La mort s’invite à Pemberley
Rien ne semble devoir troubler l’existence ordonnée et protégée de Pemberley, le domaine ancestral de la famille Darcy, dans le Derbyshire, ni perturber le bonheur conjugal de la maitresse des lieux, Elizabeth Darcy. Elle est la mère de deux charmants bambins; sa soeur préférée, Jane, et son mari, Bingley, habitent à moins de trente kilomètres de là; et son père adulé, Mr Bennet, vient régulièrement en visite, attiré par l’imposante bibliothèque du château. Mais cette félicité se trouve soudain menacée lorsque, à la veille du bal d’automne, un drame contraint les Darcy à recevoir sous leur toit la jeune soeur d’Elizabeth et son mari, que leurs frasques passées ont rendu indésirables à Pemberley. Avec eux s’invitent la mort, la suspicion et la résurgence de rancunes anciennes.
La peau du tambour
Un pirate dans le système informatique du Vatican. Une église qui tue pour se défendre. Une belle aristocrate andalouse. Trois malfrats chargés d’espionner un agent secret en col romain. Un banquier épris de spéculation immobilière et un mystérieux corsaire espagnol disparu en 1898 au large des côtes cubaines. Tels sont les personnages de ce roman d’amour et d’aventure qui a pour décor la somptueuse Séville et son histoire millénaire. L’héroïne en est Notre-Dame-des-Larmes, une petite église qui suscite passions et convoitises et pour laquelle une poignée de fidèles est prête à aller jusqu’au meurtre. C’est du moins ce que croit Lorenzo Quart, chargé par le Vatican d’enquêter sur les crimes commis dans son enceinte. Il découvrira bientôt que la clé de l’énigme est enfouie sous les vieilles pierres de la ville, dans l’âme de chacun de ses habitants comme dans celle de chaque lecteur disposé à le suivre dans sa quête de la vérité. Après Le Tableau du maître flamand, Club Dumas et Le Maître d’escrime, l’imagination flamboyante d’Arturo Pérez-Reverte, son habileté à tisser des énigmes où l’histoire croise le mystère et le crime nous offrent un fascinant voyage en défense d’une cause que nul ne veut croire perdue.
L’invité de la dernière heure
Désespérée par la mort de son mari, Rebecca Brandt, réfugiée dans sa maison de Provence, est sur le point de mettre fin à ses jours lorsque surgit Max, le meilleur ami de son mari, qui déclare vouloir passer quelques jours de vacances avec elle. Il est accompagné d’un jeune couple d’étudiants, Marius et Inga, qu’il vient de prendre en stop. Rebecca oublie à leur contact son sinistre projet et leur propose de camper dans son jardin. Au bout de quelques jours, Marius, qui semblait si léger et si gai, se montre soudain irascible et agressif. Surtout envers Rebecca, qui, incrédule, comprend peu à peu que le cauchemar ne fait que commencer…
Les démons du comte
Le nom des de Bazincourt figurait dans l’histoire de France depuis des siècles, mais à la rubrique des faits divers, c’était une première. Retiré sur ses terres du pays de Caux où il régnait en maître, le comte Victor-Emmanuel, ex-caïd de la politique, s’était fait trucider comme un vulgaire roturier. Qui plus est, à la veille de Noël… Impardonnable faute de goût ! Pour la réparer et élucider le mystère, trois super-flics déboulent de la capitale, qui n’ont pour seul souci que de piller les papiers du défunt et claquer le couvercle du cercueil. Sur leur passage, les bizarreries s’accumulent et bientôt le comte se sent moins seul : il y a avalanche de cadavres… Sans y être convié, le journaliste Gustave Masurier se mêle à la vendetta rurale et s’immerge dans l’univers des terriens de la falaise, pays de bruine, de grand vent et de traditions où le notaire est roi, le jeteur de sort redouté et le rebouteux consulté en priorité. Coincé entre l’omertà paysanne et l’hostilité des flics-citadins, Gus traque les démons du comte. Mortelle campagne…
Le voleur de vent
Décembre 1609, deux cavaliers approchent d’un château en ruine où se trame un terrible complot. Le premier est l’un des hommes les plus puissants du royaume des lys. Son acolyte, un moine défiguré, est sans doute ce que le mal a produit de plus raffiné depuis des siècles. A ses ordres, demi-fous, une troupe de loups-garous attend son heure pour participer à la folie meurtrière qui va secouer le pays pendant les six mois qu’il reste à vivre au roi Henri IV. Et pour mieux assurer l’infamie, à Paris, ils sont douze conjurés, les fleurons de la cour, qui se réunissent pour fermer autour du roi trois cercles de fer et de mort. Mais c’est compter sans Thomas de Pomonne, comte de Nissac et amiral des mers du Levant, aussi à l’aise au sabre qu’à l’épée, aussi redoutable sur terre que sur l’eau. Entouré de rudes compagnons, fidèle à un roi qui, le premier, reconnut la liberté de conscience, Nissac tentera de le sauver. Duels, abordages, rendez-vous secrets, attentats à l’explosif, prêtres crucifiés sur la porte des églises, démons et merveilles, Nissac mènera tous les combats, des glaces du Danemark aux côtes d’Afrique, mais plus souvent en les obscures ruelles de Paris ou les couloirs du Louvre. En outre, son cœur balancera entre trois femmes – maniant parfois l’épée mieux que les hommes – qui se disputent son amour.
La demoiselle d’honneur
Trois femmes occupent l’imagination de Philip : Rebecca, dont l’assassinat supposé passionne Londres ? il éprouve à son sujet une fascination pour la mort qui l’horrifie. Senta, rencontrée au mariage de sa sœur où elle était demoiselle d’honneur. Enfin une statue, représentant la déesse Flore : objet des fantasmes d’adolescent de Philip et propriété d’un personnage peu sympathique, elle ressemble extraordinairement à Senta, avec laquelle il vit une passion vénéneuse. Dans sa recherche du mystère de ces trois femmes, ce sont ses propres énigmes que Philip va peu à peu percer : la violence refoulée, l’inceste latent, l’obsession érotique et la pulsion meurtrière. Dans la parenté de Patricia Highsmith, un des chefs-d’œuvre du roman de psychologie criminelle.
Le sexe des anges
Grand historien d’art, professeur au Collège de France, fils d’académicien et lui-même promis à un fauteuil, Michel Hilartin se trouve un beau matin compromis dans une affaire de mœurs avec homicide.
L’inspecteur Claude, récemment muté de Toulon à Paris, et avec lui France, la nièce du professeur Hilartin, vont ainsi découvrir, au fil d’une intrigue haletante, qui ricoche de Paris au Venezuela et à Saint-Tropez, les ombres et les secrets d’un tout-Paris où la débauche, la haine, les passions les plus féroces se déchaînent derrière les scintillements de la réussite et de la richesse.
L’auteur des Lions sont lâchés et des Hauts de Ramatuelle donne ici livre coures à sa fantaisie et à sa verve dans une peinture au vitriol du « jet-set ».
Histoires à vous couper le souffle
Déguster un gibier précieux accompagné d’un fameux bourgogne alors qu’on est assis sur un volcan, il y a de quoi perdre la tête !
Est-ce cela qui est arrivé à la folle du logis ?
Après tout, quand on tue son mari et que celui-ci se transforme en hanneton, ce sont les inconvénients du métier…
Une affaire de sorciers
Qui est le Docteur Frederickson, surnommé Mongo Le Magnifique ? Ex-acrobate de cirque, docteur en criminologie, ceinture noire, Mongo est le détective privé le plus célèbre de New York. C’est aussi un nain, ce qui lui permet d’avoir un regard différent sur les êtres et les choses. Regard dont il a bien besoin lorsqu’il se retrouve confronté à une série de meurtres plus étranges les uns que les autres avec, pour suspects, une bande de mediums, prophètes et autres sorciers. « Une intrigue magnifique… L’œuvre d’un maître. » (Peter Straub) « Quand Raymond Chandler rencontre Stephen King. » (Playboy)
Résonnances…
Qui est Billy Blake, le sans-abri mort de faim devant un congélateur bourré de nourriture dans le garage d’une luxueuse demeure londonienne appartenant à une jeune et riche architecte. Mrs Amanda Powell ? Et pourquoi la même Amanda, six mois après cette bizarre tragédie, se montre-t-elle brusquement si désireuse de parler au représentant d’une presse qu’elle a résolument écartée à l’époque ? Et la curiosité de Michael Deacon est-elle due aux résonances Qu’éveille en lui son lent décodage de la vie de Billy Blake ? Ou bien au charme de l’énigmatique et belle Amanda – une femme dont la richesse ne peut s’expliquer que si son mari est mort… Nouant avec une remarquable adresse les fils d’une intrigue policière pleine de rebondissements et de suspense, Minette Walters en profite pour nous servir un de ces âpres mais grisants cocktails dont elle a le secret.
Mort d’une héroïne rouge
Lorsque deux vieux copains se retrouvent pour pêcher, ils ne s’attendent pas à tirer de l’eau le cadavre d’une jeune femme. Pas plus en Chine qu’ailleurs. Et lorsque le camarade inspecteur principal Chen pend la crémaillère avec ses amis, il ne souhaite pas être dérangé pour une affaire de meurtre. Pas plus en Chine qu’ailleurs. Mais lorsque le même camarade inspecteur principal Chen apprend que la victime s’appelle Hongying, alias «Héroïne rouge», qu’elle est travailleuse modèle de la nation mais sacrément jolie, que les autorités du Parti ont placé le commissaire Zhang comme «conseiller de l’enquête», là ça ne peut se passer qu’en Chine… et plus précisément à Shanghai, en 1990. Cette amorale histoire chinoise nous fait découvrir les déroutantes mœurs du Céleste Empire à l’heure communiste.
Le cinquième évangile
Un parchemin portant une inscription en copte disparaît mystérieusement de la collection d’un marchand d’art qui vient de trouver la mort dans un accident de voiture pour le moins suspect. Lorsque sa femme, Anne von Seydlitz, cherche à comprendre ce qui s’est passé, elle réalise que d’étranges personnages sont prêts à tout pour mettre la main sur le document disparu. Y compris à faire couler le sang. Autour de l’héritière, les cadavres et les disparitions se succèdent. Et si le parchemin était effectivement une relique d’une valeur inestimable permettant de découvrir l’Evangile perdu, un texte écrit par Barrabas lui-même ? Ce serait là le seul témoignage oculaire de la vie et de la mort du Christ. Le seul aussi à raconter une vérité trop longtemps dissimulée… et qui hante les couloirs du Vatican.
La piste noire
Nord de la Suède. Un pêcheur découvre le cadavre torturé d’une femme au bord d’un lac gelé. La belle Inna Wattrang était la porte-parole de Mauri Kallis, un célèbre industriel dont l’ascension et la réussite fascinent le pays. Les indices sont minces : les deux inspecteurs de la police judiciaire de Kiruna font appel à l’ex-avocate Rebecka Martinsson, devenue substitut du procureur, pour tenter d’élucider les relations troubles entre Kallis et son employée. Derrière le meurtre d’Inna se profile un univers de mensonges, de haines et de faux-semblants où le mal se tient à l’affût comme un corbeau noir. Avec cette nouvelle enquête de Rebecka Martinsson, Åsa Larsson, Prix du meilleur roman policier suédois pour Le Sang versé, sonne le renouveau du polar Scandinave.
Dossier Benton
Kay Scarpetta se remet à peine de l’attaque d’un monstrueux serial killer, Jean-Baptiste Chandonne. Le tueur vient d’être arrêté, mais le cauchemar n’est pas terminé pour autant. Car, de victime, Kay risque de se retrouver sur le banc des accusés. Qui est derrière cette machination ? Avec l’aide de Lucy et de Pete Marino, Kay découvre que tout la ramène à un passé qu’elle tente désespérément d’oublier : La mort de son amant, Benton Wesley.
Saratoga Woods
Depuis toute petite, Hannah Armstrong entend des murmures. Ils sont en fait des bribes de pensées des gens se tenant près d’elle. Un jour, elle surprend le monologue intérieur de son beau-père et comprend qu’il vient d’assassiner son associé. Dès lors, sa mère, Laurel, la pousse à fuir. Elle l’envoie sous la nouvelle identité de Rebecca Dolores King sur l’île de Whitbey, où une vieille amie doit la recueillir. Mais, quand elle arrive, l’amie en question est morte et le téléphone portable de Becca, son seul lien avec sa mère, ne passe nulle part. Plus seule que jamais, Becca fait pourtant des rencontres décisives : Seth, garçon à la mauvaise réputation, Debbie, gérante d’un motel décrépi, et Derric, star de son nouveau lycée, qui la prend sous son aile. Alors que Becca pense être à l’abri, la jeune fille comprend que ses nouveaux « amis » lui cachent des choses et que cette île n’a rien de paisible…
Le fantôme de Lady Margaret
Quel rapport peut-il y avoir entre les attentats qui ensanglantent Londres, visant la famille royale, et les recherches d’une jeune historienne sur la terrible Lady Margaret, décapitée au XVIIe siècle ? La vengeance, peut-être. Ou l’hypnose ? Le surnaturel, pour deux jumelles aux prises avec un psychopathe ; la passion meurtrière d’un jeune homme pour son ancien professeur ; amour, mort et loterie pour les deux amis de jour de chance : l’auteur de La Nuit du renard, grand prix de littérature policière, explore ici en cinq récits toute la gamme du suspense et de la terreur.
La dernière victime
Il y a vingt-deux ans, des dizaines de corps sans vie étaient découverts dans une petite chapelle du Nouveau Mexique. Seuls une femme et trois enfants devaient réchapper de ce suicide collectif organisé par la secte dont ils étaient prisonniers. du moins jusqu’à aujourd’hui… Kelly Stone comptait parmi ces survivants. Elle a changé d’identité, grandi dans une famille adoptive, reconstruit sa vie. Mais jamais elle n’a pu oublier la secte du révérend Butler. Et lorsqu’un policier, Ian Campbell, débarque un jour dans son auberge, elle comprend vite que son passé a commencé à la rattraper… Car la secte n’a pas disparu. Dans l’ombre, un homme a entrepris d’achever l’œuvre de son maître à penser. Pour cela, il doit conduire ses disciples à la mort. Tous. Y compris ceux qui ont fui des années plus tôt. Et Kelly est la dernière sur la liste…
Le livre sans nom
Déjanté, décomplexé, survitaminé, fantastique, horrifique, irrévérencieux, gore, brillant, le cocktail que vous réserve le Bourbon Kid et toute sa clique est si bien frappé qu’il ne pourra pas vous laisser indifférent. Ce roman, premier d’une série qui jamais ne s’essouffle, est inclassable et son auteur toujours aussi mystérieux. Il a cependant réussi à fédérer autour de lui une communauté de mordus qui attendent ses romans comme autant de chapitres d’un nouvel évangile pop et sanglant dont les saints tutélaires s’appelleraient Quentin Tarantino ou Robert Rodriguez ! Qui est vraiment l’auteur anonyme ? Faites vos paris mesdames et messieurs et entrez dans la danse folle du petit monde de Santa Mondega !
Des gages pour l’enfer
Jack Reacher est un homme discret. Deux ans auparavant, son existence a basculé. Depuis, payant tout en liquide, ne donnant jamais son véritable nom, il a refait sa vie et s’est fondu dans la foule de Key West, en Floride. Ses activités noctambules : videur dans un topless bar. Son repos est bientôt troublé par la filature d’un privé new-yorkais, Costello. Mais Reacher n’a pas le temps de l’interroger sur les motifs de sa présence : quelques heures plus tard, il retrouve Costello mort, les phalanges sectionnées. Reacher, menacé à son tour, décide de mener l’enquête et de remonter la piste du détective et de sa cliente, une mystérieuse Mme Jacob. Il prend un aller simple pour New York, ou plutôt pour l’enfer…
Carmen à mort
Pour sa nouvelle virée en solitaire, Jack Reacher n’a rien trouvé de mieux que partir en auto-stop sous un soleil de plomb. Mais même au cœur du Texas, sur une route isolée et poussiéreuse, Reacher va devoir rempiler. Cette fois-ci, à cause d’une certaine Carmen Greer, sulfureuse beauté qui, quelques heures après l’avoir fait monter côté passager, lui demande sans détour de l’aider à éliminer son mari. Intrigué, jack décide d’accompagner la jeune femme dans sa belle-famille – antipathique clan de propriétaires texans, dont le fils prodige, adepte des violences matrimoniales, s’apprête à sortir de prison. Problème de taille à peine ce dernier regagne-t-il ses pénates qu’il est retrouvé mort dans la chambre conjugale. Tout accuse l’énigmatique Carmen. Mais la vérité va se révéler autrement plus dérangeante…
Voyage au cœur des ténèbres
Stewart Park travaille comme photographe à la morgue de Londres. Il bégaie, il est laid, sensible et solitaire. Sa vie de famille est sinistre, entre un père maniaque de bricolage et une soeur toujours pressée qui le prend pour le baby-sitter de ses deux petits garçons. Il ne trouve de réconfort que devant son ordinateur, ou la « Dame des glaces », princesse d’un jeu vidéo, lui permet chaque nuit de se transformer en héros. Son existence bascule quand une jeune noyée est amenée à la morgue. Il est immédiatement fasciné par cette belle inconnue. Perdu entre fiction et réalité. Stewart considère vite le corps sorti des eaux comme « sa » Dame des glaces. Mais l’enquête qu’il décide de mener sur elle commence à envahir sa vie. Victime d’une violente agression. Stewart comprend que sa curiosité risque de lui être fatale.
Entretien avec un Vampire
De nos jours, à La Nouvelle-Orléans, un jeune homme a été convoqué dans l’obscurité d’une chambre d’hôtel pour écouter la plus étrange histoire qui soit. Tandis que tourne le magnétophone, son mystérieux interlocuteur raconte sa vie, sa vie de vampire. Comme l’interviewer nous nous laissons subjuguer, fasciner et entraîner à travers les siècles dans un monde sensuel et terrifiant où l’atroce le dispute au sublime.
La valse du diable
Cassie Jones est une adorable petite fille d’un an et demi, vive, énergique, la santé personnifiée. Et pourtant ses parents la conduisent régulièrement, nuit après nuit, aux urgences de l’hôpital, en proie à des symptômes qu’aucun médecin ne parvient à expliquer. Les parents de l’enfant semblent sympathiques et profondément concernés. L’infirmière paraît un modèle de conscience professionnelle et adore la petite. Mais lorsque Alex Delaware, psychologue spécialisé dans les troubles psychologiques de la petite enfance, est appelé à étudier le cas, son instinct lui souffle que l’en d’entre eux est un monstre qui rend Cathy malade volontairement. Bientôt l’un des médecins est assassiné et le souvenir d’une autre mort étrange refait surface. Alex et son ami le détective Milo Sturgis commencent à se demander s’il n’y aurait pas un lien entre ces meurtres mystérieux et les problèmes de la petite fille. Après tout, le grand-père n’est-il pas le directeur de l’hôpital, et connu pour ses manœuvres tortueuses ?
Inhumaine
Le Dr Kay Scarpetta enquête sur un décès suspect à Cambridge, Massachusetts, quand un message mystérieux apparaît sur son téléphone. Une vidéo s’affiche, impossible à interrompre, montrant sa nièce Lucy vingt ans plus tôt à l’académie du FBI. Ce qu’elle y découvre, Scarpetta n’ose le partager ni avec son mari Benton Wesley, agent du FBI, ni avec le détective Pete Marino, ni même avec Lucy. Elle craint que cette vidéo ne signale la réapparition de sa plus vieille ennemie, qu’elle pensait disparue depuis longtemps. Tout aussi troublant, le FBI lui-même s’acharne contre Lucy pour la confondre dans une affaire qui pourrait l’envoyer en prison jusqu’à la fin de ses jours. Ces évènements seraient-ils liés ? Pour protéger ceux qu’elle aime, Scarpetta doit affronter une meurtrière machiavélique aux actions inhumaines. Une enquête palpitante où se mêlent sciences légales, surveillance électronique et vengeance très calculée.
On a tué mes enfants
« On a tué mes enfants ! » hurle Diane Downs en arrivant à l’hôpital, ses trois enfants sont grièvement blessés à l’arrière de sa voiture. Cette tragédie bouleverse la tranquillité d’une petite bourgade américaine. La police se lance à la poursuite du mystérieux « homme aux cheveux longs » d’ écrit par la mère éplorée. Un procureur zélé, troublé» par les contradictions de Diane, fouille le passé de cette mère adorable et met au jour le pire des crimes…
L’homme inquiet
Grand-père d’une petite Klara, Wallander a réalisé ses rêves : vivre à la campagne avec son chien. Après avoir évoqué avec le commissaire la guerre froide et une affaire de sous-marins russes dans les eaux territoriales suédoises, le beau-père de sa fille Linda, ancien officier de marine, disparaît, puis c’est le tour de la belle-mère. Soupçons d’espionnage. Au profit de la Russie ? Des États-Unis ? Parallèlement à la police de Stockholm et aux services secrets, Wallander mène sa dernière enquête. C’est alors qu’il amorce sa propre plongée en profondeur : les années écoulées et les femmes de sa vie défilent. Et la petite Klara devient son ultime balise. Au-delà de l’intrigue, la force et la beauté du roman résident dans le portrait riche et bouleversant de celui qui se dévoile ici sous la plume de son créateur, Henning Mankell.
La sourde
Milo Sturgis, policier dont la carrière est bloquée en raison de son homosexualité affichée, et Alex Delaware, fin psychologue qui met ses talents au service de la lutte contre le crime, travaillent en tandem. Ils sont confrontés à une série d’assassinats mystérieux qui frappent de jeunes adolescents infirmes ou retardés mentaux. La dimension eugéniste de ces meurtres n’échappe pas à Delaware. Il devra infiltrer les milieux américains d’extrême droite et affronter les tenants d’une idéologie fanatique afin de démanteler un réseau de partisans de l’élimination des faibles dont les ramifications s’étendent mêmedans les institutions chargées de les protéger.Avec son talent habituel, Kellerman décrit l’obsession purificatrice de personnages abusés par les constructions pseudo-scientifiques d’une doctrine qui les mène soit au meurtre, soit au suicide, selon qu’ils deviennent les instruments de leur foi ou qu’ils en découvrent la folie dévastatrice. Un scénario palpitant, au service d’une forte conviction morale. Madeleine Sorel
Dans les angles morts
En rentrant chez lui un vendredi après-midi de tempête de neige, après une journée à l’université privée de Chosen où il enseigne l’histoire de l’art, George Clare trouve sa femme assassinée, et leur fille de trois ans seule dans sa chambre. Depuis combien de temps ? Huit mois plus tôt, il avait fait emménager sa famille dans cette petite ville étriquée et appauvrie (mais récemment repérée par de riches New-yorkais à la recherche d’un havre bucolique) où ils avaient pu acheter pour une bouchée de pain la ferme des Hale, une ancienne exploitation laitière. George est le premier suspect, la question de sa culpabilité résonnant dans une histoire pleine de secrets personnels et professionnels. Mais Dans les angles morts est aussi l’histoire des trois frères Hale, qui se retrouvent mêlés à ce mystère, en premier lieu parce que les Clare occupent la maison de leur enfance, celle qu’ils ont dû quitter après le suicide de leurs parents. Le voile impitoyable de la mort est omniprésent ; un crime en cache d’autres, et vingt années s’écoulent avant qu’une justice implacable soit rendue. Portrait riche et complexe d’un psychopathe, d’un mariage aussi, ce roman étudie dans le détail les diverses cicatrices qui entachent des familles très différentes, et jusqu’à une communauté tout entière.
Techno bobo
Seine Maritime : au cours d’une rave d’enfer organisée dans une propriété privée, on a vu deux jeunes filles sauter ensemble du haut d’une falaise.
L’autopsie révèle que Katia Pachenko et Véronique Etienne étaient droguées jusqu’à l’os : cocktail détonnant d’ecstasy et de kétamine. Pour la gendarmerie de Dracheville, le suicide ne fait aucun doute. A Paris, parc Kellermann, on a retrouvé le corps d’une jeune Asiatique égorgée et vitriolée ; cachés dans la boucle de sa ceinture, trente comprimés d’ecstasy. Rien ne permet d’établir son identité … Les lieutenants N’Diop et Argenson, qui subodorent un lien entre les deux affaires, tentent de convaincre le commissaire Clémenti de rouvrir l’enquête sur l’affaire Pachenko/Etienne. En vain. C’est Louise Morvan, la privée dont on a déjà suivi les pérégrinations dans Travestis et Sœurs de sang, qui va tout faire exploser. Parce que ses recherches l’ont convaincue que Katia Pachenko, la petite « fée élastique, » n’était que désir et aimait trop la dance pour envisager un seul instant de quitter la vie…
« Un style léger et brillant, avec des pointes d’ironie très british. »
Qu’est-ce qui fait courir Jane ?
Jane ne sait plus qui elle est, ni où elle habite, ni où elle va. Elle erre dans les rues de Boston. Elle a dix mille dollars en poche et sa robe est tachée de sang frais… Hospitalisée, elle retrouve son mari, un médecin réputé qui entreprend de lui rappeler leur vie commune. Mais peu à peu le soupçon naît en elle: Michael est-il bien son mari? Ce passé qu’on lui présente comme le sien est-il authentique? A moins qu’on ait voulu faire d’elle la criminelle idéale, dans cette bourgeoisie bostonienne où l’on sait si bien se taire et observer les convenances…Avec cette odyssée d’une femme amnésique, qui se bat seule contre l’angoisse de l’inconnu, Joy Fielding impose dans le thriller un ton singulièrement neuf, une authentique voix féminine.
A tue et à toi (San-Antonio)
Dubois, lui, tout en gobant ses marennes, m’expliquait en détail la gastro-entérite de sa femme de ménage… C’est vous dire si la plus totale harmonie régnait dans la salle à manger de ces bons amis ! Et soudain, au moment pile où la mère Dubois se la radinait, portant triomphalement une gigantesque marmite recelant le cassoulet : vlan ! ou plutôt « dring ! » le bignou s’est mis à carillonner…
En mémoire d’un Prince
Je suis Segalla, celui qui n’a jamais goûté la saveur de la mort. C’est à l’historienne Ann Dukthas, un beau jour de 1992, que le mystérieux Nicholas Segalla avait décidé de confier son terrible secret. Dans cette nouvelle aventure, il prend le risque de lever le voile sur une autre partie de son passé… Nous sommes en 1815, après la défaite de Napoléon à Waterloo, les Bourbons sont de retour sur le trône de France en la personne de Louis XVIII et l’heure est aux règlements de comptes.C’est dans cette atmosphère trouble que Nicholas Segalla, alors agent en mission pour le Premier ministre anglais, enquête sur la disparition du Dauphin, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Est-il mort en 1795 à la prison du Temple ou s’est-il évadé, comme beaucoup continuent à le croire ? Le mystérieux enquêteur remonte le fil de cette passionnante énigme, à la poursuite d’un des secrets les mieux gardés de notre Histoire.
Bony et la bande à Kelly
Le très futé inspecteur métis Napoléon Bonaparte se voit confier la mission de dénicher un « terrier » de criminels. Son poète de supérieur croit l’avoir localisé en Nouvelle Galles du Sud, la plus belle province d’Australie, à Cork Valley. Pour cela, Bony se fait passer pour un vulgaire voleur de chevaux et réussit ainsi à entrer en contact avec une communauté d’Irlandais dominée par le clan des Kelly, visiblement réfractaire à tout ce qui représente la loi. En guise d’approche, Bony se fait tout d’abord embaucher comme arracheur de patates chez les Conway, une famille voisine. Et l’inspecteur commence à trouver fort aimable sa nouvelle vie au grand air : l’infiltration est presque trop réussie…
Le trésor des Benevent
Quelque part parmi la poussière et les toiles d’araignée de la propriété familiale des Benevent se dissimule leur légendaire trésor. Mais une mort horrible attend quiconque osera le dévoiler au grand jour. Lorsqu’elle arrive chez ses deux vieilles grand-tantes, Candida chasse ces idées de son esprit. Mais, très vite, elles reviennent la hanter. Bientôt elle pressent, sans savoir où ni comment, que sous les voûtes sombres du manoir des Benevent les anciennes prédictions vont se réaliser d’une manière terrifiante. Il faudra toute l’ingéniosité de Miss Silver pour déjouer la malédiction des Benevent…
Le Masque gris
« Les amateurs d’émotions douces, d’intrigues policières que l’on dénoue à l’heure du thé, de longues conversations pleines de finesses, d’atmosphères familiales poliment sulfureuses seront comblés par la lecture de Patricia Wentworth : une charmante dame anglaise née au siècle dernier, et créatrice d’une irrésistible héroïne, Maud Silver, détective à l’esprit vif et aux vêtement surannés. Les clients de Miss Silver se recrutent, bien sûr, dans la meilleure société britannique… C’est tout un monde un rien désuet que l’on découvre dans ces pages où la malice de Miss Silver éclabousse les conventions du genre. »
Vocation fatale
Au Royal Free Hospital de Londres, le corps d’une infirmière est retrouvé dans la goulotte à linge. Qui avait intérêt à éliminer Prudence Barrymore ? Dévouée à son métier, Prudence s’était formée pendant la guerre de Crimée aux cotés de Florence Nightingale. Revenue en Angleterre, elle tentait d’améliorer les hôpitaux alors insalubres. Les enquêtes de la police et du détective Monk amènent à l’arrestation de Sir Stanhope, brillant chirurgien de l’hôpital. Prudence l’assistait fréquemment en salle d’opération. L’avait-elle pris en faute ? Quatrième d’une série, ce livre met en scène le second détective créé par Anne Perry, William Monk, et ses indispensables amis, Hester Latterly, Callandra Daviot et Oliver Rathbone. On y trouve un tableau très vivant de la médecine à la fin du XIXe siècle, une intrigue très subtile ; les personnages, minutieusement fouillés, captivent le lecteur jusqu’au bout ! –Sophie Colpaert
Esclave du passé
Daniel Alberton, riche marchand d’armes anglais, est retrouvé assassiné dans la cour de son entrepôt de Tooley Street. Sur place, le détective William Monk découvre la montre de Lyman Breeland, officier de l’Union américaine, à qui Alberton refusait de vendre des fusils.
Un coupable tout désigné ? D’autant plus que Breeland semble avoir regagné son pays, accompagné par Merrit, la fille d’Alberton, jeune idéaliste acquise à la cause abolitionniste.
Alors que la guerre de Sécession est sur le point d’embraser les États-Unis, Monk, accompagné par sa femme Hester et Philo Trace, l’ennemi juré de Breeland, va devoir se lancer à sa poursuite à travers l’Atlantique et une Amérique ensanglantée par ses premières batailles.
Les nuits blanches du Chat botté
En octobre 1700, d’étranges crimes ensanglantent la région si paisible des Alpes provençales. A quelques jours d’intervalle, on a retrouvé le cadavre d’une jeune fille curieusement vêtue d’une cape rouge, puis un mari et sa femme étranglés dans leur lit, la bouche emplie de petits cailloux blancs, enfin un marchand et sa fillette eux aussi étranglés.
L’enquête est confiée au procureur Guillaume de Lautaret. Jeune homme à l’esprit vif, aussi habile à tirer l’épée qu’à trousser les filles, il s’ennuie mortellement dans cette place forte où rien ne se passe et rêve d’une brillante carrière à Versailles. Non loin de là, Delphine d’Orbelet s’ennuie tout autant dans les salons du château de sa mère.
Le crime de Paragon Walk
Londres, 1884. La luxueuse avenue de Paragon Walk s’éveille en plein drame : une innocente jeune fille de dix-sept ans, Fanny Nash, y a trouvé la mort, violée et étranglée. L’inspecteur Pitt est chargé de l’affaire. Sa tâche s’avère encore plus délicate que d’habitude. Une nouvelle fois confronté à l’aristocratie, il va aussi devoir enquêter chez Lady Emily Ashworth, la soeur de sa chère épouse Charlotte ! Fanny a été agressée alors qu’elle revenait de chez Emily et George, son mari, reste très évasif sur son emploi du temps au moment du crime. Cacherait-il quelque chose ? L’enquête piétine. Bien décidée à percer le mystère, Emily entraîne Charlotte dans les réceptions mondaines. À la quête des petits secrets qui cachent les grandes dépravations, elles démasqueront un coupable complètement inattendu. Brillante critique sociale de l’aristocratie anglaise de la fin du XIXe siècle, cette troisième enquête de l’inspecteur Pitt, secondé par Charlotte et Emily, conjugue ambiance pesante et coups de théâtre qui raviront le lecteur. – Sophie Colpaert
Le marc maudit
La belle Lois Latter rencontre un médium connu qui lui prédit un empoisonnement. De retour chez elle, au cours d’un dîner de famille, elle est prise de vomissements. Son mari Jimmy décide de prendre conseil auprès de Miss Silver. Quand quelque temps plus tard, Lois est retrouvée empoisonnée et qu’il est soupçonné, il lui demande de venir enquêter à Latter End, le manoir familial. Elle y retrouve les deux demi-sœurs de Jimmy, son cousin Anthony Latter et l’ancienne gouvernante Minnie.
Crépuscule à Soho
« Si certains la comparent trop aisément à Miss Marple, ou à Miss Silver de Patricia Wentworth, son goût acéré de la déduction, des probabilités et son penchant inassouvi pour l’occultisme (elle serait l’héritière d’une femme exécutée pour sorcellerie) peuvent davantage faire penser à un Sherlock Holmes qui aurait oublié d’être élégant. En vérité, cette héroïne récurrente crée, roman après roman, un univers essentiellement basé sur une indépendance féminine hors du commun pour l’époque, et une intuition qui en fait sa meilleure alliée. Une femme absorbée par une réussite ou un tricot en cours, et tout occupée en même temps à laisser vagabonder un esprit toujours en éveil prêt à détricoter une énigme. Une autre reine du crime, P D. James, l’a célébrée comme « l’un des meilleurs auteurs de romans policiers ». » Virginie Gatti, L’Humanité
Le crucifié de Farriers’ Lane
Alors que Thomas et Charlotte Pitt assistent ensemble – une fois n’est pas coutume à une représentation théâtrale, le juge Samuel Stafford meurt empoisonné dans une loge voisine. II s’apprêtait à rouvrir le dossier d’un homme condamné cinq ans plus tôt à la pendaison pour le plus horrible des meurtres. L’inspecteur Pitt se retrouve donc avec deux enquêtes criminelles à mener ; or police et magistrature ne semblent guère disposées à lui faciliter la tâche. Heureusement Charlotte est à ses côtés pour l’aider à découvrir la vérité.
L’affaire est close
L’affaire Everton était close : Geoffrey Grey avait déjà passé un an en prison pour le meurtre de son oncle. Tout était contre lui. Pourtant, Marion, sa femme, savait qu’il était innocent. Il en allait de même pour la jeune cousine de Marion, Hilary, après avoir rencontré par hasard un des témoins, se mit dans la tête de prouver l’innocence de Geoff. Folle jeunesse! Si elle avait su à quoi elle s’exposait… Heureusement, son ex-fiancé, Henry, n’était pas aussi indifférent à son égard qu’il le prétendait. Il commença donc par contacter Miss Silver…
Quatrième de couverture « Amateurs de puzzles à l’heure du thé, de petits salons anglais, de vieilles dames facétieuses et détectives de temps à autre, soyez comblés : l’ineffable Miss Silver de Patricia Wentworth nous revient, efficace et fine mouche, suspense et dramatisation en prime ! Enfoncée, la brave Miss Marple d’Agatha Christie, tant les aventures de sa collègue sont vives et préfigurent déjà les romans d’une Patricia Highsmith. Un régal ! Christian Robin, Le Courrier français
Le secret des enfants-rouge
En ce jour d’avril 1892, à Paris, toute l’équipe de la librairie de la rue des Saints-Pères est sens dessus dessous ! L’appartement de Kenji Mori, l’associé et père adoptif de Victor Legris, vient d’être cambriolé. Mais, fait étrange, les voleurs n’ont emporté qu’une coupe exotique sans valeur. Bientôt, le libraire enquêteur va découvrir combien cet objet attise les convoitises.. Dans un Paris hanté par la peur des attentats terroristes, au lendemain de l’arrestation d’un certain Ravachol, Victor Legris est entraîné dans une enquête en forme de cache-cache fatal qui le conduira jusque dans le milieu des chiffonniers parisiens et au cœur du quartier des Enfants-Rouges. « Dans l’ombre des héros, le cœur de Paris palpite, tout un peuple de petites gens s’anime, dans la grande tradition du roman populaire. »
F.L. L’Yonne républicaine
Le juge Ti à l’œuvre
Aux quatre coins de l’Empire chinois, sous la dynastie des T’ang, le juge Ti exerce ses fonctions de magistrat, armé de sa perspicacité légendaire, de son sens de la déduction et de sa rigueur confucéenne. Entre 663 et 672 de notre ère, voici dix ans de la carrière du célèbre magistrat dans la Chine des T’ang, à travers huit nouvelles délectables. Tout commence dans le district de Peng-lai par une enquête criminelle résolue en un temps record et se termine au moment où bascule le sort de tout l’Empire. Du meurtre de la femme d’un notable à celui d’un prêteur sur gages, l’honorable Ti, aidé de ses fidèles lieutenants, s’attaque à des affaires multiples, parfois en apparence inextricables, avec un sens inné de la justice. Mais même le magistrat n’est pas à l’abri d’une erreur…
Le chat qui flairait une piste
Une vague de larcins vient ternir les festivités de fin d’année à Pickax.
Si la disparition intempestive d’une paire de lunettes ou de gants ne semble pas grave en soi, l’affaire devient plus sérieuse lorsque les voleurs dérobent la recette d’une soirée de charité organisée par le club de bridge. Mais le pire est encore à venir : un banquier est assassiné, une jeune mariée meurt tragiquement, un innocent se trouve jeté en prison. Qwilleran décide alors de mener l’enquête, talonné bien sûr par ses fidèles siamois, Koko et Yom Yom.
Avec ce trio infernal, les méchants n’ont qu’à bien se tenir.
Le fantôme de la rue royale
Nous sommes en 1770 et dix ans ont passé depuis la première enquête du Breton Nicolas Le Floch, commissaire de police au Châtelet. Dix années pendant lesquelles, avec son mentor Sartine, lieutenant général et homme des affaires spéciales du roi, il aura déjoué de multiples complots. Des succès dont certains sont jaloux et c’est au moment où l’on tente de mettre les deux hommes au placard qu’une catastrophe intervient pendant le mariage du Dauphin : des carrosses foncent délibérément sur la foule entassée place Louis XV. Le mouvement de panique fait des dizaines de morts et au milieu des cadavres, on retrouve une jeune femme serrant en son poing une perle noire…Le Floch va devoir enquêter en compagnie de personnages historiques aussi célèbres que Charles-Henri Sanson, bourreau de Paris.
Rutland place
Charlotte Pitt reçoit un message de sa mère, Caroline Ellison, car un objet compromettant qu’elle possède a disparu. En se rendant à Rutland Place, elle s’aperçoit que plusieurs autres choses se sont volatilisées dans le voisinage. De plus, Caroline se sent épiée. Quand une femme est assassinée, Thomas Pitt entre en scène. Aidé de Charlotte et d’Emily Ashworth (qui fait son grand retour), il va tenter d’établir des liens entre les faits et d’éclaicir le mystère, malgré les réticences habituelles de la haute société à dévoiler ses secrets. « Anne Perry prend un formidable plaisir (et nous aussi) à imaginer des enquêtes policières à la fin du siècle dernier dans une Angleterre victorienne. Elle en profite pour faire, sans avoir l’air d’y toucher, une enquête sociologique, une revue de mode (chaque robe est décrite avec minutie) et une critique redoutable de cette société enfermée dans ses principes, ses traditions, ses habitudes. L’auteur évoque aussi parfois les bas-fonds à la Dickens. Et le tout fait des polars haletants, amusants, excitants. Même quand on n’aime pas d’habitude la littérature policière. Marie-Françoise Leclerc, Marie-France