Cadavre X
Un cadavre décomposé est retrouvé à bord d’un cargo belge faisant étape à Richmond. Malgré une autopsie minutieuse, Kay Scarpetta ne parvient à déterminer ni l’identité du mort ni les causes du décès. Seuls indices : un tatouage et des poils blonds. Encore hantée par la mort de Benton (Combustion), en butte aux intrigues de collègues rivaux, Kay, flanquée de son fidèle Marino, et toujours proche de Lucy, sa nièce, se lance dans une enquête qui la mènera en France, des bureaux lyonnais d’Interpol à la morgue de Paris, avant de la ramener en Virginie où l’attend un tueur monstrueux, le Loup-garou.
La méthode du crocodile
L’inspecteur Lojacono, accusé d’avoir frayé avec la mafia, a dû fuir la Sicile pour Naples afin d’éviter le scandale. Sa femme l’a quitté, sa fille refuse de lui parler et ses nouveaux collègues, qui le surnomment Montalbano en raison de ses origines siciliennes, le méprisent. Il est seul au commissariat le soir où l’on signale le meurtre d’un adolescent, abattu d’une balle dans la nuque devant chez lui. Arrivé sur les lieux du crime, Lojacono rencontre la substitut du procureur, une femme de caractère, qui lui confie l’enquête. Deux autres adolescents, d’âges et de milieux sociaux différents, sont retrouvés assassinés selon le même mode opératoire peu de temps après. À proximité de chacun des corps, le meurtrier a semé des mouchoirs en papier… Leur analyse révèle qu’ils sont imbibés de larmes. La presse surnomme aussitôt ce tueur en série « le crocodile », car comme le prédateur, il semble pleurer au moment où il tue ses victimes. Pour l’inspecteur Lojacono, cette théorie est ridicule. En revanche, le mode opératoire est assez similaire à celui d’un crocodile, qui observe sa victime, attend patiemment, sans bouger, tapi dans l’ombre…
En mémoire d’un prince
Nous sommes en 1815, après la défaite de Napoléon à Waterloo, les Bourbons sont de retour sur le trône de France en la personne de Louis XVIII et l’heure est aux règlements de comptes. C’est dans cette atmosphère trouble que Nicholas Segalla, alors agent en mission pour le Premier ministre anglais, enquête sur la disparition du Dauphin, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Est-il mort en 1795 à la prison du Temple ou s’est-il évadé, comme beaucoup continuent à le croire ? Le mystérieux enquêteur remonte le fil de cette passionnante énigme, à la poursuite d’un des secrets les mieux gardés de notre Histoire.
Un goût de cendres
Rien de plus idyllique que le Kent au printemps. Nettement moins idyllique, en revanche, cet incendie qui, dans un cottage de rêve, fait une victime, retrouvée carbonisée. Accident ? Acte criminel ? Tandis que la police du comté procède aux constatations, recherche d’indices et relevés d’usage, l’inspecteur Lynley et le sergent Havers interrogent les proches et les amis londoniens de la victime. L’enquête, minutieuse, permet à Elizabeth George de brosser une époustouflante galerie de personnages. Parmi les plus réussis, Miriam Whitelaw et sa fille Olivia, qui forment un véritable couple infernal. Entre mère et fille, en effet, pas d’atomes crochus. Jamais le courant n’est passé. Pour compenser, Miriam Whitelaw se lance dans les œuvres de bienfaisance. Par réaction, Olivia joue la carte de la révolte : pieds de nez à l’establishment, autodestruction systématique. Drogue. Prostitution. A travers une intrigue policière où l’on retrouve ses héros récurrents, l’inspecteur Lynley et sa caustique adjointe-admiratrice, le sergent Barbara Havers, Elizabeth George nous convie à une plongée dans l’underground londonien.
Une peine d’exception
Étrange cérémonial que de préparer l’autopsie d’un homme qui n’est pas encore mort… C’est pourtant à quoi s’occupe le médecin-légiste Kay Scarpetta, en ce soir de décembre, en attendant le corps de Ronnie Joe Waddell, qui ne sera officiellement déclaré mort sur la chaise électrique qu’à 23 h 05. Cette même nuit, le corps d’un adolescent de treize ans est découvert, mutilé, contre une benne à ordures. Et l’on relève sur les lieux du crime l’empreinte digitale d’un homme qui ne peut pas être coupable – cette même empreinte qui a fait condamner Waddell… L’auteur de Postmortem, lauréate du célèbre prix Edgar-Poe, nous offre ici une intrigue et un suspense à couper le souffle.
Sur la corde
Et dire que la charmante détective Regan Reilly voulait profiter de la fête nationale pour se reposer dans la somptueuse villa de ses parents! Elle était loin de penser qu’un concert de musique country bouleverserait ses plans à la dernière minute… Une jeune chanteuse menacée par un inconnu, un extravagant héritier, son épouse évaporée et un gourou farfelu : voici les ingrédients d’un drôle de jeu de piste auquel Regan va être mêlée bien malgré elle. Présumé coupable: un violon !
Mort clinique
Une école de médecine » quatre étoiles » nichée dans la verdure du Maryland, réunissant les meilleurs élèves du pays. Outre la réputation de son enseignement, l’établissement offre aux heureux élus un avantage non négligeable : la gratuité des cours. Forcément, il y a une contrepartie, et celle-ci est de taille. C’est ce que vont découvrir peuà peu Quinn Cleary et Tim Brown, deux étudiants de première année. Evénements bizarres, coïncidences troublantes, mise au jour de rouages inquiétants, dicours scientifiques qui dissimulent des enjeux économiques considérables……nos deux candides, de plus en plus frappé d’incrédulité, vont se retrouver plonger dans la terreur, l’horreur la plus pure, le cauchemar absolu que représente une mort lente déguisée en expérimentation de techniques médicales de pointe. Les bons docteurs Jekyll sont des savants Hyde devenus fous.
Quand une enquête du commissaire Van In commence par un simple cambriolage, il faut se méfier… C’est souvent le début d’un savant imbroglio. Et de fait, après le cambriolage d’un homme de théâtre renommé, on découvre un doigt coupé dans le théâtre où va se donner la pièce mise en scène par le compagnon de la cousine d’Hannelore ! Avant de retrouver, après l’incendie d’un centre équestre, un corps auquel manque… un doigt. Seul lien entre ces deux affaires : la plupart des acteurs du drame étaient au même moment au Chili, dans des circonstances troubles. Une nouvelle enquête au cordeau, menée tambour battant par le trio explosif Van In, Hannelore et lebrigadier Versavel, sur fond de séquelles de la dictature chilienne…
Qu’y a-t-il de commun entre le vol du Jugement dernier de Jérôme Bosch et l’ETA ? Entre le meurtre du vigile d’un musée de Bruges à la veille de l’exposition du Guernica de Picasso et celui d’un Espagnol dont le gouvernement est en visite officielle en Belgique ? Du fil à retordre pour l’inspecteur Van In et à sa fidèle complice (et mère de ses enfants) Hannelore, qui devront se fier à leur intuition pour éviter une grave crise européenne !
La maison aux escaliers
Elizabeth porte en elle la chorée de Huntington, une maladie héréditaire incurable transmise par les femmes, dont sa mère est morte. Sa cousine Cosette, qu’elle considère comme sa mère adoptive, devenue veuve, décide de changer de vie et s’installe dans « la Maison aux escaliers », qu’elle a achetée. Elizabeth l’y rejoint quelque temps après et y découvre une bande de parasites qui profitent scandaleusement de la richesse et de la générosité de Cosette. Elizabeth leur présentera Bell dont la beauté et la ressemblance avec un portrait d’un peintre de la Renaissance l’obsède ; Bell à son tour leur fera connaître Mark dont Cosette tombera éperdument amoureuse. Dans une ambiance de bohême dorée, une monstrueuse machination s’ourdit dont le dénouement, tragique et cruel, ne laissera personne indemne…
Une mort sans nom
Une jeune femme est retrouvée nue, adossée à une fontaine de Central Park, à New York. Les recherches concernant son identité restent vaines. En revanche, Kay Scarpetta, Marino et Wesley devinent rapidement celle du tueur : Temple Gault. Mais le choix de la ville, de la victime et le changement de modus operandi les laissent perplexes. L’autopsie ne révélant aucune trace de contrainte, ils ne comprennent pas pourquoi la jeune femme a accepté de se déshabiller par ce froid glacial. Scarpetta lutte contre le découragement. À l’exception des dents de la victime, soignées de manière inhabituelle, les indices sont bien minces.
Tous complices
Bonnie est professeur de musique, alors naturellement, c’est à elle que son amie Danielle s’adresse pour monter l’orchestre qui jouera à son mariage. Qui dit orchestre dit musiciens. Parmi ceux que Bonnie recrute, il y a Neal, l’amoureux transi, Sonia, sa meilleure amie, Amos, son ex, mais aussi l’un de ses anciens élèves accompagné de son père, et… le ténébreux Hayden avec qui elle entreprend bientôt une liaison passionnelle secrète. Or la mort violente de Hayden fait soudain voler en éclats leur petit groupe. A moins que ce ne soit l’inverse… Chaque membre de la bande de « copains » n’avait-il pas un excellent motif pour se débarrasser de cet élément perturbateur ? Nicci French excelle à disséquer l’âme humaine… Ici, le récit navigue, avec une régularité de métronome, entre un avant et un après le meurtre, et transforme ce thriller aux accents londoniens en une formidable mécanique à suspense.
Défense et trahison
Après une brillante carrière militaire au service de la couronne d’Angleterre en Inde, l’estimé général Thaddeus Carlyon rencontre la mort, non dans l’affrontement d’une bataille, mais au cours d’un élégant dîner londonien. Accident ou homicide ? La belle Alexandra, épouse du général, confesse bientôt son meurtre, passible du gibet. William Monk, Hester Latterly et Oliver Rathbone travaillent d’arrache-pied pour faire tomber le mur de silence élevé par l’accusée et la famille de son mari ; ils cherchent désespérément une réponse à ce sombre et effrayant mystère, afin de sauver la vie d’une femme
Un cri étranglé
De quoi peuvent bien être coupables un père et un fils de la bonne société londonienne pour mériter la sanglante correction qui leur a été infligée dans un des quartiers les plus sordides de la ville ?
Au vu des témoignages, le sergent Evan semble très vite penser que le fils, Rhys Duff, toujours entre la vie et la mort, et incapable de parler ou d’écrire pour raconter les faits, n’est pas aussi innocent qu’il y paraît
Un deuil dangereux
Décembre 1856 à Londres. William Monk et son équipier, le sergent John Evan, enquêtent sur la mort d’Octavia Haslett, une des filles de Sir Basil Moidore qu’on a retrouvée poignardée dans sa chambre. Comme il s’agit d’une famille huppée, le chef Runcorn recommande à son inspecteur de mener ses investigations avec du doigté et une certaine retenue. La thèse officielle attribue ce crime à un cambrioleur qui aurait été surpris par la victime. Après avoir présenté ses condoléances aux membres de la famille, Monk commence à les interroger mais, visiblement, ses manières comme ses questions déplaisent. De son côté, Evan retrouve Chinese Paddy, marchand de poisson le jour et monte-en-l’air le soir. Durant la nuit tragique, il faisait le guet à proximité de la maison de Sir Basil, et affirme n’avoir vu personne en sortir. Monk doit s’y résoudre : le meurtrier était déjà dans la maison…
Albucius
Ce livre exhume un trésor composé de romans érotiques romains non pas inconnus, mais abandonnés dans le mépris ou l’ombre pour des raisons morales, esthétiques et scolaires. Ce sont les Mille et une nuits du monde romain sous la dictature de César et au début de l’empire. La vie de Caius Albucius Silus – la vie du plus grand et du plus singulier des romanciers d’alors – sert de conte-cadre.
Resurrection Row
« Bas les masques », tel paraît être le mot d’ordre d’Anne Perry dans la série de romans où elle met en scène un couple de héros « victoriens », l’inspecteur Thomas Pitt et son épouse Charlotte, les personnages de roman policier les plus pittoresques et attachants qui nous aient été donnés à découvrir ces dernières années. Dans le Londres de la fin du XIXe siècle qui sert de cadre à leurs exploits, c’est en effet le code hypocrite de bonne conduite de la société anglaise qui se trouve singulièrement mis à mal, sa corruption et sa fausse respectabilité.
Le masque de mort
Bruce Almond, riche archéologue, meurt écrasé sous un portique lors de fouilles en Grèce. Almond était persuadé que ce tombeau recelait des trésors de l’art mycénien, notamment des masques funéraires et des bijoux en or. Sa mort mettra un terme aux recherches et le tombeau sera refermé sans que l’on sache ce qu’il contenait. Quelques années plus tard, en Angleterre, le jeune fils d’Almond accueille chez lui la plupart des personnes présentes lors de l’accident, persuadé que l’un d’eux a assassiné son père pour faire main basse sur le trésor. Il met au point un piège pour le pousser à se révéler.
Meurtres Aseptiques
Le seul indice, dans cette affaire d’assassinat d’un couple, c’est un bout de papier froissé couvert de griffonnages, qui ont tout l’air de formules chimiques. Mais la chimie, ça n’est pas son fort, au lieutenant Wheeler. Heureusement, l’enquête met sur son chemin – et dans ses bras – une voluptueuse binoclarde ferrée en la matière, qui déchiffre ce grimoire où il est question d’un L.S.D. super-spécial. Et – Wheeler en fait Involontairement l’expérience – les voyages qu’il vous offre n’ont rien de folichon…
La disparue du Père-Lachaise
Victor Legris est perplexe. Son ancienne maîtresse s’est volatilisée à la suite d’un étrange rendez-vous au cimetière du Père-Lachaise. Sa disparition aurait-elle un lien avec ce spiritisme tant en vogue, dont elle était devenue adepte ? Dans le Paris gouailleur de 1890, où le crime pousse à chaque coin de rue, Victor compte bien percer tous les mystères.
Le cri du hibou
Robert Forestier semble avoir toujours été la proie du malheur. Une suppression, un mariage raté, l’ont fait fuir New York et l’ont amené à installer dans une petite ville de Pennsylvanie, où il a trouvé un travail qui lui permet de vivre. Cependant, le vide affectif qu’il ressent le pousse à observer une jeune fille par sa fenêtre, sans qu’elle le sache. Il la regarde aller et venir, recevoir son fiancé, vivre sa vie de tous les jours, et ces images lui apportent un bien être dont il ne peut plus se pousser. Jusqu’au jour où, accidentellement, il la rencontre… Et le malheur, qui semblait l’avoir oublié, viendra frapper ceux qui l’approprieront, sans que lui-même soit épargné, jusqu’au cauchemar final qu’il ne pourra éviter.
Et il ne restera que poussière…
En deux ans, quatre couples ont disparu dans la région de Williamsburg. On a retrouvé leurs voitures, et, plusieurs semaines après, leurs restes… Trop peu de choses en vérité pour que madame le médecin légiste, Kay Scarpetta – déjà bien connue des nombreux lecteurs de Mémoires mortes -, puisse déterminer les causes du décès. Mais, cette fois, tout va changer: l’étudiante qui circulait avec son petit ami à bord d’une Jeep Cherokee est la fille d’une des femmes les plus puissantes des États-Unis, numéro un de la lutte antidrogue, qui est bien décidée à remuer ciel et terre pour élucider cette disparition, entraînant Kay Scarpetta dans son sillage.
Heures d’angoisse
Une bande de malfrats cagoulés surnommés Pépin le Bref, Clovis, Henri IV, François Ier, Charlemagne, Charles VII et Louis XIV. « Un Louis XIV ne peut avoir qu’un projet grandiose, un Versailles du braquage! » s’exclame le chef. Entre prise d’otages et intervention du R.A.I.D., l’inspecteur principal aura-t-il la joie de démentir l’idée que cette sacrée profession de policier provoque fatalement le désastre conjugal ?
Brunswick Gardens
Alors que la bataille fait rage entre les tenants de l’évolution des espèces de Darwin et l’Église anglicane, une jeune femme, Unity Bellwood, est engagée par un pasteur, le révérend Ramsay Parementer, afin de l’aider à traduire des textes anciens. Cette jeune femme, féministe convaincue, prêche également pour la théorie de Darwin. Or, après une âpre dispute avec le pasteur, elle tombe dans l’escalier et se brise la nuque… L’enquête étant délicate, elle est confiée à Thomas Pitt qui se rend aussitôt au manoir de Brunswick Gardens, ou vit le pasteur avec ses trois enfants et Dominic Corde, un vicaire, qui se trouve être également le beau-frère de Charlotte et Thomas Pitt. Tout accable Ramsay, et pourtant Thomas a du mal à croire à sa culpabilité. Plusieurs nouveaux incidents viendront obscurcir l’affaire, avant qu’un coup de théâtre de dernière minute ne dévoile enfin l’identité du meurtrier.
Southampton Row
Fraîchement réintégré à son poste de Bow street et félicité par la reine victoria en personne pour sa précédente affaire, le commissaire Thomas Pitt n’a guère le temps de se réjouir. Le voilà de nouveau congédié et sommé de rejoindre la très obscure special branch. son ennemi le plus acharné, le machiavélique Voisey, est de retour à la tête du « Cercle intérieur, » la société secrète la plus puissante et la plus mystérieuse de l’empire britannique ! A l’approche des élections parlementaires, Thomas Pitt doit à tout prix découvrir les intentions du sinistre personnage afin de mieux déjouer ses plans. Plongé bien malgré lui au cœur des arcanes du pouvoir, alors que l’étau se resserre, Pitt n’a que quelques jours pour empêcher le royaume tout entier de sombrer dans le chaos.
La disparue de Noël
Coupable ! Le jugement est tombé sur l’infortunée Isobel Alvie. La veille, Gwendolen Kilmuir, une jeune veuve, s’est suicidée dans la propriété où Omegus Jones recevait quelques invités. De l’avis de tous, l’attitude cruelle d’Isobel envers la jeune femme la rend responsable de cet acte désespéré. Il ne reste guère que son amie, l’indomptable Lady Vespasia, pour la soutenir. Pour racheter sa faute aux yeux de la gentry, Isobel doit accomplir un voyage expiatoire jusqu’au nord de l’Écosse, afin de prévenir la mère de Gwendolen. En compagnie de Lady Vespasia, elle entreprend un éprouvant pèlerinage, semé d’embûches… Un conte de Noël inédit où la reine Anne Perry, en son royaume victorien, fait le portrait magistral d’une époque corsetée par les convenances et l’hypocrisie.
Silence à Hanover Close
Londres, 1887. L’inspecteur de Scotland Yard Thomas Pitt est chargé de reprendre l’enquête sur un cambriolage meurtrier commis trois ans plus tôt, au cœur du très chic quartier d’Hanover Close. Un parfum d’espionnage plane autour de l’affaire et Thomas aura une fois de plus besoin de l’aide de sa femme Charlotte et de sa belle-sœur Emily. Dans un milieu très fermé, leur enquête va s’avérer complexe mais aussi très dangereuse et les menaces de mort violente vont aller crescendo, y compris contre Thomas… Un vrai régal pour les admirateurs de Thomas et Charlotte, sans doute une des meilleures enquêtes du couple. La description de l’Angleterre victorienne et de ses mystères est admirable, le suspense maintenu en permanence. L’enquête est beaucoup plus difficile que d’ordinaire et la chute est une réelle surprise.
Le mystère de Callander Square
En creusant dans Callender Square, deux jardiniers découvrent un cadavre de bébé. Alerté, l’inspecteur Thomas Pitt se rend sur les lieux, où il découvre un second corps. Il entreprend dès lors une enquête dans ce lieu habité par la grande bourgeoisie, qui n’apprécie pas beaucoup de voir ses secrets mis à jour. Pour l’aider dans sa tâche, l’inspecteur Pitt peut compter (d’ailleurs, elles ne lui laissent pas le choix) sur son épouse, Charlotte, ainsi que sur la sœur de celle-ci, Emily. « Les amoureux de la fiction historique et policière doivent absolument connaître cette nouvelle série qui se déroule dans l’Angleterre de la reine Victoria. Une ambiance d’époque lourde de sensualité, une écriture et des dialogues de haute tenue, une description des classes sociales parfaitement convaincante et des personnages profondément humains ; voilà qui rend la lecture des romans d’Anne Perry absolument inoubliable. »
A la mémoire des morts
Depuis quatre ans, la Grande Guerre ravage l’Europe. Quatre longues années pendant lesquelles la famille Reavley a payé un lourd tribut à la barbarie. Engagés au front, ou œuvrant à l’arrière dans l’ombre des services secrets, Joseph, Hannah, Judith, et Matthew ont tous la même obsession : retrouver l’insaisissable Pacificateur, machiavélique auteur d’un complot international et commanditaire du meurtre de leurs parents. Lorsqu’un de ses collaborateurs en Allemagne décide de se rendre, ils croient toucher enfin au but. Réunis à Ypres où les combats font rage, alors que l’heure de l’armistice approche, les Reavley doivent convoyer le précieux émissaire, blessé, jusqu’à Londres, mais un meurtre atroce est commis, remettant tous leurs projets en question. Sous les obus, la famille Reavley serre les rangs avec l’espoir de voir la fin d’un cauchemar qui les a marqués à jamais. Mais nul n’en sortira indemne…
Le cadavre de Bluegate Fields
Londres, 1886. Le corps d’un jeune aristocrate est retiré des bas-fonds de Bluegate Fields. L’autopsie révèle qu’Arthur Waybourne, seize ans et déjà syphilitique, a été violé puis noyé dans un bain. Malgré les récriminations du père, un lord soucieux de sauvegarder les apparences, tout indique que le crime a été commis par un familier. Entravé par un supérieur soucieux de ménager la haute société, contrarié par un second qui singe les manières de l’aristocratie, l’inspecteur Thomas Pitt n’aura pas trop de toute sa conscience professionnelle pour ne pas se contenter du coupable idéal. Voulant sauver un innocent, l’inspecteur continue, au risque de sa carrière, à rechercher le vrai criminel. Dans l’ombre, son épouse, Charlotte et sa belle-sœur, Emily Asworth, ne restent pas inactives. Dans cette sixième enquête de l’inspecteur Pitt, Anne Perry réussit, une fois encore, à allier une intrigue haletante à une critique sociale passionnante.
Miss Silver intervient
Meade Underwood pleurait la mort de Giles, son fiancé qu’elle avait cru disparu dans un naufrage. Elle le retrouve, par hasard, mais il est devenu amnésique. Leur bonheur est en butte aux diaboliques machinations de Caroll Roland, une jeune comédienne sans vergogne. Jusqu’au jour où on la découvre morte… Il faudra la prodigieuse mémoire et l’infaillible sens de l’observation de Miss Silver, dont la ténacité aura même raison des réticences de la police, pour démêler de ténébreux chantages et venir à bout d’un assassin passé maître dans l’art du travestissement.
Comme l’eau qui dort
Au-delà des intrigues extrêmement bien menées, on retrouve chez Patricia Wentworth l’attachement de beaucoup d’écrivains anglais à décrire avec bonheur des personnages réservés, obstinément retenus, dont les haines et les passions s’abritent derrière une éducation et un maintien à toute épreuve. Même quand les fêlures et les faiblesses des personnages apparaissent au détour d’une ligne – il s’agit tout de même de crimes -, l’impression de brume ouatée demeure. Miss Silver, en plus d’être un personnage convaincant, offre l’image d’une Angleterre victorienne pas tout à fait révolue.
L’affaire William Smith
Qui était William Smith ? Depuis la fin de la guerre, il travaille comme artisan dans un modeste atelier de jouets, ignorant sa véritable identité. Devenu amnésique dans un camp de concentration allemand, puis retrouvé avec un médaillon où figurait le nom William Smith, il tente maintenant de redevenir un simple citoyen. Mais le sort s’acharne sur lui et il est bientôt victime d’une série de dangereux accidents. Lorsqu’il découvre que certaines personnes sont déterminées à garder son histoire secrète, Miss Silver est priée d’investiguer. « Pour leur malheur, les criminels ne se méfient pas assez des vieilles dames. Et la discrète Miss Silver les démasque toujours, entre deux coups d’aiguille et deux citations. »
Une douce vengeance
Une nouvelle affaire du train postal n’agiterait pas d’avantage ScotlandYard. Thomas Lynley, huitième comte d’Asherton, le plus élégant des inspecteurs de la maison, annonce son mariage avec la photographe en vogue Deborah Cotter. Un week-end de fiançailles se prépare en Cornouailles, dans la propriété familiale de l’aristocratique policier. Mais la présence d’un futur beau-père hostile, d’un ami et rival dangereux et d’un frère drogué empoisonne la fête. Et la garden-party tourne au cauchemar lorsqu’on découvre, consciencieusement mutilé et châtré, le cadavre d’un journaliste local. Pour Lynley, la comédie mondaine risque de s’achever en noire tragédie. Surtout si les fantômes du passé s’en mêlent.
Comme un voile d’ombre
Sarah Spoone, qui dirige le département des crimes sexuels pour le procureur de New York, est bouleversée lorsqu’elle apprend la mort de son fils Nicky. Étudiant dans la vieille et prestigieuse université de Cromwell, il s’est suicidé. Pour tenter de comprendre ce geste qui lui paraît inexplicable, Sarah décide de se rendre sur place afin de recueillir quelques indices auprès des enseignants et des amis de son fils disparu. Durant son voyage, elle lie connaissance avec Aldo Diamond, un graphologue mandaté par Wallace Lawrence, le président du conseil d’administration de l’université, pour dépister les candidats au suicide. En effet, Nicky est le onzième étudiant à avoir mis fin à ses jours. En remontant dans le passé, le graphologue évoque la malédiction de cette université qui a jadis subi plusieurs incendies et des épidémies de typhoïde et de grippe…
Meurtres en soutane
St Anselm, un collège de théologie fondé au XIXie siècle et situé sur un promontoire isolé et venteux de la côte sud-est de l’Angleterre, accueille une vingtaine d’étudiants qui se destinent à la prêtrise anglicane. Lorsque l’un d’eux, Ronald Treeves, est découvert mort au pied d’une falaise, enseveli sous une coulée de sable, son richissime père adoptif, Sir Alred Treeves, demande à New Scotland Yard de réexaminer le verdict de « mort accidentelle » énoncé à l’issue de l’enquête. Le commandant Dalgliesh, qui a lui-même fréquenté le collège au cours de son enfance, accepte de venir passer un week-end sur les lieux pour ce qu’il croit devoir n’être qu’une vérification de routine. En réalité, il va se trouver confronté à l’une des plus sordides affaires de sa carrière. Car d’autres visiteurs sont attendus ce même week-end au collège, et tous n’en ressortiront pas vivants.
Crève, l’écran
Le journaliste Gino Vespa réalise à Cannes durant le festival de cinéma une série de reportages pour la chaîne General TV. Si dans la ville, l’ambiance est à la fête, il n’en est pas de même au siège parisien de la société. La mort vient de frapper un opérateur vidéo de façon singulière : l’homme s’est subitement écroulé, asphyxié. Appelé sur les lieux, le jeune commissaire Vlad Solnia reste perplexe car durant l’autopsie, le médecin légiste ne détecte rien d’anormal. Seule information : le mort venait de rendre visite à son psychiatre, le célèbre Tadeusz Borowczyk, mais il semble bien que ce genre de chose soit monnaie courante à General TV où « les huiles vont chez le psy comme on invite des voyantes à la Maison Blanche ». Quelques heures plus tard, une seconde personne est retrouvée, elle aussi, morte asphyxiée…
Le coup de foudre de Miss Seeton
Miss Seeton trouve dans une cabine téléphonique un bébé abandonné qui s’avère être la jeune lady Marguerite Glenclachan, récemment enlevée. Elle restitue l’enfant à ses parents qui l’invitent en Ecosse, où, par hasard, elle met au jour un complot visant à renverser la couronne britannique. Au terme de péripéties dramatiques, l’artiste retraitée contribuera à faire échouer la conspiration grâce à son don unique, qui fait d’elle une si précieuse auxiliaire du commissaire divisionnaire Delphick de Scotland Yard : les dessins visionnaires, surgis de son inconscient, donnent des indications précieuses aux enquêteurs ainsi qu’à son amie la journaliste Mel Forby, du Daily Negative, une » seetonologue » distinguée, toujours en quête de scoop. » Il y a quatre choses dans la vie auxquelles on ne peut pas s’opposer : le destin en est une, Miss Seeton les trois autres… » a un jour déclaré Brinton, commissaire principal à Ashford. Alors, ne boudons pas notre plaisir !
« Edgar Poe Award du meilleur roman policier pour On soupçonne le rabbin, Harry Kemelman est le père spirituel de David Small, rabbin de la communauté de Barnard’s Crossing dans le Massachusetts, l’un des détectives les plus réjouissants de la littérature policière, contraint et forcé par les événements à mettre son bon sens, le « pilpoul » et la sagesse de la Bible au service de la justice. »
Dimanche le rabbin est resté à la maison
« Les romans policiers ont été hantés par des moines assassins, des faux frères, des curés détectives.
A ma connaissance, on n’y avait encore soupçonné aucun rabbin. Harry Kemelman répare cet oubli
avec élégance dans l’un des meilleurs ouvrages que nous ait donnés la collection. »
Jeudi le rabbin est sorti
Un bon récit ingénieux et vraisemblable. Le rabbin fait penser au père Brown de Chesterton et cela nous vaut quelques dialogues assaisonnés de Talmud tout en nous faisant pénétrer dans l’atmosphère spéciale d’un communauté juive américaine.
Mercredi le rabbin a plongé
Des détectives, il y en a eu de toutes sortes : des professionnels qui fument la pipe et on un penchant pour la boisson ; des amateurs belges aux petites cellules grises très actives, des auteurs de romans policiers et des vieilles filles délurées et non des moindres, un curé aussi doué pour les énigmes que pour la métaphysique. Le père Brown, imaginé par G.L. Chesterton doit désormais compter avec un collègue : David Small, rabbin-détective qui avec l’aide du Talmud, affronte les plus difficiles enquêtes.
Mardi le rabbin a vu rouge
« Les rabbins ne sont pas membres d’un clergé… Le rabbin n’est donc , fondamentalement, ni un préposé au culte ni un grand maître de cérémonies, le rabbin est avant tout un maître à penser, à agir, un animateur, un rassembleur, un inspirateur, un conseiller et un conciliateur. Et sa compétence comme son autorité sont exclusivement fondées sur sa maîtrise et sa pratique de la Loi, de la Thora sous toutes ses faces. »
Lundi le rabbin s’est envolé pour Israël
« On aurait pu croire épuisée la galerie de personnages pittoresques utilisés par les auteurs de romans policiers. Eh bien, on se trompait. Trente ans après que le bouillonnant cerveau de Gilbert Leith Chesterton eut enfanté le célèbre Père Brown, Harry Kemelman invente David Small, le rabbin-détective, qui allie à des qualités d’homme du XXe siècle les vertus traditionnelles d’un sage. Il connaît notamment son Talmud sur le bout des doigts, et cette science lui permettra de venir à bout de ses difficultés. Un policier vraiment pas comme les autres. »
Du sang sur le green
Le destin d’un golfeur professionnel tient à peu de chose. Une victoire dans un tournoi majeur et il entre dans la légende. Une Seconde place, et il tombe dans l’oubli. Jack Coldren ne le sait que trop bien : depuis 23 ans, il ne pense qu’à cet US Open qu’il a laissé filer alors qu’il menait confortablement à l’attaque des trois derniers trous. Un mauvais coup et sa vie a basculé. Le doute, la dépression. Une carrière brisée.
Mais cette Semaine-là, tandis que la compétition se tient sur le parcours qui l’a vu sombrer, il semble enfin en passe de vaincre ses démons. Seulement, tout dérape à nouveau. Son fils est kidnappé dans des circonstances mystérieuses. Son avance se met à fondre. Et Myron Bolivar, lui, commence à flairer le scénario Suspect. Chargé d’enquêter sur cet étrange enlèvement, l’agent sportif découvre un nœud inextricable d’intérêts croisés, de vieilles rancœurs et de conflits obscurs en marge des fairways.
La double mort de Linda
Tout commence un jour de fête des mères, dans la paisible petite ville du Massachusetts, où vivent Karen et Greg Newhall avec Jenny, leur fille adoptive. Pourquoi faut-il que ce jour-là surgisse Linda, la vraie mère, la mère maudite aussi, qui a abandonné Jenny à sa naissance ? S’imagine-t-elle qu’elle va récupérer son enfant ? Mais le malaise tourne au cauchemar lorsque, le lendemain matin, le cadavre de Linda est retrouvé dans une benne à ordures. Un cauchemar que le lecteur traverse, jusqu’à la dernière page, sans pouvoir s’arrêter.
Les visages
La plus grande œuvre d’art jamais créée dort dans les cartons d’un appartement miteux. Ethan Muller, un galeriste new-yorkais, décide aussitôt d’exposer ces étranges tableaux, qui mêlent à un décor torturé, d’innocents visages d’enfants. Le succès est immédiat, le monde crie au génie. Mais un policier à la retraite croit reconnaître certains visages : ceux d’enfants victimes de meurtres irrésolus…