
La découverte du monde
Contre les fouilleurs d’origines et les dévots de l’immédiat, s’entêter à imbriquer connaissance du passé et savoir du présent : c’est ce qui, en 1991, m’avait conduit à suivre les traces de Christophe Colomb, arpentant les terres qu’il avait accostées et visitant les siècles qu’il avait inaugurés. C’est ce qui, dix ans après, sous le choc de l’événement du 11 septembre 2001, m’amène à exhumer ce voyage et à réemprunter les traces qu’il m’avait paru ouvrir. Des périples transatlantiques du Grand Amiral de la mer océane à l’attentat contre le World Trade Center, le tourbillon de dates et d’époques dans lequel ce livre entraîne ses lecteurs est une invite au déplacement de la pensée. A regarder de biais, de côté et de loin, nos propres temps d’ouverture et de fermeture, entre mélange des cultures et clôtures des identités. A combattre l’obsession des origines, le refoulé colonial, la peur de l’autre. Bref à suivre la trace métisse où s’invente un nouvel humanisme cosmopolite.
La menace
Ne vous demandez pas si des actes bioterroristes vont avoir lieu, mais quand. Les attaques bioterroristes de l’automne 2001 ont mis le doigt, pour la première fois, sur le risque très réel que représentent les armes bactériologiques. Des enveloppes, de simples enveloppes emplies d’une poudre fine ont semé la terreur – et la mort. Anthrax, variole, virus Ebola… On sait que la liste est longue de ces agents pathogènes qui peuvent, après avoir été convenablement manipulés et préparés, devenir des agents de mort et de destruction. On sait aussi que, depuis de longues années, de nombreux pays ont travaillé et travaillent encore à la mise au point de ces microbes « militarisés »: en particulier le livre apporte des précisions sur ce que pourrait être le programme en Irak. Ce qu’on sait moins, c’est que la dissémination des nouvelles techniques de génie biologique et génétique favorise la prolifération de telles armes.Sommes-nous prêts à faire face à ces nouvelles armes? La France a-t-elle les moyens de protéger sa population contre ces attaques? Quels sont les risques réels que nous courons? Dominique Leglu, journaliste d’investigation spécialisée dans les questions scientifiques, nous livre la première grande enquête en langue française sur cette guerre à venir dont tous les experts assurent qu’elle est inéluctable. Retraçant les tentatives de différents États, dont les États-Unis et l’URSS, pour se doter d’armes biologiques et chimiques (et ce en dépit de traités internationaux), analysant les développements récents en la matière, recueillant les confidences et les analyses de responsables et de spécialistes, français et étrangers, Dominique Leglu brosse le tableau inquiétant d’une menace dont tous s’accordent à souligner l’importance et le danger.
Le Jourde & Naulleau
Pierre Jourde et Eric Naulleau persistent et signent dans leur entreprise de nuisance littéraire. Enfin une version revue et augmentée de leur pastiche du Lagarde et Michard, dans laquelle ils s’amusent à épingler, avec une certaine ironie, des écrivains remarquables et remarqués. Si l’on retrouve leurs cibles de toujours : Marie Darrieussecq, Alexandre Jardin, Camille Laurens, Bernard-Henri Lévy, Philippe Labro, Christine Angot, Philippe Sollers… viennent enfin se joindre à ce brillant aréopage : Patrick Besson, Anna Gavalda, Marc Lévy, Florian Zeller, et le trio de créatures sollersiennes de la revue Ligne de risque.
La société française et ses pauvres
Paru en 1993 cet ouvrage a été l’une des premières études sur l’application du RMI (revenu minimum d’insertion) instauré en France par le gouvernement Rocard en 1988. Comment les actions dites d’insertion ont-elles été mises en oeuvre à l’échelon local, quels en ont été les effets ?
Ce que je crois
Jean-François Deniau est de ceux qui ont choisi d’accomplir, le plus dignement possible, leur métier d’homme. On l’a vu, selon les circonstances, ministre ou rebelle, marin ou ambassadeur, baroudeur ou notable. Mais, pour cet amateur de défis ne s’agissait-il pas, chaque fois, de rester fidèle à lui-même ? Et c’est cette fidélité qui, précisément, résume ce livre où l’on découvrira un homme qui ne s’est jamais lassé de dire ce qu’il croit, et de faire ce qu’il dit. Des grands de ce monde aux plus humbles, de l’Orient compliqué à la nouvelle Europe, de l’Asie décolonisée à l’Espagne post-franquiste, de la politique française où il s’ennuie parfois à l’Océan où il se ressource toujours, Jean-François Deniau n’a négligé aucun des théâtres où s’écrit l’histoire de ce siècle. Témoin, acteur, moraliste, il aime se battre, contre le mal, contre la maladie. Et chacun de ses combats demeure, pour tous, une leçon d’espérance.
Guide du protocole des usages
Nous savons tous dire bonjour, merci ou excusez-moi et non pas :je m?excuse. Cela ne suffit pas toujours. Comment prendre congé discrètement mais sans brusquerie ? S?exprimer sans monopoliser la conversation ? User des titres administratifs ? Choisir la formule finale d?une lettre ? Placer des invités de marque ? Chacun se pose, un jour ou l?autre, ces questions dans sa vie professionnelle ou privée. Et nous sommes à tout moment jugés sur notre façon de parler, de nous tenir, d?être trop effacés ou trop sûrs de soi? Auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, artisan du nouveau protocole officiel de la République, Jacques Gandouin nous initie avec humour et bon sens à l?art subtil et combien utile de la courtoisie, dans l?entreprise ou en voyage, dans le grand monde ou? au volant.
L’imparfait du présent
Le livre est un journal, organisé par date. L’auteur passe d’un sujet à l’autre sans raccord, ni transition. Les textes sont brefs et très lisibles et ne requièrent pas de formation philosophique particulière.
Les thèmes abordés sont ceux que l’on connaît de ses sujets de préoccupation récents : l’éducation, l’école, la dénonciation du jeunisme des circulaires administratives et ministérielles : Israël et les implantations, le sionisme et les questions relatives à la judéité. S’y trouvent également de nombreuses réactions à l’écho de ses articles ou ses réactions face à la violence de l’histoire contemporaine.
Rançon du succès ? Revers de la médaille ? Autant d’expressions convenues pour justifier la traque des stars, les photos volées, les téléphones écoutés, les enfants suivis, les familles meurtries. Comme d’autres, j’ai longtemps cru que le silence constituait la meilleure expression de mon mépris. J’ai donc laissé aux journaux à scandale l’exclusivité de la version d’événements qui ont fini par faire douter les mieux disposés. Une légende tenace veut en effet qu’il y ait complaisance ou, pire encore, complicité de la part des victimes des paparazzi. En publiant cette Lettre ouverte, j’offre un nouvel os à ronger aux fauves qui, depuis cinq ans, me gâchent la vie et, plus grave, celle de ma famille. La vengeance de ces empires de presse est implacable. Je le sais d’expérience. Mais il était grand temps de dénoncer ce qui est, hélas, devenu un phénomène de société.
Le démon de midi
Qu’un homme entre deux âges s’éprenne d’une jeune femme au point de changer, d’un moment à l’autre, le cap de sa vie : telle est la « passion de mi-vie » que l’on désigne par l’expression de démon de midi, apparue dans le texte biblique. De quelle vérité inconsciente le « démon » est-il porteur ? Que signifie midi aux horloges du désir, du temps et de la mort, pour le masculin et jusqu’en son envers féminin ? Le psychanalyste Paul-Laurent Assoun, avec son érudition passionnée et son souci de la précision conceptuelle.
Les rats de garde
Et si la sacro-sainte transparence, si chère à une nouvelle génération de journalistes, avait des effets pervers. Et si, par peur de voir leur vie privée étalée au grand jour, les citoyens qui aspirent à entrer en politique se détournaient des mandats électoraux ? Et si le Français moyen devenait également la cible d’investigations ? Politique fiction ? Rien n’est moins sûr. Avant-hier, on suivait pas à pas les rois et leur cour, hier les stars, aujourd’hui les hommes politiques, retournement impensable jusqu’alors dans un pays non-puritain… pourquoi ne deviendrions-nous pas la cible des kalachnikov des journalistes d' »investigation ? Méfiez-vous,Les rats de garde, nouvelle version des Chiens de garde, chers à Paul Nizan, veillent : non plus sur la pensée unique, mais sur la transparence. La démocratie sortirait modernisée, clament-ils, s’ils éradiquaient la loi du silence, cet avatar de l’exception française. Mais, attention, pour Patrick Poivre d’Arvor et Eric Zémour, « la mise à jour des frasques sentimentales et érotiques des puissants, c’est le degré zéro de la politique ». La transparence, rien d’autre qu’un argument marketing pour augmenter les tirages.Un exposé précis des précédents américains et français de diffamation et, au final, un essai percutant.
Guide pratique et juridique de la bourse
Aujourd’hui avec la mondialisation de l’économie et l’expansion technologique, les placements en bourse offrent de fantastiques opportunités de plus-values. Les particuliers, au départ réticents, s’intéressent de plus en plus aux marchés grâce à Internet. Hélas, il n’existait jusqu’à présent aucun ouvrage qui soit un véritable ABC de la bourse, c’est-à-dire qui explique vraiment comment ça fonctionne, pourquoi, et selon quelles lois. Voici enfin le livre que vous attendiez pour maîtriser la bourse, réussir vos investissements, évitez les erreurs, et comprendre quel usage faire vraiment des courtiers en ligne sur Internet. Cet ouvrage est un outil conçu pour vous ; il est moderne, il est simple, il est performant. Ainsi préparé, vous pourrez tout à la fois déterminer vos stratégies, optimiser la fiscalité de vos placements, et limiter vos prises de risques.
1+1+1…
Je tiens l’amour en haute estime. Mais ce livre n’a pas pour auteur l’homme qui a écrit Le Zèbre, Le Zubial, L Ile des Gauchers, Fanfan ou Mademoiselle Liberté. C’est l’autre face de moi qui signe ces pages : l’écrivain qui, depuis trois ans, s’est engagé d’une façon très particulière pour tenter de remédier, modestement, à ce qui détraque la vie de son pays. J’ai pu ainsi observer que celui qui ne quémande rien pour lui-même est bien placé pour agir, naviguer incognito en contournant les icebergs des conservatismes, réclamer tout à tout le monde sans être soupçonné de braconner un petit profit personnel. Ce texte n’est pas un livre de réflexion mais un outil de combat : les réformes de structures et les lois ont toujours divisé les Français, alors que les changements de pratiques pourraient les fédérer. Que tous ceux qui désespèrent de la politique m’accompagnent au long de ce petit livre et beaucoup plus loin après. Un plus un plus un : il n’en faut pas davantage pour faire une révolution !
Les hommes et les femmes
Un homme, une femme, tous deux passionnément engagés dans les débats et les combats du temps : la romancière du Bon Plaisir, le philosophe des Aventures de la liberté. Entre eux, un magnéto-phone, et le plus vieux sujet du monde : l’amour et son cortège, la conquête, la séduc-tion, le désir, la jalousie, le couple, le désamour, la rupture. L’une est convaincue que le féminisme a radicalement modifié les relations amoureuses ; l’autre, sceptique, affirme l’irréductibilité des univers masculin et féminin. Mais si le débat est parfois vif, l’amitié, la complicité ne perdent jamais leurs droits, faisant de cet entretien d’un été une véritable fête pour l’intelligence. Et une authentique réflexion – aussi, sur ce que sont devenues les relations entre hommes et femmes, « en songeant à toutes celles et à tous ceux qui ne savent plus très bien ce qu’aimer veut dire.
Plaidoyer pour le bonheur
Le bonheur existe-t-il et peut-on l’atteindre ? Matthieu Ricard vous apporte la réponse à travers l’enseignement bouddhiste. Fort de sa double culture, il vous propose une alternative à l’individualisme en mal de repères. Point par point, l’auteur examine les facteurs qui renforcent ou diminuent votre satisfaction profonde afin de vous aider à trouver le chemin du bonheur.
Un cœur intelligent
Le roi Salomon suppliait l’Éternel de lui accorder “un cœur intelligent. Au sortir d’un siècle ravagé par les méfaits conjoints de l’efficacité technologique et de la ferveur idéologique, cette prière a gardé toute sa valeur. Dieu cependant se tait. Il nous regarde peut-être, mais Il ne nous répond pas, Il ne sort pas de son quant-à-soi, Il n’intervient pas dans nos affaires. Il nous abandonne à nous-mêmes.
Le piège
La crise actuelle reflète des problèmes fondamentaux d’une dimension nouvelle. La montée du chômage chronique, la désertification rurale, le désordre dans les villes, l’empoisonnement de l’environnement, l’Europe à la dérive, les dangers du GATT, les mensonges sur le nucléaire civil et la migration en masse de réfugiés déracinés constituent les symptômes d’un mal généralisé. La question est posée : Avons-nous suivi la mauvaise route ? Dans ce livre, Jimmy Goldsmith analyse ces problèmes et propose des solutions originales qui bouleversent les idées reçues.
Rendez-vous avec l’Islam
Nous avons rendez-vous avec l’Islam. Ce rendez-vous est quotidien, dans nos villes d’Europe, mais aussi à Karachi, à New York, à Téhéran et à Istanbul. Depuis le 11 septembre 2001, depuis les attentats de Madrid, de Londres et de Charm el-Cheikh, peu de monde en Occident doute que nous soyons entrés dans une phase de confrontation active avec cette civilisation.
Et après ?
Pendant des années, nous sommes restés sourds face aux alertes annonçant une pandémie dévastatrice. Dans le chant des sirènes de la mondialisation elles étaient littéralement impensables. La propagation rapide de la Covid-19 a sonné brutalement l’heure des comptes. Dans la panique sanitaire et économique, la bataille de l’après a déjà commencé entre ceux qui veulent un retour à la normale et ceux qui appellent à un changement, relatif ou radical. Mais comment pourrait-on revenir à la normale, c’est-à-dire à la multidépendance, l’insécurité financière, l’irresponsabilité écologique ?
Le jour d’après
Ce que nous avons vécu a déjà été joué. À New-York. Lors d’une réunion ou plutôt d’un exercice de simulation d’une pandémie de coronavirus, le 18 octobre 2019 ; tout a été filmé et se trouve sur internet. Cela s’est passé plusieurs mois avant la survenance du virus. En réalité, les participants – les géants du capitalisme de surveillance – anticipaient ainsi la catastrophe à venir. Ils avaient voulu un monde d’un seul tenant, sans cloisons. Ils savaient que ce monde-là serait hautement pathogène. Ils le savaient et ils s’y préparaient. Ils attendaient la pandémie et ils la voyaient venir.
American dream
Pourquoi les chaînes de télé passent-elles leurs meilleurs épisodes en novembre et en mai ? Le macaron supplantera-t-il le cupcake dans le coeur des New-Yorkais ? 30 % des projets de Google finissent-ils vraiment à la poubelle ? Que reste-t-il aujourd’hui de la Nouvelle-Orléans ? Des séries télé à la technologie, l’Amérique nous bombarde de fantasmes… Mais la connaît-on vraiment ? De A comme « Air Force One » à Z comme « Zip Code », ce dico rock, qui compile les grandes références de l’American way of life est un outil indispensable pour comprendre de l’intérieur l’Amérique d’aujourd’hui.
Voyages sans alibi
Album de fugues et de vagabonderies, en tous lieux de la planète. Une curiosité planétaire servie par une culture littéraire anime ce recueil vagabond qui multiplie les anecdotes et les réflexions sur les temps et les espaces étrangers qui provoquent le sédentaire en nous.
Terreur
« Ce livre, écrit au jour le jour pendant et après les attentats contre Charlie Hebdo et à l’Hypercacher, ne sort que deux ans après les événements : il fallait respecter le temps du deuil ; et me donner la faculté de suspendre celui de la réflexion. « Penser » les attentats est une gageure, parfois même un oxymore : le risque est soit de donner trop de sens à ce qui n’en a pas, soit de rater les étapes d’un processus plus complexe qu’il n’y paraît. Penser les attentats, c’est possiblement se tromper. Ce livre est un cheminement, une progression, une interrogation, un questionnement sur la radicalité, la radicalisation, la jeunesse, l’islamisation, la violence, le nihilisme. Autant de termes qu’on ressasse à longueur de journées sans jamais s’arrêter pour les creuser, les approfondir jusqu’à la nausée. Ce petit essai est obsessionnel : revenir à l’infini sur les actes, les causes, les effets, les acteurs, les conséquences, sans jamais se raturer, au risque même, çà et là, de se contredire… » Y.M.
Fraudes à la commission européenne
Que s’est-il passé à la Commission ? Favoritisme, fraudes, abus ? Un combat » David contre Goliath « , dans les couloirs de la Commission ? En regardant par-dessus l’épaule de l’auteur nous entrons dans son récit comme dans un roman policier. L’essentiel de l’affaire s’est cristallisé autour d’Edith Cresson : le programme Leonard de Vinci (formation professionnelle) mais aussi les contrats de complaisance de René Berthelot, son dentiste. l’histoire : un fonctionnaire européen, Paul van Buitenen, dénonce des fraudes découvertes au sein de la Commission européenne et transmet un dossier sulfureux au Parlement européen. Son témoignage conduit à la démission collective de la Commission et menace aujourd’hui encore directement de hauts fonctionnaires. Quant au courageux fonctionnaire qui n’a fait que suivre sa conscience et son sens de l’honnêteté, il est suspendu pendant quatre mois puis muté.
Les coulisses du commerce équitable
Les ravages de la mondialisation conduisent les citoyens à rechercher des moyens de peser sur l’évolution de la société. Leur consommation en est un. À la fin des années 1990, le concept de commerce équitable conquiert le grand public avec un produit-phare, le café. Très vite, tout produit se prête à sa version « équitable », l’équitable devient tendance. C’est un petit business qui monte. Son concept repose sur un triple engagement, celui des producteurs et des consommateurs arbitré par de nouveaux intermédiaires, les « acteurs » de l’équitable : les consommateurs paient « un peu plus cher » un produit acheté à un prix supérieur aux cours mondiaux pour assurer un revenu décent aux petits producteurs du Sud. Les acteurs veillent au respect des normes sociales et environnementales. Qu’en est-il de la promesse que les uns et les autres se font ? Les organisations relais et entreprises qui font de l’équitable tiennent-elles leurs engagements ? Qui est vraiment gagnant ? Répondre à ces questions, c’est éclairer d’un jour cru un aspect que certains « commerçants de la bonne conscience » aimeraient tenir secret. Initié par le militantisme citoyen, largement instrumentalisé par les bureaux de marketing, le commerce équitable a été récupéré par les marchands d’illusion. En se donnant à la grande distribution et à quelques transnationales en quête d’honorabilité, les adeptes de la marchandisation de l’équitable ont ouvert la boîte de Pandore. Christian Jacquiau a mené l’enquête pendant deux ans. Il nous invite dans l’arrière-boutique d’un secteur méconnu et nous dévoile les dérives et abus commis au nom de l’équitable.
Frères et sœurs, une maladie d’amour
Les parents pensent tous, quand ils décident d’avoir plusieurs enfants, qu’ils sauront les aimer les uns comme les autres, sans faire de différences, sans avoir de préférences. Ils croient, tout aussi naïvement et souvent en dépit de leur propre expérience, qu’entre frères et sœurs, l’entente est le régime normal : le sentiment communautaire d’appartenir à une même fratrie devrait l’emporter sur les petites querelles quotidiennes, sur les rivalités forcément passagères, sur les jalousies évidemment sans fondement.
Omerta dans la police
Abus de pouvoir, corruption, trafic de statistiques, racisme, sexisme et homophobie, voici la face cachée de la police. Ce livre est aussi l’histoire d’une femme flic, entrée dans la grande maison par vocation, qui déchante progressivement. Elle croyait que la police nationale était au service des citoyens, mais elle découvre que l’institution bafoue les valeurs républicaines plus qu’elle ne les défend. Documents à l’appui, Sihem Souid décide, au détriment de sa carrière, de briser l’omerta en saisissant la justice pénale. Chantages, pressions, menaces : sa plainte la poursuit jusque dans sa vie personnelle.
Qui a tué Daniel Pearl ?
Le 31 janvier 2002, le journaliste correspondant du Wall Street Journal en Asie, Daniel Pearl, était sauvagement décapité à Karachi au Pakistan par des fanatiques musulmans. La scène, tournée en vidéo et envoyée dans les rédactions du monde entier, avait été reçue avec effroi et avait soulevé l’indignation. Afin de rendre hommage à ce journaliste, « cet homme ordinaire et exemplaire », qui a payé de sa vie ses opinions démocratiques, mais aussi afin d’expliquer au plus grand nombre le pourquoi de la montée d’un islamisme fanatique au Pakistan, le philosophe Bernard-Henri Lévy est parti sur les traces de David Pearl pour enquêter sur cet assassinat. Ce qu’arrive à combiner BHL dans ce récit, c’est à la fois un portrait vibrant d’un journaliste qui en savait trop et, à partir des investigations de Pearl, l’analyse de la situation actuelle incroyablement dangereuse au Pakistan. On y trouve de grands savants atomistes – qui sont des djihadistes convaincus – voulant se doter de la bombe A, et également la CIA qui joue un jeu dangereux d’équilibriste entre les services secrets pakistanais et le gouvernement de Musharraf. BHL montre bien que l’assassinat de Daniel Pearl n’est pas un simple fait divers. Entre le bourreau et sa victime, entre David Pearl et Omar Sheikh, il y a un lien tragique qui se noue. L’histoire d’Omar Sheikh, dûment retracée aussi, nous interroge et nous bouleverse. Ce jeune Pakistanais, né en Angleterre dans un milieu favorisé et cultivé, culturellement occidentalisé, bascule dans le militantisme radical lors d’un voyage en Bosnie, puis dans le meurtre au Pakistan, qu’il voit, comme beaucoup de jeunes islamistes d’aujourd’hui, comme « le pays des purs à l’islamisme intègre »,
La tentation de l’innocence
Définissant l’innocence comme une maladie de l’individu qui consiste à vouloir échapper aux conséquences de ses actes, de jouir des bénéfices de la liberté sans en subir les inconvénients, Bruckner dénonce ici les deux grandes tentations auxquelles l’humanité post-moderne aurait succombé : l’infantilisme et la victimisation.
Dirty Wars – Le nouvel art de la guerre
Le nouvel art de la guerre: Dirty Wars porte un éclairage nouveau sur la guerre au terrorisme à l’échelle mondiale dirigée depuis Washington. Jeremy Scahill est journaliste d’enquête et correspondant de guerre pour le magazine américain The Nation. Il est l’auteur de Blackwater : l’ascension de l’armée privée la plus puissante au monde.
Le parti pris des choses
Le Parti pris des choses est un recueil de poèmes en prose écrit par Francis Ponge et paru en 1942. Dans Le Parti pris des choses, Ponge décrit des « choses », des éléments du quotidien, délibérément choisis pour leur apparente banalité. L’objectif de ce recueil est de rendre compte des objets de la manière la plus précise possible en exprimant les qualités physiques du mot. Plus simplement, il veut rendre compte de la beauté des objets du quotidien. Il incarne aussi toute la méfiance de son époque.
Qu’est-ce que la Bouddhisme
Un des plus grands écrivains de notre époque, Jorge Luis Borges, expose dans cet essai, issu d’une série de conférences, l’histoire et la doctrine du bouddhisme. Œuvre exhaustive : Borges examine les antécédents du bouddhisme et analyse les particularités de cette doctrine : le lamaïsme, le tantrisme et le bouddhisme zen. Dans ce cours, Borges, grâce à son savoir universel, ne cesse de comparer les doctrines asiatiques avec les religions européennes. Son exposé est d’une profondeur et d’une clarté remarquables.
Le chat dans tous ses états
Quarante millions aux États-Unis, sept en France, les chats sont partout, et notre terre est leur planète, monde secret, familier, parallèle, inconnu, dont Jean-Louis Hue entreprend de faire le tour avec la fascination d’un pèlerin fanatique.
Et si le bonheur était en nous
Dans sa lutte incessante contre la drogue, Marie-Christine d’Welles a rencontré plus de deux cent mille personnes lors de ses conférences dans toute la France. Elle a compris que tous veulent une chose pour eux-mêmes et pour ceux qu’ils aiment : le bonheur. Elle est ainsi partie à sa recherche auprès de personnes qui, par leur vie, leur métier, leur passion, semblent le posséder ou savent nous l’offrir. À partir d’une réflexion sur ce qui lui procure du bonheur, elle a rencontré des gens aussi différents qu’un couvreur-zingueur, un luthier, un photographe.
Librement
Février 97. Par une aigre fin d’après-midi, une meute de plus de deux cents journalistes cerne l’hôtel parisien de Bernard Tapie, rue des Saints-Pères. Quelques heures plus tard, les portes de la Santé se referment sur lui. Une secrète coalition est venue à bout d’un homme trop singulier pour rester longtemps supportable. Dans sa splendeur des années 80, au carrefour des affaires, du sport et des médias, il amusait et passionnait. Engagé en politique avec la faveur du prince, il était déjà inquiétant. Populaire, il devenait dangereux. Ministre, c’en était trop. On veut le priver de sa vie ? Eh bien, il va l’écrire lui-même, et dire sa vérité, sans rien cacher de ses faiblesses, de ses erreurs ni de ses dons hors du commun. « Je n’ai pas changé. La prison noie le faible, rend le truand criminel mais ne peut tuer le singulier. »
Oser le combat non-violent
Prêcher la non-violence pour faire naître la paix et la réconciliation est une entreprise presque désespérée. Pourtant, des hommes et des femmes se lèvent régulièrement pour rappeler au monde que l’entente entre les peuples ne se fera que par la concorde pacifique. Certains le font au nom de Dieu. Hildegard Goss-Mayr et son mari Jean Goss sont de ceux-là. Bouleversés par les horreurs de la dernière guerre, c’est avec confiance qu’ils se lancent dans ce combat. Le point de départ de leur action réside dans cette constatation : l’Esprit divin a placé en chaque homme la force d’aimer, de pratiquer la justice et de défendre la vérité. Leur but sera donc de révéler ce don et de le faire fructifier.
Nouveau tour du monde d’un écologiste
Sous un titre à la Jules Verne, voici un document qui n’a rien d’une anticipation : le périple planétaire, en quarante étapes, d’un défenseur de l’environnement. Du Rhin au lac Baikal, de la Sibérie à Mexico puis à l’Amazonie, du Bangladesh au Ténéré et à la Côte d’Azur, chaque station évoque les ravages causés par l’homme à l’écosystème planétaire : pollution des fleuves, déforestation, déchets, mégapoles, destruction de l’atmosphère. Et aussi les combats, les multiples initiatives, les réussites et les échecs de ceux qui luttent pour la sauvegarde de notre planète. Dans un style clair, alerte et imagé, Jean-Marie Pelt, professeur de biologie, président de l’Institut européen d’écologie, nous propose un passionnant voyage au coeur d’un des plus urgents débats de notre temps.
L’amour maternel est-il un instinct qui procéderait d’une » nature féminine « , ou bien relève-t-il largement d’un comportement social, variable selon les époques et les mœurs ? Tel est l’enjeu du débat qu’étudie Elisabeth Badinter, au fil d’une très précise enquête historique menée avec lucidité mais non sans passion.
L’amour en plus, un livre passionnant, dérangeant.
Le fou et les rois
On y croise David Ben Gourion, Golda Meir, Elsa Triolet et Pierre Mendès-France, on y parle d’art, de guerre et de paix, on y redécouvre la deuxième moitié du siècle dernier avec les yeux d’un témoin privilégié des grands tournants de l’Histoire. Ce récit de Marek Halter est un voyage aux quatre coins de la planète, une réflexion politique et humaine, une mosaïque de souvenirs. Né à la fin des années trente en Pologne, Marek Halter s’évade à cinq ans du ghetto de Varsovie, gagne l’Ouzbékistan, se fait enrôler dans les Jeunesses communistes, et, en 1949, découvre la France où il commence à peindre. Juif militant, très touché par la lutte qui oppose le peuple israélien à la minorité palestinienne (il a lui-même souffert d’être frappé du sceau de la « minorité »), il se veut porteur d’une mission, celle de restaurer le dialogue entre juifs et arabes. Peu après la guerre des Six jours, il crée le Comité international pour la paix au Proche-Orient et s’en va frapper sans relâche aux portes des puissants. Le Fou et les Rois raconte ce périple public et intime en vingt-sept chapitres courts et enlevés.
Emmanuel d’Astier : un anarchiste en escarpins, un esthète individualiste, d’abord maurrassien, puis aventurier de la Résistance, hier, chevau-léger du communisme, aujourd’hui, Don Quichotte du gaullisme… Pas du tout: un écrivain-né qui a un style bien à lui, de même qu’à la télévision il ne ressemble à personne ; avec cela, entêté et parfois empêtré dans la bonne foi, l’amitié, le désintéressement – car il n’est pas de ceux qui quêtent la fortune ou les places. Et par dessus-tout, même quand il fait fausse route, de l’allure, de la gueule. Attaqué avec hargne, défendu avec passion, controversé, attachant, irritant, c’est l’un des personnages les plus singuliers de notre scène. Sa biographie en zigzag promène ce fils de hobereaux polytechniciens depuis l’École navale et les mers de Chine jusqu’au gauchisme de Gaulle en passant par l’opium et le Bœuf sur le toit, Cocteau et Drieu La Rochelle, le roman et divers journaux, de Gaulle, Churchill, Roosevelt, et un poste de ministre, Thorez, Staline, Khrouchtchev et un siège de député. Racé, désinvolte, sceptique et confiant à la fois, ce nonchalant aime l’action, la vie chaude, imprévue, frémissante. Il ne sera jamais un mémorialiste.
Les Belges
Des crimes de Marc Dutroux, en août 1996, à la contamination de poulets par la dioxine, en juin 1999, la Belgique n’a cessé de défrayer la chronique. L’évasion rocambolesque du même Dutroux et le discrédit jeté sur le Tour de France par des fournisseurs flamands de produits dopants complètent la série catastrophe qui révéla la fragilité d’une société ayant accumulé trop longtemps sans réagir deuils et pertes de repères. Le monde entier s’est interrogé : la Belgique, considérée jusqu’alors comme une démocratie stable et prospère, ne sera-t-elle pas en train de bascule dans l’anarchie ? Cet Etat fraîchement fédéralisé allait-il suivre l’exemple de la Yougoslavie et de la Tchécoslovaquie et, à son tour, disparaître du continent européen ?
Malgré leur individualisme atavique et leur scepticisme chronique à l’endroit de toute forme de pouvoir, les Belges ont montré leur capacité, tant morale que politique, à surmonter cette crise et à entreprendre des réformes nécessaires à la restauration de l’État de droit. La « marche blanche » d’octobre 1996 fut le signal de ce redressement. Les élections législatives de juin 1999 ont confirmé cette volonté de réhabilitation de la citoyenneté.
Le récit enlevé et l’analyse brillante de Didier Pavy constituent à l’évidence une mine riche d’enseignement pour une Europe de plus en plus multiculturelle et ouverte sur le monde, où l’État Nation se trouve remis en question et où les élites politiques et intellectuelles doivent gérer des situations économiques et sociales de plus en plus complexes.
Didier Pavy est journaliste. Il est correspondant permanent du Nouvel Observateur et du mensuel économique Challenges en Belgique depuis 1992.
Les secrets de Bart de Wever
Qui est vraiment Bart de Wever ?
L’homme est partout.
Mais que sait-on réellement de lui et de son idéologie ? Habile communicateur, le président de la N-VA ne laisse paraître que ce qui peut le servir dans sa marche triomphale … et cache de lourds secrets. ….
Après avoir refermé ce livre, vous ne verrez plus jamais les choses de la même façon.
L’horreur économique
Viviane Forrester, passionnée de littérature, férue de philosophie et de psychanalyse, a rencontré avec cet ouvrage un succès sans précédent. Dénonçant le culte de la rentabilité et la tyrannie du profit, l’auteur prend l’exact contre-pied de l’idéologie libérale qui prétend subordonner toute décision politique aux seuls impératifs de l’économie. Ce livre révolté n’est cependant pas révolutionnaire. S’inspirant largement des analyses de Hannah Arendt qui annonçait déjà les dangers liés au dépérissement du politique, devenu l’instrument privilégié de l’ordre économique existant, l’auteur appelle de ses voeux un renouveau du débat démocratique. L’intérêt essentiel de ce best-seller, écrit avec talent et conviction, est de révéler l’ampleur du désastre humain induit par la démission des élites et l’apathie du citoyen. Déploration vaine ou coup de colère salutaire, cet ouvrage s’inscrit résolument dans la tradition humaniste, stigmatisant la paresse et la lâcheté qui pérennisent l’injustice. Toute la question est de savoir si Viviane Forrester, après avoir été entendue, a des chances d’être écoutée. –Paul Klein
Tu réussiras mieux que moi
Pour les parents d’aujourd’hui, l’école est un sujet sensible. Sachant que la durée moyenne des études en France est de quelque 18 ans (pour un enfant y entrant en maternelle), le moins qu’ils en attendent est que leur progéniture s’y épanouisse et y réussisse, puis qu’elle en sorte dotée d’un diplôme. Car le chômage touche plus sévèrement les jeunes sans qualification. Ils espèrent aussi qu’elle aidera leur enfant à s’orienter vers un métier qui lui plaise et dont il pourra vivre décemment. L’école actuelle atteint-elle ces objectifs ? Marcel Rufo liste ses points faibles pour proposer d’y remédier. Il analyse l’aide que peut apporter une consultation en pédopsychiatrie pour répondre aux difficultés scolaires. Il traite des troubles des apprentissages ; du décrochage et de la phobie scolaires ; de la précocité intellectuelle ; de la question des notes et du redoublement ; des enjeux des années de collège et de l’adolescence ; de l’orientation en filière générale ou dans l’enseignement technique ; et enfin, de l’entrée dans la vie professionnelle ou à la faculté. Mais il aborde également comment gérer un bon élève, le plaisir d’avoir un enfant qui réussit mieux que soi et comment, par le choix de ses études ou son métier, un adolescent ou un jeune adulte peut se détacher de ses parents pour partir à la conquête de sa propre vie.
Les amazones de la République
Qui sont-elles, ces Amazones qui hantent les palais de la République et séduisent nos Présidents ? Des courtisanes, des confidentes, des compagnes ? Des gourgandines de passage, des maîtresses attitrées ? Ces femmes ont en tous cas un point commun : elles sont toutes journalistes. Depuis les premières heures de la V République, elles sont ainsi une lignée à avoir franchi les grilles de l’Élysée, dont elles ont séduits les différents locataires. Célèbres ou non, elles ont hanté les murs de l’Élysée. Romanesques, burlesques, grivoises et parfois surréalistes, les anecdotes qui peuplent cet ouvrage éclairent d’un jour particulier la fonction présidentielle. Et dressent un portrait parfois décapant des relations entre la politique et une génération d’Amazones venues de la presse écrite ou de l’audiovisuel, qui ont marqué à leur manière la « petite » histoire de ce palais.