Le verre est fort, il peut tenir des coups d’inspiration et des messages solides. La peinture sur verre est un langage commun au Sénégal et à la Roumanie. L’exposition bilatérale de peinture sur verre « Dialogue sur le chemin du verre » permet une rencontre de deux cultures qui prouveront leur individualité en utilisant la même modalité d’expression.
Sticla este puternică, poate conține fotografii inspiraționale și mesaje puternice. Pictura pe sticlă este un limbaj comun în Senegal și România. Expoziția bilaterală de pictură pe sticlă „Dialog pe calea sticlei” permite întâlnirea a două culturi care își vor dovedi individualitatea folosind aceeași modalitate de exprimare.
Lot de 5 catalogues des Biennales de l’Art Africain Contemporain
Dak’Art est la toute première biennale d’art contemporain du continent africain. Elle est consacrée aux artistes africains et issus de la diaspora. Elle reste aujourd’hui la principale manifestation africaine dédiée à la création contemporaine. Initiée par le ministère de la culture et de la communication du Sénégal, la première manifestation organisée en 1990 était consacrée à la littérature. Dès 1992, la deuxième édition et les suivantes sont dédiées aux arts visuels.
Chaque catalogue inventorie tous les artistes présents (présentations et illustrations en couleur)
DAKAR 1992 : 65 pages, rare. 7.000 F CFA
DAK’ART 2004 (6ème édition) : 179 pages, en anglais et en français. 7.000 F CFA
DAK’ART 2010 (9ème édition) : 190 pages, en anglais et en français. 7.000 F CFA
DAK’ART 2012 (10ème édition) : 192 pages, en anglais et en français. 7.000 F CFA
DAK’ART 2014 (11ème édition) : Très grand format. 375 pages, en anglais et en français. 20.000 F CFA
Fastueuse Afrique
Ce livre très grand format est dans un état moyen au niveau de la couverture. Les pages 302 intérieures sont intactes.
Les bijoux africains sont aussi riches et variés que le continent qui les a vu naître. Les apprécier, ce n’est pas seulement en admirer la beauté et la facture, c’est aussi connaître l’histoire de ceux qui les portent : parures, décorations corporelles, et bijoux forment en effet un langage qui exprime leurs croyances, leurs acquis et leurs aspirations, et qui est le reflet de la qualité de leur vie. Les peuples de l’Afrique sont aussi différents les uns des autres que les milieux naturels dans lesquels ils évoluent : forêt équatoriale, savane, désert ou prairies. Pourtant l’on voit partout, même parmi ceux qui perpétuent une incertaine existence nomade, des hommes et des femmes au corps parfois peint et marqué de cicatrices, à la chevelure relevée et ramassée sur la tête ou nattée dans un style recherché, et portant des objets à la fois de grande valeur et de grande beauté. Bien que l’impact visuel de leurs parures puisse rarement être mis en question, ce serait une erreur d’y voir de simples ornements. Car le bijou africain peut être une relique des temps anciens révélant une identité tribale, une richesse ou un statut social ; il peut également symboliser un pouvoir spirituel et jouer un rôle intrinsèque au cours de rites et les cérémonies ; enfin, il peut agir comme un talisman contre le mal ou la maladie, ou encore être utilisé comme un moyen de se gagner la faveur des dieux. Ce n’est qu’en observant ces parures dans le contexte leur usage quotidien que l’on comprend leur véritable valeur : les artisans africains créent pièces d’une égale beauté qu’elles soient en or, argent, en bronze, en pierres précieuses ou réalisées à partir d’éléments naturels (cornes de gazelle, coquilles d’oeuf d’autruche, os d’antilope). Toutefois, l’influence omniprésente du monde occidental met en péril la diversité et le caractère traditionnel des bijoux africains et de nombreuses pièces reproduites dans cet ouvrage ne se trouvent plus actuellement que dans des musées et les collections privées. Nous découvrons ici les peuples de toute l’Afrique et le rôle vital que jouent les bijoux dans leur vie quotidienne. Ce livre est un document unique et fascinant sur un continent en pleine mutation.
Dédié à l’art, les femmes et l’Afrique – Français/Anglais
La première partie de ce nouvel opus, IAM Sénégal est une plongée audacieuse et passionnante au cœur du Sénégal d’hier et d’aujourd’hui dans les domaines de l’art de la mode, et du design. Parmi notre sélection, retrouvez les parcours et les créations d’Aïssa Dione, N’Goné Fall, Kër Thiossane, Khadidiatou Sow, Ken Aïcha Sy, Ousmane Sow, Omou Sy, Soly Cissé, Fabrice Monteiro, Mata Nataal, Selly Raby Kane, Adama Paris, etc… Les images d’Ina Thiam, Elise Fitte Duval ou encore Malyka Diagana illustrent le travail de jeunes photographes engagées. Enfin et en exclusivité pour IAM, Antoine Tempé et MIS Wude conçoivent une série photo inédite.
La seconde partie, IAM in the world, se penche sur les nouvelles vibrations de la mode africaine, sur le talent de jeunes designers ou encore sur ces projets innovants qui mettent la création d’Afrique au centre du débat. Parmi eux : Sindiso Khumalo, Sara Ouhaddou, Renee Rossouw, Audrey Forson, O’Milua, Rose Palhares, Gozel Green, Cécile Fakhoury et d’autres encore… IAM prend le pouls de l’Afrique contemporaine à travers une sélection d’événements et de manifestations, des biennales de Dakar et Marrakech en passant pas l’Armory Show de New-York, etc… Nous suivons l’échange inédit, autour de leur approche artistique des deux artistes sud-africains Mary Sibande et Wim Botha, porté par Eva Barois De Caevel.
IAM – Intense Art Magazine is the first artistic platform that celebrates women in the fields of visual arts, fashion, design and architecture in Africa, as well as the first artistic space focusing on women as an artistic subject. IAM – Intense Art Magazine is built on interactions; on people from different cultural, social and educational backgrounds coming together in one place to create intellectual bridges and further connections; and on a richness of exchanges and collaborations that stimulate opportunities for personal reflection, critical thinking and development. We pride ourselves on being a source of transmission among, and across, generations and continents in our goal to discover and explore the profusion of African contemporary creativity and to make the extraordinary achievements of women and artists visible and accessible at all time.
Dédié à l’art, les femmes et l’Afrique – Français/Anglais
Magasine grand-format de 176 pages
IAM – Intense Art Magazine, dédié à la scène artistique contemporaine au féminin d’Afrique et de sa diaspora. Elles sont artistes, stylistes, designers, pionnières ou figures de la nouvelle scène, IAM s’illumine de cette énergie créative “made in Africa”.
La voix de l’art du Nigeria ne porte pas, elle retentit. Du plus profond de l’âme de ses artistes et des professionnels qui les entourent, elle est une parole emplie de sens, d’engagement, de sincérité et de force.
Au sommaire : Les pionnières, les piliers, les médiatrices, la nouvelle scène, regards croisés, les lieux d’art, la mode et le design made in Nigeria et IAM dans le monde.
Tous les artistes contemporains sont là …
Iba Ndiaye, L’œuvre de modernité
Au terme de cinquante années de pure peinture et de dessin obstiné, Iba Ndiaye, Maître ubiquitaire du trait et de la couleur au Sénégal, s’est éteint à Paris, à l’âge de 80 ans, au moment même où s’achève à Dakar sa grande rétrospective : « L’uvre de Modernité« . Il a commencé sa carrière dans les années cinquante, après avoir étudié à l’École d’Architecture de Montpellier puis à l’École Nationale des Beaux-Arts à Paris et travaillé à l’atelier du grand sculpteur russe Ossip Zadkine qui guidera son regard vers la statuaire africaine.
… Ndiaye naît en 1928, l’année où le Bal Nègre de la rue Blomet défraie la chronique, alors que Paul Morand publie son « Paris – Tombouctou » et où Senghor entre en khâgne au lycée Louis-le-Grand. Au sortir de cette’vogue nègre’ de l’entre-deux-guerres et sa kyrielle de clichés : tribal, primitif, exotique, naïf ou instinctif
-, ainsi que d’autres artistes comme Aimé Césaire ou Wifredo Lam, Iba Ndiaye va, lui, s’emparer du dessin comme outil d’investigation des univers esthétiques qu’il s’approprie pour bâtir un vocabulaire visuel mondialisé par les aléas de l’Histoire coloniale, un langage métis, subtil et ombrageux, dressé contre une notion abâtardie d’un art dit’primitif’. …
BILINGUE (ANGLAIS/FRANCAIS) – 158 pages – Illustrations en couleur. 44 artistes répertoriés.
Mourtala Diop est à la fois un collectionneur et un marchand … mais il est surtout un voyageur qui traverse les océans et les mers avec ses bagages qui sont les réalisations artistiques de peuples éloignés. Il sert à la fois d’ambassadeur culturel et de lien entre les groupes et leurs réalisations…. (Arman)
Belle anthologie d’artistes zaïrois .. de très belles découvertes d’artistes de qualité
Ousmane Ndiaye Dago « Femme Terre »
157 pages – Ousmane Ndiaye Dago a très certainement conscience que le moyen photographique ne restitue que la peau de la réalité et que même la dénudation de ses modèles n’est, au final, qu’un artifice, quand bien même il se révèle fertile d’un point de vue linguistique. Dago se base dans un premier temps, sur l’identification de la femme avec la terre pour leur capacité commune de proliférer. terre nue et corps nue.
1992, première édition de la Biennale des Arts suite à 1990 consacrée aux Lettres, constitue un repère important de recentrage à plusieurs niveaux. Deux options essentielles vont permettre de reconfigurer la Biennale de Dakar pour répondre aux recommandations d’experts et aux attentes de la communauté artistique. La Biennale reste réservée à l’art contemporain. Elle est consacrée à la promotion de la création africaine contemporaine. Les structures chargées de la préparation et de l’organisation de la Biennale sont revues dans le sens d’une meilleure adaptation à la nouvelle option : le Comité National Préparatoire est remplacé par un Conseil Scientifique.
Kalidou Kassé, surnommé le pinceau du sahel, est l’artiste peintre sénégalais d’origine peuhle qui évoque l’univers paisible et romantique du quotidien des sociétés africaines du Sahel. Formé à la Manufacture Sénégalaise des arts décoratifs de Thiès, Kassé se démarque de « l’École de Dakar », initiée par le poète-président Léopold Senghor, sous l’influence de l’art abstrait occidental. Son style unique aux personnages filiformes et aux couleurs vives et chatoyantes décrit un monde poétique et enchanteur peint avec un souci constant pour les formes, les détails et les couleurs. D’un point de vue historique, il est celui (à travers sa vie et son œuvre) qui a subtilement su marier et harmoniser l’art pictural occidental avec l’esthétique africaine qu’il a hérité de sa famille de tisserands. En refusant la représentation imposée par l’art occidental, il réaffirme ses formes propres et uniques, une authenticité qui annonce l’art d’un monde naissant qui n’abandonne pas son passé.
Sénégal : Dokh dadjé
«Dox dadje, leppa ngui ci biir, dox dadje… » qui n’a pas entendu ce chant du genre tassu (un genre de slam) que griottes et invitées entonnent lors des mariages quand, en procession, les belles sœurs vont saluer la mariée. Mais C’est quoi au juste ce dox dadje ? Le « dox dadje » (lire dokh dadié) à l’origine, est en fait un panier cadeau (qui s’inspire de ce qui se fait ailleurs) qui contient différents objets que les belles sœurs d’une jeune mariée lui offrent le jour de son mariage, le soir, quand elles viennent la saluer. Mais avec le temps ce genre de cadeau s’offre à différentes occasions, et, selon l’événement le contenu change.
Toulouse-Lautrec
Cinquante-huit reproductions en grand format et en couleurs invitent à un parcours passionnant dans l’univers de Henri de Toulouse-Lautrec. Un texte clair et précis situe son œuvre dans le XIXe siècle, montre ses principales découvertes et raconte l’histoire de sa vie.
1991, Réunion des Musées Nationaux, in-4 cartonné de XCV+492 pages, jaquette illustrée en couleurs, introduction de Pierre Rosenberg, textes de Philippe Le Leyzour, Steven Z. Levine, Donald Posner, Katie Scott, avant-propos de Jacques Sallois, Anne d’Harnoncourt, Edmund P. Pillsbury. Traduit de l’anglais par Christine Piot, Anne-Cécile Padoux, Marine Pitoëff, Christiane Thiollier.
Picasso et les choses
Jeune, Picasso vit dans un atelier très désordonné et plein d’objets étranges. Un lieu qui va l’inspirer ! Période bleue, puis rose, cubisme, surréalisme, collage, sculpture et céramique, l’artiste multiplie bientôt les techniques et les styles. Un jour, tu auras peut-être la chance d’admirer Les Demoiselles d’Avignon, Guernica ou encore La Guerre et la Paix.
Peintures
Après un long séjour en Polynésie qui lui a inspiré Les Immémoriaux, Victor Segalen (1878-1919) part pour la Chine en 1909, à la recherche de formes nouvelles : il projette d’écrire un essai sur la peinture chinoise. Il découvre vite que les tableaux anciens ont disparu… Avec Peintures, c’est la seule magie des mots qui recrée les visions d’un monde rêvé. Dans cette œuvre sans précédent dans notre littérature, influencée par le taoïsme, » tout est mouvement, tout est spectacle impalpable « .
En sillonnant les îles et le littoral de la lagune de Venise, Vincent Brunot a su restituer les couleurs changeantes et les paysages insolites de cette petite mer intérieure. Son carnet de voyage nous fait découvrir ces lieux moins connus qui émergent çà et là comme les fragiles témoins d’une authentique vie vénitienne.
Rubrique-à-brac – Tome 6
Chez Gotlib, l’humour est une affaire très sérieuse. Et si possible à traiter sous tous ses aspects… Les hilarantes Rubriques-à-brac, la bible de l’humour, en sont les exemples les plus démonstratifs, sans oublier Les Dingodossiers, Les Trucs-en-vrac, Les Cinemastock, etc. Attention : la lecture assidue de ces albums peut provoquer des crises de fous rires aiguës. On vous aura prévenu.
Peinture sur Porcelaine
Prenez vos pinceaux et vos couleurs pour personnaliser votre vaisselle blanche. A l’origine, la peinture sur la porcelaine était réservée aux initiés. Après l’application des couleurs il fallait passer votre porcelaine dans un four spécial atteignant de hautes températures. Aujourd’hui les contraintes techniques ete matérielles se sont simplifiées, les peintures peuvent être passées en cuisson dans un four ménager et elles résistent au lave-vaisselle. Les adeptes de cette pratique se multiplient et la demande en matière de modèles ne cesse de croître. C’est ce que propose cet ouvrage ! Plus de 60 projets répartis en 6 thèmes : Dans la tradition de Limoges, Inspirations japonisantes, Images naïves et tendres. Comme des planches botaniques, Motifs ethniques et traditionnels, A la manière des faïences d’art. Chaque partie propose 3 à 4 séries afin de réaliser des ensembles complets comme un service de table, un service à café ou à thé, etc. Les thèmes classiques sont réinterprétés avec bonheur et permettrons aux artistes expérimentés d’explorer de nouvelles voies. Ces nombreuses propositions sont accompagnées d’explications claires et détaillées ainsi que de gabarits qui faciliteront l’application des motifs.
En écoutant Cézanne Degas Renoir
Ambroise Vollard, célèbre marchand de tableaux, voyait mieux et plus loin que les autres; c’est ainsi qu’il découvrit et exposa Cézanne, Gauguin, Van Gogh, Picasso… Confident partageant la vie, le travail de génies souvent inconnus ou méprisés à l’époque, il savait aussi se taire et dresser l’oreille. En écoutant Cézanne, Degas, Renoir est donc un témoignage capital sur l’histoire de la peinture. Une suite de traits, de souvenirs, d’attitudes, racontés en toute liberté, qui éclairent les atmosphères, les mécanismes de création de ces trois artistes, la genèse de leurs ouvres, l’intimité de leur atelier. On s’y croirait. Vollard, lui, y était, qui livre ici à sa façon… une œuvre d’art.
Mouhamadou Dia – Corps célestes
Catalogue de l’exposition du peintre au Musée Théodore Monod d’Art Africain de Dakar, du 8 au 22 novembre 2022.
« Les cimaises du musée Théodore Monod de l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) abritent, depuis hier, l’exposition de 26 œuvres du peintre Mouhamadou Dia. Intitulée »Corps célestes », l’exposition met en exergue différentes facettes de la lutte. Des prises (caxabal, japanté, soll, weyeule, rignane, songo, etc) au mystique (debadeb, kharfafoufa) en passant par l’aspect culturel (tuss, nguemba li, etc.) tout y passe. Le vernissage a eu lieu hier en présence du ministre en charge de la Culture sortant Youssou Ndour. Lequel a reconnu que cette exposition a plongé les visiteurs dans toutes les facettes de la lutte avant de la qualifier de »fantastique ». A juste raison. »
Tout Daumier – La peinture
Le peintre, sculpteur, lithographe français Honoré Daumier naît à Marseille le 26 février 1808, de Cécile-Catherine Philip et de Jean-Baptiste Daumier, vitrier. Honoré Daumier est l’un des caricaturistes les plus mordants de tous les temps. Il décède à Valmondois en février 1879. Les ambitions littéraires du père déterminent l’installation de toute la famille à Paris, en 1816.
Honoré Daumier, est embauché en 1820 dans le cabinet d’un huissier pour un emploi temporaire de « saute-ruisseau », soit l’équivalent du garçon de courses. Le souvenir de ce Petit Clerc, coiffé d’un chapeau haut-de-forme, sera évoqué plus tard par Daumier dans sa première lithographie de la série des Types Français (1835-1836). Sans esquisser un autoportrait, il semble vouloir symboliser son entrée dans la vie active, quelque peu apparentée à une introduction dans le grand théâtre de la vie.
Tout Canaletto
Cette collection est un outil indispensable pour tous ceux qui s’intéresse à la peinture. En format de poche, elle présente l’œuvre complète des plus grands peintres. Introduction brève et claire. Reproductions en couleurs, en noir et blanc, de nombreuses planches, commentées et interprétées en détail.
Quel que soit le thème abordé, quel que soit le prétexte de la composition, c’est toujours Venise qui est le véritable sujet de la toile de Canaletto, une Venise de pierre et d’eau, habitée par des êtres sans visage, vus de préférence de dos, que rien ne vient distraire dans leur rêverie. L’artiste a voulu donner de sa ville une image définitive dont la parfaite objectivité lève en chacun les émotions du souvenir.
48 planches en couleurs – 118 illustrations en noir et blanc.
Tout Botticelli
Cette collection est un outil indispensable pour tous ceux qui s’intéresse à la peinture. En format de poche, elle présente l’œuvre complète des plus grands peintres. Introduction brève et claire. Reproductions en couleurs, en noir et blanc, de nombreuses planches, commentées et interprétées en détail.
Un symbolisme médiéval tragique, l’influence des prédications de Savonarole, des mythes païens revus par l’humanisme de la cour de Laurent de Médicis, tel est l’art paradoxal de Sandro Botticelli (1445-1510). Sa peinture reflète d’une manière dramatique le conflit de l’ancien et du nouveau, du Moyen-âge et de la Renaissance, de la philosophie et de la religion.
48 planches en couleurs – 202 illustrations en noir et blanc.
Cette association permet aux Artistes peignant de la bouche et du pied de ne pas dépendre de l’autonomie publique, mais surtout elle leur donne le sentiment d’être, de par leur propre force, des membres actifs de la société capable de se créer eux-mêmes une existence.
C’est le cliché sépia d’une Anglo-Polynésienne, acheté aux enchères par l’auteur, qui le pousse à partir, soudain, sur les traces de Paul Gauguin. Qui était cette jolie vahiné ? Et surtout pour quelle raison l’artiste peignit-il le visage cireux de son fils, Aristide, dit Atiti, le jour de sa mort à Papeete ? Quelle blessure intime ce tableau ravive-t-il chez Jean-Luc Coatalem ? Commence alors une traque, minutieuse mais fulgurante, où l’on comprendra que Gauguin, « Inca » halluciné, « Péruvien à la bourse plate », fuit la réalité pour se trouver lui-même, renverse tous les clichés sur l’exotisme, à en perdre la raison, jusqu’au fonds du puits du Jouir. Voici une enquête, spirituelle, humaine, géographique. Un voyage au long cours en Bretagne, Hollande, Danemark, Panama, Martinique, Tahiti, et les lointaines mers du Sud, avec pour compagnons les peintres, les créanciers, les marchands du culte, les vahinés, l’océan, et au bout la solitude. Quel est le vrai Gauguin ? Un affairiste courant après la vente ? Un égoïste pourtant père de famille, abandonnant ses cinq enfants à Copenhague ? Un mystique réconcilié avec lui-même, peintre apaisé, dont la main fut guidée par les dieux maoris ? Un morphinomane des îles Marquises ? « Où irons-nous demain, nous qui désirons sans fin ? »
Marie Laurencin
Introduite, dès sa première participation au salon d’Automne en 1907, dans les milieux d’avant garde, autour de Picasso, Braque, Max Jacob, André Salmon, le Douanier Rousseau, puis une intime du Bateau Lavoir grâce à sa liaison avec Apollinaire, Marie Laurencin (1883-1956), assiste de très près à l’éclosion du cubisme. Ce milieu montmartrois, elle l’immortalisera à travers deux portraits de groupes dont le célèbre Apollinaire et ses amis (1912). Du cubisme elle retiendra la simplification des formes mais qu’elle adapte, avec un sens inné du portrait classique et une modernité soutenue, dans une palette en camaïeux de gris, bleus et ocres, cernés de noirs. Elle participera ainsi à la Maison cubiste, exposera aussi bien au salon qu’à l’Armory Show. Au lendemain de la Première Guerre, elle s’inscrit avec aisance dans le goût décoratif du temps, dans un genre maniériste et bientôt suave aux tons pastels, empreints de rêverie, privilégiant les sujets féminins et l’évocation de l’enfance. En même temps, elle s’affirme comme la portraitiste à la mode d’une société choisie où règnent la Baronne Gourgaud, la Comtesse Etienne de Beaumont ou Lady Cunard, entourées d’amis masculins dont Jean Cocteau (portrait de Coco Chanel, Nicole Groult) et comme décoratrice, en particulier pour les Ballets russes de Diaghilev (les Biches) et ceux de Roland Petit. Son art gagne encore en simplicité et en discrétion, réduit bientôt aux jeux des courbes et à l’alliance harmonieuse et douce des verts, des roses et des bleus. Cet itinéraire très personnel est reconstitué à travers 70 peintures et une vingtaine d’aquarelles dont la majeure partie en provenance du musée Marie Laurencin à Tokyo fondé en 1985 par Masahiro Tokano et dirigé par Hirohisa Takano-Yoshizaw. En coédition aec le musée Monet-Marmottan.
Le cheval vu par les peintres
Le cheval accompagne depuis si longtemps nos réalisations humaines, participe depuis si longtemps à notre paysage familier que nous ne songeons plus à nous étonner de sa présence constante dans l’histoire de l’art. L’impensable, finalement, aurait été qu’il n’y figurât pas ou qu’il y figurât moins.
Claude Monet – Nymphéas
Cet ouvrage autour des Nymphéas de Claude Monet conçu par Pierre Georgel, l’ancien directeur du musée de l’Orangerie, est la synthèse de ce monumental travail, le dernier du peintre, sans doute – parce qu’il est l’aboutissement de toute une vie de recherches –, le plus intéressant et, à coup sûr, le plus abouti. Dès les premières séries de tableaux où le regard embrasse le bassin dans on entier, parfois avec le fameux pont japonais, Monet aboutit à une vision de plus en plus en profondeur, s’approchant peu à peu de la surface de l’eau pour finir par ne plus en saisir que des extraits, des all over qui le mènent aux portes même de l’abstraction.
Claude Monet et Giverny
Ce beau livre ou crée par Claude Monet entre 1883 et 1926, pour lequel il avait donné tous ses soins, tout son amour, toute son attention et dont il était si fier. Rien pour lui ne comptait plus que ce jardin. Dés le début de ce siècle, ce jardin était déja célèbre et les quelques privilégiés qui y étaient reçus contemplaient religieusement ce jardin composé par un grand artiste pour le plaisir de l’oeil.
Peint pour le réfectoire du convent de santa Maria dei Servi de Venise en 1570-1573, Le Repas chez Simon fut offert en 1644 à Louis XIV par la Sérénissime République en gage d’amitié entre les deux États. (…) Transféré au musée du Louvre en 1832, Le Repas chez Simon ne regagna Versailles qu’en 1961 (…). Malgré une restauration importante en 1948 et deux nettoyages superficiels par la suite, le tableau, obscurci notamment par des vernis épais, nécessitait une intervention fondamentale. Celle-ci a débuté en 1994 et s’est achevée cette année [1997].
Cézanne – « Puissant et solitaire »
Découvertes Gallimard / Peinture – «Je vous dois la vérité en peinture et je vous la dirai.» Cézanne a fait de la peinture l’unique préoccupation de son existence. Ni misère, ni vie de bohème, il a vécu seul, entretenu par son père, à Aix-en-Provence ou à Paris, acharné à «réaliser ses sensations», à obéir à la logique des couleurs, à conquérir un nouvel espace. Décriée et incomprise, l’œuvre de Cézanne a imposé une nouvelle vision du monde dont se nourrit l’art du XXe siècle.
« Considéré comme le chef de file de la peinture abstraite au Sénégal, Souleymane Keita est né en 1947 à Gorée, l’île au large de Dakar. Son travail ? Une peinture africaine, certes, là où rythmes et rites se confondent dans les subtilités d’une vue intérieure, mais en rien « locale » : un élargissement de la vision et, par là, de l’expérience humaine. »
Les orientalistes de l’école italienne
Plus de cent cinquante artistes de l’École orientaliste italienne sont illustrés en monographies complétées par leurs expositions et par un index bibliographique individuel. Leurs œuvres, qui sont plus particulièrement des aquarelles, démontrent la féconde imagination de ces peintres, dont certains ont voyagé en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, mais qui pour la plupart n’ont travaillé qu’en « chambre ». Ce livre a pour objet d’éclairer le grand public, comme les collectionneurs, sur les différents aspects de cet art italien qui trouve ses sources à la Renaissance.