Le cinquième évangile
Un parchemin portant une inscription en copte disparaît mystérieusement de la collection d’un marchand d’art qui vient de trouver la mort dans un accident de voiture pour le moins suspect. Lorsque sa femme, Anne von Seydlitz, cherche à comprendre ce qui s’est passé, elle réalise que d’étranges personnages sont prêts à tout pour mettre la main sur le document disparu. Y compris à faire couler le sang. Autour de l’héritière, les cadavres et les disparitions se succèdent. Et si le parchemin était effectivement une relique d’une valeur inestimable permettant de découvrir l’Evangile perdu, un texte écrit par Barrabas lui-même ? Ce serait là le seul témoignage oculaire de la vie et de la mort du Christ. Le seul aussi à raconter une vérité trop longtemps dissimulée… et qui hante les couloirs du Vatican.
La piste noire
Nord de la Suède. Un pêcheur découvre le cadavre torturé d’une femme au bord d’un lac gelé. La belle Inna Wattrang était la porte-parole de Mauri Kallis, un célèbre industriel dont l’ascension et la réussite fascinent le pays. Les indices sont minces : les deux inspecteurs de la police judiciaire de Kiruna font appel à l’ex-avocate Rebecka Martinsson, devenue substitut du procureur, pour tenter d’élucider les relations troubles entre Kallis et son employée. Derrière le meurtre d’Inna se profile un univers de mensonges, de haines et de faux-semblants où le mal se tient à l’affût comme un corbeau noir. Avec cette nouvelle enquête de Rebecka Martinsson, Åsa Larsson, Prix du meilleur roman policier suédois pour Le Sang versé, sonne le renouveau du polar Scandinave.
Dossier Benton
Kay Scarpetta se remet à peine de l’attaque d’un monstrueux serial killer, Jean-Baptiste Chandonne. Le tueur vient d’être arrêté, mais le cauchemar n’est pas terminé pour autant. Car, de victime, Kay risque de se retrouver sur le banc des accusés. Qui est derrière cette machination ? Avec l’aide de Lucy et de Pete Marino, Kay découvre que tout la ramène à un passé qu’elle tente désespérément d’oublier : La mort de son amant, Benton Wesley.
Saratoga Woods
Depuis toute petite, Hannah Armstrong entend des murmures. Ils sont en fait des bribes de pensées des gens se tenant près d’elle. Un jour, elle surprend le monologue intérieur de son beau-père et comprend qu’il vient d’assassiner son associé. Dès lors, sa mère, Laurel, la pousse à fuir. Elle l’envoie sous la nouvelle identité de Rebecca Dolores King sur l’île de Whitbey, où une vieille amie doit la recueillir. Mais, quand elle arrive, l’amie en question est morte et le téléphone portable de Becca, son seul lien avec sa mère, ne passe nulle part. Plus seule que jamais, Becca fait pourtant des rencontres décisives : Seth, garçon à la mauvaise réputation, Debbie, gérante d’un motel décrépi, et Derric, star de son nouveau lycée, qui la prend sous son aile. Alors que Becca pense être à l’abri, la jeune fille comprend que ses nouveaux « amis » lui cachent des choses et que cette île n’a rien de paisible…
Le fantôme de Lady Margaret
Quel rapport peut-il y avoir entre les attentats qui ensanglantent Londres, visant la famille royale, et les recherches d’une jeune historienne sur la terrible Lady Margaret, décapitée au XVIIe siècle ? La vengeance, peut-être. Ou l’hypnose ? Le surnaturel, pour deux jumelles aux prises avec un psychopathe ; la passion meurtrière d’un jeune homme pour son ancien professeur ; amour, mort et loterie pour les deux amis de jour de chance : l’auteur de La Nuit du renard, grand prix de littérature policière, explore ici en cinq récits toute la gamme du suspense et de la terreur.
La dernière victime
Il y a vingt-deux ans, des dizaines de corps sans vie étaient découverts dans une petite chapelle du Nouveau Mexique. Seuls une femme et trois enfants devaient réchapper de ce suicide collectif organisé par la secte dont ils étaient prisonniers. du moins jusqu’à aujourd’hui… Kelly Stone comptait parmi ces survivants. Elle a changé d’identité, grandi dans une famille adoptive, reconstruit sa vie. Mais jamais elle n’a pu oublier la secte du révérend Butler. Et lorsqu’un policier, Ian Campbell, débarque un jour dans son auberge, elle comprend vite que son passé a commencé à la rattraper… Car la secte n’a pas disparu. Dans l’ombre, un homme a entrepris d’achever l’œuvre de son maître à penser. Pour cela, il doit conduire ses disciples à la mort. Tous. Y compris ceux qui ont fui des années plus tôt. Et Kelly est la dernière sur la liste…
Le livre sans nom
Déjanté, décomplexé, survitaminé, fantastique, horrifique, irrévérencieux, gore, brillant, le cocktail que vous réserve le Bourbon Kid et toute sa clique est si bien frappé qu’il ne pourra pas vous laisser indifférent. Ce roman, premier d’une série qui jamais ne s’essouffle, est inclassable et son auteur toujours aussi mystérieux. Il a cependant réussi à fédérer autour de lui une communauté de mordus qui attendent ses romans comme autant de chapitres d’un nouvel évangile pop et sanglant dont les saints tutélaires s’appelleraient Quentin Tarantino ou Robert Rodriguez ! Qui est vraiment l’auteur anonyme ? Faites vos paris mesdames et messieurs et entrez dans la danse folle du petit monde de Santa Mondega !
Des gages pour l’enfer
Jack Reacher est un homme discret. Deux ans auparavant, son existence a basculé. Depuis, payant tout en liquide, ne donnant jamais son véritable nom, il a refait sa vie et s’est fondu dans la foule de Key West, en Floride. Ses activités noctambules : videur dans un topless bar. Son repos est bientôt troublé par la filature d’un privé new-yorkais, Costello. Mais Reacher n’a pas le temps de l’interroger sur les motifs de sa présence : quelques heures plus tard, il retrouve Costello mort, les phalanges sectionnées. Reacher, menacé à son tour, décide de mener l’enquête et de remonter la piste du détective et de sa cliente, une mystérieuse Mme Jacob. Il prend un aller simple pour New York, ou plutôt pour l’enfer…
Carmen à mort
Pour sa nouvelle virée en solitaire, Jack Reacher n’a rien trouvé de mieux que partir en auto-stop sous un soleil de plomb. Mais même au cœur du Texas, sur une route isolée et poussiéreuse, Reacher va devoir rempiler. Cette fois-ci, à cause d’une certaine Carmen Greer, sulfureuse beauté qui, quelques heures après l’avoir fait monter côté passager, lui demande sans détour de l’aider à éliminer son mari. Intrigué, jack décide d’accompagner la jeune femme dans sa belle-famille – antipathique clan de propriétaires texans, dont le fils prodige, adepte des violences matrimoniales, s’apprête à sortir de prison. Problème de taille à peine ce dernier regagne-t-il ses pénates qu’il est retrouvé mort dans la chambre conjugale. Tout accuse l’énigmatique Carmen. Mais la vérité va se révéler autrement plus dérangeante…
Voyage au cœur des ténèbres
Stewart Park travaille comme photographe à la morgue de Londres. Il bégaie, il est laid, sensible et solitaire. Sa vie de famille est sinistre, entre un père maniaque de bricolage et une soeur toujours pressée qui le prend pour le baby-sitter de ses deux petits garçons. Il ne trouve de réconfort que devant son ordinateur, ou la « Dame des glaces », princesse d’un jeu vidéo, lui permet chaque nuit de se transformer en héros. Son existence bascule quand une jeune noyée est amenée à la morgue. Il est immédiatement fasciné par cette belle inconnue. Perdu entre fiction et réalité. Stewart considère vite le corps sorti des eaux comme « sa » Dame des glaces. Mais l’enquête qu’il décide de mener sur elle commence à envahir sa vie. Victime d’une violente agression. Stewart comprend que sa curiosité risque de lui être fatale.
Entretien avec un Vampire
De nos jours, à La Nouvelle-Orléans, un jeune homme a été convoqué dans l’obscurité d’une chambre d’hôtel pour écouter la plus étrange histoire qui soit. Tandis que tourne le magnétophone, son mystérieux interlocuteur raconte sa vie, sa vie de vampire. Comme l’interviewer nous nous laissons subjuguer, fasciner et entraîner à travers les siècles dans un monde sensuel et terrifiant où l’atroce le dispute au sublime.
La valse du diable
Cassie Jones est une adorable petite fille d’un an et demi, vive, énergique, la santé personnifiée. Et pourtant ses parents la conduisent régulièrement, nuit après nuit, aux urgences de l’hôpital, en proie à des symptômes qu’aucun médecin ne parvient à expliquer. Les parents de l’enfant semblent sympathiques et profondément concernés. L’infirmière paraît un modèle de conscience professionnelle et adore la petite. Mais lorsque Alex Delaware, psychologue spécialisé dans les troubles psychologiques de la petite enfance, est appelé à étudier le cas, son instinct lui souffle que l’en d’entre eux est un monstre qui rend Cathy malade volontairement. Bientôt l’un des médecins est assassiné et le souvenir d’une autre mort étrange refait surface. Alex et son ami le détective Milo Sturgis commencent à se demander s’il n’y aurait pas un lien entre ces meurtres mystérieux et les problèmes de la petite fille. Après tout, le grand-père n’est-il pas le directeur de l’hôpital, et connu pour ses manœuvres tortueuses ?
Inhumaine
Le Dr Kay Scarpetta enquête sur un décès suspect à Cambridge, Massachusetts, quand un message mystérieux apparaît sur son téléphone. Une vidéo s’affiche, impossible à interrompre, montrant sa nièce Lucy vingt ans plus tôt à l’académie du FBI. Ce qu’elle y découvre, Scarpetta n’ose le partager ni avec son mari Benton Wesley, agent du FBI, ni avec le détective Pete Marino, ni même avec Lucy. Elle craint que cette vidéo ne signale la réapparition de sa plus vieille ennemie, qu’elle pensait disparue depuis longtemps. Tout aussi troublant, le FBI lui-même s’acharne contre Lucy pour la confondre dans une affaire qui pourrait l’envoyer en prison jusqu’à la fin de ses jours. Ces évènements seraient-ils liés ? Pour protéger ceux qu’elle aime, Scarpetta doit affronter une meurtrière machiavélique aux actions inhumaines. Une enquête palpitante où se mêlent sciences légales, surveillance électronique et vengeance très calculée.
On a tué mes enfants
« On a tué mes enfants ! » hurle Diane Downs en arrivant à l’hôpital, ses trois enfants sont grièvement blessés à l’arrière de sa voiture. Cette tragédie bouleverse la tranquillité d’une petite bourgade américaine. La police se lance à la poursuite du mystérieux « homme aux cheveux longs » d’ écrit par la mère éplorée. Un procureur zélé, troublé» par les contradictions de Diane, fouille le passé de cette mère adorable et met au jour le pire des crimes…
L’homme inquiet
Grand-père d’une petite Klara, Wallander a réalisé ses rêves : vivre à la campagne avec son chien. Après avoir évoqué avec le commissaire la guerre froide et une affaire de sous-marins russes dans les eaux territoriales suédoises, le beau-père de sa fille Linda, ancien officier de marine, disparaît, puis c’est le tour de la belle-mère. Soupçons d’espionnage. Au profit de la Russie ? Des États-Unis ? Parallèlement à la police de Stockholm et aux services secrets, Wallander mène sa dernière enquête. C’est alors qu’il amorce sa propre plongée en profondeur : les années écoulées et les femmes de sa vie défilent. Et la petite Klara devient son ultime balise. Au-delà de l’intrigue, la force et la beauté du roman résident dans le portrait riche et bouleversant de celui qui se dévoile ici sous la plume de son créateur, Henning Mankell.
La sourde
Milo Sturgis, policier dont la carrière est bloquée en raison de son homosexualité affichée, et Alex Delaware, fin psychologue qui met ses talents au service de la lutte contre le crime, travaillent en tandem. Ils sont confrontés à une série d’assassinats mystérieux qui frappent de jeunes adolescents infirmes ou retardés mentaux. La dimension eugéniste de ces meurtres n’échappe pas à Delaware. Il devra infiltrer les milieux américains d’extrême droite et affronter les tenants d’une idéologie fanatique afin de démanteler un réseau de partisans de l’élimination des faibles dont les ramifications s’étendent mêmedans les institutions chargées de les protéger.Avec son talent habituel, Kellerman décrit l’obsession purificatrice de personnages abusés par les constructions pseudo-scientifiques d’une doctrine qui les mène soit au meurtre, soit au suicide, selon qu’ils deviennent les instruments de leur foi ou qu’ils en découvrent la folie dévastatrice. Un scénario palpitant, au service d’une forte conviction morale. Madeleine Sorel
Dans les angles morts
En rentrant chez lui un vendredi après-midi de tempête de neige, après une journée à l’université privée de Chosen où il enseigne l’histoire de l’art, George Clare trouve sa femme assassinée, et leur fille de trois ans seule dans sa chambre. Depuis combien de temps ? Huit mois plus tôt, il avait fait emménager sa famille dans cette petite ville étriquée et appauvrie (mais récemment repérée par de riches New-yorkais à la recherche d’un havre bucolique) où ils avaient pu acheter pour une bouchée de pain la ferme des Hale, une ancienne exploitation laitière. George est le premier suspect, la question de sa culpabilité résonnant dans une histoire pleine de secrets personnels et professionnels. Mais Dans les angles morts est aussi l’histoire des trois frères Hale, qui se retrouvent mêlés à ce mystère, en premier lieu parce que les Clare occupent la maison de leur enfance, celle qu’ils ont dû quitter après le suicide de leurs parents. Le voile impitoyable de la mort est omniprésent ; un crime en cache d’autres, et vingt années s’écoulent avant qu’une justice implacable soit rendue. Portrait riche et complexe d’un psychopathe, d’un mariage aussi, ce roman étudie dans le détail les diverses cicatrices qui entachent des familles très différentes, et jusqu’à une communauté tout entière.
Techno bobo
Seine Maritime : au cours d’une rave d’enfer organisée dans une propriété privée, on a vu deux jeunes filles sauter ensemble du haut d’une falaise.
L’autopsie révèle que Katia Pachenko et Véronique Etienne étaient droguées jusqu’à l’os : cocktail détonnant d’ecstasy et de kétamine. Pour la gendarmerie de Dracheville, le suicide ne fait aucun doute. A Paris, parc Kellermann, on a retrouvé le corps d’une jeune Asiatique égorgée et vitriolée ; cachés dans la boucle de sa ceinture, trente comprimés d’ecstasy. Rien ne permet d’établir son identité … Les lieutenants N’Diop et Argenson, qui subodorent un lien entre les deux affaires, tentent de convaincre le commissaire Clémenti de rouvrir l’enquête sur l’affaire Pachenko/Etienne. En vain. C’est Louise Morvan, la privée dont on a déjà suivi les pérégrinations dans Travestis et Sœurs de sang, qui va tout faire exploser. Parce que ses recherches l’ont convaincue que Katia Pachenko, la petite « fée élastique, » n’était que désir et aimait trop la dance pour envisager un seul instant de quitter la vie…
« Un style léger et brillant, avec des pointes d’ironie très british. »
Qu’est-ce qui fait courir Jane ?
Jane ne sait plus qui elle est, ni où elle habite, ni où elle va. Elle erre dans les rues de Boston. Elle a dix mille dollars en poche et sa robe est tachée de sang frais… Hospitalisée, elle retrouve son mari, un médecin réputé qui entreprend de lui rappeler leur vie commune. Mais peu à peu le soupçon naît en elle: Michael est-il bien son mari? Ce passé qu’on lui présente comme le sien est-il authentique? A moins qu’on ait voulu faire d’elle la criminelle idéale, dans cette bourgeoisie bostonienne où l’on sait si bien se taire et observer les convenances…Avec cette odyssée d’une femme amnésique, qui se bat seule contre l’angoisse de l’inconnu, Joy Fielding impose dans le thriller un ton singulièrement neuf, une authentique voix féminine.
A tue et à toi (San-Antonio)
Dubois, lui, tout en gobant ses marennes, m’expliquait en détail la gastro-entérite de sa femme de ménage… C’est vous dire si la plus totale harmonie régnait dans la salle à manger de ces bons amis ! Et soudain, au moment pile où la mère Dubois se la radinait, portant triomphalement une gigantesque marmite recelant le cassoulet : vlan ! ou plutôt « dring ! » le bignou s’est mis à carillonner…
En mémoire d’un Prince
Je suis Segalla, celui qui n’a jamais goûté la saveur de la mort. C’est à l’historienne Ann Dukthas, un beau jour de 1992, que le mystérieux Nicholas Segalla avait décidé de confier son terrible secret. Dans cette nouvelle aventure, il prend le risque de lever le voile sur une autre partie de son passé… Nous sommes en 1815, après la défaite de Napoléon à Waterloo, les Bourbons sont de retour sur le trône de France en la personne de Louis XVIII et l’heure est aux règlements de comptes.C’est dans cette atmosphère trouble que Nicholas Segalla, alors agent en mission pour le Premier ministre anglais, enquête sur la disparition du Dauphin, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Est-il mort en 1795 à la prison du Temple ou s’est-il évadé, comme beaucoup continuent à le croire ? Le mystérieux enquêteur remonte le fil de cette passionnante énigme, à la poursuite d’un des secrets les mieux gardés de notre Histoire.
Bony et la bande à Kelly
Le très futé inspecteur métis Napoléon Bonaparte se voit confier la mission de dénicher un « terrier » de criminels. Son poète de supérieur croit l’avoir localisé en Nouvelle Galles du Sud, la plus belle province d’Australie, à Cork Valley. Pour cela, Bony se fait passer pour un vulgaire voleur de chevaux et réussit ainsi à entrer en contact avec une communauté d’Irlandais dominée par le clan des Kelly, visiblement réfractaire à tout ce qui représente la loi. En guise d’approche, Bony se fait tout d’abord embaucher comme arracheur de patates chez les Conway, une famille voisine. Et l’inspecteur commence à trouver fort aimable sa nouvelle vie au grand air : l’infiltration est presque trop réussie…
Le trésor des Benevent
Quelque part parmi la poussière et les toiles d’araignée de la propriété familiale des Benevent se dissimule leur légendaire trésor. Mais une mort horrible attend quiconque osera le dévoiler au grand jour. Lorsqu’elle arrive chez ses deux vieilles grand-tantes, Candida chasse ces idées de son esprit. Mais, très vite, elles reviennent la hanter. Bientôt elle pressent, sans savoir où ni comment, que sous les voûtes sombres du manoir des Benevent les anciennes prédictions vont se réaliser d’une manière terrifiante. Il faudra toute l’ingéniosité de Miss Silver pour déjouer la malédiction des Benevent…
Le Masque gris
« Les amateurs d’émotions douces, d’intrigues policières que l’on dénoue à l’heure du thé, de longues conversations pleines de finesses, d’atmosphères familiales poliment sulfureuses seront comblés par la lecture de Patricia Wentworth : une charmante dame anglaise née au siècle dernier, et créatrice d’une irrésistible héroïne, Maud Silver, détective à l’esprit vif et aux vêtement surannés. Les clients de Miss Silver se recrutent, bien sûr, dans la meilleure société britannique… C’est tout un monde un rien désuet que l’on découvre dans ces pages où la malice de Miss Silver éclabousse les conventions du genre. »
Vocation fatale
Au Royal Free Hospital de Londres, le corps d’une infirmière est retrouvé dans la goulotte à linge. Qui avait intérêt à éliminer Prudence Barrymore ? Dévouée à son métier, Prudence s’était formée pendant la guerre de Crimée aux cotés de Florence Nightingale. Revenue en Angleterre, elle tentait d’améliorer les hôpitaux alors insalubres. Les enquêtes de la police et du détective Monk amènent à l’arrestation de Sir Stanhope, brillant chirurgien de l’hôpital. Prudence l’assistait fréquemment en salle d’opération. L’avait-elle pris en faute ? Quatrième d’une série, ce livre met en scène le second détective créé par Anne Perry, William Monk, et ses indispensables amis, Hester Latterly, Callandra Daviot et Oliver Rathbone. On y trouve un tableau très vivant de la médecine à la fin du XIXe siècle, une intrigue très subtile ; les personnages, minutieusement fouillés, captivent le lecteur jusqu’au bout ! –Sophie Colpaert
Esclave du passé
Daniel Alberton, riche marchand d’armes anglais, est retrouvé assassiné dans la cour de son entrepôt de Tooley Street. Sur place, le détective William Monk découvre la montre de Lyman Breeland, officier de l’Union américaine, à qui Alberton refusait de vendre des fusils.
Un coupable tout désigné ? D’autant plus que Breeland semble avoir regagné son pays, accompagné par Merrit, la fille d’Alberton, jeune idéaliste acquise à la cause abolitionniste.
Alors que la guerre de Sécession est sur le point d’embraser les États-Unis, Monk, accompagné par sa femme Hester et Philo Trace, l’ennemi juré de Breeland, va devoir se lancer à sa poursuite à travers l’Atlantique et une Amérique ensanglantée par ses premières batailles.
Les nuits blanches du Chat botté
En octobre 1700, d’étranges crimes ensanglantent la région si paisible des Alpes provençales. A quelques jours d’intervalle, on a retrouvé le cadavre d’une jeune fille curieusement vêtue d’une cape rouge, puis un mari et sa femme étranglés dans leur lit, la bouche emplie de petits cailloux blancs, enfin un marchand et sa fillette eux aussi étranglés.
L’enquête est confiée au procureur Guillaume de Lautaret. Jeune homme à l’esprit vif, aussi habile à tirer l’épée qu’à trousser les filles, il s’ennuie mortellement dans cette place forte où rien ne se passe et rêve d’une brillante carrière à Versailles. Non loin de là, Delphine d’Orbelet s’ennuie tout autant dans les salons du château de sa mère.
Le crime de Paragon Walk
Londres, 1884. La luxueuse avenue de Paragon Walk s’éveille en plein drame : une innocente jeune fille de dix-sept ans, Fanny Nash, y a trouvé la mort, violée et étranglée. L’inspecteur Pitt est chargé de l’affaire. Sa tâche s’avère encore plus délicate que d’habitude. Une nouvelle fois confronté à l’aristocratie, il va aussi devoir enquêter chez Lady Emily Ashworth, la soeur de sa chère épouse Charlotte ! Fanny a été agressée alors qu’elle revenait de chez Emily et George, son mari, reste très évasif sur son emploi du temps au moment du crime. Cacherait-il quelque chose ? L’enquête piétine. Bien décidée à percer le mystère, Emily entraîne Charlotte dans les réceptions mondaines. À la quête des petits secrets qui cachent les grandes dépravations, elles démasqueront un coupable complètement inattendu. Brillante critique sociale de l’aristocratie anglaise de la fin du XIXe siècle, cette troisième enquête de l’inspecteur Pitt, secondé par Charlotte et Emily, conjugue ambiance pesante et coups de théâtre qui raviront le lecteur. – Sophie Colpaert
Le marc maudit
La belle Lois Latter rencontre un médium connu qui lui prédit un empoisonnement. De retour chez elle, au cours d’un dîner de famille, elle est prise de vomissements. Son mari Jimmy décide de prendre conseil auprès de Miss Silver. Quand quelque temps plus tard, Lois est retrouvée empoisonnée et qu’il est soupçonné, il lui demande de venir enquêter à Latter End, le manoir familial. Elle y retrouve les deux demi-sœurs de Jimmy, son cousin Anthony Latter et l’ancienne gouvernante Minnie.
Crépuscule à Soho
« Si certains la comparent trop aisément à Miss Marple, ou à Miss Silver de Patricia Wentworth, son goût acéré de la déduction, des probabilités et son penchant inassouvi pour l’occultisme (elle serait l’héritière d’une femme exécutée pour sorcellerie) peuvent davantage faire penser à un Sherlock Holmes qui aurait oublié d’être élégant. En vérité, cette héroïne récurrente crée, roman après roman, un univers essentiellement basé sur une indépendance féminine hors du commun pour l’époque, et une intuition qui en fait sa meilleure alliée. Une femme absorbée par une réussite ou un tricot en cours, et tout occupée en même temps à laisser vagabonder un esprit toujours en éveil prêt à détricoter une énigme. Une autre reine du crime, P D. James, l’a célébrée comme « l’un des meilleurs auteurs de romans policiers ». » Virginie Gatti, L’Humanité
Le crucifié de Farriers’ Lane
Alors que Thomas et Charlotte Pitt assistent ensemble – une fois n’est pas coutume à une représentation théâtrale, le juge Samuel Stafford meurt empoisonné dans une loge voisine. II s’apprêtait à rouvrir le dossier d’un homme condamné cinq ans plus tôt à la pendaison pour le plus horrible des meurtres. L’inspecteur Pitt se retrouve donc avec deux enquêtes criminelles à mener ; or police et magistrature ne semblent guère disposées à lui faciliter la tâche. Heureusement Charlotte est à ses côtés pour l’aider à découvrir la vérité.
L’affaire est close
L’affaire Everton était close : Geoffrey Grey avait déjà passé un an en prison pour le meurtre de son oncle. Tout était contre lui. Pourtant, Marion, sa femme, savait qu’il était innocent. Il en allait de même pour la jeune cousine de Marion, Hilary, après avoir rencontré par hasard un des témoins, se mit dans la tête de prouver l’innocence de Geoff. Folle jeunesse! Si elle avait su à quoi elle s’exposait… Heureusement, son ex-fiancé, Henry, n’était pas aussi indifférent à son égard qu’il le prétendait. Il commença donc par contacter Miss Silver…
Quatrième de couverture « Amateurs de puzzles à l’heure du thé, de petits salons anglais, de vieilles dames facétieuses et détectives de temps à autre, soyez comblés : l’ineffable Miss Silver de Patricia Wentworth nous revient, efficace et fine mouche, suspense et dramatisation en prime ! Enfoncée, la brave Miss Marple d’Agatha Christie, tant les aventures de sa collègue sont vives et préfigurent déjà les romans d’une Patricia Highsmith. Un régal ! Christian Robin, Le Courrier français
Le secret des enfants-rouge
En ce jour d’avril 1892, à Paris, toute l’équipe de la librairie de la rue des Saints-Pères est sens dessus dessous ! L’appartement de Kenji Mori, l’associé et père adoptif de Victor Legris, vient d’être cambriolé. Mais, fait étrange, les voleurs n’ont emporté qu’une coupe exotique sans valeur. Bientôt, le libraire enquêteur va découvrir combien cet objet attise les convoitises.. Dans un Paris hanté par la peur des attentats terroristes, au lendemain de l’arrestation d’un certain Ravachol, Victor Legris est entraîné dans une enquête en forme de cache-cache fatal qui le conduira jusque dans le milieu des chiffonniers parisiens et au cœur du quartier des Enfants-Rouges. « Dans l’ombre des héros, le cœur de Paris palpite, tout un peuple de petites gens s’anime, dans la grande tradition du roman populaire. »
F.L. L’Yonne républicaine
Le juge Ti à l’œuvre
Aux quatre coins de l’Empire chinois, sous la dynastie des T’ang, le juge Ti exerce ses fonctions de magistrat, armé de sa perspicacité légendaire, de son sens de la déduction et de sa rigueur confucéenne. Entre 663 et 672 de notre ère, voici dix ans de la carrière du célèbre magistrat dans la Chine des T’ang, à travers huit nouvelles délectables. Tout commence dans le district de Peng-lai par une enquête criminelle résolue en un temps record et se termine au moment où bascule le sort de tout l’Empire. Du meurtre de la femme d’un notable à celui d’un prêteur sur gages, l’honorable Ti, aidé de ses fidèles lieutenants, s’attaque à des affaires multiples, parfois en apparence inextricables, avec un sens inné de la justice. Mais même le magistrat n’est pas à l’abri d’une erreur…
Le chat qui flairait une piste
Une vague de larcins vient ternir les festivités de fin d’année à Pickax.
Si la disparition intempestive d’une paire de lunettes ou de gants ne semble pas grave en soi, l’affaire devient plus sérieuse lorsque les voleurs dérobent la recette d’une soirée de charité organisée par le club de bridge. Mais le pire est encore à venir : un banquier est assassiné, une jeune mariée meurt tragiquement, un innocent se trouve jeté en prison. Qwilleran décide alors de mener l’enquête, talonné bien sûr par ses fidèles siamois, Koko et Yom Yom.
Avec ce trio infernal, les méchants n’ont qu’à bien se tenir.
Le fantôme de la rue royale
Nous sommes en 1770 et dix ans ont passé depuis la première enquête du Breton Nicolas Le Floch, commissaire de police au Châtelet. Dix années pendant lesquelles, avec son mentor Sartine, lieutenant général et homme des affaires spéciales du roi, il aura déjoué de multiples complots. Des succès dont certains sont jaloux et c’est au moment où l’on tente de mettre les deux hommes au placard qu’une catastrophe intervient pendant le mariage du Dauphin : des carrosses foncent délibérément sur la foule entassée place Louis XV. Le mouvement de panique fait des dizaines de morts et au milieu des cadavres, on retrouve une jeune femme serrant en son poing une perle noire…Le Floch va devoir enquêter en compagnie de personnages historiques aussi célèbres que Charles-Henri Sanson, bourreau de Paris.
Rutland place
Charlotte Pitt reçoit un message de sa mère, Caroline Ellison, car un objet compromettant qu’elle possède a disparu. En se rendant à Rutland Place, elle s’aperçoit que plusieurs autres choses se sont volatilisées dans le voisinage. De plus, Caroline se sent épiée. Quand une femme est assassinée, Thomas Pitt entre en scène. Aidé de Charlotte et d’Emily Ashworth (qui fait son grand retour), il va tenter d’établir des liens entre les faits et d’éclaicir le mystère, malgré les réticences habituelles de la haute société à dévoiler ses secrets. « Anne Perry prend un formidable plaisir (et nous aussi) à imaginer des enquêtes policières à la fin du siècle dernier dans une Angleterre victorienne. Elle en profite pour faire, sans avoir l’air d’y toucher, une enquête sociologique, une revue de mode (chaque robe est décrite avec minutie) et une critique redoutable de cette société enfermée dans ses principes, ses traditions, ses habitudes. L’auteur évoque aussi parfois les bas-fonds à la Dickens. Et le tout fait des polars haletants, amusants, excitants. Même quand on n’aime pas d’habitude la littérature policière. Marie-Françoise Leclerc, Marie-France
Azazel
Moscou, mai 1876 – Par un superbe après-midi de printemps, les promeneurs du parc Alexandre sont témoins d’un incident surprenant : un jeune homme se précipite aux pieds d’une demoiselle et lui demande abruptement de lui donner un baiser, menaçant de mettre fin à ses jours en cas de refus. Econduit par la belle, il sort un revolver de sa redingote et se brûle la cervelle. La police moscovite découvre très vite qu’il ne s’agit là que du premier acte d’une série de disparitions aussi sanglantes qu’inexplicables. Un jeune fonctionnaire débutant du nom d’Eraste Fandorine est inopinément mis sur l’affaire.
La loi de la tribu
« Napoléon Bonaparte, détective du « bush » australien, est né de la plume d’un Anglais voyageur au début des années cinquante. L’inspecteur « Bony » est passé maître dans l’art de résoudre des énigmes de « chambre close » au beau milieu d’un désert de plusieurs milliers de kilomètres carrés. Arthur Upfield (1888-1964) est considéré par Tony Hillerman comme l’un des précurseurs du « polar ethnologique ».
Mort d’un orfèvre
Dans un appartement miteux de la Piazza Santo Spirito, un jeune orfèvre reçoit l’extrême onction avant de prononcer ces mystérieuses paroles : » Ce n’était pas elle « . Les carabiniers appelés sur les lieux concluent rapidement à un suicide. Mais Guarnaccia ne croit pas à cette version. Tandis qu’augmente la pression pour classer l’affaire, il entend bien prouver qu’il s’agit d’un meurtre, au risque de compromettre sa carrière. Quand les révélations de deux témoins viennent bouleverser ce scénario trop simple…Dans une Florence étouffée par la canicule estivale et les hordes de touristes, le célèbre adjudant fera tomber le mur du silence d’une communauté unie par un code de loyauté inviolable et une méfiance à toute épreuve.
La mort au fond du jardin
D’abord, elle avait eu l’impression qu’on l’avait poussée dans l’escalier. Puis il y eut cette assiette de velouté de champignons empoisonnés. Le comprimé douteux dans son flacon de somnifères finit de l’inquiéter. Adriana Ford, comédienne célèbre et propriétaire de Ford House, décide alors de consulter Miss Silver. Maud Silver, avec une logique implacable, lui apprend que la personne qui tente de l’assassiner habite sous son toit. Et quelques jours plus tard, à Ford House, on découvre un premier cadavre…
Un anneau pour l’éternité
Un soir, alors qu’elle fait une promenade dans le bois de Dean Man’s Copse, Mary Strokes découvre le corps d’une jeune femme enveloppée dans un manteau noir, sans chapeau, mais avec à l’oreille un anneau sertie de pierres précieuses, symbole de la pérennité des liens du mariage. Mary alerte immédiatement la police. Or, lorsqu’elle revient sur les lieux en compagnie du Sergent Abbott, le corps a disparu. Si les autorités doutent bientôt du témoignage de Mary, Miss Silver est certaine de sa bonne foi, et elle entend le démontrer.
La pire des trahisons
Atticus Kodiak, 1 m 90, deux anneaux à l’oreille gauche, est un garde du corps au grand cœur. La mort de son ami Rubin lors d’une fusillade dans un cimetière l’a beaucoup affecté. Et ses collègues, le jugeant responsable, lui battent froid. Réduit à jouer les videurs dans une boîte de bondage du Lower East Side, il y rencontre Erika Wyatt, adolescente révoltée et fugueuse. Le colonel Wyatt le charge de ramener sa fille à la maison. Facile à première vue, mais ça se complique quand un redoutable commando de SAS cherche à kidnapper la gamine. Contraint d’appeler ses anciens associés à la rescousse, Atticus doit en plus composer avec Diana, la femme du colonel, avec laquelle il a eu autrefois une aventure. Diana aussi veut récupérer sa fille, mais s’il n’y avait que ça… L’action s’engage sur les chapeaux de roues, violente et rapide, tandis qu’Atticus confronté à son passé contemple avec stupeur un abîme de vérités enfouies et de trahisons insoupçonnées qui mettent son ego à rude épreuve.
Hush
Lorsque Lake Warren apprend que son ex-mari exige la garde de leurs enfants, elle est persuadée que sa situation ne peut pas empirer. Le bon côté des choses, c’est qu’elle vient de passer la nuit avec le séduisant Dr Keaton, avec qui elle travaille dans une clinique d’insémination artificielle. Mais au matin, elle découvre le cadavre de Keaton dans une mare de sang… Pour ne pas risquer la garde de ses enfants, elle doit mentir à la police et découvrir elle-même la vérité. Elle ne tarde pas à comprendre qu’elle est dangereusement proche des secrets sordides de la clinique et de Keaton. Peut-elle tout arrêter avant qu’il ne soit trop tard ?
L’année criminelle (1)
Notre vie quotidienne est peuplée de faits divers dont les journaux, la radio et la télévision nous donnent le récit. Histoires vraies, histoires de sexe ou d’argent, de désespoir ou de haine, où des êtres apparemment « ordinaires » deviennent, par fureur ou de sang-froid, des meurtriers… Pour la première fois, Pierre Bellemare et son équipe font le tour du monde pour nous raconter les faits divers d’une année, ceux qui firent la une : Simone Weber, les infirmières de Lainz mais aussi bien d’autres, moins connus mais pas moins effrayants. Après Les Dossiers d’Interpol et Les Grands Crimes de l’histoire, une plongée hallucinante, au rythme des meilleures histoires de Pierre Bellemare, dans les drames qui chaque jour se jouent tout près de nous.
A froid
Découvertes macabres sur le campus universitaire de Grant County. Sara Linton, pédiatre et médecin légiste de cette petite ville du sud des Etats-Unis, est dépêchée sur place. Le chef de la sécurité du campus et son adjointe, une ex-flic, semblent vouloir brouiller les pistes pour des raisons inexplicables…
Le Magnat
Ancien élève de Harvard, le narrateur, David Cantor, est devenu rédacteur en chef du mensuel Révélations, sous-titré « La bible du tout Washington », un journal à potins qui traverse une grave crise financière. Pour alimenter la rubrique « Portraits », David réussit à rencontrer Carl Galvin, récemment installé dans la ville. Ayant sympathisé avec cet homme d’affaires au passé apparemment mystérieux, David le sollicite pour renflouer son mensuel. Galvin refuse car il caresse le projet plus ambitieux de racheter le Washington Sun & Tribune, un quotidien prestigieux réputé pour son honnêteté et sa déontologie rigoureuse, mais qui ne cesse de perdre des lecteurs depuis dix ans. Galvin estime que l’aspect et le contenu ennuyeux du journal en sont les causes et il a bien l’intention d’y remédier. Après avoir organisé un coup fourré pour devenir propriétaire du respecté quotidien, il s’efforce d’en transformer le contenu. Il peut compter sur David qu’il a embauché comme chef de la rubrique « société » et espère aussi le soutien de Candace Ridgway qui dirige le service politique et dont il fut l’amant à l’université. Roman de mûrs, Le Magnat met en scène un de ces capitaines d’industrie, comme il en existe des dizaines dans le monde, qui rachètent nombre de sociétés, de journaux, d’équipes sportives afin d’engranger de juteux profits. Journaliste lui-même, David Ignatius décrit de façon très convaincante cette prise de pouvoir qui se double d’une chronique mordante de la haute société de Washington (DC).
L’inconnu du Pont Notre-Dame
Nicolas Le Floch est saisi par Le Noir, nouveau directeur de la Bibliothèque du roi, de la disparition d’un conservateur au cabinet des médailles. Quelle est l’identité du cadavre décapité découvert dans une maison démolie du pont Notre-Dame ? Qu’augurent les informations transmises par Lady Charwel, alias La Satin, concernant un complot anglais visant Louis XVI ? Existe-t-il un lien entre les deux affaires ? D’autres meurtres suivront au cours d’une minutieuse enquête qui conduira le policier breton dans le Paris des receleurs et des maisons de jeu et jusqu’à la rade de Cherbourg. Au milieu des intrigues de cour et des dangers de la ville et, face à des suspects équivoques, mus par le lucre et la trahison, il finira par résoudre une sombre énigme en usant d’une découverte étonnante des Lumières.