et Eric Zémour, « la mise à jour des frasques sentimentales et érotiques des puissants, c’est le degré zéro de la politique ». La transparence, rien d’autre qu’un argument marketing pour augmenter les tirages.Un exposé précis des précédents américains et français de diffamation et, au final, un essai percutant.
La Turquie et le fantôme arménien
Le premier génocide du XXe siècle reste impuni. La Turquie continue de nier les massacres de centaines de milliers d’Arméniens ottomans pendant la Première Guerre mondiale et s’efforce d’effacer les traces de ce crime. Présents en Turquie depuis bientôt une décennie, deux journalistes, Laure Marchand et Guillaume Perrier, ont mené une vaste enquête de terrain – une première – sur la mémoire du génocide dans la Turquie d’aujourd’hui. Ils ont retrouvé des survivants, des Arméniens convertis à l’islam pour être épargnés, des descendants de Justes turcs qui ont sauvé des Arméniens, des témoignages enfouis dans le silence, des traditions et des églises qui ont survécu à un siècle de déni et d’hostilité. D’Istanbul à la frontière irakienne, de la mer Noire à la Méditerranée, les deux auteurs ont rassemblé les preuves bien vivantes et si nombreuses du génocide. A deux ans du centenaire des massacres, ces récits, ces reportages et ces rencontres dessinent le portrait d’un pays malade de son négationnisme, hanté par ce passé qui ne passe pas. Même si des Turcs se battent courageusement contre l’idéologie officielle, à l’instar de Taner Akçam, qui préface ce livre. Enfin, La Turquie et le Fantôme arménien apportera également des éléments au débat en cours en France sur la pénalisation de la négation du génocide arménien : la loi votée en janvier 2012 a été invalidée par le Conseil constitutionnel et le président François Hollande a promis un nouveau texte.
Antipathies
Antipathies est un livre d’humeur de Gérard Miller, un ouvrage de parti-pris, vif et polémique, sur les sujets qui l’agacent, l’inquiètent, voire l’indignent. Constatant qu’il existe dans la société française un vaste ensemble d’opinions marécageuses, de mensonges, d’approximations, de niaiseries et de méchancetés, l’auteur s’amuse à démonter quelques unes de ces idées reçues qui ne consacrent souvent qu’un seul dieu, le bon sens, et qu’encouragent comme de bien entendu les pouvoirs en place. Dans une succession de petits chapitres enlevés, Antipathies met en scène avec humour les exaspérations, les allergies et autres répulsions d’un psychanalyste que sa propre cure a apaisé, mais pas assagi, et qui continue d’être agité par les deux sentiments qui, depuis l’enfance, ne l’ont pas quitté : l’indignation et la colère. Gérard Miller envoie ses flèches sur pas moins de 123 cibles, parmi lesquelles : Eric Zemmour, la Française des jeux, Charles de Gaulle, les hommes au volant, les perroquets de Le Pen, le culte de l’évaluation, les discours anti-Roms, le crédit, Jean-Jacques Bourdin, la pérennité des proverbes, le réalisme patronal, Brice Hortefeux, les tatouages, le grand public, le travail le dimanche, les ennemis de la psychanalyse, Frédéric Taddéi, la médecine américaine, Valeurs actuelles ou Laurent Gerra. Antipathies est suivi de L’homme qui excita l’antipathie de Freud, un récit étonnant de la haine tenace que le fondateur de la psychanalyse vouait au président américain Wilson, à qui il consacra le moins connu et donc le moins lu de ses livres, Portrait psychologique d’un président. Comme quoi il n’y a aucune raison d’imaginer que les psychanalystes, pour exercer leur métier, doivent être des poissons froids, cachant leurs opinions et dissimulant leurs aversions !
L’avenir de la vie
Notre monde se révèle toujours plus riche en formes de vie, mais, dévasté par l’activité humaine, la moitié de ses espèces vivantes pourraient avoir disparu d’ici un siècle. L’étude scientifique de la biodiversité rend toujours plus aigu ce contraste, entre une magnificence inattendue et une menace imprévue. Dans ce livre inquiétant mais finalement optimiste, le grand biologiste qu’est l’auteur décrit les trésors naturels que nous risquons de perdre à jamais – animaux et plantes dont les potentialités pour nous nourrir, nous protéger, nous soigner et nous émerveiller, restent méconnues. Il nous dit aussi que faire pour les sauver et propose de nouvelles méthodes de protection de la nature. Émouvante description de la biosphère, ce livre est aussi un guide pour la sauvegarde des espèces – la nôtre en particulier.
Rester juif ?
Avec Comment le peuple juif fut inventé ?,Shlomo Sand relançait en 2008 la réflexion sur la « Question juive ». En interrogeant les choix identitaires d’une trentaine d’intellectuels européens majeurs qui ont voulu se convertir du judaïsme vers le christianisme au XX e siècle, ce livre est de même nature. Il propose de plus, en filigrane, une réflexion féconde sur des enjeux essentiels pour nos sociétés, notamment sur les questions d’identité, de tolérance ou sur la place des minorités. Car les parcours d’Henri Bergson, Simone Weil, Jean-Marie Lustiger, Max Jacob, Edith Stein ou Etty Hillesum et leurs conversions révèlent en réalité de quoi sont faites les sociétés européennes. Il apparait que quel que soit leur éloignement de la religion juive et la force de leur conviction chrétienne, tous ces penseurs ont continué à se sentir juifs. Alors que le désir de créer son propre chemin est une impulsion qui résonne chez bon nombre de nos concitoyens, suivre les trajectoires individuelles atypiques des convertis illustres permet de mieux comprendre pourquoi les juifs restent juifs : même quand ils se sont détachés de la religion, les sociétés européennes ne cessent de les renvoyer à la judaité, donc à leur particularité. Ils interrogent ainsi la capacité d’une société à tolérer la différence.
William Faulkner – Europe
William Faulkner, né William Cuthbert Falkner le 25 septembre 1897 à New Albany, dans l’État du Mississippi, et mort le 6 juillet 1962 (à 64 ans) à Byhalia dans le même État, est un romancier et nouvelliste américain. Publié à partir des années 1920, il reçoit le prix Nobel de littérature en 1949, alors qu’il est encore relativement peu connu. Il est essentiellement connu pour ses romans et ses nouvelles, mais il a aussi publié des poèmes, des ouvrages de littérature d’enfance et de jeunesse et a travaillé occasionnellement comme scénariste pour le cinéma.
Médias et conflits en Afrique
Les années 1990 ont vu s’enchaîner la sacralisation d’une nouvelle presse africaine, se débarrassant peu à peu des tutelles gouvernementales, puis sa condamnation générale. A partir d’exemples de l’Algérie, du Burundi, du Rwanda, de l’Ouganda, du Niger, du Liberia, de la Sierra Leone, du Sénégal et de la Guinée Bissau, ce livre rappelle que les journalistes ne sont ni en deçà ni au-dessus de leurs sociétés et que leurs engagements, partisans ou réconciliateurs, quand celles-ce se déchirent, sont bien une affaire de choix. S’y ajoute que le simple droit de couvrir les conflits reste, dans une majorité des cas, à conquérir : l’accès à l’information factuelle et les enjeux liés à son traitement n’en sont que plus déterminants.
Derrière les ponts
Dans chaque ville, il existe ces quartiers éloignés du centre où les rues ne sont pas encore goudronnées, où le ruisseau sert de dépotoir. C’est là-bas « Derrière les ponts ». Il n’y a rien à voir. Mais tout est à vivre. Car l’enfance fait feu de tout bois pour construire l’imaginaire. De la période la plus lointaine, celle des toutes premières années, avec l’école et la maison, jusqu’à l’entrée dans l’adolescence avec ses découvertes de l’amour platonique et de la sensualité de l’été, en passant par les servitudes qu’impose l’économie domestique en ses lieux favoris (cuisine, cave, réserve alimentaire, W.-C., etc.) ou encore par ces espaces de liberté que sont les zones inventées pour le jeu, tous les jeux, Derrière les ponts explore, dans une langue riche de moments éclatants, l’ordinaire des jours, les émois du sexe et du cœur, tente de retrouver, non pas le temps perdu, mais ce qui était en train de s’élaborer peu à peu dans le silence de l’expérience intime et qui faisait sens à travers ce vécu.
Cet ouvrage consacré aux multiples facettes de l’oeuvre de l’écrivain congolais Pius Ngandu Nkashama est la radioscopie d’un parcours littéraire et philosophique dense, la trajectoire d’une conscience politique unique, le dépouillement d’une pensée cohérente toujours en mouvement et l’investigation d’une écriture poétique qui s’est imposée depuis la parution de La délivrance d’Ilunga (1977) comme une des plus puissantes balises de l’univers intellectuel africain.
L’esprit de sacrifice à travers l’histoire.
» Merde ! La garde meurt et ne se rend pas « . La célèbre apostrophe, prêtée au général Cambronne à Waterloo illustre le mépris de la mort et le sacrifice authentique : celui qui consiste à donner volontairement sa vie pour un homme, une cause, une idéologie ou une patrie. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce cas de figure se présente assez souvent à travers les siècles : Thermopyles, sicaires juifs à Massada, derniers cathares, chouans de 1815, sudistes, samouraïs, communards, cristeros, soldats blancs de Russie, vietnamiens du Sud, combattantes kurdes et bien d’autres encore se sont illustrés lors d’événements méconnus ou oubliés tels les frères de la forêt qui ont combattu l’armée rouge dans les pays Baltes après 1945. Tous, dans un dernier geste, ont marqué l’histoire et marqué la postérité.
Sous la direction de Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia, les meilleurs historiens et journalistes en racontent les épisodes les plus saillants dans des contributions où la solidité de l’enquête se conjugue avec un vrai bonheur d’écriture. L’ensemble offre une histoire inédite de l’héroïsme à travers les âges.
Quatrième de couverture – Comment sortir de son isolement une littérature qui a le destin paradoxal d’être dynamique et féconde, mais méconnue à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières nationales ? Pour corriger une telle anomalie, Moussa Mahamadou et Issoufou Rayalhouna sont partis à la découverte de 36 écrivains et de 81 textes dont la plupart sont aujourd’hui oubliés. Ces données chiffrées montrent certes l’ampleur de leur tâche, mais elles ne révèlent pas toute la densité de leur anthologie. Regroupés autour de douze thèmes à la fois variés et profonds, les textes retenus se présentent comme un miroir de la vie et de l’âme nigériennes. Ils invitent le lecteur à s’ouvrir au monde pour réfléchir à l’humaine condition.
Aimables sauvages
Peu après la découverte du Brésil, les Portugais, les Français, les Hollandais et les Anglais s’installèrent sur la côte ; les indiens Tupinamba qui occupaient cette région furent réduits en esclavage, massacrés ou dispersés. Bientôt ils disparurent complètement et nous ne possédions sur eux que les récits assez fantastiques des chroniqueurs de l’époque. Francis Huxley a retrouvé, au nord du Brésil, une bu indienne de langue « Tupi », les Urubu, descendant des Tupinamba anthropophages. Il a séjourné de longs mois parmi eux. L’auteur nous présente les Urubu dans une intimité quotidienne qu’il nous livre avec un sens aigu de la vérité – même la plus rude – et dans un style étincelant de verve.
Rendez l’argent
« Livre-bilan des « affaires » et de la corruption sous les deux septennats du président François Mitterrand, Rendez l’argent ! est l’indispensable complément de mon précédent livre, Mitterrand et les 40 voleurs. Grâce à des documents accablants, le plus souvent inédits, voici, sans faux-fuyants ni artifices, l’incroyable facture des détournements et malversations. Perpétrés en toute impunité pendant toutes ces années, rackets, trafics d’influence, extorsions de fonds ont atteint une ampleur jusqu’alors inégalée. Le cancer de la corruption a fini par contaminer toute la Nation. Jamais autant de preuves, écrites et irréfutables, n’ont impliqué un si grand nombre d’élus, de membres parmi les plus éminents des gouvernements de François Mitterrand et jusqu’à l’ancien président lui-même. Chacune des pièces sur lesquelles reposent ces pages recèle sa dose de nitroglycérine. Rendez l’argent ! dresse l’inventaire des trésors accumulés par les complices d’un véritable hold-up, sans précédent dans l’histoire de la République. Colossales, ces sommes ont été confisquées suivant un plan prémédité, concerté, sur ordre et au profit des plus hauts responsables de l’État dont aucun, pour l’instant, n’a connu la paille humide des cachots, ni même la garde à vue. Justice à deux vitesses. Ouvrons maintenant la boîte de Pandore. Ah ! la belle équipe que voilà. »
Le code Da Vinci décrypté
Le « Da Vinci Code », best-seller mondial de Dan Brown, a initié des millions de lecteurs à un univers fascinant dans lequel Léonard de Vinci dissimule des indices dans ses oeuvres et où l’Eglise catholique s’oppose depuis des siècles à une ancienne société secrète pour le contrôle du Saint Graal…ou du Sang Réal. Sitôt refermé ce livre érudit et haletant, une question se pose: comment, parmi toutes ces informations, distinguer la fiction de la réalité? Organisé de A à Z pour une lecture simple, rapide à consulter, « Le code Da Vinci décrypté » fait le point et répond à toutes vos interrogations: – le Prieuré de Sion existe-t-il réellement, et quel est son but? – pourquoi croyait-on autrefois que la présence du Nombre d’Or révélait le passage de la main de Dieu? – quelles sont les dernières théories à propos de la vraie nature du Saint Graal? – quelle est la signification profonde qui se cache derrière le nom des personnages?
Illustré de tableaux de Léonard de Vinci ainsi que de nombreux documents évoqués dans le roman, « Le code Da Vinci décrypté » est une extraordinaire source d’informations pour tous ceux que le roman a captivé et tous ceux qui s’intéressent à la légende du Saint Graal.
Ce livre n’est ni agréé, ni autorisé, ni approuvé par aucune des institutions liées à la création ou à la production du « Da Vinci Code »
Peintures
Après un long séjour en Polynésie qui lui a inspiré Les Immémoriaux, Victor Segalen (1878-1919) part pour la Chine en 1909, à la recherche de formes nouvelles : il projette d’écrire un essai sur la peinture chinoise. Il découvre vite que les tableaux anciens ont disparu… Avec Peintures, c’est la seule magie des mots qui recrée les visions d’un monde rêvé. Dans cette œuvre sans précédent dans notre littérature, influencée par le taoïsme, » tout est mouvement, tout est spectacle impalpable « .
Révolution culturelle Africaine
Corrado Pirzio-Biroli est italien, diplomate de l’UE et fils de Fey von Hassell – fille du politicien allemand et combattant de la Résistance, Ulrich von Hassell -, et arrière-petits-fils d’Alfred von Tirpitz. En raison de l’implication de son grand-père dans le coup d’État contre le régime nazi et Adolf Hitler, le 29 juillet 1944, lui et son frère ont été séparés de force de sa mère et ont été de 1944 à 1945 des prisonniers spéciaux des SS.
Il y a quelques années, après avoir prophétisé le « choc de civilisations », Samuel Huntington interrogeait ses compatriotes : Qui sommes-nous ? Cette question essentielle se pose aujourd hui aux Européens sur leur propre sol. Ce que nous sommes, c’est ce que nous déciderons de continuer à être, dans la fidélité à nos héritages, à nos lignages, et à l’enthousiasme d’un avenir toujours possible. L’effort de reconquête suppose une relecture de notre histoire et une réappropriation de nos traditions européennes, conditions nécessaires pour éclairer et affirmer ce qui nous distingue des autres et ce que nous entendons préserver. Ce manifeste s’adresse à tous ceux qui refusent la fatalité du déclin de notre civilisation.
L’autre Jérusalem
« L’histoire que je raconte dans ces pages est plus précisément celle des communautés ashkénazes de Russie, Ukraine, Pologne Lituanie, Galicie et Moldavie. Elle court de l’époque napoléonienne et jusqu’à ce que, vers 1970, s’achève l’intégration de la troisième génération de descendants des immigrants en Amérique du début du siècle. // Immigrés aux États-Unis leur sort changea du tout au tout. Dans une société en développement économique rapide où ils jouissaient des droits civiques et n’étaient victimes que de relativement peu de discriminations, ils libéralisèrent leur religion et firent tomber leurs propres préventions et interdits. Ils s’intégrèrent avec enthousiasme à la civilisation de ce pays, véritable Eldorado plus encore que nouvelle Jérusalem, et réussirent une ascension sociale et intellectuelle fulgurante. Les descendants de misérables immigrés obtinrent des dizaines de prix Nobel et formèrent, à l’aube des années 1970, le groupe ethnique le plus prospère des États-Unis. Le dernier chapitre de cet ouvrage donne l’explication de ce véritable miracle. »
L’homme expliqué aux femmes
Tout semble avoir été dit sur les générations de femmes « libérées », ambitieuses, décomplexées et libres de leur corps. Mais les hommes ? Où sont les hommes ? Ceux qui savent combler une femme et bercer un enfant ? De l’avis des femmes, ils sont difficiles à trouver. Pour leur répondre, Vincent Cespedes ausculte la condition masculine aujourd’hui, sans langue de bois ni tabou : pourquoi les hommes ont-ils peur de s’engager dans une relation durable ? Pourquoi se font-ils reprocher d’être égoïstes et lâches ? Comment concilier la tendresse et la virilité ? la responsabilité et la passion ? les fonctions de bon amant et de bon père, de prince charmant et de ménagère ? De Sigmund Freud à George Clooney, en passant par les scénarios du » talk » et de la » date « , des rituels de la drague et du couple jusqu’aux pièges de la paternité, Vincent Cespedes explore avec une franchise désarmante et beaucoup d’humour le nouveau continent inconnu du XXIe siècle: l’homme.
Au fil du rail
1980. Ted Conover est un jeune étudiant en anthropologie de vingt-deux ans lorsqu’il se décide à partager la vie des « hobos », ces sans-domicile itinérants américains. En leur compagnie, il avale des milliers de kilomètres de rail dans des trains de fret, avec pour seul bagage un sac de surplus de l’armée en bandoulière lesté d’un bidon d’eau. Fuyant une vie de confort, il va ainsi parcourir les Etats-Unis quatre mois durant, « brûler le dur » et multiplier les rencontres inoubliables avec ces compagnons de la marge. Vivre avec eux, partager les casse-croûte, les bagarres, les galères et les coups de gueule, et apprendre à se cacher des « bouledogues », ces flics postés à chaque intersection pour expulser les « trimards ». Avec une humanité profonde qui fait la peau aux clichés, Ted Conover nous entraîne sur la route. Il nous livre un document historique sur un monde aujourd’hui révolu, mettant des mots sur ces visages qui peuplent l’asphalte, sur la violence, la philosophie et l’esprit de l’errance. A mi-chemin entre Into the Wild de Jon Krakauer et Sur la route de Jack Kerouac, Au fil du rail, reportage inédit en France, est un modèle de journalisme « undercover ».
Combien ?
Noël 1990. Douglas Kennedy, alors écrivain fauché de 35 ans londonien d’adoption, est de retour à New York. La raison de ce pèlerinage : l’écriture d’un livre de voyage sur l’argent et les marchés financiers. N’y connaissant rien aux actions et aux investissements, notre auteur se lance dans une quête épique, à la poursuite du Dieu argent et de tous ses disciples. Et Kennedy de nous entraîner à New York, dans le Wall Street des yuppies, ex-gloires des années 80 ; dans la bourse de Casablanca, vaste analogie du souk ; dans les salles de marché futuristes et surréalistes de Sydney ; à Singapour, ville-pays toute entière vouée au culte de la toute-puissance de l’argent et de la consommation ; à Budapest, en pleine transition du communisme à l’économie de marché ; et Londres, la nouvelle Jérusalem. Une galerie de personnages riches, autant de visages, de masques et d’interprétations de l’argent. Une passionnante comédie humaine qui garde tout son sens aujourd’hui, à une époque où l’argent, même décrié, fascine plus que jamais, en restant le point de référence qui fait tourner le monde. En avoir ou pas, telle est la question.
Il y a quelque chose de commun entre le « pantagruelion » du Tiers Livre de Rabelais et la confiture verte du comte de Monte-Cristo. Ils sont faits du même végétal mythique, celui qui déclenche dans l’esprit d’Arthur Rimbaud la « fanfare atroce » où il « ne trébuche point ». Cette substance psychotrope, connu sous le nom arabe de hâchich (herbe), fut probablement rapportée de Terre sainte en Europe par les croisés du 11ème siècle. Récit onirique, fable, essai, description scientifique, tous les genres littéraires ont puisé à cette source empoisonnée.
RABELAIS – DUMAS – GAUTIER – NERVAL – BAUDELAIRE – RIMBAUD et JARRY nous proposent une fascinante promenade littéraire dans ce jardin interdit.
Ecrire en francophonie
Écrire en francophonie reprend, pour l’essentiel, des textes de recension publiés par le Professeur Birahim Thioune dans sa chronique d’« A livre ouvert » du quotidien Le Matin de Dakar. L’auteur présente quelques tendances de la création littéraire dans l’espace francophone.
Le couple brisé
Rompre, être quitté, vivre la fin d’un amour sont des épreuves. Comme pour le deuil, il y a un chemin à parcourir pour se reconstruire après la perte d’un proche. Avec une grande sensibilité et en s’appuyant sur de nombreux exemples, le Dr Christophe Fauré, psychiatre et psychothérapeute, aborde : – La souffrance insidieuse du temps du doute précédant la séparation. – L’annonce de la rupture. – Le tumulte des émotions. – La confrontation à la solitude et à la dépression. – Le temps de la réflexion. – La douleur de l’enfant dont les parents se séparent. – Le temps de la convalescence puis de la reconstruction de soi. Dans un monde moderne qui nous isole les uns des autres, ce livre accompagne le lecteur dans son parcours : un ouvrage véritablement positif.
Jeune mère américaine installée à Buenos Aires, Mei-Ling Hopgood a été choquée par l’heure tardive à laquelle les Argentins couchent leurs enfants. Était-ce bon pour leur développement, tant physique que social ? Poussée par sa curiosité de journaliste et ses interrogations de jeune maman, Mei-Ling Hopgood s’est lancée dans un tour du monde des méthodes éducatives, étudiant des problématiques aussi universelles que l’heure du coucher, l’apprentissage de la propreté, les repas, ou les activités ludiques. Aux quatre coins de la planète, elle a interrogé des parents issus des cultures les plus diverses, ainsi que des anthropologues, des éducateurs, et des experts en puériculture. Ainsi, les Chinois sont les rois de l’apprentissage de la propreté. Chez eux, le pot, ça commence à six mois ! Quant aux Kenyans, ils portent leurs bébés sur le dos, sanglés dans des écharpes colorées. Et ce n’est pas seulement par tradition essayez donc de manœuvrer une poussette sur les trottoirs défoncés de Nairobi ! Les Français, eux, réussissent à faire de leurs bambins des gastronomes en culottes courtes. Toutes ces découvertes et il y en a bien d’autres-, Mei-Ling Hopgood les a testées sur sa propre fille, dès la naissance. Et les résultats parlent d’eux-mêmes ! Ce regard original sur l’éducation à travers les cultures nous offre non seulement la possibilité d’expérimenter certaines de ces traditions mais nous prouve également qu’il y a mille et une façons d’être de bons parents.
Donnez-nous notre quotidien
A 33 ans, directeur général de Régie-Presse, Daniel Toscan du Plantier décide de lancer un cri d’alarme aux journalistes : Faites des journaux, pas des supports. Homme de publicité, il a pris délibérément par amour et par intérêt le parti des journalistes. France-Soir, le Monde, le Nouvel Observateur, l’Express, Elle… tous ces quotidiens, tous ces magazines aussi évidents pour nous que l’air que nous respirons, qui sont-ils ? De quelles forces matérielles et spirituelles tirent-ils leur existence ? Face au pouvoir des gouvernants, face à l’audio-visuel, face à la publicité quelle peut être ou pourrait être leur réponse ? Cet ouvrage frappe par sa liberté, son indépendance. Daniel Toscan du Plantier n’y parle jamais qu’au nom de lui-même, il n’y défend d’autre parti que le sien qui est nécessairement partiel, partial et subjectif. Tout n’y est pas dit sur la presse et d’aucuns penseront que ce qui y est dit l’est parfois avec grande impertinence. Sans doute et tant mieux. Mais parce que c’est bien d’amour qu’il s’agit, on ne peut manquer après la lecture du livre de Daniel Toscan du Plantier d’avoir perçu quelque chose de ce sensualisme inhérent à la presse dont il parle. Pour un peu on aimerait devenir journaliste soi-même.
Les renoncements nécessaires
Judith Viorst, avec esprit, courage, lucidité, retrace pour nous le long chemin qui va de la première séparation d’avec la mère à la perte des illusions et de la jeunesse, au départ ou à l’abandon de ceux que nous aimons, à leur disparition. Sans oublier la réalité de notre propre mort, qui doit nous trouver prêts, et, a l’instant ultime, nous fait grandir encore. Un très beau livre, qui éclaire la théorie psychanalytique de façon vivante, accessible, non doctrinale. Livre personnel, nourri d’expériences, de références littéraires, qui éveille en nous un certain désir de sagesse, nous aide à ouvrir cette porte parfois close, parfois entrouverte, qui nous conduit, dans l’acceptation de ces renoncements nécessaires, sur la voie de la sérénité.
Un défi pour l’Afrique
Témoignage poignant des défis et des réussites de l’Afrique moderne. Bill Clinton. Avec pour devise Nous n’avons le droit ni de fatiguer ni de renoncer, Wangari Maathai démontre que des gestes simples suffisent à engendrer des bouleversements profonds. Elle est une adepte avant la lettre du Yes, we can. Activiste environnementale et militante pour la démocratie, Wangari Maathai, offre une perspective lumineuse sur le défi que doit aujourd’hui relever l’Afrique. Elle étudie la nature complexe du continent et offre un espoir concret et des choix réalistes. Face à la pauvreté, à la famine liée à la déforestation, le Prix Nobel prône de semer des arbres autant que des idées. Elle exhorte la population, culturellement déracinée, à la dérive entre les mondes, à entreprendre une révolution morale, pour accéder à la croissance. Elle analyse au niveau international, national et individuel le goulet d’étranglement du développement en Afrique. Elle multiplie les appels à l’action en direction des États, qu’elle incite à s’unir, pour prendre leurs responsabilités.
Ce que je crois
En même temps que l’inventaire d’une vie, ce livre apporte un autoportrait de son auteur, une plaidoirie en faveur de l’homme, un réquisitoire contre un siècle qui l’avilit et le cri d’une irrépressible espérance. C’est un ouvrage que son auteur a mis bien des années à concevoir et bien des mois à écrire, et auquel il ne voudrait pas avoir à changer une virgule jusqu’à son dernier souffle.
Le soleil me trace la route
À 42 ans, on n?écrit pas ses mémoires. Cela tombe bien, Le soleil me trace la route, le premier livre de Sandrine Bonnaire, est tout sauf un ouvrage de souvenirs et d?anecdotes sur le beau métier d?actrice. Le soleil me trace la route a peut-être commencé à s?écrire naturellement il y a une vingtaine d?années, quand Sandrine Bonnaire rencontre le couple de journalistes Gaillac-Morgue pour un portrait destiné à paraître dans un magazine.Une amitié va naître, une confiance s?installe d?année en année entre ces trois personnes et, comme elle le dit elle- même drôlement, « à mi-parcours », et après avoir abordé la réalisation de Elle s?appelle Sabine, le documentaire consacré à sa s?ur, une envie est venue, soudaine, un besoin de profondeur.Sous la forme d?une conversation très libre, où l?on oublie rapidement les questions pour n?entendre que les réponses, Sandrine Bonnaire, qui d?ordinaire ne s?épanche jamais sur papier glacé, se confie, s?abandonne, au risque de l?incorrection, en préservant sa pudeur et son sourire dans toutes les situations et dans tous les événements.Le récit de son enfance en banlieue parisienne est un modèle du genre : famille nombreuse, mère et grand-mère fantasques, père ouvrier taiseux et adoré, tout ce petit monde, au bout de quelques pages, par la voix de Sandrine, devient le nôtre. Ainsi, quand elle aborde Pialat ou Sautet, Depardieu ou William Hurt, son premier mari, près de sa fille aînée, elle le fait avec le même ton, la même précision faussement désinvolte, l?air de rien, en donnant le sentiment et surtout la preuve de sa popularité, de son rejet des conventions et des codes intellectuels.Plus de vingt-cinq ans de carrière pour cette jeune femme qui débutait dans À nos amours à 16 ans, qui envisage aujourd?hui le tournage de son premier film de fiction, une femme libre, sans concessions ni entraves, dont on aimerait suivre la voix et les pas jusqu?au bout de la route.
La cause du peuple
Pourquoi, depuis quarante ans, la France traverse-t-elle une crise politique, sociale et morale sans précédent ? Comment sont advenus le règne de l’idéologie, le déni du réel, la trahison du peuple par les élites ? Et nous faut-il nous résigner au déclin ? Pour répondre à ces questions cardinales et découvrir le pouvoir de l’intérieur, voici le livre tant attendu de Patrick Buisson, le conseiller privilégié et controversé de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République. Une chronique riche en révélations parfois cruelles et souvent cocasses sur les coulisses de l’Elysée. Une analyse aiguë, puisant dans l’histoire, chez Saint-Simon et Tocqueville comme chez Péguy et Bernanos, des contresens et des dérives de la classe dirigeante actuelle.
L’opus Dei
Ses détracteurs parlent de sainte mafia ou encore de maçonnerie blanche. Et dans le Da Vinci Code, l’Opus Dei est présenté comme une organisation machiavélique n’hésitant pas à tuer pour protéger les mystères gardés par le Vatican. Mais qu’en est-il au juste ? Journalistes, nous avons voulu découvrir le vrai visage de l’Œuvre de Dieu, cette institution de l’Église catholique dont le fondateur, l’Espagnol Escrivá de Balaguer, a été canonisé en 2002. Malgré le refus de ses responsables de nous ouvrir leurs portes, nous avons enquêté pendant deux ans à Paris, en Espagne et en Angleterre, recueillant de nombreux témoignages d’anciens membres. Au cours de notre immersion dans l’histoire, la doctrine et la structure de cette organisation repliée sur elle-même, nous avons pu constater que son emprise sur ses membres est préoccupante et qu’elle poursuit une réelle quête de pouvoir la menant à entretenir des rapports étroits avec différents milieux décisionnaires, telles les universités ou les entreprises. Aujourd’hui, forte de la sanctification de son fondateur, l’Opus Dei s’organise et progresse à la façon d’un mouvement puissant et secret au coeur même de l’Église catholique. Son objectif est clair : faire triompher l’occident chrétien. Par tous les moyens ?
La découverte du monde
Contre les fouilleurs d’origines et les dévots de l’immédiat, s’entêter à imbriquer connaissance du passé et savoir du présent : c’est ce qui, en 1991, m’avait conduit à suivre les traces de Christophe Colomb, arpentant les terres qu’il avait accostées et visitant les siècles qu’il avait inaugurés. C’est ce qui, dix ans après, sous le choc de l’événement du 11 septembre 2001, m’amène à exhumer ce voyage et à réemprunter les traces qu’il m’avait paru ouvrir. Des périples transatlantiques du Grand Amiral de la mer océane à l’attentat contre le World Trade Center, le tourbillon de dates et d’époques dans lequel ce livre entraîne ses lecteurs est une invite au déplacement de la pensée. A regarder de biais, de côté et de loin, nos propres temps d’ouverture et de fermeture, entre mélange des cultures et clôtures des identités. A combattre l’obsession des origines, le refoulé colonial, la peur de l’autre. Bref à suivre la trace métisse où s’invente un nouvel humanisme cosmopolite.
La menace
Ne vous demandez pas si des actes bioterroristes vont avoir lieu, mais quand. Les attaques bioterroristes de l’automne 2001 ont mis le doigt, pour la première fois, sur le risque très réel que représentent les armes bactériologiques. Des enveloppes, de simples enveloppes emplies d’une poudre fine ont semé la terreur – et la mort. Anthrax, variole, virus Ebola… On sait que la liste est longue de ces agents pathogènes qui peuvent, après avoir été convenablement manipulés et préparés, devenir des agents de mort et de destruction. On sait aussi que, depuis de longues années, de nombreux pays ont travaillé et travaillent encore à la mise au point de ces microbes « militarisés »: en particulier le livre apporte des précisions sur ce que pourrait être le programme en Irak. Ce qu’on sait moins, c’est que la dissémination des nouvelles techniques de génie biologique et génétique favorise la prolifération de telles armes.Sommes-nous prêts à faire face à ces nouvelles armes? La France a-t-elle les moyens de protéger sa population contre ces attaques? Quels sont les risques réels que nous courons? Dominique Leglu, journaliste d’investigation spécialisée dans les questions scientifiques, nous livre la première grande enquête en langue française sur cette guerre à venir dont tous les experts assurent qu’elle est inéluctable. Retraçant les tentatives de différents États, dont les États-Unis et l’URSS, pour se doter d’armes biologiques et chimiques (et ce en dépit de traités internationaux), analysant les développements récents en la matière, recueillant les confidences et les analyses de responsables et de spécialistes, français et étrangers, Dominique Leglu brosse le tableau inquiétant d’une menace dont tous s’accordent à souligner l’importance et le danger.
Biologie des passions
On n’imagine pas un biologiste assez fou pour réaliser les électroencéphalogrammes de Roméo et Juliette. L’amour, le désir, la peur, le plaisir… sont autant d’émotions essentielles qui semblent appartenir davantage au domaine de l’art et de la littérature qu’à celui de la science. La neurobiologie, pourtant, sait décrire certaines de nos émotions au moyen d’interactions entre les neurones et d’échanges de substances chimiques particulières, les neurotransmetteurs, qui sont à la base du fonctionnement du cerveau.
Loin de tout réductionnisme, le docteur en neurobiologie et écrivain Jean-Didier Vincent montre que l’amour et la haine, la faim et la soif, le plaisir et la douleur, empruntent les mêmes voies neuronales et sont décidément inséparables. Les émotions et comportements ne peuvent se comprendre que si l’on en finit avec les vieilles dichotomies visant à séparer le corps et l’esprit : ni pur esprit, ni être bestial, l’homme est à la fois ange et démon, dieu et diable, raison et folie.
Analysée du point de vue de la chimie des hormones et des lois du comportement animal, l’émergence de l’art, de l’amour prend un relief extraordinaire qui a fait le succès de ce livre, vite devenu un classique.
Le Jourde & Naulleau
Pierre Jourde et Eric Naulleau persistent et signent dans leur entreprise de nuisance littéraire. Enfin une version revue et augmentée de leur pastiche du Lagarde et Michard, dans laquelle ils s’amusent à épingler, avec une certaine ironie, des écrivains remarquables et remarqués. Si l’on retrouve leurs cibles de toujours : Marie Darrieussecq, Alexandre Jardin, Camille Laurens, Bernard-Henri Lévy, Philippe Labro, Christine Angot, Philippe Sollers… viennent enfin se joindre à ce brillant aréopage : Patrick Besson, Anna Gavalda, Marc Lévy, Florian Zeller, et le trio de créatures sollersiennes de la revue Ligne de risque.
La société française et ses pauvres
Paru en 1993 cet ouvrage a été l’une des premières études sur l’application du RMI (revenu minimum d’insertion) instauré en France par le gouvernement Rocard en 1988. Comment les actions dites d’insertion ont-elles été mises en oeuvre à l’échelon local, quels en ont été les effets ?
Ce que je crois
Jean-François Deniau est de ceux qui ont choisi d’accomplir, le plus dignement possible, leur métier d’homme. On l’a vu, selon les circonstances, ministre ou rebelle, marin ou ambassadeur, baroudeur ou notable. Mais, pour cet amateur de défis ne s’agissait-il pas, chaque fois, de rester fidèle à lui-même ? Et c’est cette fidélité qui, précisément, résume ce livre où l’on découvrira un homme qui ne s’est jamais lassé de dire ce qu’il croit, et de faire ce qu’il dit. Des grands de ce monde aux plus humbles, de l’Orient compliqué à la nouvelle Europe, de l’Asie décolonisée à l’Espagne post-franquiste, de la politique française où il s’ennuie parfois à l’Océan où il se ressource toujours, Jean-François Deniau n’a négligé aucun des théâtres où s’écrit l’histoire de ce siècle. Témoin, acteur, moraliste, il aime se battre, contre le mal, contre la maladie. Et chacun de ses combats demeure, pour tous, une leçon d’espérance.
Guide du protocole des usages
Nous savons tous dire bonjour, merci ou excusez-moi et non pas :je m?excuse. Cela ne suffit pas toujours. Comment prendre congé discrètement mais sans brusquerie ? S?exprimer sans monopoliser la conversation ? User des titres administratifs ? Choisir la formule finale d?une lettre ? Placer des invités de marque ? Chacun se pose, un jour ou l?autre, ces questions dans sa vie professionnelle ou privée. Et nous sommes à tout moment jugés sur notre façon de parler, de nous tenir, d?être trop effacés ou trop sûrs de soi? Auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, artisan du nouveau protocole officiel de la République, Jacques Gandouin nous initie avec humour et bon sens à l?art subtil et combien utile de la courtoisie, dans l?entreprise ou en voyage, dans le grand monde ou? au volant.
L’imparfait du présent
Le livre est un journal, organisé par date. L’auteur passe d’un sujet à l’autre sans raccord, ni transition. Les textes sont brefs et très lisibles et ne requièrent pas de formation philosophique particulière.
Les thèmes abordés sont ceux que l’on connaît de ses sujets de préoccupation récents : l’éducation, l’école, la dénonciation du jeunisme des circulaires administratives et ministérielles : Israël et les implantations, le sionisme et les questions relatives à la judéité. S’y trouvent également de nombreuses réactions à l’écho de ses articles ou ses réactions face à la violence de l’histoire contemporaine.
Rançon du succès ? Revers de la médaille ? Autant d’expressions convenues pour justifier la traque des stars, les photos volées, les téléphones écoutés, les enfants suivis, les familles meurtries. Comme d’autres, j’ai longtemps cru que le silence constituait la meilleure expression de mon mépris. J’ai donc laissé aux journaux à scandale l’exclusivité de la version d’événements qui ont fini par faire douter les mieux disposés. Une légende tenace veut en effet qu’il y ait complaisance ou, pire encore, complicité de la part des victimes des paparazzi. En publiant cette Lettre ouverte, j’offre un nouvel os à ronger aux fauves qui, depuis cinq ans, me gâchent la vie et, plus grave, celle de ma famille. La vengeance de ces empires de presse est implacable. Je le sais d’expérience. Mais il était grand temps de dénoncer ce qui est, hélas, devenu un phénomène de société.
Le démon de midi
Qu’un homme entre deux âges s’éprenne d’une jeune femme au point de changer, d’un moment à l’autre, le cap de sa vie : telle est la « passion de mi-vie » que l’on désigne par l’expression de démon de midi, apparue dans le texte biblique. De quelle vérité inconsciente le « démon » est-il porteur ? Que signifie midi aux horloges du désir, du temps et de la mort, pour le masculin et jusqu’en son envers féminin ? Le psychanalyste Paul-Laurent Assoun, avec son érudition passionnée et son souci de la précision conceptuelle.
Les rats de garde
Et si la sacro-sainte transparence, si chère à une nouvelle génération de journalistes, avait des effets pervers. Et si, par peur de voir leur vie privée étalée au grand jour, les citoyens qui aspirent à entrer en politique se détournaient des mandats électoraux ? Et si le Français moyen devenait également la cible d’investigations ? Politique fiction ? Rien n’est moins sûr. Avant-hier, on suivait pas à pas les rois et leur cour, hier les stars, aujourd’hui les hommes politiques, retournement impensable jusqu’alors dans un pays non-puritain… pourquoi ne deviendrions-nous pas la cible des kalachnikov des journalistes d' »investigation ? Méfiez-vous,Les rats de garde, nouvelle version des Chiens de garde, chers à Paul Nizan, veillent : non plus sur la pensée unique, mais sur la transparence. La démocratie sortirait modernisée, clament-ils, s’ils éradiquaient la loi du silence, cet avatar de l’exception française. Mais, attention, pour Patrick Poivre d’Arvor et Eric Zémour, « la mise à jour des frasques sentimentales et érotiques des puissants, c’est le degré zéro de la politique ». La transparence, rien d’autre qu’un argument marketing pour augmenter les tirages.Un exposé précis des précédents américains et français de diffamation et, au final, un essai percutant.
Guide pratique et juridique de la bourse
Aujourd’hui avec la mondialisation de l’économie et l’expansion technologique, les placements en bourse offrent de fantastiques opportunités de plus-values. Les particuliers, au départ réticents, s’intéressent de plus en plus aux marchés grâce à Internet. Hélas, il n’existait jusqu’à présent aucun ouvrage qui soit un véritable ABC de la bourse, c’est-à-dire qui explique vraiment comment ça fonctionne, pourquoi, et selon quelles lois. Voici enfin le livre que vous attendiez pour maîtriser la bourse, réussir vos investissements, évitez les erreurs, et comprendre quel usage faire vraiment des courtiers en ligne sur Internet. Cet ouvrage est un outil conçu pour vous ; il est moderne, il est simple, il est performant. Ainsi préparé, vous pourrez tout à la fois déterminer vos stratégies, optimiser la fiscalité de vos placements, et limiter vos prises de risques.
1+1+1…
Je tiens l’amour en haute estime. Mais ce livre n’a pas pour auteur l’homme qui a écrit Le Zèbre, Le Zubial, L Ile des Gauchers, Fanfan ou Mademoiselle Liberté. C’est l’autre face de moi qui signe ces pages : l’écrivain qui, depuis trois ans, s’est engagé d’une façon très particulière pour tenter de remédier, modestement, à ce qui détraque la vie de son pays. J’ai pu ainsi observer que celui qui ne quémande rien pour lui-même est bien placé pour agir, naviguer incognito en contournant les icebergs des conservatismes, réclamer tout à tout le monde sans être soupçonné de braconner un petit profit personnel. Ce texte n’est pas un livre de réflexion mais un outil de combat : les réformes de structures et les lois ont toujours divisé les Français, alors que les changements de pratiques pourraient les fédérer. Que tous ceux qui désespèrent de la politique m’accompagnent au long de ce petit livre et beaucoup plus loin après. Un plus un plus un : il n’en faut pas davantage pour faire une révolution !