Qu’est-ce qui fait courir Jane ?
Jane ne sait plus qui elle est, ni où elle habite, ni où elle va. Elle erre dans les rues de Boston. Elle a dix mille dollars en poche et sa robe est tachée de sang frais… Hospitalisée, elle retrouve son mari, un médecin réputé qui entreprend de lui rappeler leur vie commune. Mais peu à peu le soupçon naît en elle: Michael est-il bien son mari? Ce passé qu’on lui présente comme le sien est-il authentique? A moins qu’on ait voulu faire d’elle la criminelle idéale, dans cette bourgeoisie bostonienne où l’on sait si bien se taire et observer les convenances…Avec cette odyssée d’une femme amnésique, qui se bat seule contre l’angoisse de l’inconnu, Joy Fielding impose dans le thriller un ton singulièrement neuf, une authentique voix féminine.
A tue et à toi (San-Antonio)
Dubois, lui, tout en gobant ses marennes, m’expliquait en détail la gastro-entérite de sa femme de ménage… C’est vous dire si la plus totale harmonie régnait dans la salle à manger de ces bons amis ! Et soudain, au moment pile où la mère Dubois se la radinait, portant triomphalement une gigantesque marmite recelant le cassoulet : vlan ! ou plutôt « dring ! » le bignou s’est mis à carillonner…
En mémoire d’un Prince
Je suis Segalla, celui qui n’a jamais goûté la saveur de la mort. C’est à l’historienne Ann Dukthas, un beau jour de 1992, que le mystérieux Nicholas Segalla avait décidé de confier son terrible secret. Dans cette nouvelle aventure, il prend le risque de lever le voile sur une autre partie de son passé… Nous sommes en 1815, après la défaite de Napoléon à Waterloo, les Bourbons sont de retour sur le trône de France en la personne de Louis XVIII et l’heure est aux règlements de comptes.C’est dans cette atmosphère trouble que Nicholas Segalla, alors agent en mission pour le Premier ministre anglais, enquête sur la disparition du Dauphin, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Est-il mort en 1795 à la prison du Temple ou s’est-il évadé, comme beaucoup continuent à le croire ? Le mystérieux enquêteur remonte le fil de cette passionnante énigme, à la poursuite d’un des secrets les mieux gardés de notre Histoire.
Bony et la bande à Kelly
Le très futé inspecteur métis Napoléon Bonaparte se voit confier la mission de dénicher un « terrier » de criminels. Son poète de supérieur croit l’avoir localisé en Nouvelle Galles du Sud, la plus belle province d’Australie, à Cork Valley. Pour cela, Bony se fait passer pour un vulgaire voleur de chevaux et réussit ainsi à entrer en contact avec une communauté d’Irlandais dominée par le clan des Kelly, visiblement réfractaire à tout ce qui représente la loi. En guise d’approche, Bony se fait tout d’abord embaucher comme arracheur de patates chez les Conway, une famille voisine. Et l’inspecteur commence à trouver fort aimable sa nouvelle vie au grand air : l’infiltration est presque trop réussie…
Le trésor des Benevent
Quelque part parmi la poussière et les toiles d’araignée de la propriété familiale des Benevent se dissimule leur légendaire trésor. Mais une mort horrible attend quiconque osera le dévoiler au grand jour. Lorsqu’elle arrive chez ses deux vieilles grand-tantes, Candida chasse ces idées de son esprit. Mais, très vite, elles reviennent la hanter. Bientôt elle pressent, sans savoir où ni comment, que sous les voûtes sombres du manoir des Benevent les anciennes prédictions vont se réaliser d’une manière terrifiante. Il faudra toute l’ingéniosité de Miss Silver pour déjouer la malédiction des Benevent…
Le Masque gris
« Les amateurs d’émotions douces, d’intrigues policières que l’on dénoue à l’heure du thé, de longues conversations pleines de finesses, d’atmosphères familiales poliment sulfureuses seront comblés par la lecture de Patricia Wentworth : une charmante dame anglaise née au siècle dernier, et créatrice d’une irrésistible héroïne, Maud Silver, détective à l’esprit vif et aux vêtement surannés. Les clients de Miss Silver se recrutent, bien sûr, dans la meilleure société britannique… C’est tout un monde un rien désuet que l’on découvre dans ces pages où la malice de Miss Silver éclabousse les conventions du genre. »
Vocation fatale
Au Royal Free Hospital de Londres, le corps d’une infirmière est retrouvé dans la goulotte à linge. Qui avait intérêt à éliminer Prudence Barrymore ? Dévouée à son métier, Prudence s’était formée pendant la guerre de Crimée aux cotés de Florence Nightingale. Revenue en Angleterre, elle tentait d’améliorer les hôpitaux alors insalubres. Les enquêtes de la police et du détective Monk amènent à l’arrestation de Sir Stanhope, brillant chirurgien de l’hôpital. Prudence l’assistait fréquemment en salle d’opération. L’avait-elle pris en faute ? Quatrième d’une série, ce livre met en scène le second détective créé par Anne Perry, William Monk, et ses indispensables amis, Hester Latterly, Callandra Daviot et Oliver Rathbone. On y trouve un tableau très vivant de la médecine à la fin du XIXe siècle, une intrigue très subtile ; les personnages, minutieusement fouillés, captivent le lecteur jusqu’au bout ! –Sophie Colpaert
Esclave du passé
Daniel Alberton, riche marchand d’armes anglais, est retrouvé assassiné dans la cour de son entrepôt de Tooley Street. Sur place, le détective William Monk découvre la montre de Lyman Breeland, officier de l’Union américaine, à qui Alberton refusait de vendre des fusils.
Un coupable tout désigné ? D’autant plus que Breeland semble avoir regagné son pays, accompagné par Merrit, la fille d’Alberton, jeune idéaliste acquise à la cause abolitionniste.
Alors que la guerre de Sécession est sur le point d’embraser les États-Unis, Monk, accompagné par sa femme Hester et Philo Trace, l’ennemi juré de Breeland, va devoir se lancer à sa poursuite à travers l’Atlantique et une Amérique ensanglantée par ses premières batailles.
Les nuits blanches du Chat botté
En octobre 1700, d’étranges crimes ensanglantent la région si paisible des Alpes provençales. A quelques jours d’intervalle, on a retrouvé le cadavre d’une jeune fille curieusement vêtue d’une cape rouge, puis un mari et sa femme étranglés dans leur lit, la bouche emplie de petits cailloux blancs, enfin un marchand et sa fillette eux aussi étranglés.
L’enquête est confiée au procureur Guillaume de Lautaret. Jeune homme à l’esprit vif, aussi habile à tirer l’épée qu’à trousser les filles, il s’ennuie mortellement dans cette place forte où rien ne se passe et rêve d’une brillante carrière à Versailles. Non loin de là, Delphine d’Orbelet s’ennuie tout autant dans les salons du château de sa mère.
Le crime de Paragon Walk
Londres, 1884. La luxueuse avenue de Paragon Walk s’éveille en plein drame : une innocente jeune fille de dix-sept ans, Fanny Nash, y a trouvé la mort, violée et étranglée. L’inspecteur Pitt est chargé de l’affaire. Sa tâche s’avère encore plus délicate que d’habitude. Une nouvelle fois confronté à l’aristocratie, il va aussi devoir enquêter chez Lady Emily Ashworth, la soeur de sa chère épouse Charlotte ! Fanny a été agressée alors qu’elle revenait de chez Emily et George, son mari, reste très évasif sur son emploi du temps au moment du crime. Cacherait-il quelque chose ? L’enquête piétine. Bien décidée à percer le mystère, Emily entraîne Charlotte dans les réceptions mondaines. À la quête des petits secrets qui cachent les grandes dépravations, elles démasqueront un coupable complètement inattendu. Brillante critique sociale de l’aristocratie anglaise de la fin du XIXe siècle, cette troisième enquête de l’inspecteur Pitt, secondé par Charlotte et Emily, conjugue ambiance pesante et coups de théâtre qui raviront le lecteur. – Sophie Colpaert
Le marc maudit
La belle Lois Latter rencontre un médium connu qui lui prédit un empoisonnement. De retour chez elle, au cours d’un dîner de famille, elle est prise de vomissements. Son mari Jimmy décide de prendre conseil auprès de Miss Silver. Quand quelque temps plus tard, Lois est retrouvée empoisonnée et qu’il est soupçonné, il lui demande de venir enquêter à Latter End, le manoir familial. Elle y retrouve les deux demi-sœurs de Jimmy, son cousin Anthony Latter et l’ancienne gouvernante Minnie.
Crépuscule à Soho
« Si certains la comparent trop aisément à Miss Marple, ou à Miss Silver de Patricia Wentworth, son goût acéré de la déduction, des probabilités et son penchant inassouvi pour l’occultisme (elle serait l’héritière d’une femme exécutée pour sorcellerie) peuvent davantage faire penser à un Sherlock Holmes qui aurait oublié d’être élégant. En vérité, cette héroïne récurrente crée, roman après roman, un univers essentiellement basé sur une indépendance féminine hors du commun pour l’époque, et une intuition qui en fait sa meilleure alliée. Une femme absorbée par une réussite ou un tricot en cours, et tout occupée en même temps à laisser vagabonder un esprit toujours en éveil prêt à détricoter une énigme. Une autre reine du crime, P D. James, l’a célébrée comme « l’un des meilleurs auteurs de romans policiers ». » Virginie Gatti, L’Humanité
Le crucifié de Farriers’ Lane
Alors que Thomas et Charlotte Pitt assistent ensemble – une fois n’est pas coutume à une représentation théâtrale, le juge Samuel Stafford meurt empoisonné dans une loge voisine. II s’apprêtait à rouvrir le dossier d’un homme condamné cinq ans plus tôt à la pendaison pour le plus horrible des meurtres. L’inspecteur Pitt se retrouve donc avec deux enquêtes criminelles à mener ; or police et magistrature ne semblent guère disposées à lui faciliter la tâche. Heureusement Charlotte est à ses côtés pour l’aider à découvrir la vérité.
L’affaire est close
L’affaire Everton était close : Geoffrey Grey avait déjà passé un an en prison pour le meurtre de son oncle. Tout était contre lui. Pourtant, Marion, sa femme, savait qu’il était innocent. Il en allait de même pour la jeune cousine de Marion, Hilary, après avoir rencontré par hasard un des témoins, se mit dans la tête de prouver l’innocence de Geoff. Folle jeunesse! Si elle avait su à quoi elle s’exposait… Heureusement, son ex-fiancé, Henry, n’était pas aussi indifférent à son égard qu’il le prétendait. Il commença donc par contacter Miss Silver…
Quatrième de couverture « Amateurs de puzzles à l’heure du thé, de petits salons anglais, de vieilles dames facétieuses et détectives de temps à autre, soyez comblés : l’ineffable Miss Silver de Patricia Wentworth nous revient, efficace et fine mouche, suspense et dramatisation en prime ! Enfoncée, la brave Miss Marple d’Agatha Christie, tant les aventures de sa collègue sont vives et préfigurent déjà les romans d’une Patricia Highsmith. Un régal ! Christian Robin, Le Courrier français
Le secret des enfants-rouge
En ce jour d’avril 1892, à Paris, toute l’équipe de la librairie de la rue des Saints-Pères est sens dessus dessous ! L’appartement de Kenji Mori, l’associé et père adoptif de Victor Legris, vient d’être cambriolé. Mais, fait étrange, les voleurs n’ont emporté qu’une coupe exotique sans valeur. Bientôt, le libraire enquêteur va découvrir combien cet objet attise les convoitises.. Dans un Paris hanté par la peur des attentats terroristes, au lendemain de l’arrestation d’un certain Ravachol, Victor Legris est entraîné dans une enquête en forme de cache-cache fatal qui le conduira jusque dans le milieu des chiffonniers parisiens et au cœur du quartier des Enfants-Rouges. « Dans l’ombre des héros, le cœur de Paris palpite, tout un peuple de petites gens s’anime, dans la grande tradition du roman populaire. »
F.L. L’Yonne républicaine
Le juge Ti à l’œuvre
Aux quatre coins de l’Empire chinois, sous la dynastie des T’ang, le juge Ti exerce ses fonctions de magistrat, armé de sa perspicacité légendaire, de son sens de la déduction et de sa rigueur confucéenne. Entre 663 et 672 de notre ère, voici dix ans de la carrière du célèbre magistrat dans la Chine des T’ang, à travers huit nouvelles délectables. Tout commence dans le district de Peng-lai par une enquête criminelle résolue en un temps record et se termine au moment où bascule le sort de tout l’Empire. Du meurtre de la femme d’un notable à celui d’un prêteur sur gages, l’honorable Ti, aidé de ses fidèles lieutenants, s’attaque à des affaires multiples, parfois en apparence inextricables, avec un sens inné de la justice. Mais même le magistrat n’est pas à l’abri d’une erreur…
Le chat qui flairait une piste
Une vague de larcins vient ternir les festivités de fin d’année à Pickax.
Si la disparition intempestive d’une paire de lunettes ou de gants ne semble pas grave en soi, l’affaire devient plus sérieuse lorsque les voleurs dérobent la recette d’une soirée de charité organisée par le club de bridge. Mais le pire est encore à venir : un banquier est assassiné, une jeune mariée meurt tragiquement, un innocent se trouve jeté en prison. Qwilleran décide alors de mener l’enquête, talonné bien sûr par ses fidèles siamois, Koko et Yom Yom.
Avec ce trio infernal, les méchants n’ont qu’à bien se tenir.
Le fantôme de la rue royale
Nous sommes en 1770 et dix ans ont passé depuis la première enquête du Breton Nicolas Le Floch, commissaire de police au Châtelet. Dix années pendant lesquelles, avec son mentor Sartine, lieutenant général et homme des affaires spéciales du roi, il aura déjoué de multiples complots. Des succès dont certains sont jaloux et c’est au moment où l’on tente de mettre les deux hommes au placard qu’une catastrophe intervient pendant le mariage du Dauphin : des carrosses foncent délibérément sur la foule entassée place Louis XV. Le mouvement de panique fait des dizaines de morts et au milieu des cadavres, on retrouve une jeune femme serrant en son poing une perle noire…Le Floch va devoir enquêter en compagnie de personnages historiques aussi célèbres que Charles-Henri Sanson, bourreau de Paris.
Rutland place
Charlotte Pitt reçoit un message de sa mère, Caroline Ellison, car un objet compromettant qu’elle possède a disparu. En se rendant à Rutland Place, elle s’aperçoit que plusieurs autres choses se sont volatilisées dans le voisinage. De plus, Caroline se sent épiée. Quand une femme est assassinée, Thomas Pitt entre en scène. Aidé de Charlotte et d’Emily Ashworth (qui fait son grand retour), il va tenter d’établir des liens entre les faits et d’éclaicir le mystère, malgré les réticences habituelles de la haute société à dévoiler ses secrets. « Anne Perry prend un formidable plaisir (et nous aussi) à imaginer des enquêtes policières à la fin du siècle dernier dans une Angleterre victorienne. Elle en profite pour faire, sans avoir l’air d’y toucher, une enquête sociologique, une revue de mode (chaque robe est décrite avec minutie) et une critique redoutable de cette société enfermée dans ses principes, ses traditions, ses habitudes. L’auteur évoque aussi parfois les bas-fonds à la Dickens. Et le tout fait des polars haletants, amusants, excitants. Même quand on n’aime pas d’habitude la littérature policière. Marie-Françoise Leclerc, Marie-France
Azazel
Moscou, mai 1876 – Par un superbe après-midi de printemps, les promeneurs du parc Alexandre sont témoins d’un incident surprenant : un jeune homme se précipite aux pieds d’une demoiselle et lui demande abruptement de lui donner un baiser, menaçant de mettre fin à ses jours en cas de refus. Econduit par la belle, il sort un revolver de sa redingote et se brûle la cervelle. La police moscovite découvre très vite qu’il ne s’agit là que du premier acte d’une série de disparitions aussi sanglantes qu’inexplicables. Un jeune fonctionnaire débutant du nom d’Eraste Fandorine est inopinément mis sur l’affaire.
La loi de la tribu
« Napoléon Bonaparte, détective du « bush » australien, est né de la plume d’un Anglais voyageur au début des années cinquante. L’inspecteur « Bony » est passé maître dans l’art de résoudre des énigmes de « chambre close » au beau milieu d’un désert de plusieurs milliers de kilomètres carrés. Arthur Upfield (1888-1964) est considéré par Tony Hillerman comme l’un des précurseurs du « polar ethnologique ».
Mort d’un orfèvre
Dans un appartement miteux de la Piazza Santo Spirito, un jeune orfèvre reçoit l’extrême onction avant de prononcer ces mystérieuses paroles : » Ce n’était pas elle « . Les carabiniers appelés sur les lieux concluent rapidement à un suicide. Mais Guarnaccia ne croit pas à cette version. Tandis qu’augmente la pression pour classer l’affaire, il entend bien prouver qu’il s’agit d’un meurtre, au risque de compromettre sa carrière. Quand les révélations de deux témoins viennent bouleverser ce scénario trop simple…Dans une Florence étouffée par la canicule estivale et les hordes de touristes, le célèbre adjudant fera tomber le mur du silence d’une communauté unie par un code de loyauté inviolable et une méfiance à toute épreuve.
La mort au fond du jardin
D’abord, elle avait eu l’impression qu’on l’avait poussée dans l’escalier. Puis il y eut cette assiette de velouté de champignons empoisonnés. Le comprimé douteux dans son flacon de somnifères finit de l’inquiéter. Adriana Ford, comédienne célèbre et propriétaire de Ford House, décide alors de consulter Miss Silver. Maud Silver, avec une logique implacable, lui apprend que la personne qui tente de l’assassiner habite sous son toit. Et quelques jours plus tard, à Ford House, on découvre un premier cadavre…
Un anneau pour l’éternité
Un soir, alors qu’elle fait une promenade dans le bois de Dean Man’s Copse, Mary Strokes découvre le corps d’une jeune femme enveloppée dans un manteau noir, sans chapeau, mais avec à l’oreille un anneau sertie de pierres précieuses, symbole de la pérennité des liens du mariage. Mary alerte immédiatement la police. Or, lorsqu’elle revient sur les lieux en compagnie du Sergent Abbott, le corps a disparu. Si les autorités doutent bientôt du témoignage de Mary, Miss Silver est certaine de sa bonne foi, et elle entend le démontrer.
La pire des trahisons
Atticus Kodiak, 1 m 90, deux anneaux à l’oreille gauche, est un garde du corps au grand cœur. La mort de son ami Rubin lors d’une fusillade dans un cimetière l’a beaucoup affecté. Et ses collègues, le jugeant responsable, lui battent froid. Réduit à jouer les videurs dans une boîte de bondage du Lower East Side, il y rencontre Erika Wyatt, adolescente révoltée et fugueuse. Le colonel Wyatt le charge de ramener sa fille à la maison. Facile à première vue, mais ça se complique quand un redoutable commando de SAS cherche à kidnapper la gamine. Contraint d’appeler ses anciens associés à la rescousse, Atticus doit en plus composer avec Diana, la femme du colonel, avec laquelle il a eu autrefois une aventure. Diana aussi veut récupérer sa fille, mais s’il n’y avait que ça… L’action s’engage sur les chapeaux de roues, violente et rapide, tandis qu’Atticus confronté à son passé contemple avec stupeur un abîme de vérités enfouies et de trahisons insoupçonnées qui mettent son ego à rude épreuve.
Hush
Lorsque Lake Warren apprend que son ex-mari exige la garde de leurs enfants, elle est persuadée que sa situation ne peut pas empirer. Le bon côté des choses, c’est qu’elle vient de passer la nuit avec le séduisant Dr Keaton, avec qui elle travaille dans une clinique d’insémination artificielle. Mais au matin, elle découvre le cadavre de Keaton dans une mare de sang… Pour ne pas risquer la garde de ses enfants, elle doit mentir à la police et découvrir elle-même la vérité. Elle ne tarde pas à comprendre qu’elle est dangereusement proche des secrets sordides de la clinique et de Keaton. Peut-elle tout arrêter avant qu’il ne soit trop tard ?
L’année criminelle (1)
Notre vie quotidienne est peuplée de faits divers dont les journaux, la radio et la télévision nous donnent le récit. Histoires vraies, histoires de sexe ou d’argent, de désespoir ou de haine, où des êtres apparemment « ordinaires » deviennent, par fureur ou de sang-froid, des meurtriers… Pour la première fois, Pierre Bellemare et son équipe font le tour du monde pour nous raconter les faits divers d’une année, ceux qui firent la une : Simone Weber, les infirmières de Lainz mais aussi bien d’autres, moins connus mais pas moins effrayants. Après Les Dossiers d’Interpol et Les Grands Crimes de l’histoire, une plongée hallucinante, au rythme des meilleures histoires de Pierre Bellemare, dans les drames qui chaque jour se jouent tout près de nous.
A froid
Découvertes macabres sur le campus universitaire de Grant County. Sara Linton, pédiatre et médecin légiste de cette petite ville du sud des Etats-Unis, est dépêchée sur place. Le chef de la sécurité du campus et son adjointe, une ex-flic, semblent vouloir brouiller les pistes pour des raisons inexplicables…
Le Magnat
Ancien élève de Harvard, le narrateur, David Cantor, est devenu rédacteur en chef du mensuel Révélations, sous-titré « La bible du tout Washington », un journal à potins qui traverse une grave crise financière. Pour alimenter la rubrique « Portraits », David réussit à rencontrer Carl Galvin, récemment installé dans la ville. Ayant sympathisé avec cet homme d’affaires au passé apparemment mystérieux, David le sollicite pour renflouer son mensuel. Galvin refuse car il caresse le projet plus ambitieux de racheter le Washington Sun & Tribune, un quotidien prestigieux réputé pour son honnêteté et sa déontologie rigoureuse, mais qui ne cesse de perdre des lecteurs depuis dix ans. Galvin estime que l’aspect et le contenu ennuyeux du journal en sont les causes et il a bien l’intention d’y remédier. Après avoir organisé un coup fourré pour devenir propriétaire du respecté quotidien, il s’efforce d’en transformer le contenu. Il peut compter sur David qu’il a embauché comme chef de la rubrique « société » et espère aussi le soutien de Candace Ridgway qui dirige le service politique et dont il fut l’amant à l’université. Roman de mûrs, Le Magnat met en scène un de ces capitaines d’industrie, comme il en existe des dizaines dans le monde, qui rachètent nombre de sociétés, de journaux, d’équipes sportives afin d’engranger de juteux profits. Journaliste lui-même, David Ignatius décrit de façon très convaincante cette prise de pouvoir qui se double d’une chronique mordante de la haute société de Washington (DC).
L’inconnu du Pont Notre-Dame
Nicolas Le Floch est saisi par Le Noir, nouveau directeur de la Bibliothèque du roi, de la disparition d’un conservateur au cabinet des médailles. Quelle est l’identité du cadavre décapité découvert dans une maison démolie du pont Notre-Dame ? Qu’augurent les informations transmises par Lady Charwel, alias La Satin, concernant un complot anglais visant Louis XVI ? Existe-t-il un lien entre les deux affaires ? D’autres meurtres suivront au cours d’une minutieuse enquête qui conduira le policier breton dans le Paris des receleurs et des maisons de jeu et jusqu’à la rade de Cherbourg. Au milieu des intrigues de cour et des dangers de la ville et, face à des suspects équivoques, mus par le lucre et la trahison, il finira par résoudre une sombre énigme en usant d’une découverte étonnante des Lumières.
Liberty
Alerte rouge : quatre têtes nucléaires vendues par un général russe véreux au groupe terroriste « Sword of Islam, » lié à Ben Laden, viennent d’être récupérées sur le sol américain par des cellules dormantes. NSA, CIA, FBI… à Washington, sous l’autorité de l’amiral Jake Grafton, les services de sécurité entrent immédiatement en action. Leur mission : démasquer à tout prix les terroristes et neutraliser les bombes. Fût-ce au mépris des sacro-saintes libertés individuelles. Mais ce que Grafton ignore encore, c’est la cible des criminels. Un symbole pour les États-Unis, comme pour le monde entier : la statue de la Liberté… Un techno-thriller stupéfiant de réalisme par l’un des maîtres du genre, qui dévoile les connexions terroristes mondiales, de l’Égypte à la Russie, de l’Afghanistan au Viêtnam, sur fond d’après-11 septembre.
L’envol des anges
Brutalités, racisme, corruption…
Howard Elias, le défenseur des droits civiques et de la communauté noire, s’est fait une spécialité de traîner devant les tribunaux la police de Los Angeles.
Quand il est retrouvé assassiné dans le funiculaire de l’Angels Flight, à la veille d’un procès, c’est Harry Bosch qui est chargé de l’enquête.
Une nouvelle fois, après le passage à tabac de Rodney King et les émeutes qui ont suivi l’acquittement des policiers impliqués, le pays va avoir les yeux rivés sur Los Angeles où tout faux pas risque d’embraser les quartiers noirs.
La proie de l’instant
Une opération policière organisée par Lucas Davenport, chef adjoint de la police de Minneapolis, tourne mal. Deux braqueuses sont tuées. Dick Lachaise, le frère et le mari des deux jeunes femmes, veut les venger. Et ce n’est que lorsque les policiers comprendront à quelle logique implacable il obéit qu’ils pourront tenter de le stopper.
Baignade interdite
Amanda n’a eu aucune peine à reconnaître la jeune noyée qu’on lui demande d’identifier: il s’agit de Kelly, une patiente de son cabinet de psychiatrie. Mais surtout, les circonstances de ce drame ressemblent étrangement à celles de la mort de sa mère, 20 ans auparavant, sur cette même plage ultra-chic de Grand Cove… Coïncidence ? Aidée par le médecin-légiste Peter Barron, Amanda entreprend de chercher la vérité, et c’est bientôt autour d’elle que l’étau se resserre. Qui se cache derrière une mise en scène apparemment destinée à la terroriser ? La réponse est tout près, sans doute, enfouie dans sa mémoire…Un suspense psychologique d’une rare qualité, applaudi à sa parution par la grande Mary Higgins Clark
Coup de théâtre au Dauphin
Un mystérieux mécène offre à Peregrine Jay le Théâtre Au Dauphin et un gant ayant appartenu à Shakespeare. Inspiré, Peregrine écrit une pièce le mettant en scène et rencontre un grand succès. Mais un jour, un meurtre se produit et le gant est volé
Cible à abattre
Ancien du SAS, l’unité spéciale de l’armée britannique, Neil Slater espérait enfin se ranger. Une vie tranquille, un travail normal, une femme, des amis… Mais ses tentatives pour revenir à la vie civile sont autant d’échecs et il finit à contrecoeur par rempiler au sein d’une division des services secrets à la mission aussi simple que terrible : «éliminer les problèmes». Cette fois-ci, le problème s’appelle Antoine Fanon-Khayat, un marchand d’armes franco-libanais en affaires avec la Serbie. Et la mission, qui devait se dérouler discrètement à Paris, se révèle plus délicate que prévu. Une fois de plus, Neil va devoir survivre en territoire hostile…
Quand sort la recluse
«- Trois morts, c’est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n’est pas de notre compétence.
– Ce qu’il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J’ai donc rendez-vous demain au Muséum d’Histoire naturelle. Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue? Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés- Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l’araignée recluse?»
Le singe et le tigre
Qu’est-ce qui fait le grand détective ? Hercule Poirot par exemple n’a rien d’attirant.
S’il a plu, c’est sans nul doute parce que Agatha Christie lui a donné des attributs policiers très caractéristiques ; Hercule Poirot, c’est avant tout une méthode de travail, pour ne pas dire une méthodologie – et la plupart de ses illustres confrères ont précisément la leur et ont, chacun, une manière propre de conduire une enquête, de penser, d’agir, de poser des questions, de débrouiller les fils d’un mystère ou d’une énigme. C’est le cas du juge Ti.
Buckingham Palace Gardens
Thomas Pitt, agent des services très secrets de la reine Victoria, la Spécial Branch, et son supérieur, le glacial Narraway, sont convoqués de toute urgence au palais de Buckingham. L’impensable vient de se produire : un crime barbare a été commis sur la personne d’une prostituée, retrouvée au petit matin dans un placard. La jeune femme était «invitée» à une fête très privée donnée par le prince de Galles…Le coupable doit être désigné et l’affaire étouffée au plus vite, avant que le scandale ne s’ébruite hors du palais, au risque de mettre la Couronne en péril…
Le cuisinier de Talleyrand
En cet automne 1814, toute l’Europe s’est donné rendez-vous à Vienne. A l’instigation des vainqueurs de Napoléon, un grand congrès va s’ouvrir pour régler la succession de l’Empire et la capitale autrichienne grouille de diplomates, d’espions, de courtisanes et de filous de tous poils aux intérêts les plus divers. Inquiète de cette effervescence, la police se serait bien passée d’un meurtre particulièrement sordide qui éveille les craintes d’un ultime complot napoléonien. Aussi, l’inspecteur Vladeski va-t-il devoir mener son enquête au sein même de la délégation française, dirigée par le très habile Talleyrand et son plus précieux atout pour séduire les congressistes, Antonin Carême, le meilleur cuisinier du monde…
L’homme au ventre de plomb
On retrouve Nicolas Le Floch moins d’un an après sa première enquête, L’Énigme des Blancs-Manteaux. Nous sommes toujours dans le Paris de la fin de l’année 1761 et le jeune commissaire de police du Châtelet a pris quelques galons suite à ses réussites antérieures sous l’autorité de M. de Sartine, l’homme des enquêtes spéciales de Louis XV, avec l’aide de son adjoint l’inspecteur Bourdeau. Au départ de cette aventure, Le Floch est à l’Opéra, où l’on donne Les Paladins de Rameau, quand un couple de courtisans, le comte et la comtesse de Ruissec, apprennent le suicide de leur fils. Les premières constatations font plutôt pencher Nicolas Le Floch pour la thèse d’un assassinat déguisé. L’affaire va le mener tout droit à des complots qui pourraient menacer jusqu’à la vie du roi. Pour la seconde fois, Jean-François Parot explore son XVIIIe siècle parisien.
La fortune de l’échevin
Hiver 1476. Roger Le Colporteur a déserté pour un temps les grands-routes, s’apprêtant à passer l’hiver à Bristol, dans le cottage de sa belle-mère Margaret. Mais son repos est de courte durée. Clement Weaver, le fils d’un des plus riches marchands de la ville, donné pour mort il y a plus de six ans, serait de retour en ville. Sans doute affaibli par l’âge et aveuglé par la joie de revoir son fils tant regretté, le vieux Weaver a immédiatement reconnu Clement. Mais Alison, sa soeur, et son mari, William, sont formels : l’individu est un imposteur, et son complice ne peut-être qu’un proche de leur famille.Le couple a donc décidé de faire appel aux talents de Roger, afin qu’il découvre les responsables de cette duperie.
Le mystère Clementina
Engourdie par la canicule d’août, Florence semble désertée par ses habitants. Au poste de garde du palais Pitti, l’adjudant Guarnaccia est appelé à enquêter sur la mort d’une vieille femme, Clementina, qu’il a rencontrée dans des circonstances singulières quelques jours plus tôt. Il ne fait aucun doute pour lui qu’elle a été assassinée, d’autant que Clementina avait tenté de le joindre d’urgence la veille de sa mort. Sans le moindre indice, l’adjudant va tenter de reconstruire le passé de la victime. Ses recherches vont l’entraîner au cœur des foyers de San Frediano, ainsi qu’à l’hôpital psychiatrique, désormais fermé. Et, tandis qu’il brosse peu à peu le portrait de la défunte, il va revivre par procuration des événements tragiques qui se déroulèrent vingt-cinq ans plus tôt.
Sur ordre – Tome I
Un Boeing 747 s’écrase sur le Capitole, entraînant dans la mort le Président, les membres du Sénat et de la Cour suprême. Telle est la déclaration de guerre d’un dictateur islamiste fou de Dieu au «Grand Satan» américain. Plus que jamais, Jack Ryan est l’homme de la situation, le seul capable d’enrayer la machine de guerre et d’expansion conçue par un cerveau mégalomane, résolu à unifier l’ensemble du monde musulman et à déclencher la guerre totale contre l’Occident libre. Documentation hors pair, parfaite vraisemblance géopolitique, maîtrise absolue du récit et du suspense : l’auteur d’octobre rouge et de La Somme de toutes les peurs nous offre une anticipation planétaire d’une vérité à couper le souffle.
Half Moon Street
En cet automne 1891, Londres sembles bien triste au commissaire Thomas Pitt, depuis que sa chère Charlotte est partie se reposer à Paris. Mais il n’a guère le temps de sombrer dans le spleen, car la découverte du corps d’un homme habillé en femme dans une barque, sur la Tamise, l’entraîne dans une nouvelle aventure pleine de mystère. Qui était la victime et pourquoi cette mise en scène macabre ? Aidé de l’irascible sergent Tellman, Pitt fouille les consciences et les coeurs de la haute société, arpentant les coulisses des théâtres où se jouent les pièces d’un certain Oscar Wilde. Gentlemen et ladies irréprochables peuvent parfois cacher de bien dérangeantes vérités…
Celui que tu cherches
Keye Street, ex-profileuse du FBI devenue enquêtrice privée, n’a pas perdu le goût du danger. Quand un tueur en série sème la terreur à Atlanta, le chef de la police fait appel à elle. Face à un inconnu qui assassine et mutile sauvagement ses victimes avant d’annoncer ses crimes par lettre aux médias, Keye, munie de son Glock 10 mm et de son intelligence, se lance dans une chasse à l’homme infernale. Mais très vite, de chasseur, elle devient gibier. Arrivera-t-elle à trouver le meurtrier avant qu’il ne la trouve ?
Le messager du temps
Historienne de renom, Ann Dukthas se penche sur les grandes énigmes qui ont traversé les siècles en emportant avec elles leurs secrets. Pour l’heure, l’affaire qui la passionne se résume en une seule question : la belle Marie Stuart, reine d’Écosse, a-t-elle assassiné son mari en cette nuit de février 1567 ou a-t-elle été la victime d’un complot ? Sa conférence sur le sujet à peine achevée, elle fait la connaissance d’un bien curieux personnage qui prétend pouvoir lui apporter son aide : Nicholas Segalla. Mais qui est-il ? Derrière une élégante silhouette de parfait gentleman anglais, ce bel homme au regard las lui révèle son incroyable secret : éternel passager du temps, tour à tour prêtre jésuite, émissaire du gouvernement anglais, agent secret, il a arpenté de siècle en siècle les arcanes du pouvoir en témoin des pires turpitudes de l’âme humaine.
Un écrivain mord la poussière
Entre deux verres d’alcool, Mervin Blake, célèbre romancier et critique, président de l’Association littéraire australienne, s’ouvre auprès de la journaliste mondaine Nancy Chesterfield des sentiments fort contrastés qu’il éprouve à l’égard de nombre de ses collègues écrivains. Le lendemain de cette soirée alcoolisée quoique littéraire, Blake est retrouvé mort à son domicile. Banal suicide ? Rien n’est moins sûr pour l’inspecteur Bonaparte qui décide de s’installer quelque temps chez la voisine du défunt… Acide, drôle, fort bien construite comme toujours chez Upfield, cette vingt-cinquième enquête de l’inspecteur métis Napoléon Bonaparte plonge le lecteur dans les méandres du milieu de l’édition. L’auteur se venge peut-être de quelques déconvenues dont il a eu lui-même à pâtir, par exemple de collègues snobant volontiers le roman policier parce que seule la prétendue « grande littérature » est noble à leurs yeux. Un thème ultra-classique mais particulièrement bien traité ici. –Bruno Ménard