La femme de l’officier nazi
L’arrestation par la Gestapo, le confinement dans le ghetto juif de Vienne, l’étoile jaune sur le manteau et l’insigne « J » sur les papiers, l’envoi dans un camp de travail… Prisonnière de cette spirale infernale, Edith Hahn ne devra sa survie qu’à une amie chrétienne dont elle empruntera l’identité afin de gagner Munich, où elle rencontre Werner Vetter, un nazi, qui tombe amoureux d’elle et l’épouse en dépit de sa condition juive. Edith, jusqu’alors méprisée et persécutée, devient dès lors une citoyenne aryenne modèle, et la mère du seul enfant-juif né dans un hôpital du Reich en 1944. Désormais réfugiée dans un silence lucide, elle s’interdit de penser, se replie sur elle-même, un moyen comme un autre de « traverser l’enfer sans se brûler ». Ce récit sans égal relate à la fois le combat d’un être humain pour la vie et la tragédie déchirante de la perte d’identité.
L’histoire d’Eva
Les mémoires de la demi-sœur d’Anne Frank. Un récit bouleversant.Le témoignage bouleversant de la demi-sœur d’Anne Frank Mai 1944. Le jour de ses 15 ans, Eva Schloss, une camarade d’Anne Frank, jeune juive réfugiée aux Pays-Bas comme elle, est découverte par les nazis dans sa cachette d’Amsterdam. Elle est envoyée à Auschwitz avec toute sa famille. Eva et sa mère réchapperont de l’enfer, son père et son frère n’en reviendront pas.
Henri IV, le passionné
Henri IV, a écrit lui-même à son sujet : « Les uns me blâment d’aimer trop les bâtiments et les riches ouvrages; les autres la chasse, les chiens et les oiseaux; les autres les cartes, les dés et autres sortes de jeux; les autres les dames et les délices de l’amour: les autres les festins, banquets et friandises; les autres les assemblées, comédies, bals, danses et courses de bagues… Mais aussi dirai-je que, ne passant pas la mesure, tout cela me devrait plutôt être dit à louange qu’à blâme! « D’ailleurs, je ferai voir à ces gens que je quitterais maîtresses, amours, chiens, oiseaux, brelans, bâtiments, festins, banquets et toutes autres dépenses de plaisir et de passe-temps, plutôt que je perde la moindre occasion et opportunité pour acquérir honneur et gloire. » Lorsque la nouvelle de sa mort tomba sur Paris, nous dit un témoin, elle éteignit « la lumière du plus grand roi de la terre et le meilleur ». En province, sur les chemins, des paysans hagards, les bras croisés, guettaient courriers et voyageurs susceptibles de leur donner quelques détails sur la « désastreuse nouvelle ». Lorsqu’ils apprirent que le « père du peuple n’était plus, ils se répandirent à travers champs, « comme brebis sans pasteur, ne pleurant pas seulement, mais criant et bramant comme forcenés ». Selon son habitude, André Castelot s’est rendu sur place afin de faire revivre celui qui fut peut-être le plus grand roi de notre Histoire et dont l’existence forme un extraordinaire roman.
Un amour à Auschwitz
Voici le récit, vrai, d’un amour révélé au coeur de la pire des nuits, celle d’Auschwitz. Un amour qui s’est voulu victorieux de la guerre, de l’horreur, de l’enfer. Un amour demeuré toutefois inaccompli sous la fatalité de l’Histoire.
La Philatélie
175 pages – Etat quasi neuf – Histoire, nature, sciences, arts… La philatélie est comme une immense encyclopédie où tous les thèmes se côtoient. C’est aussi un voyage dans le temps et dans l’espace, et une passion dévorante. Mais, comment se retrouver dans ce dédale lorsque l’on sait que 15 000 timbres sont émis chaque année à travers le monde ? Très pédagogique et largement illustré, ce livre s’adresse aux amateurs, collectionneurs débutants ou expérimentés. Il présente les différentes catégories de timbres et spécialisations (monographie, thématique, maximaphilie marcophilie…), et aborde des questions plus techniques comme la préparation, le classement et la conservation des timbres. Il sensibilise également le philatéliste à la valeur des timbres et le guide afin d’éviter les déconvenues (faux, trucages, falsifications…). Un ouvrage de référence, méthodique et fourmillant d’anecdotes, pour découvrir pas à pas l’univers de la philatélie, mais aussi ses coulisses… par deux philatélistes chevronnés, Serge Renaudeau et Pierre Kohler.
Femmes de dictateur
Elles s’appellent Inessa, Clara, Nadia, Magda, Felismina, Jiang Qing, Elena, Catherine… Ils s’appellent Lénine, Mussolini, Staline, Hitler, Salazar, Mao, Ceausescu, Bokassa. Qu’elles soient filles de noce ou grandes bourgeoises intellectuelles, simple passade ou amour passionné, ils les violentent et les adulent, mais se tournent invariablement vers elles. Epouses, compagnes, égéries, admiratrices, elles ont en commun d’être à la fois triomphantes, trompées et sacrifiées. A leurs hommes cruels, violents et tyranniques, elles font croire qu’ils sont beaux, charmeurs, tout-puissants. Car la sexualité est l’un des ressorts du pouvoir absolu, et les dictateurs ont besoin d’enrôler les femmes dans leur entreprise de domination. Elles dirigent parfois dans l’ombre, sous l’égide de leur Pygmalion qu’elles accompagnent jusque dans la mort. Diane Ducret raconte par le menu les rencontres, les stratégies de séduction, les rapports amoureux, l’intervention de la politique et les destinées diverses, souvent tragiques, des femmes qui ont croisé le chemin et passé par le lit des dictateurs.
Rendez-vous avec l’Islam
Nous avons rendez-vous avec l’Islam. Ce rendez-vous est quotidien, dans nos villes d’Europe, mais aussi à Karachi, à New York, à Téhéran et à Istanbul. Depuis le 11 septembre 2001, depuis les attentats de Madrid, de Londres et de Charm el-Cheikh, peu de monde en Occident doute que nous soyons entrés dans une phase de confrontation active avec cette civilisation.
Baptême de Clovis, Baptême de la France
Le baptême de Clovis, il y a 1 500 ans, est aussi celui de la France, pays que fonda le chef mérovingien. Guerrier victorieux, Clovis fut aussi un génial politique : sa conversion rallia aux Francs les Gallo-Romains. La cérémonie de Reims se mua ensuite en sacre et Clovis devint un héros mythique qui, à la différence de Charlemagne, appartient à la France seule. Pour modeler ce profil, il a fallu près d’un millénaire et la guerre de Cent Ans qui cimenta la nation.
Ivresses
Depuis des siècles, les beuveries sont lourdes de conséquences et l’alcool a fait basculer l’Histoire plus d’une fois. En Égypte, 2000 ans avant J.-C., les pyramides se sont bâties à grand renfort de bière. En France, la guerre de Cent Ans est gagnée grâce à des tonneaux de vin de Saumur. À Dallas, JFK est assassiné pendant que ses gardes du corps cuvent une gueule de bois. Au soir du 31 décembre 1994, un général russe, ivre, décide de lancer l’assaut sur Grozny, en Tchétchénie.
L’ancêtre noire
Léopoldine naît au Congo Belge aux lendemains de la seconde guerre mondiale. Sage fillette de colons, elle traverse, malgré l’absence du père, une enfance à l’abri du besoin, et relativement à l’écart des indigènes…jusqu’au jour où elle découvre les origines de son père et sent couler dans ses veines du sang mêlé. Les siens ne sont plus tout à fait ceux qu’elle pensait ; elle devra apprendre à se défaire de la honte que causera le regard de ses pairs ‘européens’ et honorer ses ‘ancêtres noirs’.
La saga de la maison blanche
La Maison-Blanche. Un monument universellement connu, une image de puissance et de démocratie, un des rares symboles historiques des États-Unis. Qui furent vraiment ses occupants ? Quels secrets recèle le Bureau Ovale ? Quelle empreinte ont laissée les First Ladies dans cette fameuse bâtisse ? À travers mille anecdotes amusantes ou tragiques, Jean-Luc Hees dresse un passionnant portrait de la présidence américaine.
Le sang de l’espoir
L’incohérence, la peur qui se répandent de nouveau sur l’univers me donne le sentiment d’avoir vécu l’avenir. Il faut écouter le message du sang de l’espoir, récit intime et témoignage exceptionnel de la force de l’esprit, capable, même dans l’horreur, de forger des raisons d’espérer et de croire en l’homme. L’extraordinaire destin de Samuel Pisar incarne le triomphe de la vie sur toutes les entreprises qui s’acharnent à l’éteindre.
Le Bataillon de Corée est une histoire tragique et grandiose, une geste héroïque que les Français devaient connaître et dont ils peuvent être fiers. Wonju (Corée), 10 janvier 1951. Baïonnette au canon ! A l’assaut ! A la suite de leur chef, le lieutenant Lebeurrier, les vingt-cinq volontaires s’élancent à l’attaque et culbutent une compagnie nord-coréenne. C’est un exploit d’autant plus remarqué qu’il s’est déroulé sous les yeux des deux plus grands correspondants de guerre américains, stupéfaits. Leur bataillon va gagner son billet d’entrée dans le club ultrafermé des unités d’élite servant en Corée sous la bannière des Nations Unies.
Zeus et la conquête de l’Olympe
Cronos, le Titan qui règne sur les dieux et les mortels de l’Âge d’or, vit rongé par la peur. Selon la prophétie, il connaîtra le même destin que son père Ouranos et sera destitué par son propre fils. Les manœuvres auxquelles il a recours pour conjurer la prédiction exacerbent la haine au sein de sa famille et déclenchent une guerre féroce entre deux générations de dieux. D’un côté les Titans menés par Cronos ; de l’autre la nouvelle génération, conduite par Zeus, son fils. Ce livre nous transporte au cœur de la cosmogonie grecque.
La tragédie de l’occident
La période qui a sans doute plus compté dans l’histoire de notre pays, hormis la Révolution, est celle entre le iie et le ive siècle de notre ère, au cours de laquelle l’Occident en général et ce qui deviendra la France en particulier vivent la plus formidable révolution idéologique, ainsi que la plus profonde mutation sociale et civilisationnelle qu’ait connue l’histoire universelle : le passage du paganisme christianisme.
Métronome
Saviez-vous que la Lutèce des origines ne se situait pas sur l’île de la Cité, mais à Nanterre ? Que les derniers combattants gaulois massacrés par les Romains reposent sous la tour Eiffel ? Que les vestiges de la première cathédrale de Paris se trouvent sous un parking du Ve arrondissement ? Suivez Lorànt Deutsch le long des rues où se cachent des trésors insoupçonnés. Une promenade captivante, où défilent seigneurs alliés et princes rebelles, et tout ce qui a forgé le pays. Vous verrez s’ériger des murailles contre l’envahisseur, s’agiter l’Église, s’imposer les marchands, s’ébrouer les artistes, le peuple de Paris se soulever – violent, sanglant, emblématique –, et se construire ainsi toute l’Histoire de France.
La puissance militaire des soviétiques
1980 – Encyclopédie visuelle. 248 pages. Très nombreuses illustrations et photos en noir et blanc et en couleurs, dans et hors texte. Contre-plats illustrés en couleurs.
L’histoire, la stratégie, l’équipement et les objectifs de la plus formidable armée de tous les temps.
« Ce livre décrit, vous jette au visage, les énormes structures des forces armées soviétiques et ses armements massifs. En le lisant … vous ferez la visite ‘portes ouvertes », des arsenaux de l’Apocalypse. » (Le Général Georges Buis)
La puissance militaire des U.S.A.
1979 – Encyclopédie visuelle. 271 pages. Nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs, dans et hors texte.
Une armée dont la stratégie, les structures et les techniques de pointe se mesurent au niveau de la planète.
« La puissance réelle des forces US se mesurera à leur capacité de concevoir la meilleure stratégie possible » (Général Stilwell)
Témoignage pour l’histoire
Paul Stehlin est un jeune capitaine de l’armée de l’air et brillant germaniste lorsqu’il rejoint son poste à Berlin en 1937. Affecté à l’Ambassade de France comme Attaché de l’Air adjoint, il y sait se faire apprécier par ses ambassadeurs et en particulier par André François Poncet à qui on doit deux remarquables ouvrages « de Versailles à Potsdam » et « Souvenirs d’Ambassade à Berlin ». »Témoignage pour l’Histoire » relate la montée en puissance de l’armée de l’Air allemande, de façon d’autant plus précise que le jeune attaché a su gagner l’amitié de Göring et du Général Bodenschatz, dont on sait qu’ils ont été les initiateurs de la construction de l’outil militaire aérien du III° Reich, qui va en surprendre plus d’un…. en France! Or le capitaine Stehlin n’a eu de cesse de prévenir ses interlocuteurs parisiens des dangers qui guettent la France…il ne sera pas entendu! Les renseignements recueillis à Berlin sont au mieux critiqués au pire ignorés d’un Haut-Commandement dépassé par les évènements, qui se succèdent comme l’attaché de l’air adjoint les a vu venir. Le livre du futur général Stehlin nous fait vivre en direct les contacts succéssifs pris avec Hitler, jusqu’à ce que la guerre contraigne les diplomates à rentrer à Paris. Commence alors la guerre pour le jeune aviateur envoyé en Finlande,puis bientôt en Norvège où il sera témoin de l’incurie du Haut-Etat-Major.Ses talents de linguiste et sa grande connaissance des responsables allemands le conduisent à oeuvrer un moment à Vichy. Il y est désigné pour accompagner Darlan lorsque l’intéressé rencontre Hitler, la veille de Noël 1940. Le récit que Stehlin fait de cet entretien est d’un grand intérêt.Mais on sent dans le livre que le jeune aviateur entend prendre part aux combats. Avec son groupe de chasse III/6, il rejoindra l’Afrique du Nord, d’où il participera à la campagne de France. On le verra en Corse, puis ce sera… de Gaulle. Paul Stehlin finira sa carrière comme chef d’état-major de l’armée de l’air française et ironie de l’Histoire il sera sur les rangs de ceux qui accueilleront Adenauer à Mourmelon en juin 1962, à la veille de la signature du Traité sur la coopération franco-allemande de 1963. Le livre de Paul Stehlin est le seul témoignage écrit par un jeune militaire affecté à Berlin au sein de l’ambassade, alors que se prépare la seconde guerre mondiale.
Ils ont écrit ton nom, liberté
Depuis deux mille cinq cents ans, il s’est toujours trouvé des hommes pour braver les interdits, penser ce qui ne se pensait pas, dire ce qui ne se disait pas.
Certains ont laissé leur nom dans l’histoire : Socrate, François d’Assise, Erasme, Montaigne, Luther ; la plupart – Pierre Valdo, Sébastien Castellion, Michel Seret, Etienne Dolet, les hérétiques, et tant d’autres – ont disparu de notre mémoire. La révolte de ces hommes hors du commun fut impuissante face à l’ordre établi.
François de Closets fait revivre cette histoire méconnue de la liberté qui se révèle tout aussi haletante, tragique, exaltante que celle des batailles, des vainqueurs et des sacres.
Elle s’ouvre et se ferme sur le procès de deux philosophes qui préfèrent mourir plutôt que de renier leur pensée : Socrate a bu la ciguë en 399 avant notre ère ; Giordano Bruno est mort sur le bûcher en 1600. Le premier est célèbre, le second oublié. Il prend dans cette fresque toute sa place.
Au terme d’un procès de huit années devant l’Inquisition, ce penseur impénitent doit renier ses écrits pour avoir la vie sauve. Il refuse et périt brûlé vif. De tels actes d’héroïsme ne sont pas rares dans cette saga de la liberté.
Cette histoire montre que notre individualisme est très éloigné de l’idéal pour lequel ces hommes et femmes se sont battus, que la liberté n’existe pas « en soi » mais en « situation », et que les peuples aspirent à la sécurité culturelle plus qu’à la liberté individuelle.
Autant d’enseignements précieux pour réinventer notre art de vivre ensemble, pour réconcilier la liberté de chacun et la solidarité de tous.
Rêver la Palestine
Elle était en branle la machine La machine de guerre Ici aussi Et voilà des mains, des bras, et les voilà tous Qui prennent en main des pierres, des cailloux, Ibrahim s’entendit hurler Il haïssait ce hurlement
Parce que ce n’était pas un hurlement d’homme C’était le hurlement de celui qui accepte la guerre, Car désormais il a vu trop d’horreurs La guerre désormais est devenue partie de sa vie Ibrahim voyait la guerre depuis qu’il était né Et il la verrait jusqu’à la mort.
L’holocauste dans l’histoire
L’extermination systématique des Juifs d’Europe par les nazis occupe une place troublante dans l’histoire de notre époque. Comment décrire un événement aussi horrible ? Le nom même d’Holocauste, dont l’usage ne s’est répandu qu’après 1960, semble vouloir renforcer le caractère intangible d’une expérience extrême qui se situerait pour ainsi dire en dehors de l’histoire. Pourtant, depuis 20 ans, l’Holocauste est devenu un objet historique, où la rigueur, le détachement et l’objectivité ont pris le pas sur la passion sans nuire à l’émotion retenue. C’est le sujet de ce livre : Michael Marrus dégage les questions essentielles que les débats ont longtemps obscurcies. Comment la politique nazie a-t-elle évolué vers l’extermination de masse ? Comment évaluer le rôle des collaborateurs (gouvernements et sociétés), mais aussi celui des Alliés, des témoins, des Juifs eux-mêmes ? Que savait-on vraiment pendant la guerre en Allemagne, dans les territoires occupés, chez les Alliés ? Quelle fut la politique du Vatican ? Comment les nazis eux-mêmes négocièrent-ils, pendant et à la fin de la guerre, la fin du martyre juif ? Comment, enfin, écrire une telle histoire, apprécier documents et témoignages ? Écrit de manière mesurée et sensible, ce livre accessible au plus large public prend acte, avec lucidité, des progrès de l’enquête où l’intelligence historienne analyse les conditions de l’horreur innommable.
Mirabeau (Mirabèu en occitan provençal), alias Mirabeau-lez-Digne, est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Paul Plan (1928-2014) est ingénieur agronome et ex maire de Mirabeau-lez-Digne pendant 1 an, à l’époque de la Révolution française.
L’Histoire secrète
La cagoule – Le front populaire – Vichy – Londres – Deuxieme bureau – L’Algerie Francaise – L’O.A.S.
Jean-Raymond Tournoux n’a pas son pareil pour nous révéler, avec une sûreté d’information et un brio d’écriture confondants, tous les dessous essentiels, à partir desquels l’histoire officielle se cristallise. Avec « L’Histoire secrète », c’est le secret de ceux qui se voulaient, par définition, les plus secrets d’entre tous, qu’il nous dévoile : ces mouvements clandestins d’extrême-droite, qui allaient réapparaître avec l’O.A.S. et la guerre d’Algérie, mais qui s’organisent déjà – en 1936 – avec la Cagoule. Le Maréchal Franchet d’Esperey, Deloncle, Loustaunau Lacau, Darnand, Laval, Darlan, sont les principaux héros, de cette Histoire parallèle, passionnante comme un roman noir et sans laquelle la vérité de notre époque ne saurait s’établir.
Ces procès qui ébranlèrent la France
Pendant quinze ans, de 1947 à 1962, la France a traversé une des plus grandes crises de son histoire : son Empire, ébranlé par la Seconde Guerre Mondiale, s’est effrité avant de s’effondrer. Ce drame politique s’est joué dans les prétoires : les tribunaux d’exception et les cours d’assises ont eu à juger ceux qui, dans cette période, furent, au regard de la loi française, des comploteurs, des rebelles, des incendiaires ou des assassins. Au cours des audiences des tribunaux de Tananarive, Alger, Paris, on a vu comparaître des hommes qui ont suscité le désarroi chez les Français : les parlementaires malgaches en 1948, Henri Martin en révolte contre la guerre d’Indochine, Ben Sadok expliquant le sens du meurtre d’Ali Chekal, les membres du réseau Jeanson, Lagaillarde et ses compagnons des « barricades », Maurice Challe, Raoul Salan et Antoine Argoud. Des hommes politiques, des écrivains, des ecclésiastiques, partisans ou adversaires, vinrent témoigner, à ces audiences, du déchirement de la conscience française. La justice fut durement mise à l’épreuve, partagée entre le respect de a légalité et le souci de défendre l’ordre public. Jean-Marc Théolleyre, chroniqueur judiciaire au « Monde » fait revivre ici, jour par jour, ces « procès » qui ébranlèrent la France.
Saint-Just et la force des choses
Avant la prise de la Bastille, Saint-Just, jeune étudiant en droit, démontre dans un long poème satirique, Organt, « l’analogie générale des mœurs avec la folie ». La Révolution sera pour lui une remise en cause non seulement du monde politique, mais de la condition humaine. Son ultime raison d’être, il la livrera quelques jours avant de mourir dans ces phrases célèbres : « Je méprise la poussière qui me compose… Mais je défie qu’on m’arrache cette vie indépendante que je me suis donnée dans les siècles et sous les cieux.
Ces extravagantes soeurs Mitford
Annick Le Floc’hmoan nous fait découvrir les six soeurs Mitford, issues d’une famille résolument victorienne de l’aristocratie anglaise. L’aînée, Nancy, écrivain reconnu à la plume ironique et parfois cruelle. Amoureuse de la France et de Gaston Palewski, gaulliste historique et grand séducteur, elle quitte son pays pour le suivre à Paris. Puis Unity et Diana, au destin plus douloureux. Fascinée par l’Allemagne nazie, Unity devient une proche amie de Hitler. À la déclaration de la guerre, elle se tire une balle dans la tête. Quant la belle Diana, elle épouse le chef des fascistes anglais, sir Oswald Mosley, et passe trois années en prison. Jessica, l’avant-dernière des soeurs Mitford, s’enthousiasme pour la république espagnole, émigre aux États-Unis, adhère au parti communiste américain et devient, à quarante ans, une journaliste réputée. Seules Munda et Deborah suivront la voie souhaitée par leurs parents beaux mariages, courses à Ascot et jardins luxuriants. Après deux ans d’enquête et de découvertes surprenantes, l’auteur nous propose une biographie richement documentée. Conservatisme, opposition à l’ordre établi, flirt avec les extrêmes, amours contrariées et tragédies scandent l’incroyable destin de « ces extravagantes soeurs Mitford », emblèmes d’un XXe siècle tourmenté.
La reine hortense
Par la volonté de son beau-père, Napoléon, Hortense de Beauharnais devint la reine Hortense ( 1783 – 1837 ). Comme sa mère, Joséphine, épousant la gloire des Bonaparte, elle vécut de l’intérieur cette monarchie-spectacle que fut l’Empire. L’Europe la courtisait, chantait ses romances, la tenait pour l’une des femmes les plus accomplieset les plus élégantes de son temps.
Terribles Tsarines
Qui remplacera Pierre le Grand ? Qui succédera au réformateur despotique et visionnaire ? A la mort du Tsar, en 1725, toute la Russie s’inquiète. Les grandes familles complotent, les proches du pouvoir intriguent : on cherche en vain un maître, un descendant en âge de régner, s’imposant à tous… ou ne gênant personne. Mais on ne s’accorde que sur des femmes !Et quelles femmes ! Trois impératrices et une régente, qui tiendront l’empire pendant trente-sept ans : Catherine Ier, Anna Ivanovna, Anna Léopoldovna, Elisabeth Ire. Chacune de ces autocrates imposera à la nation son caractère violent, dissolu, ses amours, ses foucades, ses cruautés. Et ses extravagances. Terribles tsarines ! La cour est une arène où les fauves ont des appétits capricieux. On dirait que c’est la même créature sensuelle, désordonnée, courageuse souvent, qui passe d’un règne à l’autre. Parfois la sainte Russie semble vaciller…
Août quatorze
Ce jour-là, on n’entendit plus tirer de nulle part. Militaire, civil, femme ou vieillard, on ne voyait toujours aucun Allemand. Notre armée elle-même semblait disparue, il ne restait personne, à part leur division qu’on faisait avancer sur cette route déserte, perdue. Il n’y avait même pas de Cosaques pour aller voir devant ce qui se passait. Et le dernier des soldats, le plus inculte, comprenait que le Commandement ne savait plus où il en était.
Ce jour était le quatorzième de leur marche ininterrompue, le 12 août.
Histoire de France
Quand il était au collège, Jacques Bainville n’aimait pas l’histoire. Que discerner dans ce tissu de drames sans suite, cette mêlée, ce chaos ? Lui voulait savoir « pourquoi les peuples faisaient des guerres et des révolutions, pourquoi les hommes se battaient, se tuaient, se réconciliaient ».
De Gaulle et les africains
Charles de Gaulle est souvent présenté dans une mythologie toujours menaçante. Laudateurs africains et spécialistes européens en ont fait le géant de la deuxième guerre mondiale et surtout le décolonisateur parfait qui a su secouer l’édifice colonial en faisant table rase des pesanteurs des siècles antérieurs.
A la vérité, si les Africains doivent à de Gaulle, héritier des Jules Ferry, Galliéni et Lyautey leur mode d’insertion politique dans le monde moderne, De Gaulle doit à son tour à l’Afrique son mode d’identification comme chef politique exemplaire. Aux heures sombres de la débâcles en France, c’est en Afrique que De Gaulle trouve un espace, une armée, une dignité.
C’est ce De Gaulle que le politologue béninois Stanislas Spero Adotevi campe dans cet ouvrage. Il le fait avec un talent rarement égalé. Nul doute que ce livre arrive à point nommé en cette année 1990 baptisée année De Gaulle : l’année du centenaire de sa naissance, 50ème anniversaire de l’appel du 18 juin, 30ème anniversaire des indépendances africaines et enfin 20ème anniversaire de la mort du « plus illustre des français ».
Histoire de la chasse
Le monde a changé. Longtemps, la société célébra le chasseur quicombattait les fauves et lui procurait du gibier. Les exigences de la chasserythmaient alors les travaux et les jours de nos ancêtres. Elles supposaientun solide entraînement et une excellente connaissance dela nature et des animaux. Le comte de Foix Gaston Phébus, avec quis’ouvre cette passionnante histoire de la chasse, fit de cette pratiqueun art qui inspira des générations de rois et de nobles. Les veneurs etleurs meutes galopant à travers prés et bois constituaient un spectaclefamilier aux hommes de l’Ancien Régime. La chasse participait del’éducation des princes, les préparait à la guerre, les familiarisait avecla mort.
Aux sources du poème, là où les puissants sont mus par les dieux, dans l’Inde du Mahabharata : Siddharta, Bouddha en devenir et, pour lors, prince élevé dans une tour d’ivoire. Né d’une mère chaste, il veut savoir « dans quel but » il a été mis au monde. Il s’initiera à la vie et choisira entre ses destinées. Il trouvera sur son chemin Dronodana, rajah du royaume du dieu du mal, attaché à la perte du prince, avide de sacrifices humains, grand ravageur. Et Narayani, courtisane, née d’une morte, prête à tout pour son fils, fruit du viol de Dronodana? Pour son premier roman, Patricia Chendi met à profit sa connaissance de l’histoire des religions et des mythes. L’intrigue épouse les étranges méandres des récits légendaires. Qu’il s’agisse de peindre des batailles, des scènes lascives ou cruelles (ainsi un empalement rituel), le ton est égal, très travaillé, inspiré des grands poèmes indiens. Partant, l’auteur maintient de bout en bout un savant équilibre entre l’histoire, la légende et le roman?
Lenine – La cause du mal
Il est le fils du prince Constantin Mourousy et de son épouse, née Andrée Boutolle (fille du général français Raoul Boutolle). Constantin Mourousy était le petit-fils du chambellan d’Alexandre III et neveu du prince Alexandre Mourousy, proche de la famille impériale russe et aide de camp de l’empereur Nicolas II. Son père, le prince Constantin, est l’un des derniers diplomates de la Russie impériale en Europe occidentale. Paul Mourousy fut également un des pionniers de l’aviation russe1.
Tanis – Trésors des Pharaons
Les merveilles artistiques découvertes lors des fouilles d’une nécropole qui se situe dans le delta du Nil à Tanis. Publié au moment où débute l’exposition Tanis, l’or des pharaons, au Grand Palais, du 26 mars au 20 juillet 1987.
Patrie de l’Etat-nation, l’Europe est l’ensemble géopolitique le plus fragmenté du monde : quels sont alors les fondements de l’identité et de la culture européennes ? Plus qu’une simple énumération de faits, cet ouvrage offre une véritable analyse de l’histoire de l’Europe et de la construction européenne. Il permet de comprendre comment, au-delà des divisions et des divergences d’intérêt, a émergé une Europe à 28 fondée sur des valeurs et des institutions communes.
Diane de France, la princesse rebelle
On a dû vous dire que je suis une extravagante, peut-être même un peu folle. La princesse Diane de France, duchesse de Wurtemberg, m’accueille par ces mots dans son château allemand d’Altshausen. La scène se situe au début des années 90, alors que j’effectue un reportage sur cette princesse artiste qui a initié une fondation caritative baptisée » Les Enfants de la Vie. Prudent, je démens, mais elle ajoute : Ne niez pas, je sais que le on porte la signature de ma chère famille : les originales, ça leur fait peur « . Quatrième fille et sixième des onze enfants du Comte de Paris, Diane de France affiche depuis son plus jeune âge une indépendance farouche, un tempérament volcanique et un anticonformisme plein de noblesse. En l’épousant, le 21 juillet 1960, le duc Carl de Wurtemberg n’imaginait sans doute pas que cette sauvageonne allait faire souffler un tel vent de fantaisie sur sa vénérable commanderie teutonique. Une enfance dure où on a cherché à la mater par les pires moyens, des parents souvent absents, une fratrie en proie aux déchirements, un mariage à surprises, une belle-famille plutôt rigide, un héritage paternel qui suscita les polémiques, tout ne fut pas rose dans son existence. Mais cette princesse au cœur d’or, mère de six enfants, a su franchir tous les obstacles, avec panache. Pour la première fois, dans cet ouvrage où elle se livre sans fard ni langue de bois, la princesse Diane apparaît telle qu’elle même, dérangeant l’ordre établi des salons mondains par son franc-parler, grande dame royale dans la foule comme dans la vie.
La reine Margot
1572. La France des guerres de religion est devenue le champ clos des grands seigneurs et des prétendants au trône. A Paris, le jeune roi protestant de Navarre, le futur Henri IV, vient d’épouser Marguerite de Valois, dite Margot ; mariage politique qui n’empêche pas les Guise et le roi Charles IX de fomenter les horreurs de la Saint-Barthélemy. Sur les pas du jeune comte de La Mole, dont s’éprend éperdument la belle Margot, et de son compagnon, le tonitruant Annibal de Coconnas, nous entrons dans ce labyrinthe d’intrigues, d’alliances, de trahisons. Les poignards luisent sous les pourpoints. René le Florentin fournit les poisons à l’implacable Catherine de Médicis. Le vieux Louvre avec ses fêtes brillantes, ses passages secrets, son peuple de soldats et de jolies femmes, est le théâtre où se déploient en mille péripéties les jeux de l’amour, de la politique, de la haine. Le père des Trois Mousquetaires nous en donne une passionnante chronique, où sa pétulante bonne humeur survit aux plus sanglants épisodes.
Babur – Histoire des grands moghols
Babur est un des grands personnages de l’histoire. Et pourtant l’Occident ne connaît guère ce descendant de Gengis Khan et de Tamerlan, qui a jeté les fondements de l’empire des Grands Moghols. Un homme extraordinaire s’il en fut, conquérant, mais aussi mystique, juriste et théologien, dont les talents d’écrivain sont encore universellement estimés: ses mémoires constituent la meilleure source d’information et sur son époque et sur les événements qui s’y déroulent.
Vies des douze césars
La Vie des douze Césars (en latin De uita duodecim Caesarum libri) est une œuvre de Suétone, auteur latin du haut empire. Il s’agit des biographies des douze premiers imperatores de Rome ayant porté le nom et le titre de César, de Jules César à Domitien. Chaque biographie ne suit pas un schéma chronologique, mais est organisée en une succession de rubriques : origine familiale, naissance et carrière avant l’avènement, son avènement et les présages annonciateurs de son avènement, magistratures exercées, campagnes militaires, œuvre législative et judiciaire, générosités envers le peuple, description physique et caractère, mort et présages annonciateurs de sa mort, etc.. On souligne généralement la richesse et parfois la qualité des informations de Suétone, qui a eu accès à des archives impériales en raison de ses fonctions. La succession des biographies donne une histoire continue de l’Empire romain, de la fin de la République à la fin de la dynastie flavienne.
Staline – Agent du Tsar
Un demi-siècle après sa mort, on croyait tout savoir de la paranoïa destructrice de Staline, des procès de Moscou aux bagnes de Sibérie et de l’assassinat de Trotski au « complot des blouses blanches ». Sans toujours comprendre les mobiles du tyran. C’est qu’il manquait une pièce à ce jeu de massacre: Staline avait amorcé sa « carrière »… au service du tsar. Fin février 1917, à Moscou, le quartier général de la police secrète – l’Okhrana – est investi par la foule. Mais dans une chambre forte, à l’abri du saccage, dorment les dossiers de ses anciens agents. Ce parcours que décrit Roman Brackman – celle d’un agent double devenu Guide suprême – révèle la face cachée de l’homme dont Lénine, dans son « Testament », recommandait d’empêcher à tout prix l’ascension. Un réquisitoire reposant sur des témoignages et des documents inédits.
Le fils du rebelle
En 1839, au cœur des montagnes du Caucase, les cavaliers musulmans résistent à l’invasion des armées du tsar Nicolas Ier. Contraints de négocier avec les Russes, ils leur remettent le fils aîné de leur imam, garant de leur bonne foi durant les pourparlers de paix. Mais les Russes, au mépris de la parole donnée, enlèvent le petit garçon âgé de huit ans, et l’envoient à Saint-Pétersbourg. L’enfant y connaît une vie d’angoisses, de déchirures et de découvertes. Le tsar, touché par sa dignité, le fait instruire avec ses propres fils. Il devient un lettré, peintre, musicien, excellent officier. Cependant, il ne renie pas ses origines et reste fidèle à l’Islam. Jusqu’au jour où il tombe amoureux… Écartelé entre deux cultures et deux fidélités, le prince Djemmal-Eddin se trouve alors confronté à un impossible choix, dans un conflit intérieur où l’amour et l’honneur se combattent.
Les souverains de la France
Les Mémoires d’Europe sont une anthologie réunissant les textes majeurs qui constituent six siècles de culture.1453-1789À peine sortie du Moyen Âge, avec lequel elle ne rompt pas, la littérature européenne s’ouvre sur l’Océan, relit ses classiques, et consacre la Bible comme le livre des affrontements. Troubles et recompositions de tous ordres s’ordonnent autour des axes de l’ancienne Chrétienté : Réforme, Contre-Réforme, Orthodoxie et, à l’est, la menace ottomane. D’abord centrée sur les cultures du Sud, l’Italie puis l’Espagne, l’Europe est séduite par le Nord, l’Allemagne et l’Angleterre.1789-1900La Révolution française marque l’Europe. La liberté s’étire sur tout le continent, jaillit sous les plumes et s’écrit en son propre langage. Les nationalités, longtemps ignorées ou réprimées par les grands empires, revendiquent leur identité, leur culture particulière. Romantique ou réaliste, l’auteur est d’abord un individu moderne dans un univers en révolte, un homme qui choisit son autonomie en fixant les bornes de ses liens.1900-1993L’Europe explose, par deux fois, et reçoit d’autres continents les matériaux qui la fortifient. Avant seul centre de l’univers, elle devient un enjeu et souvent un creuset. Son passé la condamne et la préserve, ses combats l’accablent et l’enrichissent, elle survit. Engagés ou en marge, les écrivains luttent avec des armes si efficaces qu’on en vient à penser qu’ils sont les seuls à construire une unité.
Les champs d’honneur
Jean Rouaud ne devrait pas passer longtemps inaperçu de ses contemporains, qui suspecteront en lui l’une des plus soudaines et des plus étonnantes révélations de la décennie. Mettons, du quinquennat, pour ne désobliger personne. Jean-Louis Ezine, le Nouvel Observateur Sans nostalgie, sans banalité, Jean Rouaud rend hommage à ces Français qu’on dit moyens… L’écriture, très belle, frappe par son ampleur et sa grande justesse. Jean-Maurice de Montremy, Lire Les champs d’honneur est mieux qu’un livre réussi dont on discute les vertus et qu’on range ensuite dans une hiérarchie serrée des mérites. Il est l’un de ces rares, de ces très rares livres, qui emportent l’immédiate conviction; conviction qu’on brûle de faire partager. Patrick Kéchichian, le Monde Avez-vous lu Rouaud ? » La rumeur court, flatteuse, résonne dans le plus puissant circuit de publicité, le bouche à oreille. … C’est toujours émouvant, la naissance d’un écrivain, et c’en est un assuré¬ment, qui ne doit rien aux modes, ni aux procédés de fabrication, ni à la frénétique course aux prix. … Il a écrit parce qu’il avait quelque chose à dire ; il le dit d’une écriture très élaborée mais limpide, souple, aisée. Françoise Giroud, le Journal du dimanche
Ceux de 14
Notre guerre… Vous et moi, quelques hommes, une centaine que j’ai connus… Je ne sais que cela, les gestes que nous avons faits, notre souffrance et notre gaîté, les mots que nous disions, les visages que nous avions parmi les autres visages, et votre mort. 1er août 1914 : la France décrète la mobilisation générale. Le 2 août, Genevoix, brillant normalien qui n’a pas 24 ans, rejoint le 106e régiment d’infanterie comme sous-lieutenant… Neuf mois plus tard, il est grièvement blessé et est réformé. Fin de la guerre pour le jeune Genevoix. Entre ce mois d’août 1914 et les trois balles qui l’atteignent, le 25 avril 1915 dans la Tranchée de Calonne, le jeune homme aura participé à la bataille de la Marne, marché sur Verdun et, surtout, pendant quatre longs mois, défendu les Eparges. Sur cette colline meurtrière, les combats se font au corps-à-corps, à la grenade, et sous le feu des obus. Entre l’été et le printemps revenu, il vit le quotidien du fantassin, la boue, le sang, la mort, alors que le commandement croit encore à une guerre courte. 1916 : Genevoix publie Sous Verdun, écrit en quelques semaines et largement censuré. Suivront Nuits de guerre (1917), Au Seuil des Guitounes (1918), La Boue (1921) et Les Eparges (1923), réunis sous le titre de Ceux de 14 en 1949.
La Querelle religieuse
Si l’on veut garantir pleinement la liberté religieuse, il faut permettre aux croyants des différentes religions de pratiquer leur culte. Dans la société pluriculturelle qui est aujourd’hui la nôtre, où se mêlent dorénavant les traditions religieuses, le libre exercice des cultes se heurte à de nombreuses difficultés. Désormais, la République française ne peut ignorer le fait religieux. Ce livre retrace l’histoire des relations entre les Églises et l’État depuis le début de notre ère jusqu’à aujourd’hui. Il contribue ainsi à éclairer le débat actuel et fait le point sur les problèmes posés par la montée des intégrismes, notamment du phénomène sectaire.